L'empire signifie Imperium en latin (le pouvoir du peuple latin délégué à un magistrat). A partir d’Auguste, le terme désigne un espace sur lequel s’exerce l’imperium des romains. La Provincia connaît un changement : République une tâche à accomplir militairement ou dans l’administration. Chez Auguste la provincia signifie une subdivision administrative
I. Le pouvoir central et les provinces
- Auguste a sauvegardé les missions et les structures de l’époque républicaine
- Ce qui est nouveau est le princeps : rationaliser l’administration de l’empire en fondant une meilleure connaissance des lieux.
A) Le partage des provinces entre Auguste et le Sénat
- 13 et 16 janvier 27 : Auguste rend ses pouvoirs exceptionnels. Mais le sénat lui donne les provinces impériales. Ces provinces sont des régions anciennement conquises. Elles sont des zones remplis de richesse. Ces provinces sont gouvernés par des sénateurs proconsuls.
- L’Égypte a un statue exceptionnel dans se schéma : province en 30 avant JC. L’Égypte est une province appart car elle a une certaine richesse dans l’approvisionnement à Rome. Il a refusé de s’incliner devant le taureau Apis. Car, les romains ne toléraient pas les dieux égyptiens. Auguste fait preuve de réalisme politique et accepte la charge de pharaon. Auguste est l’incarnation de dieu sur terre en Égypte. Il permet que la crue vienne fertiliser les bords du Nil. Il ne demande à Livie de jouer l’épouse du pharaon. Il apparaît comme un monarque. L’administration d’Égypte donne un Préfet chevalier. Les sénateurs sont interdits en Égypte sans autorisation de l’empereur.
B) Les gouverneurs romains et leurs missions
- Proconsul, légat d’Auguste, propréteur. Les provinces d’Asie sont dirigées par des proconsuls (ancien consul)
C) L’impot, principale exigence du pouvoir central
- Fiscalité direct : les citoyens sont exemptés de cette fiscalité (ils ne payent pas d’impot direct)
- A coté des impots directs =il y a des impôts qui pèsent sur les activités éco (vente aux enchères, affranchissement, hériage, péage, circulation des marchandises). Pour lever les impôts, il y a un recensement. De fait, Auguste organise un recensement des biens de l’empire «l’inventaire des mondes » Claude Nicolet. C'est une évolution qui a permis une connaissance sur la démographique romaine. Ce recensement est mené sous la gouvernance de chaque cité. Centuriation : opération spectaculaire qui permet de séparer le territoire en centurie : terre mis en culture (parcelle) : impôt foncier qui marque l’espace et une une emprunte romaine.
A) Les statuts des communautés et des personnes
- Le monde antique méditerranéen est un monde de cité-état qui en domine plusieurs centaines.
- La période impériale a coïncidé avec la structure nommée la cité. L’âge d’or de la cité est celle de Périclès (5 av JC)
- La conquête romaine et le centralisme romain a vidé le sens de cité. Le centralisme romain a toujours été de plus en plus envahissant. Mais Rome a peu de moyen pour se centraliser. Le gouvernement de l’empire repose sur les cités
- Civilisation municipale désigne l’empire romain.
- L’empire romain est marqué d’une grande diversité concernant le statuts des personnes tels que le statut romain ou statut pérégrin :
- Les affranchis peuvent devenir citoyens romains (un esclave) :
- Rome s’est montrée généreuse en terme de citoyenneté. Au fur et à mesure de l’extension de son territoire, Rome a étendu sa citoyenneté.
- Statut des communautés :
- Cité pérégrine : cités étrangères vivant sous leurs droits.
- Communauté de type romain : Colonies et les Municitas.
B) Le modèle civique
Cité : un ensemble qui comprend un centre urbain et un territoire rural. La cité est l’ensemble des citoyens qui la composent avec leurs familles. Les cités sont assujetties à un état plus puissant. C'est la jouissance d’un espace urbain et d'une exploitation d’un territoire urbain et une politique financière (usage de ses propres lois et autonomie) Ces trois principes ne sont pas remis en cause chez les romains.
C) Le rapport au princeps des communautés italiennes et provinciales :
- Le rapport change durant le principat : les provinciaux ont compris le changement de l’état républicain (pas de nostalgie). Le principat est accepté car il est plus favorable au monde provincial (dans le domaine de la paix). Les italiens et les provinciaux se sont rendus comte des effets induis d’Auguste. Ce dernier est vu comme l’incarnation du pouvoir central. Les provinciaux se tournent vers Auguste afin de solliciter des privilèges.
III. Le contrôle du territoire et romanisation
A) Le contrôle du territoire
- Recouvre plusieurs sens :
- Les routes : il y a différents niveaux de route. Il y a des routes emménagées par Rome. Les routes permettent à l’armée d’intervenir rapidement (si rébellion, circulation de l’information et échange économique et culturelle). Des vecteurs de la diffusion romaine. Elles sont jalonnées par des bornes milliaires (1000 pas distance d’une cité). La borne contient le nom du pouvoir romain (inscrit dans l’espace de l’empire). Le pouvoir romain est illustré de manière récurrente.
- Auguste a poursuivi les projets de César sur l’Afrique proconsulaire. Il fonde la colonie de Carthage (29- av JC28). Il installe 3000 colons. Auguste fonde 14 colonies proconsulaires avec 58 000 ou 70 000 hommes qui sont transférés ; situés au même endroit que les tribus berbères. Auguste installe des cités romaines : 13 colonies en Maurétanie (35 avant J.-C.). Ces vétérans diffusent un mode de vie romain
B) Le désir d’intégration des populations de l’Empire.
- Il n’y a pas de politique consciente de Rome : objectif militaire ou contrôle administratif du territoire. La romanisation est un phénomène d’acculturation cherché chez les habitants des colonies (diffusion du latin en occident). Il y a trois phases dans les régions provinciales : il y a la langue autochtone (celtique) puis bilinguisme et le latin uniquement.
En somme, il y a une attractivité du modèle romain. Les habitants ont accepté la domination romaine et l’administration. Rome n’a pas les ressources de contrôler un vaste territoire et peu de fonctionnaire. L’adhésion des population est nécessaire. Car, il y a une acceptation du modèle romain.
L'empire signifie Imperium en latin (le pouvoir du peuple latin délégué à un magistrat). A partir d’Auguste, le terme désigne un espace sur lequel s’exerce l’imperium des romains. La Provincia connaît un changement : République une tâche à accomplir militairement ou dans l’administration. Chez Auguste la provincia signifie une subdivision administrative
I. Le pouvoir central et les provinces
- Auguste a sauvegardé les missions et les structures de l’époque républicaine
- Ce qui est nouveau est le princeps : rationaliser l’administration de l’empire en fondant une meilleure connaissance des lieux.
A) Le partage des provinces entre Auguste et le Sénat
- 13 et 16 janvier 27 : Auguste rend ses pouvoirs exceptionnels. Mais le sénat lui donne les provinces impériales. Ces provinces sont des régions anciennement conquises. Elles sont des zones remplis de richesse. Ces provinces sont gouvernés par des sénateurs proconsuls.
- L’Égypte a un statue exceptionnel dans se schéma : province en 30 avant JC. L’Égypte est une province appart car elle a une certaine richesse dans l’approvisionnement à Rome. Il a refusé de s’incliner devant le taureau Apis. Car, les romains ne toléraient pas les dieux égyptiens. Auguste fait preuve de réalisme politique et accepte la charge de pharaon. Auguste est l’incarnation de dieu sur terre en Égypte. Il permet que la crue vienne fertiliser les bords du Nil. Il ne demande à Livie de jouer l’épouse du pharaon. Il apparaît comme un monarque. L’administration d’Égypte donne un Préfet chevalier. Les sénateurs sont interdits en Égypte sans autorisation de l’empereur.
B) Les gouverneurs romains et leurs missions
- Proconsul, légat d’Auguste, propréteur. Les provinces d’Asie sont dirigées par des proconsuls (ancien consul)
C) L’impot, principale exigence du pouvoir central
- Fiscalité direct : les citoyens sont exemptés de cette fiscalité (ils ne payent pas d’impot direct)
- A coté des impots directs =il y a des impôts qui pèsent sur les activités éco (vente aux enchères, affranchissement, hériage, péage, circulation des marchandises). Pour lever les impôts, il y a un recensement. De fait, Auguste organise un recensement des biens de l’empire «l’inventaire des mondes » Claude Nicolet. C'est une évolution qui a permis une connaissance sur la démographique romaine. Ce recensement est mené sous la gouvernance de chaque cité. Centuriation : opération spectaculaire qui permet de séparer le territoire en centurie : terre mis en culture (parcelle) : impôt foncier qui marque l’espace et une une emprunte romaine.
A) Les statuts des communautés et des personnes
- Le monde antique méditerranéen est un monde de cité-état qui en domine plusieurs centaines.
- La période impériale a coïncidé avec la structure nommée la cité. L’âge d’or de la cité est celle de Périclès (5 av JC)
- La conquête romaine et le centralisme romain a vidé le sens de cité. Le centralisme romain a toujours été de plus en plus envahissant. Mais Rome a peu de moyen pour se centraliser. Le gouvernement de l’empire repose sur les cités
- Civilisation municipale désigne l’empire romain.
- L’empire romain est marqué d’une grande diversité concernant le statuts des personnes tels que le statut romain ou statut pérégrin :
- Les affranchis peuvent devenir citoyens romains (un esclave) :
- Rome s’est montrée généreuse en terme de citoyenneté. Au fur et à mesure de l’extension de son territoire, Rome a étendu sa citoyenneté.
- Statut des communautés :
- Cité pérégrine : cités étrangères vivant sous leurs droits.
- Communauté de type romain : Colonies et les Municitas.
B) Le modèle civique
Cité : un ensemble qui comprend un centre urbain et un territoire rural. La cité est l’ensemble des citoyens qui la composent avec leurs familles. Les cités sont assujetties à un état plus puissant. C'est la jouissance d’un espace urbain et d'une exploitation d’un territoire urbain et une politique financière (usage de ses propres lois et autonomie) Ces trois principes ne sont pas remis en cause chez les romains.
C) Le rapport au princeps des communautés italiennes et provinciales :
- Le rapport change durant le principat : les provinciaux ont compris le changement de l’état républicain (pas de nostalgie). Le principat est accepté car il est plus favorable au monde provincial (dans le domaine de la paix). Les italiens et les provinciaux se sont rendus comte des effets induis d’Auguste. Ce dernier est vu comme l’incarnation du pouvoir central. Les provinciaux se tournent vers Auguste afin de solliciter des privilèges.
III. Le contrôle du territoire et romanisation
A) Le contrôle du territoire
- Recouvre plusieurs sens :
- Les routes : il y a différents niveaux de route. Il y a des routes emménagées par Rome. Les routes permettent à l’armée d’intervenir rapidement (si rébellion, circulation de l’information et échange économique et culturelle). Des vecteurs de la diffusion romaine. Elles sont jalonnées par des bornes milliaires (1000 pas distance d’une cité). La borne contient le nom du pouvoir romain (inscrit dans l’espace de l’empire). Le pouvoir romain est illustré de manière récurrente.
- Auguste a poursuivi les projets de César sur l’Afrique proconsulaire. Il fonde la colonie de Carthage (29- av JC28). Il installe 3000 colons. Auguste fonde 14 colonies proconsulaires avec 58 000 ou 70 000 hommes qui sont transférés ; situés au même endroit que les tribus berbères. Auguste installe des cités romaines : 13 colonies en Maurétanie (35 avant J.-C.). Ces vétérans diffusent un mode de vie romain
B) Le désir d’intégration des populations de l’Empire.
- Il n’y a pas de politique consciente de Rome : objectif militaire ou contrôle administratif du territoire. La romanisation est un phénomène d’acculturation cherché chez les habitants des colonies (diffusion du latin en occident). Il y a trois phases dans les régions provinciales : il y a la langue autochtone (celtique) puis bilinguisme et le latin uniquement.
En somme, il y a une attractivité du modèle romain. Les habitants ont accepté la domination romaine et l’administration. Rome n’a pas les ressources de contrôler un vaste territoire et peu de fonctionnaire. L’adhésion des population est nécessaire. Car, il y a une acceptation du modèle romain.