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Post-Bac
3

Discours scientifique

Sciences de l'éducation

Thèse de Foucault (sous Canguilhem) sur le fou, le traitement de la folie : via l'exclusion. Avant, le fou était célèbre mais c'est à partir du 17ème siècle qu'il devient marginal.

--> Il passe d'une société qui k'intègre à une société qui l'enferme

--> 17ème s = Grand renfermement (institution, asile...)

Descartes dit "le propre de l'Homme, c'est la pensée", et pour lui, le fou n'a pas de pensée donc ce n'est pas un Homme. Donc on peut l'exclure


Burt montre l'hérédité de l’intelligence. 80% vient de la génétique et 20% de l'envrt

--> L'intelligence ne vient pas du milieu mais de la génétique.

Un journaliste décide d'enqueter sur sa méthode:

  • pédagogie de compensation: enfants pauvre, palier les difficultés
  • pédagogie de prévention: enfants riches, éviter les lacunes


Cognitivisme: théorie de l'apprentissage, traitement d'informations

Qu'est ce que la pensée? 

Turing, père de l'IA, affirme que l’ordinateur pense

La pensée c’est la computation de symboles. La seule différence entre l’ordinateur et l’être humain, ce sont les processus mis en œuvre pour produire cette pensée.

Mais cette idée est fortement contestée. Pour vérifier qu’une machine est capable de penser, il propose une expérience, il reprend le principe du jeu de l’imitation


comment les connaissances arrivent chez l’homme?

3 grands types de réponses: sujet, objet, connaissance

Piaget: Les objets résistent (accommodation): Transformer son chêne d'assimilation (nourrir le sujet) pour faire face à une perturbation. 

Noam Chomsky :  la formation de la pensée est la principale fonction du langage, bien avant la communication


Le béhaviorisme 

2 grands courants: 

  • Le positivisme par Auguste Comte: on peut se fier qu’au fait observables.
  • Courant de la réflexologie de Pavlov. Les théorie de Pavlov sont connues pour l’étude des conditions de la création du réflexe conditionnel, Pavlov mène la célèbre expérience du chien.


Théories béhavioristes

Le behaviorisme voit le jour aux Etats-Unis en 1913 avec John Watson, il écrira la célèbre phrase « Les hommes sont construits et pas nés ». Selon lui, il n'y a que trois choses innées qui sont la peur, la colère et l’amour.


Sa modélisation va être un carré représentant la boîte noire, c'est-à-dire le cerveau. La seule chose sur laquelle on peut fonder une étude scientifique c’est le stimulus qui rentre dans la boîte noire et la réponse qu’il crée et qui en sort. C’est le schéma SR (stimulus/réponse). 

Edward Thorndike est l’un des premiers grands noms de la théorie béhavioriste car il créera les deux premières grandes loi

  • La loi de l’effet : C’est la récompense qui va faire changer la réponse du sujet. 
  • La loi de l’exercice : L’exercice permet de renforcer la connexion entre un stimulus et une réponse. 


D’autres loi voient le jour: 3 grandes lois du comportement: 

  • La loi d’inhibition est l’idée que pour inhiber un comportement il suffit de ne plus donner de récompense. 
  • La loi de généralisation est l’idée de généraliser un phénomène à toute la gamme des stimulus. 
  • La loi de discrimination est l’idée qu’on est capable de distinguer des phénomène pour répondre seulement à certains besoins.


Conditionnement instrumental. 

Grâce à Frédéric Skinner, questions d’enseignement, il est important de connaître l’exemple de la boîte de Skinner

-->Il appelle cela le conditionnement instrumental car c’est grâce à l’intermédiaire du comportement du sujet que le sujet va lui-même se conditionner. Autrement dit, le comportement du sujet agit comme un instrument.


Il s’inscrit dans la lignée des travaux de Watson, on lui doit le conditionnement opérant aussi appelé conditionnement instrumental


Il va radicaliser les positions classiques du béhavioriste qui doit être anti mentaliste  c’est-à-dire récuser tout recours aux états mentaux (la peur, la colère, etc.).


L’environnement joue un rôle causale sur l'apparition ou la disparition d’un comportement chez l’Homme ou l’animal.

Il s’inventent des modèles mentaux ( création humaine qui permet de rendre compte, d’anticiper le comportement d’un sujet dans une situation donnée), qui vont devenir l’objet de leur science. 


Selon Skinner, pour conditionner un sujet, il faut le placer dans une situation où il devra adopter de lui-même le comportement souhaité et attendu.

Dans cette situation, il faut évacuer au maximum toute possibilité d’erreur

Skinner proscrit l’erreur. 

  • Chez Skinner, contrairement à Pavlov, le sujet est actif.
  • Il y a une variante chez Crowder qui inventent les QCM,
  • Le modèle de Pressey est un schéma ramifié : il faut passer d’étapes en étapes. Si on échoue à A on passe à une question A’ qui est plus facile, si on réussit on retourne à l’étape A.


La critique que Skinner apporte sur ces deux modèles est que l’on peut conduire des élèves à se conditionner sur des réponses fausses. De plus, l’erreur n’est pas toujours perceptible par celui qui la commet, ce sont les feedbacks qui amènent à comprendre qu’il faut changer ses manières de faire

 Chez Piaget , l’erreur n’est pas à la source d’apprentissage,

Il parle très peu d'erreurs mais évoquera plutôt des perturbations


Après cette théorie, Piaget propose trois possibilités d’interprétation face à une perturbations: 

  • La première sont les conduites alpha c’est-à-dire le fait de rejeter la situation, si il y a rejet donc dans ce cas là il n’y a pas d’accommodation possible.
  • La deuxième sont les conduites beta ou ce qu’il appelle une considération partielle, le sujet prend conscience de la contradiction.
  • La troisième est l’anticipation, toutes les variations possibles doivent être prévues.


A la suite de Piaget, les travaux de Doise et Mugny : on se sert du groupe comme un moyen de faire apparaître des erreurs.

Il y a des choses que le béhavioriste ne peut pas expliquer, tout ne provient pas de l’expérience. En revanche, il y a bien des choses que nous apprenons par dressage, par automatisme


En quoi le béhaviorisme a-t-il été ébranlé par d’autres théories ?

Il faut introduire la notion de représentations pour comprendre cette différence. Cela fonctionne sur ce que Festinger appelle la dissonance cognitive. 


Il faut émettre un comportement de la part d’un sujet, le sujet doit avoir l’impression de choisir ce qu’on lui demande de faire. C’est l’effet pied dans la porte, si vous demandez aux gens librement d’accepter quelque chose de très peu coûteux, dès qu’il est engagé librement dans son acte on peut le conduire à faire faire ou faire dire des choses qu’ils n’auraient pas dit librement. 

-->C’est ça la dissonance et l’art de la manipulation.

-->Pour réduire la dissonance, le sujet va lui-même se former à se soumettre, en faisant des choses ou disant des choses qu’il n’aurait jamais faites auparavant. 


La Gestalt Theory, psychologie de la forme »

La gestalt naît sous l’impulsion de Max Wertheimer, Kurt Koffka et Wolfgang Köhler.

Selon la « théorie de la Gestalt » notre cerveau va essayer de donner un sens à des formes qui n’en ont pas initialement. Liée à la perception visuelle de l’utilisateur. 

Post-Bac
3

Discours scientifique

Sciences de l'éducation

Thèse de Foucault (sous Canguilhem) sur le fou, le traitement de la folie : via l'exclusion. Avant, le fou était célèbre mais c'est à partir du 17ème siècle qu'il devient marginal.

--> Il passe d'une société qui k'intègre à une société qui l'enferme

--> 17ème s = Grand renfermement (institution, asile...)

Descartes dit "le propre de l'Homme, c'est la pensée", et pour lui, le fou n'a pas de pensée donc ce n'est pas un Homme. Donc on peut l'exclure


Burt montre l'hérédité de l’intelligence. 80% vient de la génétique et 20% de l'envrt

--> L'intelligence ne vient pas du milieu mais de la génétique.

Un journaliste décide d'enqueter sur sa méthode:

  • pédagogie de compensation: enfants pauvre, palier les difficultés
  • pédagogie de prévention: enfants riches, éviter les lacunes


Cognitivisme: théorie de l'apprentissage, traitement d'informations

Qu'est ce que la pensée? 

Turing, père de l'IA, affirme que l’ordinateur pense

La pensée c’est la computation de symboles. La seule différence entre l’ordinateur et l’être humain, ce sont les processus mis en œuvre pour produire cette pensée.

Mais cette idée est fortement contestée. Pour vérifier qu’une machine est capable de penser, il propose une expérience, il reprend le principe du jeu de l’imitation


comment les connaissances arrivent chez l’homme?

3 grands types de réponses: sujet, objet, connaissance

Piaget: Les objets résistent (accommodation): Transformer son chêne d'assimilation (nourrir le sujet) pour faire face à une perturbation. 

Noam Chomsky :  la formation de la pensée est la principale fonction du langage, bien avant la communication


Le béhaviorisme 

2 grands courants: 

  • Le positivisme par Auguste Comte: on peut se fier qu’au fait observables.
  • Courant de la réflexologie de Pavlov. Les théorie de Pavlov sont connues pour l’étude des conditions de la création du réflexe conditionnel, Pavlov mène la célèbre expérience du chien.


Théories béhavioristes

Le behaviorisme voit le jour aux Etats-Unis en 1913 avec John Watson, il écrira la célèbre phrase « Les hommes sont construits et pas nés ». Selon lui, il n'y a que trois choses innées qui sont la peur, la colère et l’amour.


Sa modélisation va être un carré représentant la boîte noire, c'est-à-dire le cerveau. La seule chose sur laquelle on peut fonder une étude scientifique c’est le stimulus qui rentre dans la boîte noire et la réponse qu’il crée et qui en sort. C’est le schéma SR (stimulus/réponse). 

Edward Thorndike est l’un des premiers grands noms de la théorie béhavioriste car il créera les deux premières grandes loi

  • La loi de l’effet : C’est la récompense qui va faire changer la réponse du sujet. 
  • La loi de l’exercice : L’exercice permet de renforcer la connexion entre un stimulus et une réponse. 


D’autres loi voient le jour: 3 grandes lois du comportement: 

  • La loi d’inhibition est l’idée que pour inhiber un comportement il suffit de ne plus donner de récompense. 
  • La loi de généralisation est l’idée de généraliser un phénomène à toute la gamme des stimulus. 
  • La loi de discrimination est l’idée qu’on est capable de distinguer des phénomène pour répondre seulement à certains besoins.


Conditionnement instrumental. 

Grâce à Frédéric Skinner, questions d’enseignement, il est important de connaître l’exemple de la boîte de Skinner

-->Il appelle cela le conditionnement instrumental car c’est grâce à l’intermédiaire du comportement du sujet que le sujet va lui-même se conditionner. Autrement dit, le comportement du sujet agit comme un instrument.


Il s’inscrit dans la lignée des travaux de Watson, on lui doit le conditionnement opérant aussi appelé conditionnement instrumental


Il va radicaliser les positions classiques du béhavioriste qui doit être anti mentaliste  c’est-à-dire récuser tout recours aux états mentaux (la peur, la colère, etc.).


L’environnement joue un rôle causale sur l'apparition ou la disparition d’un comportement chez l’Homme ou l’animal.

Il s’inventent des modèles mentaux ( création humaine qui permet de rendre compte, d’anticiper le comportement d’un sujet dans une situation donnée), qui vont devenir l’objet de leur science. 


Selon Skinner, pour conditionner un sujet, il faut le placer dans une situation où il devra adopter de lui-même le comportement souhaité et attendu.

Dans cette situation, il faut évacuer au maximum toute possibilité d’erreur

Skinner proscrit l’erreur. 

  • Chez Skinner, contrairement à Pavlov, le sujet est actif.
  • Il y a une variante chez Crowder qui inventent les QCM,
  • Le modèle de Pressey est un schéma ramifié : il faut passer d’étapes en étapes. Si on échoue à A on passe à une question A’ qui est plus facile, si on réussit on retourne à l’étape A.


La critique que Skinner apporte sur ces deux modèles est que l’on peut conduire des élèves à se conditionner sur des réponses fausses. De plus, l’erreur n’est pas toujours perceptible par celui qui la commet, ce sont les feedbacks qui amènent à comprendre qu’il faut changer ses manières de faire

 Chez Piaget , l’erreur n’est pas à la source d’apprentissage,

Il parle très peu d'erreurs mais évoquera plutôt des perturbations


Après cette théorie, Piaget propose trois possibilités d’interprétation face à une perturbations: 

  • La première sont les conduites alpha c’est-à-dire le fait de rejeter la situation, si il y a rejet donc dans ce cas là il n’y a pas d’accommodation possible.
  • La deuxième sont les conduites beta ou ce qu’il appelle une considération partielle, le sujet prend conscience de la contradiction.
  • La troisième est l’anticipation, toutes les variations possibles doivent être prévues.


A la suite de Piaget, les travaux de Doise et Mugny : on se sert du groupe comme un moyen de faire apparaître des erreurs.

Il y a des choses que le béhavioriste ne peut pas expliquer, tout ne provient pas de l’expérience. En revanche, il y a bien des choses que nous apprenons par dressage, par automatisme


En quoi le béhaviorisme a-t-il été ébranlé par d’autres théories ?

Il faut introduire la notion de représentations pour comprendre cette différence. Cela fonctionne sur ce que Festinger appelle la dissonance cognitive. 


Il faut émettre un comportement de la part d’un sujet, le sujet doit avoir l’impression de choisir ce qu’on lui demande de faire. C’est l’effet pied dans la porte, si vous demandez aux gens librement d’accepter quelque chose de très peu coûteux, dès qu’il est engagé librement dans son acte on peut le conduire à faire faire ou faire dire des choses qu’ils n’auraient pas dit librement. 

-->C’est ça la dissonance et l’art de la manipulation.

-->Pour réduire la dissonance, le sujet va lui-même se former à se soumettre, en faisant des choses ou disant des choses qu’il n’aurait jamais faites auparavant. 


La Gestalt Theory, psychologie de la forme »

La gestalt naît sous l’impulsion de Max Wertheimer, Kurt Koffka et Wolfgang Köhler.

Selon la « théorie de la Gestalt » notre cerveau va essayer de donner un sens à des formes qui n’en ont pas initialement. Liée à la perception visuelle de l’utilisateur.