Roman écrit par Rabelais en 1534. Il s'agit de la deuxième partie d'une
œuvre romanesque qui comptera cinq livres. À cette époque, Rabelais vit à Lyon, grand centre culturel où les
librairies sont légion. Il a fini ses études de médecine et est nommé médecin. Il acquiert une grande renommée dans le
domaine médical et commence à publier des œuvres, dont le cycle qui nous intéresse ici (Gargantua en étant le deuxième tome), parodiant l'épopée et les romans de chevalerie de la Gargantua Genre Roman Épopée légende arthurienne.
Le savoir et l'éducation : Dans ce roman, Rabelais laisse libre cours à sa critique envers les
institutions, telles La Sorbonne, qui prônent une approche rébarbative et insensée du savoir. Les
personnages du doyen et de Thubal en sont des exemples frappants. Par opposition, il fait
l'éloge de l'approche humaniste, incarnée par Ponocrates, méthode ludique et plein de sens,
ouverte sur le monde et liée autant au corps qu'à l'esprit.
La guerre : Là encore, deux modèles s'affrontent. D'un côté, la guerre de conquête, absurde et
sans fondement menée par Picrochole, de l'autre celle défensive, qui n'est que le dernier
recours lorsque la diplomatie de Grandgousier a échoué. Pour Rabelais, la guerre est parfois
nécessaire, mais elle ne doit jamais être un moteur de destruction ou d'attaque, seulement de
protection. Elle doit être soumise à un respect de l'adversaire et de ses droits.
La religion : Les pèlerins sont présentés comme des individus peu fréquentables et égarés sur
des voies spirituelles pernicieuses et dévoyées. Rabelais critique l'aspect formel et organisé de
la religion, pour lui la relation avec Dieu est personnelle et directe. On peut y voir le résultat
d'une influence protestante chez l'érudit.
La satire et le pastiche : En utilisant le format de geste médiévale, Rabelais espère intéresser le
grand public qui en est familier à son propos nettement plus profond qu'il n'y paraît.
Très vite, il apparaît comme étant un enfant précoce et prédisposé à l'érudition et aux sciences.
En l'absence de son père, il découvre quel oiseau est le meilleur « torchecul », ce qui force
l'admiration de Grandgousier. Ce dernier, décidant de lui offrir une éducation princière, engage
Thubal Holopern et Jodelin Bridé pour l'instruire. Avec le temps, il apparaît que cette décision
n'était pas bonne, les méthodes des deux précepteurs étant très anciennes et rébarbatives à
L'absurde. Holopern finit par contracter la vérole, alors même que c'est un théologien qui de ne
devrait pas faire face à ce genre d'infections. Grandgousier en profite pour chasser Bridé et se
met en quete d'un autre mentor pour son fils. C'est alors que Eudemon évoque la figure bien
connue de Ponocrates, un grand professeur parisien qui pourrait offrir à Gargantua les clés du
savoir universel Gargantua prend alors la jument que son père a reçu du roi de Numidie et part pour Paris. Cette dernière, aux proportions de son cavalier, détruira la forêt la Beauce avec sa
queue.
Une fois arrivé, Gargantua va d'abord créer de la confusion au sein de la capitale. Au cours de
sa visite, il urine sur les parisiens en guise de cadeau et dérobe les cloches de Notre-Dame pour
en orner l'encolure de sa jument. Le doyen de la Sorbonne, Janotus de Bragmardo, décide alors
d'intervenir. Il surestimera grandement ses capacités, d'autant que les négociations sont
inutiles, puisque le géant a restitué les cloches entre temps. Janotus exigera néanmoins que
l'on reconnaisse son rôle dans cette affaire, honneur qui lui sera refusé, ce qui l'amènera à
intenter des procès contre tous ces collègues de la Sorbonne.
Cet incident clos, Gargantua rencontre enfin Ponocrates. Ce dernier décide de l'observer pour
se faire une idée de son futur élève, avant de commencer son apprentissage. Le maître ne peut
alors que constater les ravages occasionnés par l'enseignement rétrograde prôné par Holopern
et Bridé. Il décide donc de tui donner une éducation humaniste. Mais avant cela, il lui fait boire
une potion qui lui fera oublier tous ces errements. Il enseignera donc à Gargantua les arts et
sciences (métallurgie, alchimie, rhétorique.) mais l'incitera aussi à pratiquer l'exercice
(équitation, escrime.), cette partie de son éducation sera confiée à Gymnaste. Il choisit aussi
une journée particulière, au cours de laquelle il emmène son élève à l'extérieur de la ville et où
ils passent la journée à s'amuser tout en apprenant, ce qui motivera Gargantua à suivre ses
dures leçons toute l'année durant. IL fera donc de son pupille géant un érudit.
Roman écrit par Rabelais en 1534
Roman écrit par Rabelais en 1534. Il s'agit de la deuxième partie d'une
œuvre romanesque qui comptera cinq livres. À cette époque, Rabelais vit à Lyon, grand centre culturel où les
librairies sont légion. Il a fini ses études de médecine et est nommé médecin. Il acquiert une grande renommée dans le
domaine médical et commence à publier des œuvres, dont le cycle qui nous intéresse ici (Gargantua en étant le deuxième tome), parodiant l'épopée et les romans de chevalerie de la Gargantua Genre Roman Épopée légende arthurienne.
Le savoir et l'éducation : Dans ce roman, Rabelais laisse libre cours à sa critique envers les
institutions, telles La Sorbonne, qui prônent une approche rébarbative et insensée du savoir. Les
personnages du doyen et de Thubal en sont des exemples frappants. Par opposition, il fait
l'éloge de l'approche humaniste, incarnée par Ponocrates, méthode ludique et plein de sens,
ouverte sur le monde et liée autant au corps qu'à l'esprit.
La guerre : Là encore, deux modèles s'affrontent. D'un côté, la guerre de conquête, absurde et
sans fondement menée par Picrochole, de l'autre celle défensive, qui n'est que le dernier
recours lorsque la diplomatie de Grandgousier a échoué. Pour Rabelais, la guerre est parfois
nécessaire, mais elle ne doit jamais être un moteur de destruction ou d'attaque, seulement de
protection. Elle doit être soumise à un respect de l'adversaire et de ses droits.
La religion : Les pèlerins sont présentés comme des individus peu fréquentables et égarés sur
des voies spirituelles pernicieuses et dévoyées. Rabelais critique l'aspect formel et organisé de
la religion, pour lui la relation avec Dieu est personnelle et directe. On peut y voir le résultat
d'une influence protestante chez l'érudit.
La satire et le pastiche : En utilisant le format de geste médiévale, Rabelais espère intéresser le
grand public qui en est familier à son propos nettement plus profond qu'il n'y paraît.
Très vite, il apparaît comme étant un enfant précoce et prédisposé à l'érudition et aux sciences.
En l'absence de son père, il découvre quel oiseau est le meilleur « torchecul », ce qui force
l'admiration de Grandgousier. Ce dernier, décidant de lui offrir une éducation princière, engage
Thubal Holopern et Jodelin Bridé pour l'instruire. Avec le temps, il apparaît que cette décision
n'était pas bonne, les méthodes des deux précepteurs étant très anciennes et rébarbatives à
L'absurde. Holopern finit par contracter la vérole, alors même que c'est un théologien qui de ne
devrait pas faire face à ce genre d'infections. Grandgousier en profite pour chasser Bridé et se
met en quete d'un autre mentor pour son fils. C'est alors que Eudemon évoque la figure bien
connue de Ponocrates, un grand professeur parisien qui pourrait offrir à Gargantua les clés du
savoir universel Gargantua prend alors la jument que son père a reçu du roi de Numidie et part pour Paris. Cette dernière, aux proportions de son cavalier, détruira la forêt la Beauce avec sa
queue.
Une fois arrivé, Gargantua va d'abord créer de la confusion au sein de la capitale. Au cours de
sa visite, il urine sur les parisiens en guise de cadeau et dérobe les cloches de Notre-Dame pour
en orner l'encolure de sa jument. Le doyen de la Sorbonne, Janotus de Bragmardo, décide alors
d'intervenir. Il surestimera grandement ses capacités, d'autant que les négociations sont
inutiles, puisque le géant a restitué les cloches entre temps. Janotus exigera néanmoins que
l'on reconnaisse son rôle dans cette affaire, honneur qui lui sera refusé, ce qui l'amènera à
intenter des procès contre tous ces collègues de la Sorbonne.
Cet incident clos, Gargantua rencontre enfin Ponocrates. Ce dernier décide de l'observer pour
se faire une idée de son futur élève, avant de commencer son apprentissage. Le maître ne peut
alors que constater les ravages occasionnés par l'enseignement rétrograde prôné par Holopern
et Bridé. Il décide donc de tui donner une éducation humaniste. Mais avant cela, il lui fait boire
une potion qui lui fera oublier tous ces errements. Il enseignera donc à Gargantua les arts et
sciences (métallurgie, alchimie, rhétorique.) mais l'incitera aussi à pratiquer l'exercice
(équitation, escrime.), cette partie de son éducation sera confiée à Gymnaste. Il choisit aussi
une journée particulière, au cours de laquelle il emmène son élève à l'extérieur de la ville et où
ils passent la journée à s'amuser tout en apprenant, ce qui motivera Gargantua à suivre ses
dures leçons toute l'année durant. IL fera donc de son pupille géant un érudit.
Roman écrit par Rabelais en 1534