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Post-Bac
1

Effet délétère de la sédentarité

squellette et motricité
  • La sédentarité est le mode de vie ou ensemble de comportements au cours desquels la position assise ou couchée est prédominante et la dépense énergétique proche de celle de repos (~1,6 MET/j), en dehors des heures de sommeil.
  • Recommandation : Passer moins d’heures par jour dans ces activités sédentaires Temps recommandé <7h/jour, de moins en moins respectés de nos jours.
  • 4ème facteur de risque de mortalité? à l'échelle mondiale (6% des décès), juste après l'hypertension (13%), le tabagisme (9%) et un taux élevé de glucose dans le sang (6%).

Sédentarité 1 Inactivité : Attention à ne pas confondre ces deux notions qui sont complémentaires mais distinctes.

  • Sédentarité = Temps que l’on va passer en éveil, mais en situation couchée ou assise.
  • Inactivité = Niveau insuffisant d’activité physique d’intensité modérée à élevée (APME), c'est à dire inférieur au seuil d’AP recommandé chez l’adulte (10 000 pas/j, 150 min/semaine d’activité d’intensité modérée ou 75 min d’activité élevée).
  • Recommandation : Au moins 5000 pas/jours afin de ne pas être qualifié comme étant sédentaire.
  • Et au moins 7500 pas/jr pour être considéré comme étant suffisamment actif dans son mode de vie.

La sédentarité représente un enjeu majeur de santé publique. Selon des études, il a été rapporté que les

recommandations sont loin de correspondre à la réalité à l’échelle mondiale :

  • Les adultes font entre 6 200 et 8 700 pas/jour (<10 000 pas/jr recommandés).

Entre 2005 et 2018, tendance à la baisse du nombre de pas : on observe une baisse du nombre moyen de

pas/jour de 750 chez les hommes et 1017 chez les femmes.

  • La majorité des adultes ne font pas assez d’AP : seuls 36 % des hommes et 28 % des femmes âgées de 20 ans ou plus font régulièrement au moins 30 minutes d'exercice ? 2x/semaine.
  • La sédentarité a des effets délétères sur la santé indépendamment du niveau d'activité physique d'une personne. C’est-à-dire que si le temps de sédentarité est excessif les effets délétères seront présents même s’il pratique en parallèle une activité physique intense.

La sédentarité augmente :

  • La morbi-mortalité cardiovasculaire : c’est la cause de 30% des cas de cardiopathie ischémique.
  • Le risque de diabète de type 2 : 27% des cas de diabète sont liés à la sédentarité.
  • Le risque de cancer : c’est la cause principale de 21 à 25% des cancers du sein ou du colon.

Elle est également la cause principale de déconditionnement à l’effort.

  • Déconditionnement à l’effort = extinction d’une habitude ou d’un automatisme, par manque d’activité.
  • Le reconditionnement de tous ces organes est possible et permet de diminuer la dyspnée et d’obtenir une meilleure fonction musculaire (force, réactivité, équilibre...).
  • La sédentarité est également un risque de mortalité.

Elle augmente la mortalité toutes causes confondues :

  • 4 à 8h/jr passé en position assise : pour chaque heure de temps passé il y a une aggravation de la mortalité de 2%.
  • Au-delà du seuil >8h/jr : chaque heure supplémentaire aggraverait la mortalité de 8 %.
  • En position debout : il y a une baisse de la mortalité? de 21 à 35 %.

Des études ont démontré qu’une activité physique régulière est associé à une diminution de la mortalité précoce :

  • Réduction du taux de mortalité? de 29 % à 41 % toutes causes confondues.
  • Une activité physique insuffisante augmente ce taux de mortalité? : + 33 % si pratique AP< 1h/jr.
  • Un effet-dose a été retrouvé : plus l’intensité et la durée des pratiques augmente, plus la mortalité diminue.
  • L’activité physique même en faible quantité diminue le taux de mortalité : Dès 15mn d’AP/jr une diminution de 14% du taux de mortalité est constatée. Chaque 15mn supplémentaire diminue le risque de 4%.
  • Une activité d’endurance (cardio-respiratoire) diminue le taux de mortalité, et si elle est combinée au renforcement musculaire il y a un effet additionnel.
  • Une activité physique modérée à élevée diminue les effets de la sédentarité sur la mortalité : particulièrement chez sujets dont temps de sédentarité >7 h/jour.

1) La sédentarité et le surpoid:

  • L’obésité est fortement dépendante de 2 facteurs comportementaux : alimentation et activité physique.

Il y a un mécanisme physiopathologique complexe : interactions facteurs biologique, comportementaux, environnement.

  • Résulte d’un déséquilibre de la balance énergétique (apports/dépenses) :

Il y a une accumulation des réserves : triglycérides, tissu adipeux

  • Corrélation positive entre temps passé devant écran et obésité a été démontré
  • Sédentarité = facteurs de risque d’obésité +++
  • À l’inverse, l’activité physique protège de l’obésité.

Prévalence de l’excès de poids qui a fortement augmenté depuis 50 ans dans de nombreux pays.

47,3% de la population adulte française est concernée par le surpoids et l’obésité.

On voit une augmentation de l’obésité avec 17% chez les hommes et les femmes.

2) La sédentarité et les maladies chronique :

  • Le diabète touche environ 2,9 millions de personnes en France dont probablement 700 000 personnes qui ignorent avoir un diabète avant que des complications permettent de poser le diagnostic.
  • C’est une maladie en progression, à hauteur de 5,7% par an.
  • Le développement du diabète résulte de l’expression d’une susceptibilité génétique sous l’influence de
  • facteurs environnementaux et comportementaux avec au premier rang les troubles alimentaire et la sédentarité.
  • La sédentarité est responsable d’une réduction de la sensibilité à l’insuline.
  • En l’absence d’activité physique, le lit capillaire musculaire se réduit gênant ainsi la diffusion de l’insuline.
  • Elle s’accompagne également d’une baisse des fibres musculaires lente de type I (fibres sensibles à l’action de l’insuline, grande consommatrice de glucose et d’acide gras libre) responsable de la réduction de la captation du glucose.

= Tout ceci concourt à une HYPERGLYCÉMIE.

Les effets de l’activité physique:

  • Bénéfique quelle que soit la durée de période sédentaire
  • Bienfaits multiples notamment sur le métabolisme du glucose : augmentation de la signalisation post récepteur de l’insuline, augmentation du transport et de la quantité de glucose, de la capacité oxydative du muscle, de l’insuline délivrée aux muscles, de la densité capillaire et de la vasodilatation...
  • Augmentation de la masse musculaire et donc de la capacité totale à utiliser le glucose
  • Diabète de type II peut être évité car l’AP prévient l’insulino-résistance, même en cas de pathologie à risque tel que le surpoids ou les fumeurs
  • On retrouve cette spirale du déconditionnement à l’effort dans la BPCO qui est lié à la sédentarité qui va engendrer des maladies secondaires (cardiorespiratoire, mais aussi atteinte musculaire) liée au manque d’activité physique.

3) La sédentarité et le handicap:

Les personnes en situation d’handicap recouvre une population très hétérogène. Elle englobe les personnes en déficience intellectuelle, troubles psychiques, maladie mentale.

Objectif :

Lutter contre les comportements sédentaires pour :

  • Prévenir et ralentir les effets du vieillissement
  • Améliorer la résistance à la fatigue
  • Développer l’autonomie

4) La sédentarité et le déconditionnement musculaire:

  • L’homéostasie musculaire est la capacité du tissu musculaire à conserver son équilibre de fonctionnement, cette dernière peut être compromise dans de nombreuses situations physiologiques ou pathologiques.
  • Le déconditionnement musculaire est caractérisé par une perte de masse et de force musculaire.
  • Il est caractérisé par l’âge, l’alitement prolongé, un mode de vie sédentaire pouvant être associé à une
  • perte d’autonomie.
  • Selon sa sévérité il va augmenter l’incidence et la gravité de certaines pathologies.
  • Il peut être caractériser par : la vitesse d’évolution, la pathologie associée et l’âge des personnes affectées car en fonction de ces caractéristiques, on va pouvoir dissocier et identifier deux processus bien distincts : la cachexie et la sarcopénie.
  • La cachexie se définit comme un « syndrome métabolique complexe associé à une pathologie sous-jacente, et caractérisé par une perte de masse musculaire sévère associée ou non à une perte de tissu adipeux »
  • Le principal critère déterminant permettant le diagnostic de la cachexie est : la perte de poids rapide
  • corporel chez l’adulte.

Diagnostic :

  • La perte doit être > 5 % sur 12 derniers mois ou moins.
  • L’IMC < 20 kg.m-2.
  • Au moins 3 des critères suivants :
  • Perte de force musculaire,
  • Fatigue,
  • Anorexie (< 70 % des apports caloriques),
  • Indice de masse maigre faible,
  • Biochimie sanguine anormale : inflammation, anémie, albumine sérique basse.

Sarcopénie :

  • La sarcopénie est caractérisé par Rosenberg en 1989 ainsi : « Il n’y avait probablement pas de perte structurale et de fonction aussi importante que celle de la masse musculaire au cours des décennies de la vie ».
  • Elle se caractérise aussi par cette perte progressive et généralisée de masse et de force musculaire avec risque d’effets indésirables.
  • Elle se produit vers 30-40 ans et est estimée à 1% par an avant 70 ans, puis 25-40 % par décennie.
  • Sa caractéristique majeure correspond au syndrome gériatrique, la prévalence est élevée chez le sujet âgé : 25% chez les plus de 65 ans, >40% si les sujets sont âgés de plus de 80 ans.
  • L’origine est multifactorielle, et peut coexister avec d’autres symptômes du syndromes gériatriques (chutes, fragilité, anorexie).

Diagnostic :

  • Présence combinée et simultanée des 2 critères suivants :
  • Indice de masse musculaire faible ? 2DS (déviation standard) sous la moyenne des jeunes adultes
  • Vitesse de marche <0,8 m/s (1m/s chez sujet normal)
  • Présence combinée d’un critère de masse et d’un critère fonctionnel permettant le diagnostic


Post-Bac
1

Effet délétère de la sédentarité

squellette et motricité
  • La sédentarité est le mode de vie ou ensemble de comportements au cours desquels la position assise ou couchée est prédominante et la dépense énergétique proche de celle de repos (~1,6 MET/j), en dehors des heures de sommeil.
  • Recommandation : Passer moins d’heures par jour dans ces activités sédentaires Temps recommandé <7h/jour, de moins en moins respectés de nos jours.
  • 4ème facteur de risque de mortalité? à l'échelle mondiale (6% des décès), juste après l'hypertension (13%), le tabagisme (9%) et un taux élevé de glucose dans le sang (6%).

Sédentarité 1 Inactivité : Attention à ne pas confondre ces deux notions qui sont complémentaires mais distinctes.

  • Sédentarité = Temps que l’on va passer en éveil, mais en situation couchée ou assise.
  • Inactivité = Niveau insuffisant d’activité physique d’intensité modérée à élevée (APME), c'est à dire inférieur au seuil d’AP recommandé chez l’adulte (10 000 pas/j, 150 min/semaine d’activité d’intensité modérée ou 75 min d’activité élevée).
  • Recommandation : Au moins 5000 pas/jours afin de ne pas être qualifié comme étant sédentaire.
  • Et au moins 7500 pas/jr pour être considéré comme étant suffisamment actif dans son mode de vie.

La sédentarité représente un enjeu majeur de santé publique. Selon des études, il a été rapporté que les

recommandations sont loin de correspondre à la réalité à l’échelle mondiale :

  • Les adultes font entre 6 200 et 8 700 pas/jour (<10 000 pas/jr recommandés).

Entre 2005 et 2018, tendance à la baisse du nombre de pas : on observe une baisse du nombre moyen de

pas/jour de 750 chez les hommes et 1017 chez les femmes.

  • La majorité des adultes ne font pas assez d’AP : seuls 36 % des hommes et 28 % des femmes âgées de 20 ans ou plus font régulièrement au moins 30 minutes d'exercice ? 2x/semaine.
  • La sédentarité a des effets délétères sur la santé indépendamment du niveau d'activité physique d'une personne. C’est-à-dire que si le temps de sédentarité est excessif les effets délétères seront présents même s’il pratique en parallèle une activité physique intense.

La sédentarité augmente :

  • La morbi-mortalité cardiovasculaire : c’est la cause de 30% des cas de cardiopathie ischémique.
  • Le risque de diabète de type 2 : 27% des cas de diabète sont liés à la sédentarité.
  • Le risque de cancer : c’est la cause principale de 21 à 25% des cancers du sein ou du colon.

Elle est également la cause principale de déconditionnement à l’effort.

  • Déconditionnement à l’effort = extinction d’une habitude ou d’un automatisme, par manque d’activité.
  • Le reconditionnement de tous ces organes est possible et permet de diminuer la dyspnée et d’obtenir une meilleure fonction musculaire (force, réactivité, équilibre...).
  • La sédentarité est également un risque de mortalité.

Elle augmente la mortalité toutes causes confondues :

  • 4 à 8h/jr passé en position assise : pour chaque heure de temps passé il y a une aggravation de la mortalité de 2%.
  • Au-delà du seuil >8h/jr : chaque heure supplémentaire aggraverait la mortalité de 8 %.
  • En position debout : il y a une baisse de la mortalité? de 21 à 35 %.

Des études ont démontré qu’une activité physique régulière est associé à une diminution de la mortalité précoce :

  • Réduction du taux de mortalité? de 29 % à 41 % toutes causes confondues.
  • Une activité physique insuffisante augmente ce taux de mortalité? : + 33 % si pratique AP< 1h/jr.
  • Un effet-dose a été retrouvé : plus l’intensité et la durée des pratiques augmente, plus la mortalité diminue.
  • L’activité physique même en faible quantité diminue le taux de mortalité : Dès 15mn d’AP/jr une diminution de 14% du taux de mortalité est constatée. Chaque 15mn supplémentaire diminue le risque de 4%.
  • Une activité d’endurance (cardio-respiratoire) diminue le taux de mortalité, et si elle est combinée au renforcement musculaire il y a un effet additionnel.
  • Une activité physique modérée à élevée diminue les effets de la sédentarité sur la mortalité : particulièrement chez sujets dont temps de sédentarité >7 h/jour.

1) La sédentarité et le surpoid:

  • L’obésité est fortement dépendante de 2 facteurs comportementaux : alimentation et activité physique.

Il y a un mécanisme physiopathologique complexe : interactions facteurs biologique, comportementaux, environnement.

  • Résulte d’un déséquilibre de la balance énergétique (apports/dépenses) :

Il y a une accumulation des réserves : triglycérides, tissu adipeux

  • Corrélation positive entre temps passé devant écran et obésité a été démontré
  • Sédentarité = facteurs de risque d’obésité +++
  • À l’inverse, l’activité physique protège de l’obésité.

Prévalence de l’excès de poids qui a fortement augmenté depuis 50 ans dans de nombreux pays.

47,3% de la population adulte française est concernée par le surpoids et l’obésité.

On voit une augmentation de l’obésité avec 17% chez les hommes et les femmes.

2) La sédentarité et les maladies chronique :

  • Le diabète touche environ 2,9 millions de personnes en France dont probablement 700 000 personnes qui ignorent avoir un diabète avant que des complications permettent de poser le diagnostic.
  • C’est une maladie en progression, à hauteur de 5,7% par an.
  • Le développement du diabète résulte de l’expression d’une susceptibilité génétique sous l’influence de
  • facteurs environnementaux et comportementaux avec au premier rang les troubles alimentaire et la sédentarité.
  • La sédentarité est responsable d’une réduction de la sensibilité à l’insuline.
  • En l’absence d’activité physique, le lit capillaire musculaire se réduit gênant ainsi la diffusion de l’insuline.
  • Elle s’accompagne également d’une baisse des fibres musculaires lente de type I (fibres sensibles à l’action de l’insuline, grande consommatrice de glucose et d’acide gras libre) responsable de la réduction de la captation du glucose.

= Tout ceci concourt à une HYPERGLYCÉMIE.

Les effets de l’activité physique:

  • Bénéfique quelle que soit la durée de période sédentaire
  • Bienfaits multiples notamment sur le métabolisme du glucose : augmentation de la signalisation post récepteur de l’insuline, augmentation du transport et de la quantité de glucose, de la capacité oxydative du muscle, de l’insuline délivrée aux muscles, de la densité capillaire et de la vasodilatation...
  • Augmentation de la masse musculaire et donc de la capacité totale à utiliser le glucose
  • Diabète de type II peut être évité car l’AP prévient l’insulino-résistance, même en cas de pathologie à risque tel que le surpoids ou les fumeurs
  • On retrouve cette spirale du déconditionnement à l’effort dans la BPCO qui est lié à la sédentarité qui va engendrer des maladies secondaires (cardiorespiratoire, mais aussi atteinte musculaire) liée au manque d’activité physique.

3) La sédentarité et le handicap:

Les personnes en situation d’handicap recouvre une population très hétérogène. Elle englobe les personnes en déficience intellectuelle, troubles psychiques, maladie mentale.

Objectif :

Lutter contre les comportements sédentaires pour :

  • Prévenir et ralentir les effets du vieillissement
  • Améliorer la résistance à la fatigue
  • Développer l’autonomie

4) La sédentarité et le déconditionnement musculaire:

  • L’homéostasie musculaire est la capacité du tissu musculaire à conserver son équilibre de fonctionnement, cette dernière peut être compromise dans de nombreuses situations physiologiques ou pathologiques.
  • Le déconditionnement musculaire est caractérisé par une perte de masse et de force musculaire.
  • Il est caractérisé par l’âge, l’alitement prolongé, un mode de vie sédentaire pouvant être associé à une
  • perte d’autonomie.
  • Selon sa sévérité il va augmenter l’incidence et la gravité de certaines pathologies.
  • Il peut être caractériser par : la vitesse d’évolution, la pathologie associée et l’âge des personnes affectées car en fonction de ces caractéristiques, on va pouvoir dissocier et identifier deux processus bien distincts : la cachexie et la sarcopénie.
  • La cachexie se définit comme un « syndrome métabolique complexe associé à une pathologie sous-jacente, et caractérisé par une perte de masse musculaire sévère associée ou non à une perte de tissu adipeux »
  • Le principal critère déterminant permettant le diagnostic de la cachexie est : la perte de poids rapide
  • corporel chez l’adulte.

Diagnostic :

  • La perte doit être > 5 % sur 12 derniers mois ou moins.
  • L’IMC < 20 kg.m-2.
  • Au moins 3 des critères suivants :
  • Perte de force musculaire,
  • Fatigue,
  • Anorexie (< 70 % des apports caloriques),
  • Indice de masse maigre faible,
  • Biochimie sanguine anormale : inflammation, anémie, albumine sérique basse.

Sarcopénie :

  • La sarcopénie est caractérisé par Rosenberg en 1989 ainsi : « Il n’y avait probablement pas de perte structurale et de fonction aussi importante que celle de la masse musculaire au cours des décennies de la vie ».
  • Elle se caractérise aussi par cette perte progressive et généralisée de masse et de force musculaire avec risque d’effets indésirables.
  • Elle se produit vers 30-40 ans et est estimée à 1% par an avant 70 ans, puis 25-40 % par décennie.
  • Sa caractéristique majeure correspond au syndrome gériatrique, la prévalence est élevée chez le sujet âgé : 25% chez les plus de 65 ans, >40% si les sujets sont âgés de plus de 80 ans.
  • L’origine est multifactorielle, et peut coexister avec d’autres symptômes du syndromes gériatriques (chutes, fragilité, anorexie).

Diagnostic :

  • Présence combinée et simultanée des 2 critères suivants :
  • Indice de masse musculaire faible ? 2DS (déviation standard) sous la moyenne des jeunes adultes
  • Vitesse de marche <0,8 m/s (1m/s chez sujet normal)
  • Présence combinée d’un critère de masse et d’un critère fonctionnel permettant le diagnostic