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Post-Bac
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Chapitre 8 : Les structures et l’administration de l’empire romain

Histoire sociale

 L'empire signifie Imperium en latin (le pouvoir du peuple latin délégué à un magistrat). A partir d’Auguste, le terme désigne un espace sur lequel s’exerce l’imperium des romains. La Provincia connaît un changement : République une tâche à accomplir militairement ou dans l’administration. Chez Auguste la provincia signifie une subdivision administrative

  • L’empire romain n’a pas de structure publique importante à Rome. Cette ville n’a pas les moyens d’exercer un pouvoir autoritaire : c’est un pouvoir souple que nous pouvons nommer le softpower (adhésion des régions méditerranéenne à l’ordre romain)


I. Le pouvoir central et les provinces


- Auguste a sauvegardé les missions et les structures de l’époque républicaine

- Ce qui est nouveau est le princeps : rationaliser l’administration de l’empire en fondant une meilleure connaissance des lieux.


A) Le partage des provinces entre Auguste et le Sénat


- 13 et 16 janvier 27 : Auguste rend ses pouvoirs exceptionnels. Mais le sénat lui donne les provinces impériales. Ces provinces sont des régions anciennement conquises. Elles sont des zones remplis de richesse. Ces provinces sont gouvernés par des sénateurs proconsuls.

  • Provinces impériales : L’Égypte, Espagne, Gaule Transalpine et Chevelue. Elles sont gouvernées par des légats propréteurs (sénateurs mais surtout des envoyés de l’empereur).
  • Il y a quelques régions gouvernées par des chevaliers : la Judée (14) Ponce Pilat est le gouverneur romain qui a condamné Jésus à la crucifixion. Chypre est transférée en Sénat, la transalpine est tranformé en province Narbonnaise. Une partie de l’Espagne ultérieure devient la province de Bétique. Celle-ci est transformée au Sénat. L’Illyrie devient une province impériale puis de la Sardaigne et la Corse. Ce partage de 27 n’a pas été très innovant : il s’inspire de Pompée. Ce dernier est gouverneur en Espagne et réside à Rome. Les provinces publiques viennent d’une loi votée par Pompée (Lex Pompeia en -52). Le but de cette loi est que César n’obtient pas de nouveaux pouvoirs : Duré annuelle de leur gouvernement et un délais de 5 ans entre une magistrature et le gouvernement d’une province puis tirage au sort. Des édits d’Auguste : le prince peut intervenir dans une province sous le sénat
  • La Relation entre Auguste et les proconsuls se basent sur les conseils et recommandations, d'après Fergus Millar « gouvernement par correspondance ».

- L’Égypte a un statue exceptionnel dans se schéma : province en 30 avant JC. L’Égypte est une province appart car elle a une certaine richesse dans l’approvisionnement à Rome. Il a refusé de s’incliner devant le taureau Apis. Car, les romains ne toléraient pas les dieux égyptiens. Auguste fait preuve de réalisme politique et accepte la charge de pharaon. Auguste est l’incarnation de dieu sur terre en Égypte. Il permet que la crue vienne fertiliser les bords du Nil. Il ne demande à Livie de jouer l’épouse du pharaon. Il apparaît comme un monarque. L’administration d’Égypte donne un Préfet chevalier. Les sénateurs sont interdits en Égypte sans autorisation de l’empereur.


B) Les gouverneurs romains et leurs missions


- Proconsul, légat d’Auguste, propréteur. Les provinces d’Asie sont dirigées par des proconsuls (ancien consul)

  • Les petites provinces impériales : proconsuls anciens prêteurs. Le Proconsul est tiré au sort au sein d’une liste limitée de candidats (une année). Les gouverneurs de provinces impériales sont nommés par le prince (le légat n’a pas de limite temporaire en sa fonction). Quelque soit le statue les missions sont semblable : gestion des finances, surveillance des communautés dans les provinces ; contrôler les activités édilitaires, maintien de l’ordre, justice. Le gouverneur organise une tournée d’inspection judiciaire (Conventus). Le légat à la tache de commander les légions. L’administration est assez légère. Le proconsul peut se choisir des légats parmi les gens de sa famille, les questeurs (gèrent les fonds des provinces publics), officium (affranchis et esclaves publiques). Le pouvoir romain n’a pas beaucoup d’exigence : seulement l’impot


C) L’impot, principale exigence du pouvoir central


- Fiscalité direct : les citoyens sont exemptés de cette fiscalité (ils ne payent pas d’impot direct)

  • Le tributum capitis : un impôt par tête et Tributum soli : impôt sur les propriétés qu'ils possèdent, perçu de tous les prioritaires. De fait, Auguste chercher à améliorer ses rentrées fiscales. Par des recensements particuliers (Gaules, Hispanie). Il s'attacha à connaitre le cadastre provincial et le nombre de gens libres vivant hors d'Italie.
  • Changement terminologique : le tributum est l’impot du citoyen romain.
  • Stipendium : vaincu par les romains. Il faut payer qq chose
  • Tributum : insiste sur la contribution à l’empire. Ces impôts directes sont montrés de manière positive. Les questeurs se chargent de répartir l’impôt. Il y a une Révolte antifiscale sur les régions récemment conquises. Bien que les biens particuliers de l'état (mines, salines) continuèrent à être affermés. Des fonctionnaires (affranchis, esclaves, chevaliers) choisis par le prince ey les impôts sont perçsu comme supportable dans toutes les régions exploitées par les romains

- A coté des impots directs =il y a des impôts qui pèsent sur les activités éco (vente aux enchères, affranchissement, hériage, péage, circulation des marchandises). Pour lever les impôts, il y a un recensement. De fait, Auguste organise un recensement des biens de l’empire «l’inventaire des mondes » Claude Nicolet. C'est une évolution qui a permis une connaissance sur la démographique romaine. Ce recensement est mené sous la gouvernance de chaque cité. Centuriation : opération spectaculaire qui permet de séparer le territoire en centurie : terre mis en culture (parcelle) : impôt foncier qui marque l’espace et une une emprunte romaine.

  • Comme impôts indirects, il y avait des droits de douane aux frontières provinciales (2 pour 100 ad valorem). Les citoyens romains, en plus d'une taxe sur les affranchissements d'esclaves, eurent à payer une taxe de 5 pour 100 sur les gros héritiers en lugne indirecte, destinée à alimenter le seul trésor militaire.
  • Auguste pouvait s'enrichir par des legs, le butin des conquêtes et aussi des offrandes des villes, par exemple des couronnes d'or à l'occasion des triomphes. Elle constituait une des bases du pouvoir monarchique.


A) Les statuts des communautés et des personnes


- Le monde antique méditerranéen est un monde de cité-état qui en domine plusieurs centaines.

- La période impériale a coïncidé avec la structure nommée la cité. L’âge d’or de la cité est celle de Périclès (5 av JC)

- La conquête romaine et le centralisme romain a vidé le sens de cité. Le centralisme romain a toujours été de plus en plus envahissant. Mais Rome a peu de moyen pour se centraliser. Le gouvernement de l’empire repose sur les cités

- Civilisation municipale désigne l’empire romain.




- L’empire romain est marqué d’une grande diversité concernant le statuts des personnes tels que le statut romain ou statut pérégrin :

  • 1er : Le statut romain est lié à la citoyenneté romaine (étendu à l’ensemble de l’Italie puis sous César la gaule Cisalpine). Cette citoyenneté contient des droits civils ; voter à Rome ; servir dans des légions ; des droits pour être jugé à Rome (l’apôtre Paul est accusé par les juifs en Judée. Il appelle l’empereur pour le retirer et l’emmener à Rome. Il est ensuite décapité). Le Tria Nomina : Praenomen, Nomen, Cognomen (Caius Iulius Caesar). C’est une forme d’expression de la citoyenneté romaine. Les citoyens romains peuvent être issus de mariage . Le Conubium : mariage légitime. La légitimité est donnée par le père. Les magistrats de droit latin ainsi que leurs familles : Statut intermédiaire entre le statut romain et pérégrin. Ils peuvent accéder à la citoyenneté romaine. Les soldats appelés auxiliaire : Après 25 ans de service, ils peuvent devenir citoyens. Ils doivent faire valoir leur mérite.

- Les affranchis peuvent devenir citoyens romains (un esclave) :

  • Ils furent exclus des honneurs
  • Les affranchissements par testament furent limités car ils étaient trop nombreux et dévaluaient la qualité de citoyen
  • On créa une catégorie d'affranchis qui ne pouvaient accéder à la cité romaine
  • Pour ne pas laisser inemployée la richesse de certains : regroupement en petits collèges (honorer l'empereur et pouvaient exercer leur générosité)
  • Les sénateurs ne peuvent épouser les affranchis
  • Inspection : les chevaliers anciens doivent céder leurs places aux plus jeunes
  • Les célibataires ou hommes mariés ne peuvent utiliser tout leur bien
  • Les légionnaires étaient recrutés parmi les seuls citoyens

- Rome s’est montrée généreuse en terme de citoyenneté. Au fur et à mesure de l’extension de son territoire, Rome a étendu sa citoyenneté.


- Statut des communautés :


  • Constitution écrite de la loi d’Urso : Une cité espagnole et colonie d’époque

- Cité pérégrine : cités étrangères vivant sous leurs droits.

- Communauté de type romain : Colonies et les Municitas.

  • Colonie : fondation ex-nihilo. Ils envoient des citoyens romains ou latins dans le but d’installer une nouvelle cité. Sylla a installé des vétérans en Italie. Dans les années 50, des italiens sont expropriés. Des colonies sont installées en occident. Des colonies sont implantées sur des colonies préexistantes. Celles-ci sont des petites Romes (calqués sur le modèle de Rome).
  • Les Municis : Elles sont d’anciennes cités pérégrines. Elles sont reçus un statut latin ou romain. Dans chaque cité, il peut y avoir différents statuts d’individus.
  • Des formes d’organisations différentes du modèle gréco-romain : organisation modèle située en Afrique. Les romains les sédentarisent et les installent dans des villes.


B) Le modèle civique


Cité : un ensemble qui comprend un centre urbain et un territoire rural. La cité est l’ensemble des citoyens qui la composent avec leurs familles. Les cités sont assujetties à un état plus puissant. C'est la jouissance d’un espace urbain et d'une exploitation d’un territoire urbain et une politique financière (usage de ses propres lois et autonomie) Ces trois principes ne sont pas remis en cause chez les romains.

  • Une même organisation qu’à Rome : magistrats, sénat local et assemblée populaire
  • Ces cités sont dirigées par des duumvirs (maire). Il y a une organisation annuelle et collégiale
  • Décurions : membre de la curie (conseil municipal)
  • Le Notable est une catégorie de la population. Ce dernier connait aisance économique et une obligation morale de gérer les intérêts de la communauté en y contribuant si nécessaire avec sa propre fortune. La somme d’argent était différente dans chaque taille de cité. Ces notables pratiquent évergétisme permet d’offrir à la cité des monuments ou des réjouissances publiques (spectacles). Ces élites peuvent prendre en charge un approvisionnement en blé. La cité gratifie ces notables d’honneurs : statues (émulation en terme évergétisme).



C) Le rapport au princeps des communautés italiennes et provinciales :


- Le rapport change durant le principat : les provinciaux ont compris le changement de l’état républicain (pas de nostalgie). Le principat est accepté car il est plus favorable au monde provincial (dans le domaine de la paix). Les italiens et les provinciaux se sont rendus comte des effets induis d’Auguste. Ce dernier est vu comme l’incarnation du pouvoir central. Les provinciaux se tournent vers Auguste afin de solliciter des privilèges.

  • Petite île grecque (Gyaros) : il est envoyé par sa cité pour un allégement d’impôt. Il se dirige vers Auguste pour solliciter la demande (29 av JC). Cette cité s’est rendue compte qu’Auguste est devenu le centre du pouvoir. Il y a une quantité d’inscription, de monuments et de statues (des ses titres d’honneurs, de son image).
  • Le nom de l’empereur devient omniprésente au sein des cités, monnaies. Il y a une culture épigraphique (étude d’inscription sur des pierres) d’Auguste. Il y a environ 300 000 inscriptions d’Auguste.
  • Le culte impérial exprime une forme de dialogue entre les communautés locales et l’empereur. Les communautés reconnaissent son pouvoir. L’empereur garantie la prospérité des cités. La statue d’Auguste n’est pas imposée par les provinciaux. Les statues illustrent l’adhésion d’Auguste au sein des principautés. L’antiquité connaît un véritable portrait de César et 320 d’Auguste.


III. Le contrôle du territoire et romanisation

A) Le contrôle du territoire


- Recouvre plusieurs sens :

  • Romaniser : installer de nouvelles cités ou encore des colonies
  • Diffuser chez les autochtones
  • Prendre le contrôle direct du territoire et de l’administration
  • La romanisation est la diffusion d’un cadre et d’un genre de vie/de culture romaine (prier à la romaine.



- Les routes : il y a différents niveaux de route. Il y a des routes emménagées par Rome. Les routes permettent à l’armée d’intervenir rapidement (si rébellion, circulation de l’information et échange économique et culturelle). Des vecteurs de la diffusion romaine. Elles sont jalonnées par des bornes milliaires (1000 pas distance d’une cité). La borne contient le nom du pouvoir romain (inscrit dans l’espace de l’empire). Le pouvoir romain est illustré de manière récurrente.

  • Création de cité : Rome favorise cette création (processus de poliadisation/polis = cité). Rome cherche a intégré les gens de l’empire à une cité. C’est un cadre qui garanti la liberté, la dignité et la sécurité. Les jeux et les thermes sont des expressions politiques
  • Le contrôle du territoire passe par la création de cité permettant l‘administration de l’empire. Pour exemplifier, Aregenua : centre d’administration sur lequel Rome s’appuie
  • Rome va sédentariser ces tribus berbères : Afrique du Nord (Auguste a mené deux vagues de colonisations)

- Auguste a poursuivi les projets de César sur l’Afrique proconsulaire. Il fonde la colonie de Carthage (29- av JC28). Il installe 3000 colons. Auguste fonde 14 colonies proconsulaires avec 58 000 ou 70 000 hommes qui sont transférés ; situés au même endroit que les tribus berbères. Auguste installe des cités romaines : 13 colonies en Maurétanie (35 avant J.-C.). Ces vétérans diffusent un mode de vie romain


B) Le désir d’intégration des populations de l’Empire.



- Il n’y a pas de politique consciente de Rome : objectif militaire ou contrôle administratif du territoire. La romanisation est un phénomène d’acculturation cherché chez les habitants des colonies (diffusion du latin en occident). Il y a trois phases dans les régions provinciales : il y a la langue autochtone (celtique) puis bilinguisme et le latin uniquement.

  • L’adoption d’un cadre de vie romain : le théâtre (aménagé dans des colonies romaines comme Lyon ou encore de Tarragone durant la période augustéenne, Lepcis Magna. Ils sont aménagés durant l’époque Augustéenne.
  • Ils adoptent le modèle culturel des spectacles : copier ce qui a été construit à Rome
  • Lepcis Magna (cité étrangère) ayant construit un théâtre. Ils ont aménagé un Forum et des temples de façon gréco-romaine. Cette cité adopte très vite un modèle architecturale romain et la culture
  •  Nîmes devient une colonie latine : La maison carrée (dédiée aux petits fils d’Auguste). Le temple démontre un culte afin d’honorer la famille d’Auguste
  • Les arènes de Nîmes construits à l’époque des flaviens (moins de 10 ans après le colisé à Rome par Titus). Ils ont mis 10 ans à construire un monument similaire


En somme, il y a une attractivité du modèle romain. Les habitants ont accepté la domination romaine et l’administration. Rome n’a pas les ressources de contrôler un vaste territoire et peu de fonctionnaire. L’adhésion des population est nécessaire. Car, il y a une acceptation du modèle romain.







Post-Bac
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Chapitre 8 : Les structures et l’administration de l’empire romain

Histoire sociale

 L'empire signifie Imperium en latin (le pouvoir du peuple latin délégué à un magistrat). A partir d’Auguste, le terme désigne un espace sur lequel s’exerce l’imperium des romains. La Provincia connaît un changement : République une tâche à accomplir militairement ou dans l’administration. Chez Auguste la provincia signifie une subdivision administrative

  • L’empire romain n’a pas de structure publique importante à Rome. Cette ville n’a pas les moyens d’exercer un pouvoir autoritaire : c’est un pouvoir souple que nous pouvons nommer le softpower (adhésion des régions méditerranéenne à l’ordre romain)


I. Le pouvoir central et les provinces


- Auguste a sauvegardé les missions et les structures de l’époque républicaine

- Ce qui est nouveau est le princeps : rationaliser l’administration de l’empire en fondant une meilleure connaissance des lieux.


A) Le partage des provinces entre Auguste et le Sénat


- 13 et 16 janvier 27 : Auguste rend ses pouvoirs exceptionnels. Mais le sénat lui donne les provinces impériales. Ces provinces sont des régions anciennement conquises. Elles sont des zones remplis de richesse. Ces provinces sont gouvernés par des sénateurs proconsuls.

  • Provinces impériales : L’Égypte, Espagne, Gaule Transalpine et Chevelue. Elles sont gouvernées par des légats propréteurs (sénateurs mais surtout des envoyés de l’empereur).
  • Il y a quelques régions gouvernées par des chevaliers : la Judée (14) Ponce Pilat est le gouverneur romain qui a condamné Jésus à la crucifixion. Chypre est transférée en Sénat, la transalpine est tranformé en province Narbonnaise. Une partie de l’Espagne ultérieure devient la province de Bétique. Celle-ci est transformée au Sénat. L’Illyrie devient une province impériale puis de la Sardaigne et la Corse. Ce partage de 27 n’a pas été très innovant : il s’inspire de Pompée. Ce dernier est gouverneur en Espagne et réside à Rome. Les provinces publiques viennent d’une loi votée par Pompée (Lex Pompeia en -52). Le but de cette loi est que César n’obtient pas de nouveaux pouvoirs : Duré annuelle de leur gouvernement et un délais de 5 ans entre une magistrature et le gouvernement d’une province puis tirage au sort. Des édits d’Auguste : le prince peut intervenir dans une province sous le sénat
  • La Relation entre Auguste et les proconsuls se basent sur les conseils et recommandations, d'après Fergus Millar « gouvernement par correspondance ».

- L’Égypte a un statue exceptionnel dans se schéma : province en 30 avant JC. L’Égypte est une province appart car elle a une certaine richesse dans l’approvisionnement à Rome. Il a refusé de s’incliner devant le taureau Apis. Car, les romains ne toléraient pas les dieux égyptiens. Auguste fait preuve de réalisme politique et accepte la charge de pharaon. Auguste est l’incarnation de dieu sur terre en Égypte. Il permet que la crue vienne fertiliser les bords du Nil. Il ne demande à Livie de jouer l’épouse du pharaon. Il apparaît comme un monarque. L’administration d’Égypte donne un Préfet chevalier. Les sénateurs sont interdits en Égypte sans autorisation de l’empereur.


B) Les gouverneurs romains et leurs missions


- Proconsul, légat d’Auguste, propréteur. Les provinces d’Asie sont dirigées par des proconsuls (ancien consul)

  • Les petites provinces impériales : proconsuls anciens prêteurs. Le Proconsul est tiré au sort au sein d’une liste limitée de candidats (une année). Les gouverneurs de provinces impériales sont nommés par le prince (le légat n’a pas de limite temporaire en sa fonction). Quelque soit le statue les missions sont semblable : gestion des finances, surveillance des communautés dans les provinces ; contrôler les activités édilitaires, maintien de l’ordre, justice. Le gouverneur organise une tournée d’inspection judiciaire (Conventus). Le légat à la tache de commander les légions. L’administration est assez légère. Le proconsul peut se choisir des légats parmi les gens de sa famille, les questeurs (gèrent les fonds des provinces publics), officium (affranchis et esclaves publiques). Le pouvoir romain n’a pas beaucoup d’exigence : seulement l’impot


C) L’impot, principale exigence du pouvoir central


- Fiscalité direct : les citoyens sont exemptés de cette fiscalité (ils ne payent pas d’impot direct)

  • Le tributum capitis : un impôt par tête et Tributum soli : impôt sur les propriétés qu'ils possèdent, perçu de tous les prioritaires. De fait, Auguste chercher à améliorer ses rentrées fiscales. Par des recensements particuliers (Gaules, Hispanie). Il s'attacha à connaitre le cadastre provincial et le nombre de gens libres vivant hors d'Italie.
  • Changement terminologique : le tributum est l’impot du citoyen romain.
  • Stipendium : vaincu par les romains. Il faut payer qq chose
  • Tributum : insiste sur la contribution à l’empire. Ces impôts directes sont montrés de manière positive. Les questeurs se chargent de répartir l’impôt. Il y a une Révolte antifiscale sur les régions récemment conquises. Bien que les biens particuliers de l'état (mines, salines) continuèrent à être affermés. Des fonctionnaires (affranchis, esclaves, chevaliers) choisis par le prince ey les impôts sont perçsu comme supportable dans toutes les régions exploitées par les romains

- A coté des impots directs =il y a des impôts qui pèsent sur les activités éco (vente aux enchères, affranchissement, hériage, péage, circulation des marchandises). Pour lever les impôts, il y a un recensement. De fait, Auguste organise un recensement des biens de l’empire «l’inventaire des mondes » Claude Nicolet. C'est une évolution qui a permis une connaissance sur la démographique romaine. Ce recensement est mené sous la gouvernance de chaque cité. Centuriation : opération spectaculaire qui permet de séparer le territoire en centurie : terre mis en culture (parcelle) : impôt foncier qui marque l’espace et une une emprunte romaine.

  • Comme impôts indirects, il y avait des droits de douane aux frontières provinciales (2 pour 100 ad valorem). Les citoyens romains, en plus d'une taxe sur les affranchissements d'esclaves, eurent à payer une taxe de 5 pour 100 sur les gros héritiers en lugne indirecte, destinée à alimenter le seul trésor militaire.
  • Auguste pouvait s'enrichir par des legs, le butin des conquêtes et aussi des offrandes des villes, par exemple des couronnes d'or à l'occasion des triomphes. Elle constituait une des bases du pouvoir monarchique.


A) Les statuts des communautés et des personnes


- Le monde antique méditerranéen est un monde de cité-état qui en domine plusieurs centaines.

- La période impériale a coïncidé avec la structure nommée la cité. L’âge d’or de la cité est celle de Périclès (5 av JC)

- La conquête romaine et le centralisme romain a vidé le sens de cité. Le centralisme romain a toujours été de plus en plus envahissant. Mais Rome a peu de moyen pour se centraliser. Le gouvernement de l’empire repose sur les cités

- Civilisation municipale désigne l’empire romain.




- L’empire romain est marqué d’une grande diversité concernant le statuts des personnes tels que le statut romain ou statut pérégrin :

  • 1er : Le statut romain est lié à la citoyenneté romaine (étendu à l’ensemble de l’Italie puis sous César la gaule Cisalpine). Cette citoyenneté contient des droits civils ; voter à Rome ; servir dans des légions ; des droits pour être jugé à Rome (l’apôtre Paul est accusé par les juifs en Judée. Il appelle l’empereur pour le retirer et l’emmener à Rome. Il est ensuite décapité). Le Tria Nomina : Praenomen, Nomen, Cognomen (Caius Iulius Caesar). C’est une forme d’expression de la citoyenneté romaine. Les citoyens romains peuvent être issus de mariage . Le Conubium : mariage légitime. La légitimité est donnée par le père. Les magistrats de droit latin ainsi que leurs familles : Statut intermédiaire entre le statut romain et pérégrin. Ils peuvent accéder à la citoyenneté romaine. Les soldats appelés auxiliaire : Après 25 ans de service, ils peuvent devenir citoyens. Ils doivent faire valoir leur mérite.

- Les affranchis peuvent devenir citoyens romains (un esclave) :

  • Ils furent exclus des honneurs
  • Les affranchissements par testament furent limités car ils étaient trop nombreux et dévaluaient la qualité de citoyen
  • On créa une catégorie d'affranchis qui ne pouvaient accéder à la cité romaine
  • Pour ne pas laisser inemployée la richesse de certains : regroupement en petits collèges (honorer l'empereur et pouvaient exercer leur générosité)
  • Les sénateurs ne peuvent épouser les affranchis
  • Inspection : les chevaliers anciens doivent céder leurs places aux plus jeunes
  • Les célibataires ou hommes mariés ne peuvent utiliser tout leur bien
  • Les légionnaires étaient recrutés parmi les seuls citoyens

- Rome s’est montrée généreuse en terme de citoyenneté. Au fur et à mesure de l’extension de son territoire, Rome a étendu sa citoyenneté.


- Statut des communautés :


  • Constitution écrite de la loi d’Urso : Une cité espagnole et colonie d’époque

- Cité pérégrine : cités étrangères vivant sous leurs droits.

- Communauté de type romain : Colonies et les Municitas.

  • Colonie : fondation ex-nihilo. Ils envoient des citoyens romains ou latins dans le but d’installer une nouvelle cité. Sylla a installé des vétérans en Italie. Dans les années 50, des italiens sont expropriés. Des colonies sont installées en occident. Des colonies sont implantées sur des colonies préexistantes. Celles-ci sont des petites Romes (calqués sur le modèle de Rome).
  • Les Municis : Elles sont d’anciennes cités pérégrines. Elles sont reçus un statut latin ou romain. Dans chaque cité, il peut y avoir différents statuts d’individus.
  • Des formes d’organisations différentes du modèle gréco-romain : organisation modèle située en Afrique. Les romains les sédentarisent et les installent dans des villes.


B) Le modèle civique


Cité : un ensemble qui comprend un centre urbain et un territoire rural. La cité est l’ensemble des citoyens qui la composent avec leurs familles. Les cités sont assujetties à un état plus puissant. C'est la jouissance d’un espace urbain et d'une exploitation d’un territoire urbain et une politique financière (usage de ses propres lois et autonomie) Ces trois principes ne sont pas remis en cause chez les romains.

  • Une même organisation qu’à Rome : magistrats, sénat local et assemblée populaire
  • Ces cités sont dirigées par des duumvirs (maire). Il y a une organisation annuelle et collégiale
  • Décurions : membre de la curie (conseil municipal)
  • Le Notable est une catégorie de la population. Ce dernier connait aisance économique et une obligation morale de gérer les intérêts de la communauté en y contribuant si nécessaire avec sa propre fortune. La somme d’argent était différente dans chaque taille de cité. Ces notables pratiquent évergétisme permet d’offrir à la cité des monuments ou des réjouissances publiques (spectacles). Ces élites peuvent prendre en charge un approvisionnement en blé. La cité gratifie ces notables d’honneurs : statues (émulation en terme évergétisme).



C) Le rapport au princeps des communautés italiennes et provinciales :


- Le rapport change durant le principat : les provinciaux ont compris le changement de l’état républicain (pas de nostalgie). Le principat est accepté car il est plus favorable au monde provincial (dans le domaine de la paix). Les italiens et les provinciaux se sont rendus comte des effets induis d’Auguste. Ce dernier est vu comme l’incarnation du pouvoir central. Les provinciaux se tournent vers Auguste afin de solliciter des privilèges.

  • Petite île grecque (Gyaros) : il est envoyé par sa cité pour un allégement d’impôt. Il se dirige vers Auguste pour solliciter la demande (29 av JC). Cette cité s’est rendue compte qu’Auguste est devenu le centre du pouvoir. Il y a une quantité d’inscription, de monuments et de statues (des ses titres d’honneurs, de son image).
  • Le nom de l’empereur devient omniprésente au sein des cités, monnaies. Il y a une culture épigraphique (étude d’inscription sur des pierres) d’Auguste. Il y a environ 300 000 inscriptions d’Auguste.
  • Le culte impérial exprime une forme de dialogue entre les communautés locales et l’empereur. Les communautés reconnaissent son pouvoir. L’empereur garantie la prospérité des cités. La statue d’Auguste n’est pas imposée par les provinciaux. Les statues illustrent l’adhésion d’Auguste au sein des principautés. L’antiquité connaît un véritable portrait de César et 320 d’Auguste.


III. Le contrôle du territoire et romanisation

A) Le contrôle du territoire


- Recouvre plusieurs sens :

  • Romaniser : installer de nouvelles cités ou encore des colonies
  • Diffuser chez les autochtones
  • Prendre le contrôle direct du territoire et de l’administration
  • La romanisation est la diffusion d’un cadre et d’un genre de vie/de culture romaine (prier à la romaine.



- Les routes : il y a différents niveaux de route. Il y a des routes emménagées par Rome. Les routes permettent à l’armée d’intervenir rapidement (si rébellion, circulation de l’information et échange économique et culturelle). Des vecteurs de la diffusion romaine. Elles sont jalonnées par des bornes milliaires (1000 pas distance d’une cité). La borne contient le nom du pouvoir romain (inscrit dans l’espace de l’empire). Le pouvoir romain est illustré de manière récurrente.

  • Création de cité : Rome favorise cette création (processus de poliadisation/polis = cité). Rome cherche a intégré les gens de l’empire à une cité. C’est un cadre qui garanti la liberté, la dignité et la sécurité. Les jeux et les thermes sont des expressions politiques
  • Le contrôle du territoire passe par la création de cité permettant l‘administration de l’empire. Pour exemplifier, Aregenua : centre d’administration sur lequel Rome s’appuie
  • Rome va sédentariser ces tribus berbères : Afrique du Nord (Auguste a mené deux vagues de colonisations)

- Auguste a poursuivi les projets de César sur l’Afrique proconsulaire. Il fonde la colonie de Carthage (29- av JC28). Il installe 3000 colons. Auguste fonde 14 colonies proconsulaires avec 58 000 ou 70 000 hommes qui sont transférés ; situés au même endroit que les tribus berbères. Auguste installe des cités romaines : 13 colonies en Maurétanie (35 avant J.-C.). Ces vétérans diffusent un mode de vie romain


B) Le désir d’intégration des populations de l’Empire.



- Il n’y a pas de politique consciente de Rome : objectif militaire ou contrôle administratif du territoire. La romanisation est un phénomène d’acculturation cherché chez les habitants des colonies (diffusion du latin en occident). Il y a trois phases dans les régions provinciales : il y a la langue autochtone (celtique) puis bilinguisme et le latin uniquement.

  • L’adoption d’un cadre de vie romain : le théâtre (aménagé dans des colonies romaines comme Lyon ou encore de Tarragone durant la période augustéenne, Lepcis Magna. Ils sont aménagés durant l’époque Augustéenne.
  • Ils adoptent le modèle culturel des spectacles : copier ce qui a été construit à Rome
  • Lepcis Magna (cité étrangère) ayant construit un théâtre. Ils ont aménagé un Forum et des temples de façon gréco-romaine. Cette cité adopte très vite un modèle architecturale romain et la culture
  •  Nîmes devient une colonie latine : La maison carrée (dédiée aux petits fils d’Auguste). Le temple démontre un culte afin d’honorer la famille d’Auguste
  • Les arènes de Nîmes construits à l’époque des flaviens (moins de 10 ans après le colisé à Rome par Titus). Ils ont mis 10 ans à construire un monument similaire


En somme, il y a une attractivité du modèle romain. Les habitants ont accepté la domination romaine et l’administration. Rome n’a pas les ressources de contrôler un vaste territoire et peu de fonctionnaire. L’adhésion des population est nécessaire. Car, il y a une acceptation du modèle romain.