Auteur : François Rabelais (1483 - 1553) était moine, médecin, écrivain, il a écrit une multitude d'œuvre qui sont considéré comme les 1er romans français.

Œuvre : L'œuvre nous raconte l'aventure d'un géant nommé Gargantua, qui nous parle de l'importance de l'éducation et du savoir.

Texte : Ce texte, nous raconte une journée type de Gargantua.

Projet de lecture : En quoi ce texte est une satire des sophistes ?

AIDE !

• Pour commencer, il y a une description comique des habitudes religieuses de Gargantua (il pratique la religion de manière mécanique, artificielle, contrairement à ce que pratiquent les Humanistes), tout commence par une hyperbole : du poids du bréviaire = 11 quintaux, nombre de masses = 26 à 30, 16 ermites, il y a une personnification du bréviaire.
• Dans ce texte, nous montre le portrait de l'homme d'église qui enseigne à Gargantua est considéré comme ridicule : " le diseur de prières " L(46), " emballé comme une huppe ", une comparaison pour se moquer de lui, " haleine.. sirop de vignoble " = périphrase pour dire qu'il est ivre.
• Pour continuer sur la satire des sophistes, Rabelais, nous montre l'enseignement religieux de Gargantua, qui n'en tire rien, et qu'il est lui même passif, " on lui portait " L(43), " on lui amenait " L(50), il marmonnait, il ne semble pas très impliqué. L(49) " Si soigneusement qu'il n'en tombait un seul grain par terre " : montre une métaphore, il récite de manière si mécanique qu'il ne comprend rien, que rien ne germe dans son esprit, que rien n'y pousse.
• Pour dénoncer le laxisme de l'éducation de Gargantua, apparait la paresse intellectuelle : " quelques méchantes demi-heures " L(54) avec une tonalité ironique, il consacre peu de temps à étudier, une opposition L(55) " les yeux dans le livre MAIS son âme était en cuisine " nous montre qu'il est pas concentré, mais il pense + à la nourriture qu'autres choses.

Pour finir, des excès permanents : Gargantua est passif, il se laisse guider par ses bas instincts " à son appétit " L(63), il n'a aucun sens de la mesure, L(70) phrase négative " il n'y avait pas de fin ni de règle ", il ingurgite une impressionnante quantité de nourriture et de boisson : L(69) " quand la peau de son ventre était bien tendue ", L(58, 59) une énumération de nourriture salé. Rabelais évoque en exagérant toutes les fonctions corporels " pissant donc un plein pot + nourriture excessivement abondante), il décrit la scène où le géant est nourrit par ses serviteurs pour amuser son lecteur.

PROJET DE LECTURE CONCLUSION :

Comment Rabelais nous montre que ce texte est une satire des sophistes ?

Ce texte est bien une satire puisque dans ce texte il y a beaucoup d'hyperboles de la nourritures, du poids, etc..., il y a des comparaisons, et des exagérations des fonctions corporels, qui font rire les lecteurs.