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1 - Des espaces inhabités hostiles aux hommes
Paradoxalement, notre connaissance de l’espace proche progresse plus rapidement que celle des fonds marins alors que l’histoire de l’exploration spatiale (commencée en 1957) est bien plus récente que celle des océans.
2 - Des espaces qui fascinent l’être humain
Ainsi, la modernité a changé le regard sur ces espaces : de lieux inconnus permettant de projeter les fantasmes humains, les océans et l’espace sont devenus des défis techniques (projets de colonisation de Mars, de cités sous-marines).
L’espace et les océans : des espaces à conquérir de plus en plus intégrés à la mondialisation
Ces ressources attisent les convoitises, et sont les raisons pour lesquelles des explorations sous-marines sont de nouveaux financées.
Les États-Unis et l’URSS se livrent à une compétition dans le domaine astronautique au cours de la guerre froide : c’est la course à l’espace.
??La mission Apollo 11 est l’apogée de cette course à l’espace : deux astronautes de la NASA marchent sur la Lune.
Avec la fin de la guerre froide, la coopération internationale se développe dans le domaine de l’exploration spatiale (la Station Spatiale Internationale en est le fruit).
Au niveau des espaces maritimes, les marines de guerre ont connu un déclin avec l’effondrement de l’URSS en 1991. Cependant, la volonté des États d’exploiter les ressources sous-marines les replace aujourd’hui sur le devant de la scène.
Cas de l’océan Arctique : au cours de la guerre froide, l’Arctique était l’un des territoires les plus militarisés du fait de son rôle d’espace tampon entre les États-Unis et l’URSS, cependant, avec l’effondrement de l’URSS, l’Arctique fut au cœur d’une politique de gestion et de coopération internationale sur le modèle de l’espace. Aujourd’hui, les états riverains de l’Arctique, en particulier les États-Unis, le Canada et la Russie, sont devenus rivaux dans la revendication de la propriété de ces riches territoires.
Les puissances spatiales (États-Unis, Chine, Russie, Union Européenne et l’Inde) se livrent une course technologique et militaire. La moitié du budget spatial mondial est en effet consacré au domaine militaire comme les satellites espions ou des missiles anti-satellites.
Dans ce contexte de rivalité spatiale, le président américain Donald Trump a pris une décision lourde de sens en août 2019 en créant un commandement de l’espace.
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1 - Des espaces inhabités hostiles aux hommes
Paradoxalement, notre connaissance de l’espace proche progresse plus rapidement que celle des fonds marins alors que l’histoire de l’exploration spatiale (commencée en 1957) est bien plus récente que celle des océans.
2 - Des espaces qui fascinent l’être humain
Ainsi, la modernité a changé le regard sur ces espaces : de lieux inconnus permettant de projeter les fantasmes humains, les océans et l’espace sont devenus des défis techniques (projets de colonisation de Mars, de cités sous-marines).
L’espace et les océans : des espaces à conquérir de plus en plus intégrés à la mondialisation
Ces ressources attisent les convoitises, et sont les raisons pour lesquelles des explorations sous-marines sont de nouveaux financées.
Les États-Unis et l’URSS se livrent à une compétition dans le domaine astronautique au cours de la guerre froide : c’est la course à l’espace.
??La mission Apollo 11 est l’apogée de cette course à l’espace : deux astronautes de la NASA marchent sur la Lune.
Avec la fin de la guerre froide, la coopération internationale se développe dans le domaine de l’exploration spatiale (la Station Spatiale Internationale en est le fruit).
Au niveau des espaces maritimes, les marines de guerre ont connu un déclin avec l’effondrement de l’URSS en 1991. Cependant, la volonté des États d’exploiter les ressources sous-marines les replace aujourd’hui sur le devant de la scène.
Cas de l’océan Arctique : au cours de la guerre froide, l’Arctique était l’un des territoires les plus militarisés du fait de son rôle d’espace tampon entre les États-Unis et l’URSS, cependant, avec l’effondrement de l’URSS, l’Arctique fut au cœur d’une politique de gestion et de coopération internationale sur le modèle de l’espace. Aujourd’hui, les états riverains de l’Arctique, en particulier les États-Unis, le Canada et la Russie, sont devenus rivaux dans la revendication de la propriété de ces riches territoires.
Les puissances spatiales (États-Unis, Chine, Russie, Union Européenne et l’Inde) se livrent une course technologique et militaire. La moitié du budget spatial mondial est en effet consacré au domaine militaire comme les satellites espions ou des missiles anti-satellites.
Dans ce contexte de rivalité spatiale, le président américain Donald Trump a pris une décision lourde de sens en août 2019 en créant un commandement de l’espace.