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Post-Bac
1

Instabilité génomique et épigénétique

Sciences médicales et paramédicales

Définition

Instabilité génomique
Changements dynamiques du génome, = transitoires ou permanents, = inhérents au caractère cancéreux d’une cellule, = augmentation du taux spontané de mutations = Altérations de l’ADN Modifications d’un seul nucléotide ? tout un chromosome

3 catégories :

  • Instabilité nucléotidique : augmentation de fréquence de substitutions de bases, délétions, insertions
  • Instabilité micro satellitaire : défaut des gènes de réparation des mésappariements ? expansion et répétition de séquences courtes de nucléotides « microsatellites »
  • Instabilité chromosomique : modification de structure et de nombre
  1. Instabilité nucléotidique:

G et C en Gly et Arg

Origines :

  • Erreurs de réplication
  • Altérations du système de réparation de l’ADN

Clinique :

  • Xeroderma pigmentosum (XPC, ERCC2, DDB2) " Cancers cutanés"
  • Polypose adénomateuse familiale (MYH) " Cancers colique"

2.Instabilité microsatellitaire (MSI) :

Microsatellites:

  • Séquences d’ADN répétitives 1 à 6 paires de bases
  • Ubiquitaires dans le génome
  • Longueur propre à chaque individu

MSI < défauts du système de mésappariement de l’ADN

  • Gènes MLH1, MSH2, MSH6, PMS2
  • Délétions/ insertions aléatoires
  • Expansion des microsatellites
  • Phénotype hypermutable

15 % des cancers coliques

3.Instabilité chromosomique :

  • Forme proéminente d’instabilité génomique des cellules tumorales (90% des cancers)
  • Survenue lors des divisions cellulaires
  • Instabilité caryotypique ? croissance simultanée de différents clones tumoraux => Hétérogénéité inter- et intra-tumorale
  • Développement précoce lors de la tumorigenèse
  • Mauvais pronostic

Gènes impliqués :

  • Condensation et ségrégation des chromosomes
  • Dysfonction des télomères
  • Dommages de l’ADN
  • Points de contrôle des fuseaux

3 théories ;

  • Hypothèse « mutator phenotype » : augmentation du taux de mutations
  • Modèle des dommages de l’ADN induits par les oncogènes
  • Érosion des télomérases

4.Instabilité épigénétique

Épigénétique : modification du génome sans altération de la séquence de nucléotides

  • Modifications des histones
  • Méthylation de l’ADN
  • Structure de la chromatine
  • ARN non codant

Génétique <=> information

Epigénétique <=> instructions

Événements somatiques, réversibles

Perte d’expression de gènes induite par 10 événements épigénétiques pour une mutation

A retenir :

Conclusion:

  • Instabilité génomique et épigénétique
  • Conditions nécessaires de la carcinogenèse
  • Hétérogénéité polyclonale tumorale
  • Echappements aux traitements anti-tumoraux
Post-Bac
1

Instabilité génomique et épigénétique

Sciences médicales et paramédicales

Définition

Instabilité génomique
Changements dynamiques du génome, = transitoires ou permanents, = inhérents au caractère cancéreux d’une cellule, = augmentation du taux spontané de mutations = Altérations de l’ADN Modifications d’un seul nucléotide ? tout un chromosome

3 catégories :

  • Instabilité nucléotidique : augmentation de fréquence de substitutions de bases, délétions, insertions
  • Instabilité micro satellitaire : défaut des gènes de réparation des mésappariements ? expansion et répétition de séquences courtes de nucléotides « microsatellites »
  • Instabilité chromosomique : modification de structure et de nombre
  1. Instabilité nucléotidique:

G et C en Gly et Arg

Origines :

  • Erreurs de réplication
  • Altérations du système de réparation de l’ADN

Clinique :

  • Xeroderma pigmentosum (XPC, ERCC2, DDB2) " Cancers cutanés"
  • Polypose adénomateuse familiale (MYH) " Cancers colique"

2.Instabilité microsatellitaire (MSI) :

Microsatellites:

  • Séquences d’ADN répétitives 1 à 6 paires de bases
  • Ubiquitaires dans le génome
  • Longueur propre à chaque individu

MSI < défauts du système de mésappariement de l’ADN

  • Gènes MLH1, MSH2, MSH6, PMS2
  • Délétions/ insertions aléatoires
  • Expansion des microsatellites
  • Phénotype hypermutable

15 % des cancers coliques

3.Instabilité chromosomique :

  • Forme proéminente d’instabilité génomique des cellules tumorales (90% des cancers)
  • Survenue lors des divisions cellulaires
  • Instabilité caryotypique ? croissance simultanée de différents clones tumoraux => Hétérogénéité inter- et intra-tumorale
  • Développement précoce lors de la tumorigenèse
  • Mauvais pronostic

Gènes impliqués :

  • Condensation et ségrégation des chromosomes
  • Dysfonction des télomères
  • Dommages de l’ADN
  • Points de contrôle des fuseaux

3 théories ;

  • Hypothèse « mutator phenotype » : augmentation du taux de mutations
  • Modèle des dommages de l’ADN induits par les oncogènes
  • Érosion des télomérases

4.Instabilité épigénétique

Épigénétique : modification du génome sans altération de la séquence de nucléotides

  • Modifications des histones
  • Méthylation de l’ADN
  • Structure de la chromatine
  • ARN non codant

Génétique <=> information

Epigénétique <=> instructions

Événements somatiques, réversibles

Perte d’expression de gènes induite par 10 événements épigénétiques pour une mutation

A retenir :

Conclusion:

  • Instabilité génomique et épigénétique
  • Conditions nécessaires de la carcinogenèse
  • Hétérogénéité polyclonale tumorale
  • Echappements aux traitements anti-tumoraux