L'épisode de la guerre de Picrocholine présente une démonstration idéologique en défaveur de la guerre de conquête, en faveur de la guerre défensive et la volonté de pacifisme.
a) La guerre de conquête et la démesure
• La violence et la déraison d’une guerre de conquête
b. Le pacifisme et la mesure
• La mesure
Les géants incarnent paradoxalement la mesure et l’esprit pacifique. Ils multiplient les négociations et offres pour apaiser. Lors de la victoire, les rois sont capables de clémence, de pardon, de générosité. L’objectif premier est le retour à la situation initiale :
- Préserver la paix à tout prix : le roi s’investit d’une mission qui va de la tentative de dialogue à l’achat de la paix à tout prix. L’investissement de Grandgousier est avant tout d’ordre intellectuel : il veut « comprendre » et « apaiser », « modérer ».
- Guider vers la réflexion et le sens du devoir. L’humaniste est investi d’une mission divine qui n’est pas de donner acte de l’existence de Dieu mais le sentiment du devoir et d’un retour sur sa fonction ; et l’exercice de son esprit critique sans céder aux pulsions.
D’une volonté de pacifisme, la guerre est parfois inévitable. C’est le thème d’une réflexion de l’époque que celui de « la guerre juste ».
• La guerre est « juste » et morale face à la méchanceté et l’injustice
La lettre de Grandgousier envers Gargantua est un modèle de justification de la guerre utile et nécessaire. Elle a pour but la restauration de la paix, en préservant les hommes. Implicitement, se lit un éloge de François 1er et d’un prince défenseur de la paix puisqu’éclairé par les idées humanistes.
L’opposition de Grandgousier et Picrochole symbolise ainsi l’opposition des humanistes aux forces de récession que sont l’église, la Sorbonne et les conservateurs.
L'épisode de la guerre de Picrocholine présente une démonstration idéologique en défaveur de la guerre de conquête, en faveur de la guerre défensive et la volonté de pacifisme.
a) La guerre de conquête et la démesure
• La violence et la déraison d’une guerre de conquête
b. Le pacifisme et la mesure
• La mesure
Les géants incarnent paradoxalement la mesure et l’esprit pacifique. Ils multiplient les négociations et offres pour apaiser. Lors de la victoire, les rois sont capables de clémence, de pardon, de générosité. L’objectif premier est le retour à la situation initiale :
- Préserver la paix à tout prix : le roi s’investit d’une mission qui va de la tentative de dialogue à l’achat de la paix à tout prix. L’investissement de Grandgousier est avant tout d’ordre intellectuel : il veut « comprendre » et « apaiser », « modérer ».
- Guider vers la réflexion et le sens du devoir. L’humaniste est investi d’une mission divine qui n’est pas de donner acte de l’existence de Dieu mais le sentiment du devoir et d’un retour sur sa fonction ; et l’exercice de son esprit critique sans céder aux pulsions.
D’une volonté de pacifisme, la guerre est parfois inévitable. C’est le thème d’une réflexion de l’époque que celui de « la guerre juste ».
• La guerre est « juste » et morale face à la méchanceté et l’injustice
La lettre de Grandgousier envers Gargantua est un modèle de justification de la guerre utile et nécessaire. Elle a pour but la restauration de la paix, en préservant les hommes. Implicitement, se lit un éloge de François 1er et d’un prince défenseur de la paix puisqu’éclairé par les idées humanistes.
L’opposition de Grandgousier et Picrochole symbolise ainsi l’opposition des humanistes aux forces de récession que sont l’église, la Sorbonne et les conservateurs.