I. Les facteurs influençant la croissance.
Pour une croissance harmonieuse, les développement physique et psychologique doivent évoluer de façon parallèle.
Facteurs internes :
La génétique : le facteur héréditaire (développement staturo-pondéral, morphologique des parents) est à prendre en compte pour évaluer la croissance de l'enfant.
La maturation osseuse : A la naissance, le squelette est en partie ossifié mais il existe des zones, essentiellement au niveau des épiphyses (extrémités d'un os long), qui sont encore cartilagineuses ( cartilage de conjugaison ou cartilage de croissance). L'évaluation de la maturation osseuse permet d'étudier et de surveiller la croissance de l'enfant. Elle se fait par radiographie au niveau du poignet, on détermine ainsi l'âge osseux. La maturation osseuse est plus précoce chez une fille.
Les hormones : Elles jouent un rôle important dans la croissance staturale (taille) et dans la maturation osseuse. Leur excès ou leur défaut entraîne des pathologies au niveau physique et intellectuel.
L'état de santé : Les parents peuvent aller consulter la PMI et bénéficier des conseils de puériculteurs ou d'un pédiatre. Ce dernier confirme la bonne santé de l'enfant ou recommande les examens ou traitements médicaux nécessaires.
Fonction organiques : Chez l'enfant, les fonctions organiques (foie, rein, immunité) sont immatures. L'hydratation est fondamentale car la part de l'eau extra-cellulaire dans l'organisme est plus importante que chez l'adulte.
A la naissance, la formule sanguine montre des particularités qui se régularisent par la suite.
Age osseux de la main.
Les facteurs externes.
L'hygiène de vie : Il est indispensable de respecter les rythmes biologiques (biorythmes) de l'enfant, autant pour son équilibre nerveux que pour son développement physique. Le biorythme du nouveau-né n'est pas organisé.
Le sommeil, les heures de repas, les moments d'activité sont à structurer afin qu'il acquière des repères et trouve ses temps de récupération. Les habitudes favorisent le bien-être et la confiance de l'enfant.
Le sommeil : Chez le nourrisson, il existe deux phases au cours de 24 heures : la veille et le sommeil. Le sommeil est composé d'une succession de cycles, composé de 3 phases :
Entre chaque cycle, on trouve la phase intermédiaire qui décide du réveil ou non, elle dure 10 minutes.
L’irrégularité du cycle veille-sommeil et le décalage de phases constituent chez l’enfant un risque majeur de troubles du sommeil. Le pic d’éveil des bébés survient vers 17 heures.
Naissance : 17 à 20h de sommeil.
1 mois à 12 mois : 15 à 17h (2 à 3 siestes de 1h30 à 2h).
1 à 3 ans : 15h (12h par nuit et 3h de sieste).
3 à 6 ans : 12h (10h par nuit et 2 heures de sieste).
Vers 10 ans : 10h.
Adolescent : 8 à 9h.
Adulte : 7 à 8h.
L'hygiène corporelle : Assurer la bonne hygiène corporelle est un moyen simple d'éviter les infections, c'est aussi un facteur de bien-être et un moyen de communication privilégié.
Alimentation : Elle doit être équilibrée en qualité et en quantité.
Conditions de vie :
Le logement : Eviter les pièces humides, insalubres. L'enfant a besoin de place, d'air, de soleil, de lumière, de chaleur et de sécurité.
La prévention des risques : L'enfant doit évoluer dans un environnement protégé. L'adulte doit poser des limites et en expliquer les raisons à l'enfant afin qu'il puisse comprendre et prendre conscience du danger et des conséquences. C'est aussi par les limites qu'il va se construire, savoir distinguer le bien du mal.
Les besoins à satisfaire pour une croissance harmonieuse : L'enfant a besoin de s'oxygéner et de sortir tous les jours, même s'il fait froid , il faut sortir un bébé bien couvert afin qu'il capte le soleil et la vitamine D qui préserve du rachitisme.
Il faut éviter les sorties en grande surface avant l'âge d'un mois.
L'été il faut : protéger sa tête et son corps avec des vêtements en coton, le faire boire, choisir des heures de sorties adaptées, surveiller les piqûres d'insectes.
Les conditions socio-économiques et culturelles.
Les relations psychoaffectives.
En situation de carence affective, l'enfant se trouve en insécurité et ne peut éprouver ni besoin, ni plaisir.
Apparaissent alors des troubles de l’alimentation, de la croissance, des retards psychomoteurs, une régression des acquisitions ou des pathologies retentissant sur le développement général.
Les habitudes de vie : L'enfant a besoin d'un rythme de vie régulier, le respect des habitudes et la mise en place de repères dans le temps et dans l'espace participent au bien-être et à la stabilité.
Les règles, les bases de l'éducation.
Aimer un enfant ne signifie pas céder à tous ses caprices. En cas d'opposition, il faut lui faire comprendre les règles avec une petite punition. Il faut pardonner et lever rapidement la punition. Il a besoin de limites à sa liberté, de règles, pour sa sécurité et son éducation. La frustration participe à la construction de la personnalité.
Facteurs externes
Les facteurs externes entrant en considération dans la croissance de l’enfant sont :
Maltraitance infantile Il ne faut jamais battre, gifler ou secouer un bébé (risque de syndrome du bébé secoué) ou un enfant.
I. Les facteurs influençant la croissance.
Pour une croissance harmonieuse, les développement physique et psychologique doivent évoluer de façon parallèle.
Facteurs internes :
La génétique : le facteur héréditaire (développement staturo-pondéral, morphologique des parents) est à prendre en compte pour évaluer la croissance de l'enfant.
La maturation osseuse : A la naissance, le squelette est en partie ossifié mais il existe des zones, essentiellement au niveau des épiphyses (extrémités d'un os long), qui sont encore cartilagineuses ( cartilage de conjugaison ou cartilage de croissance). L'évaluation de la maturation osseuse permet d'étudier et de surveiller la croissance de l'enfant. Elle se fait par radiographie au niveau du poignet, on détermine ainsi l'âge osseux. La maturation osseuse est plus précoce chez une fille.
Les hormones : Elles jouent un rôle important dans la croissance staturale (taille) et dans la maturation osseuse. Leur excès ou leur défaut entraîne des pathologies au niveau physique et intellectuel.
L'état de santé : Les parents peuvent aller consulter la PMI et bénéficier des conseils de puériculteurs ou d'un pédiatre. Ce dernier confirme la bonne santé de l'enfant ou recommande les examens ou traitements médicaux nécessaires.
Fonction organiques : Chez l'enfant, les fonctions organiques (foie, rein, immunité) sont immatures. L'hydratation est fondamentale car la part de l'eau extra-cellulaire dans l'organisme est plus importante que chez l'adulte.
A la naissance, la formule sanguine montre des particularités qui se régularisent par la suite.
Age osseux de la main.
Les facteurs externes.
L'hygiène de vie : Il est indispensable de respecter les rythmes biologiques (biorythmes) de l'enfant, autant pour son équilibre nerveux que pour son développement physique. Le biorythme du nouveau-né n'est pas organisé.
Le sommeil, les heures de repas, les moments d'activité sont à structurer afin qu'il acquière des repères et trouve ses temps de récupération. Les habitudes favorisent le bien-être et la confiance de l'enfant.
Le sommeil : Chez le nourrisson, il existe deux phases au cours de 24 heures : la veille et le sommeil. Le sommeil est composé d'une succession de cycles, composé de 3 phases :
Entre chaque cycle, on trouve la phase intermédiaire qui décide du réveil ou non, elle dure 10 minutes.
L’irrégularité du cycle veille-sommeil et le décalage de phases constituent chez l’enfant un risque majeur de troubles du sommeil. Le pic d’éveil des bébés survient vers 17 heures.
Naissance : 17 à 20h de sommeil.
1 mois à 12 mois : 15 à 17h (2 à 3 siestes de 1h30 à 2h).
1 à 3 ans : 15h (12h par nuit et 3h de sieste).
3 à 6 ans : 12h (10h par nuit et 2 heures de sieste).
Vers 10 ans : 10h.
Adolescent : 8 à 9h.
Adulte : 7 à 8h.
L'hygiène corporelle : Assurer la bonne hygiène corporelle est un moyen simple d'éviter les infections, c'est aussi un facteur de bien-être et un moyen de communication privilégié.
Alimentation : Elle doit être équilibrée en qualité et en quantité.
Conditions de vie :
Le logement : Eviter les pièces humides, insalubres. L'enfant a besoin de place, d'air, de soleil, de lumière, de chaleur et de sécurité.
La prévention des risques : L'enfant doit évoluer dans un environnement protégé. L'adulte doit poser des limites et en expliquer les raisons à l'enfant afin qu'il puisse comprendre et prendre conscience du danger et des conséquences. C'est aussi par les limites qu'il va se construire, savoir distinguer le bien du mal.
Les besoins à satisfaire pour une croissance harmonieuse : L'enfant a besoin de s'oxygéner et de sortir tous les jours, même s'il fait froid , il faut sortir un bébé bien couvert afin qu'il capte le soleil et la vitamine D qui préserve du rachitisme.
Il faut éviter les sorties en grande surface avant l'âge d'un mois.
L'été il faut : protéger sa tête et son corps avec des vêtements en coton, le faire boire, choisir des heures de sorties adaptées, surveiller les piqûres d'insectes.
Les conditions socio-économiques et culturelles.
Les relations psychoaffectives.
En situation de carence affective, l'enfant se trouve en insécurité et ne peut éprouver ni besoin, ni plaisir.
Apparaissent alors des troubles de l’alimentation, de la croissance, des retards psychomoteurs, une régression des acquisitions ou des pathologies retentissant sur le développement général.
Les habitudes de vie : L'enfant a besoin d'un rythme de vie régulier, le respect des habitudes et la mise en place de repères dans le temps et dans l'espace participent au bien-être et à la stabilité.
Les règles, les bases de l'éducation.
Aimer un enfant ne signifie pas céder à tous ses caprices. En cas d'opposition, il faut lui faire comprendre les règles avec une petite punition. Il faut pardonner et lever rapidement la punition. Il a besoin de limites à sa liberté, de règles, pour sa sécurité et son éducation. La frustration participe à la construction de la personnalité.
Facteurs externes
Les facteurs externes entrant en considération dans la croissance de l’enfant sont :
Maltraitance infantile Il ne faut jamais battre, gifler ou secouer un bébé (risque de syndrome du bébé secoué) ou un enfant.