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Post-Bac
2

Cours 4 : La parole en débat au Moyen Age

Littérature du MA

Définition

virtus verborum
pouvoir des mots. Cette notion va pouvoir être rapproché de tout ce qui est les incantions, les serments et la prière. En se posant la question sur la virtus verborum on va se dire que la parole n’est pas toujours bonne à dire, elle peut échapper aux hommes = idée de la dangerosité de la parole.

La parole en débat

 Au 13e la parole est en débat. On commence à voir à peu près vers les années 1230 des écrits qui vont s’intéresser et disséquer le pouvoir des mots.

Prêter serment : promettre en attestant du divin. L’idée même de serment est remise en question et il faut en prendre garde.

Robert le diable centre dans ses interrogations et dans ses débats faisant de la parole le point crucial = thème de la parole omniprésent 

La parole est partout et intervient différemment.

  • Acte d’engagement : serment, pacte, promesse et menace
  •  De désengagement : le blasphème, malédiction, dérision, murmure, et parjure
  • = les approches sont plurielles.

La conception de la parole dans le livre est dangereuse. On témoigne la parole blasphématoire de la duchesse.

Mais la parole peut avoir des effets vertueux quand elle se tourne vers le ciel : Robert qui fait un premier pas dans son acte rédempteur. Cette perception de la parole comme ambivalence entre vertu et blasphème, entre bien et mal retranscrit la bipartition du texte, elle se fait le relais du duel que se livre Dieu et Satan pour l’âme du personnage.

= Idée d’évolution dans la parole.



Post-Bac
2

Cours 4 : La parole en débat au Moyen Age

Littérature du MA

Définition

virtus verborum
pouvoir des mots. Cette notion va pouvoir être rapproché de tout ce qui est les incantions, les serments et la prière. En se posant la question sur la virtus verborum on va se dire que la parole n’est pas toujours bonne à dire, elle peut échapper aux hommes = idée de la dangerosité de la parole.

La parole en débat

 Au 13e la parole est en débat. On commence à voir à peu près vers les années 1230 des écrits qui vont s’intéresser et disséquer le pouvoir des mots.

Prêter serment : promettre en attestant du divin. L’idée même de serment est remise en question et il faut en prendre garde.

Robert le diable centre dans ses interrogations et dans ses débats faisant de la parole le point crucial = thème de la parole omniprésent 

La parole est partout et intervient différemment.

  • Acte d’engagement : serment, pacte, promesse et menace
  •  De désengagement : le blasphème, malédiction, dérision, murmure, et parjure
  • = les approches sont plurielles.

La conception de la parole dans le livre est dangereuse. On témoigne la parole blasphématoire de la duchesse.

Mais la parole peut avoir des effets vertueux quand elle se tourne vers le ciel : Robert qui fait un premier pas dans son acte rédempteur. Cette perception de la parole comme ambivalence entre vertu et blasphème, entre bien et mal retranscrit la bipartition du texte, elle se fait le relais du duel que se livre Dieu et Satan pour l’âme du personnage.

= Idée d’évolution dans la parole.