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LICENCE
2ème année

INDUCTION DU MESODERME

Biologie du développement

Definition

Toutes ces informations concernant le gène Eyeless et ses homologues nous permettent de formuler l’h
Toutes ces informations concernant le gène Eyeless et ses homologues nous permettent de formuler l’hypothèse suivante : Le gène Eyeless est un gène maitre qui contrôle la morphogénèse des yeux. Nous allons donc chercher à confirmer cette hypothèse en réalisant deux expériences différentes. 1) Première méthode La première est une méthode biochimique qui permet d’étudier l’expression et la fonction d’un gène : c’est la méthode enhancer. La méthode de détection « enhancer » fait intervenir un gène rapporteur pourvu d’un promoteur faible, qui est inséré aléatoirement dans les sites du génome par transposition. Si ce gène rapporteur s’est inséré près d’un amplificateur, alors il sera exprimé de manière différentielle. Dans notre cas, cette méthode va permettre d’induire des structures oculaires ectopiques (c’est-à-dire à un endroit différent de son emplacement initial) par l’expression ciblée d’ADN complémentaire chez la drosophile. Pour cela, les chercheurs ont utilisé le système GAL4. Celui-ci fait intervenir la protéine GAL4 qui est un activateur transcriptionnel provenant de la levure. Il permet d’activer la transcription de n’importe quel gène une fois que celui-ci est introduit dans l’organisme utilisé. Néanmoins ce gène doit être précédé d’une séquence d’activation UAS placée en amont et constituée de 5 sites de liaisons GAL4. Tout d’abord ils ont croisé une lignée de drosophile exprimant le gène GAL4 sous le contrôle d’un enhancer avec une autre lignée exprimant le gène LacZ précédé du promoteur UAS. Puis ils ont utilisé la beta-galactosidase pour colorer les zones d’expression de LacZ et donc de GAL4 (puisque c’est grâce à GAL4 que LacZ s’est exprimé). Ils ont retrouvé cette coloration dans les antennes, les structures des ailes et les jambes. BUT ? pour voir comment ça fonctionne Ensuite, ils ont croisés la même lignée de drosophile exprimant GAL4 avec une autre lignée exprimant le gène eyeless cette fois avec le promoteur UAS en amont. Ils ont obtenus des drosophiles hétérozygotes qui expriment ey dans toutes les cellules qui expriment GAL4. 2) Conclusion des résultats Ainsi nous pouvons maintenant faire une conclusion globale de ces deux expériences en rappelant les points principaux qu’on a appris. Premièrement grâce à la méthode enhancer nous avons pu constater que toutes les lignées n’exprimaient pas de la même façon le gène eyless. Par exemple, la lignée GAL4 MS942 a exprimé le gène ey dans les disques alaires ce qui a conduit à des drosophiles présentant des structures oculaires ectopiques sur les ailes. La lignée p339 quant à elle, exprimait le gène eyeless en faible quantité et à des petits endroits sur les ailes. Cependant dans ces deux lignées, il y avait toujours 100% de production de structures oculaires ectopiques. De plus, on a pu constaté que les structures oculaires induites sur les antennes et les ailes étaient mieux développées que celles induites sur les pattes qui étaient en

Toutes ces informations concernant le gène Eyeless et ses homologues nous permettent de formuler l’hypothèse suivante : Le gène Eyeless est un gène maitre qui contrôle la morphogénèse des yeux.

Nous allons donc chercher à confirmer cette hypothèse en réalisant deux expériences différentes.


1) Première méthode

La première est une méthode biochimique qui permet d’étudier l’expression et la fonction d’un gène : c’est la méthode enhancer. La méthode de détection « enhancer » fait intervenir un gène rapporteur pourvu d’un promoteur faible, qui est inséré aléatoirement dans les sites du génome par transposition. Si ce gène rapporteur s’est inséré près d’un amplificateur, alors il sera exprimé de manière différentielle.


Dans notre cas, cette méthode va permettre d’induire des structures oculaires ectopiques (c’est-à-dire à un endroit différent de son emplacement initial) par l’expression ciblée d’ADN complémentaire chez la drosophile. Pour cela, les chercheurs ont utilisé le système GAL4. Celui-ci fait intervenir la protéine GAL4 qui est un activateur transcriptionnel provenant de la levure. Il permet d’activer la transcription de n’importe quel gène une fois que celui-ci est introduit dans l’organisme utilisé. Néanmoins ce gène doit être précédé d’une séquence d’activation UAS placée en amont et constituée de 5 sites de liaisons GAL4.


Tout d’abord ils ont croisé une lignée de drosophile exprimant le gène GAL4 sous le contrôle d’un enhancer avec une autre lignée exprimant le gène LacZ précédé du promoteur UAS. Puis ils ont utilisé la beta-galactosidase pour colorer les zones d’expression de LacZ et donc de GAL4 (puisque c’est grâce à GAL4 que LacZ s’est exprimé). Ils ont retrouvé cette coloration dans les antennes, les structures des ailes et les jambes. BUT ? pour voir comment ça fonctionne


Ensuite, ils ont croisés la même lignée de drosophile exprimant GAL4 avec une autre lignée exprimant le gène eyeless cette fois avec le promoteur UAS en amont. Ils ont obtenus des drosophiles hétérozygotes qui expriment ey dans toutes les cellules qui expriment GAL4.


2) Conclusion des résultats


Ainsi nous pouvons maintenant faire une conclusion globale de ces deux expériences en rappelant les points principaux qu’on a appris.


Premièrement grâce à la méthode enhancer nous avons pu constater que toutes les lignées n’exprimaient pas de la même façon le gène eyless. Par exemple, la lignée GAL4 MS942 a exprimé le gène ey dans les disques alaires ce qui a conduit à des drosophiles présentant des structures oculaires ectopiques sur les ailes. La lignée p339 quant à elle, exprimait le gène eyeless en faible quantité et à des petits endroits sur les ailes. Cependant dans ces deux lignées, il y avait toujours 100% de production de structures oculaires ectopiques.


De plus, on a pu constaté que les structures oculaires induites sur les antennes et les ailes étaient mieux développées que celles induites sur les pattes qui étaient en

LICENCE
2ème année

INDUCTION DU MESODERME

Biologie du développement

Definition

Toutes ces informations concernant le gène Eyeless et ses homologues nous permettent de formuler l’h
Toutes ces informations concernant le gène Eyeless et ses homologues nous permettent de formuler l’hypothèse suivante : Le gène Eyeless est un gène maitre qui contrôle la morphogénèse des yeux. Nous allons donc chercher à confirmer cette hypothèse en réalisant deux expériences différentes. 1) Première méthode La première est une méthode biochimique qui permet d’étudier l’expression et la fonction d’un gène : c’est la méthode enhancer. La méthode de détection « enhancer » fait intervenir un gène rapporteur pourvu d’un promoteur faible, qui est inséré aléatoirement dans les sites du génome par transposition. Si ce gène rapporteur s’est inséré près d’un amplificateur, alors il sera exprimé de manière différentielle. Dans notre cas, cette méthode va permettre d’induire des structures oculaires ectopiques (c’est-à-dire à un endroit différent de son emplacement initial) par l’expression ciblée d’ADN complémentaire chez la drosophile. Pour cela, les chercheurs ont utilisé le système GAL4. Celui-ci fait intervenir la protéine GAL4 qui est un activateur transcriptionnel provenant de la levure. Il permet d’activer la transcription de n’importe quel gène une fois que celui-ci est introduit dans l’organisme utilisé. Néanmoins ce gène doit être précédé d’une séquence d’activation UAS placée en amont et constituée de 5 sites de liaisons GAL4. Tout d’abord ils ont croisé une lignée de drosophile exprimant le gène GAL4 sous le contrôle d’un enhancer avec une autre lignée exprimant le gène LacZ précédé du promoteur UAS. Puis ils ont utilisé la beta-galactosidase pour colorer les zones d’expression de LacZ et donc de GAL4 (puisque c’est grâce à GAL4 que LacZ s’est exprimé). Ils ont retrouvé cette coloration dans les antennes, les structures des ailes et les jambes. BUT ? pour voir comment ça fonctionne Ensuite, ils ont croisés la même lignée de drosophile exprimant GAL4 avec une autre lignée exprimant le gène eyeless cette fois avec le promoteur UAS en amont. Ils ont obtenus des drosophiles hétérozygotes qui expriment ey dans toutes les cellules qui expriment GAL4. 2) Conclusion des résultats Ainsi nous pouvons maintenant faire une conclusion globale de ces deux expériences en rappelant les points principaux qu’on a appris. Premièrement grâce à la méthode enhancer nous avons pu constater que toutes les lignées n’exprimaient pas de la même façon le gène eyless. Par exemple, la lignée GAL4 MS942 a exprimé le gène ey dans les disques alaires ce qui a conduit à des drosophiles présentant des structures oculaires ectopiques sur les ailes. La lignée p339 quant à elle, exprimait le gène eyeless en faible quantité et à des petits endroits sur les ailes. Cependant dans ces deux lignées, il y avait toujours 100% de production de structures oculaires ectopiques. De plus, on a pu constaté que les structures oculaires induites sur les antennes et les ailes étaient mieux développées que celles induites sur les pattes qui étaient en

Toutes ces informations concernant le gène Eyeless et ses homologues nous permettent de formuler l’hypothèse suivante : Le gène Eyeless est un gène maitre qui contrôle la morphogénèse des yeux.

Nous allons donc chercher à confirmer cette hypothèse en réalisant deux expériences différentes.


1) Première méthode

La première est une méthode biochimique qui permet d’étudier l’expression et la fonction d’un gène : c’est la méthode enhancer. La méthode de détection « enhancer » fait intervenir un gène rapporteur pourvu d’un promoteur faible, qui est inséré aléatoirement dans les sites du génome par transposition. Si ce gène rapporteur s’est inséré près d’un amplificateur, alors il sera exprimé de manière différentielle.


Dans notre cas, cette méthode va permettre d’induire des structures oculaires ectopiques (c’est-à-dire à un endroit différent de son emplacement initial) par l’expression ciblée d’ADN complémentaire chez la drosophile. Pour cela, les chercheurs ont utilisé le système GAL4. Celui-ci fait intervenir la protéine GAL4 qui est un activateur transcriptionnel provenant de la levure. Il permet d’activer la transcription de n’importe quel gène une fois que celui-ci est introduit dans l’organisme utilisé. Néanmoins ce gène doit être précédé d’une séquence d’activation UAS placée en amont et constituée de 5 sites de liaisons GAL4.


Tout d’abord ils ont croisé une lignée de drosophile exprimant le gène GAL4 sous le contrôle d’un enhancer avec une autre lignée exprimant le gène LacZ précédé du promoteur UAS. Puis ils ont utilisé la beta-galactosidase pour colorer les zones d’expression de LacZ et donc de GAL4 (puisque c’est grâce à GAL4 que LacZ s’est exprimé). Ils ont retrouvé cette coloration dans les antennes, les structures des ailes et les jambes. BUT ? pour voir comment ça fonctionne


Ensuite, ils ont croisés la même lignée de drosophile exprimant GAL4 avec une autre lignée exprimant le gène eyeless cette fois avec le promoteur UAS en amont. Ils ont obtenus des drosophiles hétérozygotes qui expriment ey dans toutes les cellules qui expriment GAL4.


2) Conclusion des résultats


Ainsi nous pouvons maintenant faire une conclusion globale de ces deux expériences en rappelant les points principaux qu’on a appris.


Premièrement grâce à la méthode enhancer nous avons pu constater que toutes les lignées n’exprimaient pas de la même façon le gène eyless. Par exemple, la lignée GAL4 MS942 a exprimé le gène ey dans les disques alaires ce qui a conduit à des drosophiles présentant des structures oculaires ectopiques sur les ailes. La lignée p339 quant à elle, exprimait le gène eyeless en faible quantité et à des petits endroits sur les ailes. Cependant dans ces deux lignées, il y avait toujours 100% de production de structures oculaires ectopiques.


De plus, on a pu constaté que les structures oculaires induites sur les antennes et les ailes étaient mieux développées que celles induites sur les pattes qui étaient en