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Lycée
Première

Gargantua

Linguistique

Définition

Gargantua
Fils des géants Gargamelle et Grandgousier. Peu après sa naissance extraordinaire (11 mois de gestation pour finir par sortir de l'oreille de sa mère) il fait preuve d'une grande précocité et veut découvrir le monde qui l'entoure.
Eudémon
Successeur de Thubal et Jodelin, Il accompagnera Gargantua à Paris.
Ponocrates
Nouveau maître de Gargantua. Son père lui confie l'éducation de son géant de fiLs après la mort de son prédécesseur. Il sera un excellent maître, aux antipodes de Thubal. Pour suivre son enseignement, Gargantua devra aller à Paris. C'est un humaniste qui nettoiera littéralement l'esprit de Gargantua.
Grandgousier
Grandgousier, fidèle à son nom, est un bon vivant et grand mangeur, tout comme son épouse. C'est d'ailleurs au cours d'un banquet donné pour mardi gras que cette dernière accouchera de leur fils, Gargantua.

Roman écrit par Rabelais en 1534. Il s'agit de la deuxième partie d'une

œuvre romanesque qui comptera cinq livres. À cette époque, Rabelais vit à Lyon, grand centre culturel où les

librairies sont légion. Il a fini ses études de médecine et est nommé médecin. Il acquiert une grande renommée dans le

domaine médical et commence à publier des œuvres, dont le cycle qui nous intéresse ici (Gargantua en étant le deuxième tome), parodiant l'épopée et les romans de chevalerie de la Gargantua Genre Roman Épopée légende arthurienne.

Le savoir et l'éducation : Dans ce roman, Rabelais laisse libre cours à sa critique envers les

institutions, telles La Sorbonne, qui prônent une approche rébarbative et insensée du savoir. Les

personnages du doyen et de Thubal en sont des exemples frappants. Par opposition, il fait

l'éloge de l'approche humaniste, incarnée par Ponocrates, méthode ludique et plein de sens,

ouverte sur le monde et liée autant au corps qu'à l'esprit.

La guerre : Là encore, deux modèles s'affrontent. D'un côté, la guerre de conquête, absurde et

sans fondement menée par Picrochole, de l'autre celle défensive, qui n'est que le dernier

recours lorsque la diplomatie de Grandgousier a échoué. Pour Rabelais, la guerre est parfois

nécessaire, mais elle ne doit jamais être un moteur de destruction ou d'attaque, seulement de

protection. Elle doit être soumise à un respect de l'adversaire et de ses droits.

La religion : Les pèlerins sont présentés comme des individus peu fréquentables et égarés sur

des voies spirituelles pernicieuses et dévoyées. Rabelais critique l'aspect formel et organisé de

la religion, pour lui la relation avec Dieu est personnelle et directe. On peut y voir le résultat

d'une influence protestante chez l'érudit.

La satire et le pastiche : En utilisant le format de geste médiévale, Rabelais espère intéresser le

grand public qui en est familier à son propos nettement plus profond qu'il n'y paraît.

Très vite, il apparaît comme étant un enfant précoce et prédisposé à l'érudition et aux sciences.

En l'absence de son père, il découvre quel oiseau est le meilleur « torchecul », ce qui force

l'admiration de Grandgousier. Ce dernier, décidant de lui offrir une éducation princière, engage

Thubal Holopern et Jodelin Bridé pour l'instruire. Avec le temps, il apparaît que cette décision

n'était pas bonne, les méthodes des deux précepteurs étant très anciennes et rébarbatives à

L'absurde. Holopern finit par contracter la vérole, alors même que c'est un théologien qui de ne

devrait pas faire face à ce genre d'infections. Grandgousier en profite pour chasser Bridé et se

met en quete d'un autre mentor pour son fils. C'est alors que Eudemon évoque la figure bien

connue de Ponocrates, un grand professeur parisien qui pourrait offrir à Gargantua les clés du

savoir universel Gargantua prend alors la jument que son père a reçu du roi de Numidie et part pour Paris. Cette dernière, aux proportions de son cavalier, détruira la forêt la Beauce avec sa

queue.

Une fois arrivé, Gargantua va d'abord créer de la confusion au sein de la capitale. Au cours de

sa visite, il urine sur les parisiens en guise de cadeau et dérobe les cloches de Notre-Dame pour

en orner l'encolure de sa jument. Le doyen de la Sorbonne, Janotus de Bragmardo, décide alors

d'intervenir. Il surestimera grandement ses capacités, d'autant que les négociations sont

inutiles, puisque le géant a restitué les cloches entre temps. Janotus exigera néanmoins que

l'on reconnaisse son rôle dans cette affaire, honneur qui lui sera refusé, ce qui l'amènera à

intenter des procès contre tous ces collègues de la Sorbonne.

Cet incident clos, Gargantua rencontre enfin Ponocrates. Ce dernier décide de l'observer pour

se faire une idée de son futur élève, avant de commencer son apprentissage. Le maître ne peut

alors que constater les ravages occasionnés par l'enseignement rétrograde prôné par Holopern

et Bridé. Il décide donc de tui donner une éducation humaniste. Mais avant cela, il lui fait boire

une potion qui lui fera oublier tous ces errements. Il enseignera donc à Gargantua les arts et

sciences (métallurgie, alchimie, rhétorique.) mais l'incitera aussi à pratiquer l'exercice

(équitation, escrime.), cette partie de son éducation sera confiée à Gymnaste. Il choisit aussi

une journée particulière, au cours de laquelle il emmène son élève à l'extérieur de la ville et où

ils passent la journée à s'amuser tout en apprenant, ce qui motivera Gargantua à suivre ses

dures leçons toute l'année durant. IL fera donc de son pupille géant un érudit.


A retenir :

Roman écrit par Rabelais en 1534

Lycée
Première

Gargantua

Linguistique

Définition

Gargantua
Fils des géants Gargamelle et Grandgousier. Peu après sa naissance extraordinaire (11 mois de gestation pour finir par sortir de l'oreille de sa mère) il fait preuve d'une grande précocité et veut découvrir le monde qui l'entoure.
Eudémon
Successeur de Thubal et Jodelin, Il accompagnera Gargantua à Paris.
Ponocrates
Nouveau maître de Gargantua. Son père lui confie l'éducation de son géant de fiLs après la mort de son prédécesseur. Il sera un excellent maître, aux antipodes de Thubal. Pour suivre son enseignement, Gargantua devra aller à Paris. C'est un humaniste qui nettoiera littéralement l'esprit de Gargantua.
Grandgousier
Grandgousier, fidèle à son nom, est un bon vivant et grand mangeur, tout comme son épouse. C'est d'ailleurs au cours d'un banquet donné pour mardi gras que cette dernière accouchera de leur fils, Gargantua.

Roman écrit par Rabelais en 1534. Il s'agit de la deuxième partie d'une

œuvre romanesque qui comptera cinq livres. À cette époque, Rabelais vit à Lyon, grand centre culturel où les

librairies sont légion. Il a fini ses études de médecine et est nommé médecin. Il acquiert une grande renommée dans le

domaine médical et commence à publier des œuvres, dont le cycle qui nous intéresse ici (Gargantua en étant le deuxième tome), parodiant l'épopée et les romans de chevalerie de la Gargantua Genre Roman Épopée légende arthurienne.

Le savoir et l'éducation : Dans ce roman, Rabelais laisse libre cours à sa critique envers les

institutions, telles La Sorbonne, qui prônent une approche rébarbative et insensée du savoir. Les

personnages du doyen et de Thubal en sont des exemples frappants. Par opposition, il fait

l'éloge de l'approche humaniste, incarnée par Ponocrates, méthode ludique et plein de sens,

ouverte sur le monde et liée autant au corps qu'à l'esprit.

La guerre : Là encore, deux modèles s'affrontent. D'un côté, la guerre de conquête, absurde et

sans fondement menée par Picrochole, de l'autre celle défensive, qui n'est que le dernier

recours lorsque la diplomatie de Grandgousier a échoué. Pour Rabelais, la guerre est parfois

nécessaire, mais elle ne doit jamais être un moteur de destruction ou d'attaque, seulement de

protection. Elle doit être soumise à un respect de l'adversaire et de ses droits.

La religion : Les pèlerins sont présentés comme des individus peu fréquentables et égarés sur

des voies spirituelles pernicieuses et dévoyées. Rabelais critique l'aspect formel et organisé de

la religion, pour lui la relation avec Dieu est personnelle et directe. On peut y voir le résultat

d'une influence protestante chez l'érudit.

La satire et le pastiche : En utilisant le format de geste médiévale, Rabelais espère intéresser le

grand public qui en est familier à son propos nettement plus profond qu'il n'y paraît.

Très vite, il apparaît comme étant un enfant précoce et prédisposé à l'érudition et aux sciences.

En l'absence de son père, il découvre quel oiseau est le meilleur « torchecul », ce qui force

l'admiration de Grandgousier. Ce dernier, décidant de lui offrir une éducation princière, engage

Thubal Holopern et Jodelin Bridé pour l'instruire. Avec le temps, il apparaît que cette décision

n'était pas bonne, les méthodes des deux précepteurs étant très anciennes et rébarbatives à

L'absurde. Holopern finit par contracter la vérole, alors même que c'est un théologien qui de ne

devrait pas faire face à ce genre d'infections. Grandgousier en profite pour chasser Bridé et se

met en quete d'un autre mentor pour son fils. C'est alors que Eudemon évoque la figure bien

connue de Ponocrates, un grand professeur parisien qui pourrait offrir à Gargantua les clés du

savoir universel Gargantua prend alors la jument que son père a reçu du roi de Numidie et part pour Paris. Cette dernière, aux proportions de son cavalier, détruira la forêt la Beauce avec sa

queue.

Une fois arrivé, Gargantua va d'abord créer de la confusion au sein de la capitale. Au cours de

sa visite, il urine sur les parisiens en guise de cadeau et dérobe les cloches de Notre-Dame pour

en orner l'encolure de sa jument. Le doyen de la Sorbonne, Janotus de Bragmardo, décide alors

d'intervenir. Il surestimera grandement ses capacités, d'autant que les négociations sont

inutiles, puisque le géant a restitué les cloches entre temps. Janotus exigera néanmoins que

l'on reconnaisse son rôle dans cette affaire, honneur qui lui sera refusé, ce qui l'amènera à

intenter des procès contre tous ces collègues de la Sorbonne.

Cet incident clos, Gargantua rencontre enfin Ponocrates. Ce dernier décide de l'observer pour

se faire une idée de son futur élève, avant de commencer son apprentissage. Le maître ne peut

alors que constater les ravages occasionnés par l'enseignement rétrograde prôné par Holopern

et Bridé. Il décide donc de tui donner une éducation humaniste. Mais avant cela, il lui fait boire

une potion qui lui fera oublier tous ces errements. Il enseignera donc à Gargantua les arts et

sciences (métallurgie, alchimie, rhétorique.) mais l'incitera aussi à pratiquer l'exercice

(équitation, escrime.), cette partie de son éducation sera confiée à Gymnaste. Il choisit aussi

une journée particulière, au cours de laquelle il emmène son élève à l'extérieur de la ville et où

ils passent la journée à s'amuser tout en apprenant, ce qui motivera Gargantua à suivre ses

dures leçons toute l'année durant. IL fera donc de son pupille géant un érudit.


A retenir :

Roman écrit par Rabelais en 1534