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DROIT DES OBLIGATIONS
2ème année

INTRODUCTION A LA RESPONSABILITE CIVILE

DROIT

Definition

Responsabilité
Obligation de répondre d’un dommage devant la justice et d’en assumer les conséquences civiles, pénales et disciplinaires

Article 1231 du code civil "A moins que l'inexécution soit définitive, les dommages et intérêts ne sont dus que si le débiteur a préalablement été mis en demeure de s'exécuter dans un délai raisonnable."


Article 1231-1 du code civil "Le débiteur est condamné, s'il y a lieu, au paiement de dommages et intérêts soit à raison de l'inexécution de l'obligation, soit à raison du retard dans l'exécution, s'il ne justifie pas que l'exécution a été empêchée par la force majeure."


Article 1231-2 du code civil "Les dommages et intérêts dus au créancier sont, en général, de la perte qu'il a faite et du gain dont il a été privé, sauf les exceptions et modifications ci-après."


Article 1231-3 du code civil "Le débiteur n'est tenu que des dommages et intérêts qui ont été prévus ou qui pouvaient être prévus lors de la conclusion du contrat, sauf lorsque l'inexécution est due à une faute lourde ou dolosive."


Article 1231-4 du code civil "Dans le cas même où l'inexécution du contrat résulte d'une faute lourde ou dolosive, les dommages et intérêts ne comprennent que ce qui est une suite immédiate et directe de l'inexécution."


Article 1231-5 du code civil "Lorsque le contrat stipule que celui qui manquera de l'exécuter paiera une certaine somme à titre de dommages et intérêts, il ne peut être alloué à l'autre partie une somme plus forte ni moindre. Néanmoins, le juge peut, même d'office, modérer ou augmenter la pénalité ainsi convenue si elle est manifestement excessive ou dérisoire. Lorsque l'engagement a été exécuté en partie, la pénalité convenue peut être diminuée par le juge, même d'office, à proportion de l'intérêt que l'exécution partielle a procuré au créancier, sans préjudice de l'application de l'alinéa précédent. Toute stipulation contraire aux deux alinéas précédents est réputée non écrite. Sauf inexécution définitive, la pénalité n'est encourue que lorsque le débiteur est mis en demeure."


Article 1231-6 du code civil "Les dommages et intérêts dus à raison du retard dans le paiement d'une obligation de somme d'argent consistent dans l'intérêt au taux légal, à compter de la mise en demeure. Ces dommages et intérêts sont dus sans que le créancier soit tenu de justifier d'aucune perte. Le créancier auquel son débiteur en retard a causé, par sa mauvaise foi, un préjudice indépendant de ce retard, peut obtenir des dommages et intérêts distincts de l'intérêt moratoire."


Article 1231-7 du code civil "En toute matière, la condamnation à une indemnité emporte intérêts au taux légal même en l'absence de demande ou de disposition spéciale du jugement. Sauf disposition contraire de la loi, ces intérêts courent à compter du prononcé du jugement à moins que le juge n'en décide autrement. En cas de confirmation pure et simple par le juge d'appel d'une décision allouant une indemnité en réparation d'un dommage, celle-ci porte de plein droit intérêt au taux légal à compter du jugement de première instance. Dans les autres cas, l'indemnité allouée en appel porte intérêt à compter de la décision d'appel. Le juge d'appel peut toujours déroger aux dispositions du présent alinéa."


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Article 1240 du code civil "Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer."



Article 1241 du code civil "Chacun est responsable du dommage qu'il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence."


Article 1242 du code civil "On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde. Toutefois, celui qui détient, à un titre quelconque, tout ou partie de l'immeuble ou des biens mobiliers dans lesquels un incendie a pris naissance ne sera responsable, vis-à-vis des tiers, des dommages causés par cet incendie que s'il est prouvé qu'il doit être attribué à sa faute ou à la faute des personnes dont il est responsable. Cette disposition ne s'applique pas aux rapports entre propriétaires et locataires, qui demeurent régis par les articles 1733 et 1734 du code civil. Le père et la mère, en tant qu'ils exercent l'autorité parentale, sont solidairement responsables du dommage causé par leurs enfants mineurs habitant avec eux. Les maîtres et les commettants, du dommage causé par leurs domestiques et préposés dans les fonctions auxquelles ils les ont employés ; Les instituteurs et les artisans, du dommage causé par leurs élèves et apprentis pendant le temps qu'ils sont sous leur surveillance. La responsabilité ci-dessus a lieu, à moins que les père et mère et les artisans ne prouvent qu'ils n'ont pu empêcher le fait qui donne lieu à cette responsabilité. En ce qui concerne les instituteurs, les fautes, imprudences ou négligences invoquées contre eux comme ayant causé le fait dommageable, devront être prouvées, conformément au droit commun, par le demandeur, à l'instance."


Article 1243 du code civil "Le propriétaire d'un animal, ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est à son usage, est responsable du dommage que l'animal a causé, soit que l'animal fût sous sa garde, soit qu'il fût égaré ou échappé."


Article 1244 du code civil "Le propriétaire d'un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu'elle est arrivée par une suite du défaut d'entretien ou par le vice de sa construction."


Article 1245 du code civil "Le producteur est responsable du dommage causé par un défaut de son produit, qu'il soit ou non lié par un contrat avec la victime."


A retenir :

La responsabilité civil met en scène deux sujets --> L’un qui est l’auteur du dommage qui est le débiteur de l’indemnisation --> L’autre qui est la victime qui est la créancière de l’indemnisation
Equivalence des conditions/causalité adéquate L'équivalence des conditions soutient que toute cause est à l'origine de l'intégralité du dommage. Tous les faits sans lesquels le dommage ne se serait pas produit sont dès lors considérés comme en étant la cause. Au contraire, la théorie de la causalité adéquate implique l'identification de la cause adéquate, c'est-à-dire de la cause qui a provoqué le dommage. Généralement, l'équivalence des conditions s'applique en matière de responsabilité pour faute et la causalité adéquate en matière de responsabilité sans faute (ex. de la responsabilité du fait des choses fondée sur le risque).
La distinction entre la responsabilité contractuelle et la responsabilité délictuelle - Le fait générateur --> Le fait générateur de la responsabilité délictuelle donne naissance à une obligation alors qu’antérieurement, il n’y avait aucune obligation --> En matière contractuelle, la situation est bien différente parce que deux personnes sont liées par un contrat qui prévoit des obligations nouvelles, l'indemnisation est une substitution à l’exécution après une mise en demeure infructueuse (Les dommages et intérêts sont là pour satisfaire l’attente légitime du créancier) - La portée de l'indemnisation --> En matière contractuelle, celui qui a inexécuté le contrat n’est tenu qu’aux conséquences de son inexécution prévu ou prévisible au moment de la formation du contrat (sauf si le débiteur a commis un dol ayant provoqué l’inexécution, c’est-à-dire, une faute intentionnelle ou une faute lourde) --> Alors que l’auteur d’une faute délictuelle est tenu des dommages imprévus : principe de la réparation intégrale - Intérêt à agir --> En matière contractuelle : le cercle des personnes qui peuvent demander réparation est limitée au seuls créanciers de l’obligation inexécutée (Ass. Plén., 13 janvier 2020, Bois Rouge, la Cour de Cassation a pris position en faveur de la solution initiale : le seul manquement à une obligation contractuelle est de nature à constituer un fait illicite à l’égard d’un tiers au contrat sans qu’il soit nécessaire de démontrer une faute délictuelle ou quasi-délictuelle distincte de ce manquement ) --> La responsabilité délictuelle présente un caractère absolu parce que chacun est responsable de ses fautes envers tous ceux auxquels elles ont causé un préjudice - Règle du non-cumul des responsabilités, Civ, 21 juillet 1890 --> Lorsque la responsabilité contractuelle a vocation à s’appliquer, on ne peut pas agir sur le fondement délictuel --> Difficulté dans le cadre d'une chaîne de contrat, Pour les chaînes de contrats homogènes ; Civ 1er, 9 octobre 1979 : l’action dont dispose l’acquéreur contre le vendeur initial serait transmise au sous-acquéreur lors du transfert de propriété de la chose. Pour les chaînes de contrats hétérogènes : Ass. Plén., 7 février 1986 : l’assemblée plénière retient comme fondement de l’action en responsabilité contractuelle la théorie de l’accessoire, l’action est transmise concomitamment avec le transfert de propriété de la chose. Absence de distinction entre chaîne translative et non translative de propriété : Civ 1er, 8 mars 1988 : l’action dont dispose le maître de l'ouvrage contre le sous-traitant est de nature contractuelle, cette solution a été étendue à l’ensemble des groupes de contrats (Civ 1, 21 juin 1988) Distinction entre chaîne translative ou non translative de propriété : l’action dont dispose le maître d'ouvrage contre le sous-traitant est de nature délictuelle (Ass. Plén., 12 juillet 1991, Besse) ==> Dans les chaînes de contrat translatives de propriété, les accessoires attachés à la chose sont transférés d’acquéreur en acquéreur ==> Dans les chaînes de contrat non translatives de propriété, les accessoires attachés à la chose ne pourront pas, par définition, être transférés au contrat successif
DROIT DES OBLIGATIONS
2ème année

INTRODUCTION A LA RESPONSABILITE CIVILE

DROIT

Definition

Responsabilité
Obligation de répondre d’un dommage devant la justice et d’en assumer les conséquences civiles, pénales et disciplinaires

Article 1231 du code civil "A moins que l'inexécution soit définitive, les dommages et intérêts ne sont dus que si le débiteur a préalablement été mis en demeure de s'exécuter dans un délai raisonnable."


Article 1231-1 du code civil "Le débiteur est condamné, s'il y a lieu, au paiement de dommages et intérêts soit à raison de l'inexécution de l'obligation, soit à raison du retard dans l'exécution, s'il ne justifie pas que l'exécution a été empêchée par la force majeure."


Article 1231-2 du code civil "Les dommages et intérêts dus au créancier sont, en général, de la perte qu'il a faite et du gain dont il a été privé, sauf les exceptions et modifications ci-après."


Article 1231-3 du code civil "Le débiteur n'est tenu que des dommages et intérêts qui ont été prévus ou qui pouvaient être prévus lors de la conclusion du contrat, sauf lorsque l'inexécution est due à une faute lourde ou dolosive."


Article 1231-4 du code civil "Dans le cas même où l'inexécution du contrat résulte d'une faute lourde ou dolosive, les dommages et intérêts ne comprennent que ce qui est une suite immédiate et directe de l'inexécution."


Article 1231-5 du code civil "Lorsque le contrat stipule que celui qui manquera de l'exécuter paiera une certaine somme à titre de dommages et intérêts, il ne peut être alloué à l'autre partie une somme plus forte ni moindre. Néanmoins, le juge peut, même d'office, modérer ou augmenter la pénalité ainsi convenue si elle est manifestement excessive ou dérisoire. Lorsque l'engagement a été exécuté en partie, la pénalité convenue peut être diminuée par le juge, même d'office, à proportion de l'intérêt que l'exécution partielle a procuré au créancier, sans préjudice de l'application de l'alinéa précédent. Toute stipulation contraire aux deux alinéas précédents est réputée non écrite. Sauf inexécution définitive, la pénalité n'est encourue que lorsque le débiteur est mis en demeure."


Article 1231-6 du code civil "Les dommages et intérêts dus à raison du retard dans le paiement d'une obligation de somme d'argent consistent dans l'intérêt au taux légal, à compter de la mise en demeure. Ces dommages et intérêts sont dus sans que le créancier soit tenu de justifier d'aucune perte. Le créancier auquel son débiteur en retard a causé, par sa mauvaise foi, un préjudice indépendant de ce retard, peut obtenir des dommages et intérêts distincts de l'intérêt moratoire."


Article 1231-7 du code civil "En toute matière, la condamnation à une indemnité emporte intérêts au taux légal même en l'absence de demande ou de disposition spéciale du jugement. Sauf disposition contraire de la loi, ces intérêts courent à compter du prononcé du jugement à moins que le juge n'en décide autrement. En cas de confirmation pure et simple par le juge d'appel d'une décision allouant une indemnité en réparation d'un dommage, celle-ci porte de plein droit intérêt au taux légal à compter du jugement de première instance. Dans les autres cas, l'indemnité allouée en appel porte intérêt à compter de la décision d'appel. Le juge d'appel peut toujours déroger aux dispositions du présent alinéa."


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Article 1240 du code civil "Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer."



Article 1241 du code civil "Chacun est responsable du dommage qu'il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence."


Article 1242 du code civil "On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde. Toutefois, celui qui détient, à un titre quelconque, tout ou partie de l'immeuble ou des biens mobiliers dans lesquels un incendie a pris naissance ne sera responsable, vis-à-vis des tiers, des dommages causés par cet incendie que s'il est prouvé qu'il doit être attribué à sa faute ou à la faute des personnes dont il est responsable. Cette disposition ne s'applique pas aux rapports entre propriétaires et locataires, qui demeurent régis par les articles 1733 et 1734 du code civil. Le père et la mère, en tant qu'ils exercent l'autorité parentale, sont solidairement responsables du dommage causé par leurs enfants mineurs habitant avec eux. Les maîtres et les commettants, du dommage causé par leurs domestiques et préposés dans les fonctions auxquelles ils les ont employés ; Les instituteurs et les artisans, du dommage causé par leurs élèves et apprentis pendant le temps qu'ils sont sous leur surveillance. La responsabilité ci-dessus a lieu, à moins que les père et mère et les artisans ne prouvent qu'ils n'ont pu empêcher le fait qui donne lieu à cette responsabilité. En ce qui concerne les instituteurs, les fautes, imprudences ou négligences invoquées contre eux comme ayant causé le fait dommageable, devront être prouvées, conformément au droit commun, par le demandeur, à l'instance."


Article 1243 du code civil "Le propriétaire d'un animal, ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est à son usage, est responsable du dommage que l'animal a causé, soit que l'animal fût sous sa garde, soit qu'il fût égaré ou échappé."


Article 1244 du code civil "Le propriétaire d'un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu'elle est arrivée par une suite du défaut d'entretien ou par le vice de sa construction."


Article 1245 du code civil "Le producteur est responsable du dommage causé par un défaut de son produit, qu'il soit ou non lié par un contrat avec la victime."


A retenir :

La responsabilité civil met en scène deux sujets --> L’un qui est l’auteur du dommage qui est le débiteur de l’indemnisation --> L’autre qui est la victime qui est la créancière de l’indemnisation
Equivalence des conditions/causalité adéquate L'équivalence des conditions soutient que toute cause est à l'origine de l'intégralité du dommage. Tous les faits sans lesquels le dommage ne se serait pas produit sont dès lors considérés comme en étant la cause. Au contraire, la théorie de la causalité adéquate implique l'identification de la cause adéquate, c'est-à-dire de la cause qui a provoqué le dommage. Généralement, l'équivalence des conditions s'applique en matière de responsabilité pour faute et la causalité adéquate en matière de responsabilité sans faute (ex. de la responsabilité du fait des choses fondée sur le risque).
La distinction entre la responsabilité contractuelle et la responsabilité délictuelle - Le fait générateur --> Le fait générateur de la responsabilité délictuelle donne naissance à une obligation alors qu’antérieurement, il n’y avait aucune obligation --> En matière contractuelle, la situation est bien différente parce que deux personnes sont liées par un contrat qui prévoit des obligations nouvelles, l'indemnisation est une substitution à l’exécution après une mise en demeure infructueuse (Les dommages et intérêts sont là pour satisfaire l’attente légitime du créancier) - La portée de l'indemnisation --> En matière contractuelle, celui qui a inexécuté le contrat n’est tenu qu’aux conséquences de son inexécution prévu ou prévisible au moment de la formation du contrat (sauf si le débiteur a commis un dol ayant provoqué l’inexécution, c’est-à-dire, une faute intentionnelle ou une faute lourde) --> Alors que l’auteur d’une faute délictuelle est tenu des dommages imprévus : principe de la réparation intégrale - Intérêt à agir --> En matière contractuelle : le cercle des personnes qui peuvent demander réparation est limitée au seuls créanciers de l’obligation inexécutée (Ass. Plén., 13 janvier 2020, Bois Rouge, la Cour de Cassation a pris position en faveur de la solution initiale : le seul manquement à une obligation contractuelle est de nature à constituer un fait illicite à l’égard d’un tiers au contrat sans qu’il soit nécessaire de démontrer une faute délictuelle ou quasi-délictuelle distincte de ce manquement ) --> La responsabilité délictuelle présente un caractère absolu parce que chacun est responsable de ses fautes envers tous ceux auxquels elles ont causé un préjudice - Règle du non-cumul des responsabilités, Civ, 21 juillet 1890 --> Lorsque la responsabilité contractuelle a vocation à s’appliquer, on ne peut pas agir sur le fondement délictuel --> Difficulté dans le cadre d'une chaîne de contrat, Pour les chaînes de contrats homogènes ; Civ 1er, 9 octobre 1979 : l’action dont dispose l’acquéreur contre le vendeur initial serait transmise au sous-acquéreur lors du transfert de propriété de la chose. Pour les chaînes de contrats hétérogènes : Ass. Plén., 7 février 1986 : l’assemblée plénière retient comme fondement de l’action en responsabilité contractuelle la théorie de l’accessoire, l’action est transmise concomitamment avec le transfert de propriété de la chose. Absence de distinction entre chaîne translative et non translative de propriété : Civ 1er, 8 mars 1988 : l’action dont dispose le maître de l'ouvrage contre le sous-traitant est de nature contractuelle, cette solution a été étendue à l’ensemble des groupes de contrats (Civ 1, 21 juin 1988) Distinction entre chaîne translative ou non translative de propriété : l’action dont dispose le maître d'ouvrage contre le sous-traitant est de nature délictuelle (Ass. Plén., 12 juillet 1991, Besse) ==> Dans les chaînes de contrat translatives de propriété, les accessoires attachés à la chose sont transférés d’acquéreur en acquéreur ==> Dans les chaînes de contrat non translatives de propriété, les accessoires attachés à la chose ne pourront pas, par définition, être transférés au contrat successif