Partielo | Créer ta fiche de révision en ligne rapidement
LETTRES MODERNES
1ère année

IMPORTANCE DU SATYRE DANS LE RECUEIL

poésie

Definition

Paganisme
Le paganisme est le nom donné par des chrétiens aux religions de ceux qui ne sont ni chrétiens, ni juifs. Il vient du latin paganus (paysan, villageois, païen). Il est utilisé depuis le VI e siècle. Ce terme désigne les religions non monothéistes.

La place centrale du « Satyre » dans la Légende des Siècles a manifestement été prévue

par Victor Hugo.

En effet, il figure dans la huitième section, sur les quinze que renferme le

recueil. Il est donc mathématiquement central, d’autant plus qu’il se suffit pour constituer la

section nommée « Seizième siècle- Renaissance – Paganisme ».

Par ailleurs, alors que la Grèce antique est absente du recueil, une créature mythologique

vient habiter la section consacrée au XVIe siècle. Cela signifie donc que le Satyre a une valeur

symbolique. En effet, parce qu’il est une créature mythologique et non pas historique, il est en

quelque sorte l’archétype des héros nouveaux qui sont au cœur du projet hugolien. Il est

également l’antithèse des dieux olympiens, hautains, moqueurs, autoritaires, qui habitent le haut

de l’Olympe et symbolisent l’élite sociale.

En outre, le Satyre ressort victorieux de sa confrontation avec les dieux, et il les domine

par la puissance poétique : les pipeaux indiquent la poésie des bergers, la flûte de Mercure une

poésie plus élaborée. La lyre enfin, instrument emblématique d’Orphée, et donc de la poésie

lyrique, donne à sa poésie une dimension universelle. Cette dimension est d’ailleurs affirmée de

manière tautologique : « Place à Tout, je suis Pan ». En effet, « pan » en grec ancien signifie

« tout ». On peut donc voir dans le satyre une projection mythologique du poète, la victoire

d’une poésie « d’en bas » sur l’épopée antique, devenue archaïque à l’heure du progrès.

Central, ce poème prétend même irradier tout le recueil : si le Satyre est « Tout », c’est

bien que chacune des « petites épopées » est susceptible d’être lue à la lumière du « Satyre ».

A retenir :

1/ « Le Satyre » est au milieu du recueil 2/ « Le Satyre », archétype des héros nouveaux 3/ « Le Satyre », vainqueur des dieux, c’est-à-dire vainqueur du pouvoir tyrannique ET de l’épopée antique (victoire politique et poétique) Petite conclusion : « Le Satyre » déborde de la section VIII pour irradier tout le recueil
LETTRES MODERNES
1ère année

IMPORTANCE DU SATYRE DANS LE RECUEIL

poésie

Definition

Paganisme
Le paganisme est le nom donné par des chrétiens aux religions de ceux qui ne sont ni chrétiens, ni juifs. Il vient du latin paganus (paysan, villageois, païen). Il est utilisé depuis le VI e siècle. Ce terme désigne les religions non monothéistes.

La place centrale du « Satyre » dans la Légende des Siècles a manifestement été prévue

par Victor Hugo.

En effet, il figure dans la huitième section, sur les quinze que renferme le

recueil. Il est donc mathématiquement central, d’autant plus qu’il se suffit pour constituer la

section nommée « Seizième siècle- Renaissance – Paganisme ».

Par ailleurs, alors que la Grèce antique est absente du recueil, une créature mythologique

vient habiter la section consacrée au XVIe siècle. Cela signifie donc que le Satyre a une valeur

symbolique. En effet, parce qu’il est une créature mythologique et non pas historique, il est en

quelque sorte l’archétype des héros nouveaux qui sont au cœur du projet hugolien. Il est

également l’antithèse des dieux olympiens, hautains, moqueurs, autoritaires, qui habitent le haut

de l’Olympe et symbolisent l’élite sociale.

En outre, le Satyre ressort victorieux de sa confrontation avec les dieux, et il les domine

par la puissance poétique : les pipeaux indiquent la poésie des bergers, la flûte de Mercure une

poésie plus élaborée. La lyre enfin, instrument emblématique d’Orphée, et donc de la poésie

lyrique, donne à sa poésie une dimension universelle. Cette dimension est d’ailleurs affirmée de

manière tautologique : « Place à Tout, je suis Pan ». En effet, « pan » en grec ancien signifie

« tout ». On peut donc voir dans le satyre une projection mythologique du poète, la victoire

d’une poésie « d’en bas » sur l’épopée antique, devenue archaïque à l’heure du progrès.

Central, ce poème prétend même irradier tout le recueil : si le Satyre est « Tout », c’est

bien que chacune des « petites épopées » est susceptible d’être lue à la lumière du « Satyre ».

A retenir :

1/ « Le Satyre » est au milieu du recueil 2/ « Le Satyre », archétype des héros nouveaux 3/ « Le Satyre », vainqueur des dieux, c’est-à-dire vainqueur du pouvoir tyrannique ET de l’épopée antique (victoire politique et poétique) Petite conclusion : « Le Satyre » déborde de la section VIII pour irradier tout le recueil