A. The agenda-setting-function
Maxwell McCombs et Donald Shaw - Comparaison de l'agenda des médias et de celui des préoccupations des citoyens au moment des élections présidentielles = Corrélations fortes. 3 hypothèses :
C'est la fréquence avec laquelle parle le média qui a une importance. Plus les individus ont connaissance d'un problème, moins, le pouvoir d’agenda des médias est fort.
Page et Shapiro - Période de 20 ans et 80 enjeux étudiés = un lien entre augmentation de la couverture télévisée et intérêt porté par le public à ces enjeux.
B. Les principales critiques à cette théorie et de développement de protocoles empiriques tests
Bregman et Missika - Elections 1986. Décalage entre ce dont parle les médias (cohabitation Chirac/Mitterand) et ce dont se préoccupent les citoyens (chômage, travail). Les priorités du public ont résisté à l'influence des médias. Cette résistance se fait notamment chez les citoyens les plus informés.
J.Charron ou P. Schelsinger : Cette analyse ne prend en compte que les thèmes qui existent à partir d'une source politique. Décalage avec la définition d'un problème public..
J.Zaller - Il confirme les résultats en s'interessant à l'opinion.
Plus un individu est engagé cognitivement plus la réception et compréhension de l'enjeu est probable.
Les plus politisés résistent et les moins politisés résistent aussi finalement car ils ne s’exposent pas ou très peu à l’information politique. L'effet des médias portent donc surtout sur les strates intermédiaires et les opinions des élites politiques vont donc évoluer plus vite que les autres strates. Processus de formation et de répercussion du consensus des élites.
La majorité des personnes entretiennent des considérations contradictoires : il relativise les effets des médias qui ne sont pas stables et pas tjrs durables.
C. La spirale du silence : Elisabeth Noëlle-Neumann (1980)
Elle s'appuie sur 3 types de réflexion :
A partir de ces trois éléments elle définit l’opinion individuelle comme l’opinion qui peut être exprimé en public sans risque de sanction et sur laquelle une action peut s’appuyer explicitement.
Cette réflexion ne nous permet pas d'expliquer comment des minorités actives finissent par s’imposer ou par imposer leur thématique. Aussi, le principe selon lequel l’opinion connaîtrait l’opinion majoritaire, saurait la repérer n’est pas démontré non plus. Enfin, on a un portrait assez simplifié de l’acteur qui n’aurait qu’un seul groupe de référence alors qu’on sait que les individus sont pris dans différents groupes d’appartenance (local, national). On n'explique pas comment les individus arbitrent entre ces différentes influences.
W.P. Davidson - Third person effect. L'influence des médias serait indirecte. Les individus ajustent leur comportement sur leur anticipation du comportement des autres. L’effet 3ème personne fonctionne très bien en marketing et publicité cf. grosse réduction sur le Nutella : émeute car anticipation de l’action des autres.
A. The agenda-setting-function
Maxwell McCombs et Donald Shaw - Comparaison de l'agenda des médias et de celui des préoccupations des citoyens au moment des élections présidentielles = Corrélations fortes. 3 hypothèses :
C'est la fréquence avec laquelle parle le média qui a une importance. Plus les individus ont connaissance d'un problème, moins, le pouvoir d’agenda des médias est fort.
Page et Shapiro - Période de 20 ans et 80 enjeux étudiés = un lien entre augmentation de la couverture télévisée et intérêt porté par le public à ces enjeux.
B. Les principales critiques à cette théorie et de développement de protocoles empiriques tests
Bregman et Missika - Elections 1986. Décalage entre ce dont parle les médias (cohabitation Chirac/Mitterand) et ce dont se préoccupent les citoyens (chômage, travail). Les priorités du public ont résisté à l'influence des médias. Cette résistance se fait notamment chez les citoyens les plus informés.
J.Charron ou P. Schelsinger : Cette analyse ne prend en compte que les thèmes qui existent à partir d'une source politique. Décalage avec la définition d'un problème public..
J.Zaller - Il confirme les résultats en s'interessant à l'opinion.
Plus un individu est engagé cognitivement plus la réception et compréhension de l'enjeu est probable.
Les plus politisés résistent et les moins politisés résistent aussi finalement car ils ne s’exposent pas ou très peu à l’information politique. L'effet des médias portent donc surtout sur les strates intermédiaires et les opinions des élites politiques vont donc évoluer plus vite que les autres strates. Processus de formation et de répercussion du consensus des élites.
La majorité des personnes entretiennent des considérations contradictoires : il relativise les effets des médias qui ne sont pas stables et pas tjrs durables.
C. La spirale du silence : Elisabeth Noëlle-Neumann (1980)
Elle s'appuie sur 3 types de réflexion :
A partir de ces trois éléments elle définit l’opinion individuelle comme l’opinion qui peut être exprimé en public sans risque de sanction et sur laquelle une action peut s’appuyer explicitement.
Cette réflexion ne nous permet pas d'expliquer comment des minorités actives finissent par s’imposer ou par imposer leur thématique. Aussi, le principe selon lequel l’opinion connaîtrait l’opinion majoritaire, saurait la repérer n’est pas démontré non plus. Enfin, on a un portrait assez simplifié de l’acteur qui n’aurait qu’un seul groupe de référence alors qu’on sait que les individus sont pris dans différents groupes d’appartenance (local, national). On n'explique pas comment les individus arbitrent entre ces différentes influences.
W.P. Davidson - Third person effect. L'influence des médias serait indirecte. Les individus ajustent leur comportement sur leur anticipation du comportement des autres. L’effet 3ème personne fonctionne très bien en marketing et publicité cf. grosse réduction sur le Nutella : émeute car anticipation de l’action des autres.