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Post-Bac
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Chapitre 4 : Terres et hommes

Histoire culturelle



Le monde rural et l’économie rural représente une part majoritaire dans le royaume. La période est marquée par une croissance économique, avec une accélération à partir du XIIème siècle.


I- Seigneurs et paysans


1) Les puissants, maîtres du sol


La société de cette époque est dominée par des puissants, qui exercent leur autorité sur la terre et les hommes. Ce sont des aristocrates, laïcs ou du clergé, qui sont maîtres de la terres, et comme cette terre est source de richesse et instruments de pouvoir, ils dominent les hommes qui la travaillent. Le mot seigneur est polysémique, cela peut évoquer le seigneur du vassal, mais aussi le seigneur des paysans, dans ce sens là (dominus), les paysans ne sont pas ses vassaux , ils cultivent simplement une terre qui lui appartient. Pour le clergé, il y a les abbés, les chapitres cathédraux, les évêques. Ce système existe en partie dès le Xème siècle. Mais le développement des pouvoirs locaux rend plus proches le pouvoir de l’aristocratie sur la terre et les hommes, mais ceci ne se met en parce que très progressivement, les historiens actuels ne considèrent plus qu’il y a eut de ce point de vie une mutation de l’an Mil, la construction brutale de châteaux, de seigneurie avec une main mise brutale sur les paysans.


Les seigneurs ont une domination de la terre, capacité à faire la guerre, mode de vie, à des niveaux divers, selon les patrimoines fonciers. La seigneurie c’est donc un mode d’exploitation du sol et des hommes, c’est aussi la base de l’organisation territoriale qui permet le contrôle du seigneur sur les paysans. La seigneurie n’est pas à analyser comme un mode simpliste d’oppression, c’est aussi sur la base de la seigneurie que se construit l’essor économique, qui profite au seigneur et aux paysans. Les patrimoines fonciers des seigneurs sont composites, en général ils ne sont pas d’un seul tenants, les plus riches aristocrates peuvent en possédés dispersés dans toute une principautés. Ils sont constitués de bien patrimoniaux, transmit par héritages, mais aussi de bien acquis à la faveur de mariages, et puis de fiefs, tenus par des seigneurs qui sont en même temps des vassaux. Le niveau de la maîtrise de la terre peut être variable. Ce qui importe, c’est la capacité à disposer de la terre, d’organiser son exploitation et d’en tirer profits.

2) Des liens étroits entre seigneurs et paysans


Les liens entre seigneurs et paysans peuvent être divers, mais en général, les seigneurs tirent leur ressources de l’exploitation directe d’une partie de la seigneurie, cette partie est appelée la réserve (utilisé par les historiens, pas les contemporains), ce terme désigne la partie qui n’est pas attribué à des paysans. Celle des paysans est la tenure. Une tenure est une unité d’exploitation familiale tenue du seigneur par un paysan. Elle est constitué de terres, de la maison paysanne, avec parfois bâtiments annexes. Cela n’est pas obligatoirement d’un seul tenant, elle peut être dispersée dans la seigneurie. On utilise aussi le terme de mense, de l’époque carolingienne au Xième siècle. Cette tenure n’appartient pas au paysan, mais au seigneur, le paysan l’exploite pour lui. En contrepartie de l’octroi de la tenure, les paysans doivent au seigneur des services et des redevances, ils sont la manifestation du lien étroit qui unit seigneur et paysans, d’une certaines manières un lien social. Ces services et redevances sont acquittés plusieurs fois par an , souvent lors de fêtes religieurses. Les redevances peuvent porter différents noms, le plus fréquents est lez terme cens, qui peut être payés en argent ou en nature (partie de la récolte ou des produits de l’élevage), c’est une redevance récognitif, ou cens récognitif, le paysan reconnaît que la tenure appartient au seigneur. D’autres redevances peuvent exister, par exemple, lors de défrichements, cela peut aboutir à l’adjonction de nouvelles parcelles à la tenure,, ils peut y avoir des redevances à part de fruits, une proportion de la récolte. Il y a aussi des services, les corvées, notamment constitué de l’exploitation de la ré&serve. Les terres de la réserves sont exploités par les paysans des tenures. Les paysans peuvent avoir plusieurs seigneurs, ils peuvent cultiver plusieurs tenures de seigneuries différents.


La distinction entre paysans n’est pas essentiellement sur des conditions juridiques (entre paysans libres et les serfs). Cela existe, mais il y a de grandes différences régionales, et surtout cela ne traduit pas véritablement une différenciation sociale. Il n’y a pas une unité entre les serfs, il y a des degrés de servitude. Ils sont en théorie sous une domination plus étroite à égards de leurs seigneuries, ils peuvent avoir des corvées plus lourdes, des taxes et astreintes plus particulières, comme le chevage (contient chef, la tête), une redevance, il est tenu en raison de le personne (d’où la tête). Il y a aussi la mainmorte, une taxe à acquitté pour pouvoir transmettre sa tenure au descendants. Le fortmariage, une taxe pour épouser quelqu’un d’une autre seigneurie (foris, extérieur en latin). Parmi les paysans serfs, on trouve parfois, des paysans qui accèdent à des fonctions supérieurs. Parmi les ministériaux du seigneur, ses agents qui organisent la seigneurie, peuvent se trouver des paysans serfs. Par exemple, lorsqu’il existe un tonlieu, une taxe sur les marchandises en transit, il peut y avoir des qui la prennent, certains peuvent être serfs.


Les paysans libres le sont dit car de condition libre, mais ils sont presque tous tenanciers, avec une tenure de seigneuries. Peut sont donc totalement indépendants de toutes autorité, mais souvent moindre, héritage libre. Mais ces paysans libres ne sont pas indépendants de la seigneurie, très peu dispose d’une terre en alleu, une terre en pleine propriété. Il existe des niveaux sociaux dans ces deux catégories. Les deux catégories sont installés sur des tenures dont ils ont l’usufruit, contre redevances et services. Ils ont accès aux terres non cultivés de la seigneurie. Certains seigneurs exercent d’autres pouvoirs sur les paysans de la seigneurie, voir sur des paysans d’autres terres. Certains seigneurs ont le devoir d’assurer l’ordre, de rendre justice. Si ils ont ces pouvoirs, c’est qu’ils disposent de fractions du pouvoir publique. En contrepartie de l’exercice de ces pouvoirs, les paysans doivent souvent d’autres redevances et services que ceux liées à la terres. Par exemple la taille, unje taxe levée en raison de l’exercice de ces pouvoirs, elle n’est pas exigées régulièrement, mais dns des cas particuliers ou le seigneur à besoin de finances, alors que les paysans ne sont pas les vassaux du seigneur, il peut y avoir un parallèle avec l’aide féodale. Autre taxe, le tonlieu, le seigneur peut prélever une taxe sur le commerce pour entretien des routes et ponts. Il peut exiger des taxes ou servies pour entretenir les chemins, curer les fossés du château, pour les transports (charroi de bois) pour le château. Il peut exiger le droit de gîte, être logé temporairement quant il est présent sur une seigneurie.


La dîme est une taxe ecclésiastique. Jusqu’au XIème sièclez compris voir après, avant la réforme grégorienne, elle est parfois reçus par les seigneurs laïcs pour leur propre compte. Ces sources qui témoignaient de ces redevances et services, ont été prises comme témoignage de l’augmentation de la pression de la part des seigneurs de façon brusque avec l’émiettement de pouvoirs. Dans la réalité, phénomène plus lent et progressif, et pas de généralisation de la violence dans les rapports. Il n’est pas utile de distingué véritablement ce qui relève de la seigneurie foncière, de la seigneurie banale (ce qui découle du ban, pouvoir de commander, l’ensemble des droits exigé par le seigneur liée au fait qu’il maîtrise des pouvoir liée au pouvoir publique comme la justice). Il y a une multitude de situation des seigneurs. Si les sources peuvent faire penser à de la violence des seigneurs envers les faibles, c’est car ces source viennent en grande partie des clercs, ou certaines redevances sont qualifiés de mauvaises coutumes, ce qui n’est pas légitimer =par l’usage, bien recus par tous, mais cela traduit surtout la volonté de soustraire les terres des clerc au pouvoir des laic, via,n la « défense des paysans », en pointant du doigts l’exercice du pouvoir par les seigneurs. De toute façon les seigneurs n’ont pas intérêts à accabler les paysans, mais de préserver l’équilibre économique.


Certains seigneurs locaux exercent la justice, parfois pour leur profits, mais surtout la justice mineurs. Les principaux droits d’origines régaliennes, ceux liées au ban, restent au mains de seigneurs important, et la tendance de la période est au regroupement. Ces droits désignent la haute justice, de construire des forteresses majeurs, battre monnaies, créer et contrôler des foires. Si il y a eu une tendance à l’augmentation des prélèvements sur les paysans, cela c’est fait progressivement, et cela est liée à une localisation des pouvoirs, plus de proximité entre seigneurs et paysans, et liée aussi à la croissance économique et agricole.


3) Évolutions contrastées (XIIème-XIIIème siècle)


Période marquée par croissance économique, ainsi que de l’agriculture, via augmentation des surfaces avec défrichements, qui peut créer de nouveaux terroirs, seigneurie. Croissance des redevance à part de fruits (part de la récolte) qui prennent des noms différents, comme le champart. Cela est intéressant pour le seigneur, car lorsque la récolte est bonne, plus de revenus. Quatrième facteur, les réserves sont dans certains cas les réserves sont divisés en tenures, attribués à des paysans, nouveaux ou anciens. Longtemps attribués à un manque de mains d’œuvre, mais dans les faits des tenures sont plus profitables que de cultivé ses terres via des paysans avec corvée. Donc évolution des rapports entre seigneurs et paysans. Sur ces terres apparaissent de nouveaux modes de tenures, avec des beaux (pluriel de bail) de courte durée, location de la terre (pour 3, 6 ou 9 ans), et me paysan doit un fermage ou il doit une somme fixe soit un métayage, ou il doit une part des fruits. Ensuite circulation de la monnaie qui circule plus dans la campagne, au XIIème siècle, car plus d’échanges parce que de surplus vendus.


La période est marquée par l’octroi de la part des seigneurs au bénéfice des paysans de franchises, de droits les exemptant de taxes de façons collective. Il existe des exemples de rachats par les communautés paysannes de certains services et taxes. C’est le payement de somme forfaitaires permettant ensuite d’être exemptés de telles redevances, ceci étant valables pour les paysans de la seigneuries. Lorsqu’elle est accordés, cette franchise est authentifié par une charte à valeur juridique.


Il ne faut pas exagérer la portée de ces exemptions. Il y a une grande variété de situations selon les régions, et on a peut être surestimés leur ampleurs. Les historiens ont estimé que la croissance et que la rivalité entre seigneurs les ont favorisés (pour attirer les paysans). C’est que les compétitions entre seigneurs existait, mais dans la majorité des cas, ce concessions sont modestes, et on a beaucoup de paysans n’arrivant pas à vendre leur tenures pour partir, la motivation des seigneurs est surtout de, rationaliser l’exploitation des terres. On voit avec Suger abbé de Saint Denis et Pierre le vénérable abbé de Cluny que leur actions visent à renforcer l’exploitationde leur terres. La logique de territorialisation plus nettes des seigneuries va à l’encontre des concessions, clarification des droits des seigneurs envers leurs paysans et entre eux, les chartes déterminent aussi plus clairement les pouvoirs de chacun des seigneurs, et légitime les prélèvements, qui étaient jusque la fondée par l’usage. Certain paysans s’endettent pour racheter les corvées, les gains ne sont donc pas toujours aussi important. Des exemples montrent que dans certains cas, les droits des maîtres du sol vont même croissants, dans la Gascogne Bordelaise, on voit ap^paraître de nouvelles taxes en contrepartie de l’usage des bois. Dans le Maine, au milieu de XIIème sicèle, on voit des exemple de sens plus lourd. La tenure à champart est plus favorable pour le seigneur qu’un sens à taux fixe (car dévaluation de la monnaie) et pour le paysan cela est plus important en cas de bonne récolte (cat % de la récolte), mais en cas de mauvaise, il en donne nettement moins, car pas défavorable pour lui. Développement du marché de la terre. Souvent favorable aussi au seigneurs, car lorsque est retenu aux paysans le droit de vente, en contrepartie d celle-ci, lorsque elle a lieu, une taxe est exigée (lods et ventes). Les moulins et fours seigneuriaux se multiplient. Le développement de ces exploitations s’accompagnent de redevances, les paysans peuvent (et souvent doivent) les utiliser contre une redevance. Le développement économique profite aux seigneurs qui prélèvent les tonlieux commerciale. Cela rapporte donc aux seigneurs avant les paysans.


Au XIIème et XIIIème siècle, une tendance à une meilleure efficacité des prélèvements seigneuriaux. Tout ceci se fait dans un contexte de besoin croissants des seigneurs. En effet, la réforme grégorienne leur enlève certains revenus, avec la restitution à l’église de,biens et de droits (dîme). Dans le même temps, ils ont des besoins toujours croissances, par exemple, nécessité de financer des lieux de culte plus grands (reconstruction régulière à Cluny). Pour le seigneur laïcs, le châteaux, les dépenses ostentatoires, les équipements militaires, les donations pieuses, doter les filles. Cela conduit donc à essayer de mieux gérer les terres. Cela passe par la multiplication du nombre d’agents seigneuriage chargés de les gérer. L’agent seigneuriale chargée de gérer une seigneurie peut porter le nom de prévôts, de maire, de bayle ou de viguier. Il y a aussi les agents subalternes, le meunier, le tonloyer (qui prélève les redevances de ces équipements) et le tonloyer. Ces individus se situent à l’interface entre seigneurs et paysans, ils sont parfois appelés de prud’hommes et d’hommes dignes de fois. Ils sont issus des élites paysannes ou de la petite aristocratie, donc frontière ténues entre ces dernières classes. Ils ont un rôile pour surveiller les fraudes, le champart est prélevé sur les champs, le champardeur qui le prélève va sur le champ du paysan, (par exemple une gerbe sur dix), et il le fait aussitôt, pour ne pas que le paysan le cache. Les paysans peuvent frauder, mais peu de témoignages, et des fois les paysans se jouent des rivalités entre seigneurs. En bourgogne, un conflit entre un chatelain voisin de la chapitre d’autun veut mettre la main sur certains profits de ces derniers, et l’évêque intervient, sans doute à l demande de paysans. Aussi exemple de serf qui demande l’évolution de la maimorte, et les révoltes en période de croissance sont rares.


II- La croissance de l’économie rurale


Indice permettant de voir une croissance. Il y a une évolution climatique, avec analyse de sédiments (lac Léman par exemple) qui montre un recul glaciaire, avec une baisse puis montée des eaux. Prélèvements dans des bois, des mélèzes dans les Alpes, ont put montrer qu’il y a eut des étés plus secs entre le début du XIème et le début du XIIème. Cette évolution semble concerner l’ensemble de l’Europe, mais débats sur l’ampleur de ces changements. En Europe occidentale, polyculture à tendance céréalières, dans ce genre de culture, un certain asséchements du climat permet une meilleure productivité, donc une croissance démographique. Si il y a plus de monde, plus de bras pour cultiver (donc cercle vertueux). On estime qu’il y avait 15 à 16 millions dans le royaume de France à la fin du XIIIème siècle, ce qui serait plus 50 % en un siècle. Autre aspect, défrichements. Aujourd’hui, on accorde plus de places aux défrichements ancien, plus de « grands défrichements », mais sur la continuité. Les mentions de défrichements dans les textes, on indique les défrichements et les nouvelles terres pour seigneuries. L’archéologie permet d’étudier les pollens fossiles. On s’aperçoit que sur certains sites, il y a une part croissante de pollens céréaliers au dépends d’espèces sauvages. Il y a aussi la toponymie, un certain ,nombre de nom de lieu porte le nom de défrichements, comme essar parfois liée à un nom. Cela peut s’applique rà, des forêts, des marais que l’on assèche, des prairies que l’on labours.


Le défrichement est une initiative seigneurole (même si les paysans peuvent tenter de grignoter des terres). Dans certains cas, les seigneurs font défricher des sections entières de bois, pour créer des nouvelles tenures pour les accorder à des paysans, lesquelles sont attirés par des avantages, que l’on appelle les hôtes, avec les hostises, parfois avantages mais en période de croissance les paysans ont soif de terres. Les défrichements dut aux cisterciens sont à,l’origine d’une image de défrichements des moines. Les cisterciens sont en opposition à la richesse de certains monastères bénédictins. Ils s’installent dans des terroirs à l’écart, moins mis en valeurs. Dans les monastères, avec les moines, il y a les convères, des frères d’un rang inférieurs, qui exploitent les terres. En réalité, il semblent que ce ne soit pas des défrichements complet, ils sont surtout à l’origine d’une réorganisation du territoire. Les causes de ces défrichements trouvent leurs ressorts dans les évolutions de ces seigneuries, avec la volonté de tirer plus de bénéfices des terres. Il y aussi une valorisation du travail,on représente du plus en plus le travail, sur un chapiteau bassilique à Vezelay, on dans les calendriers des recueils de psaumes. La croissance économique des campagnes trouve un lien dans le développement urbain, constituant un débouchés et un moteur de cette croissance agricole.


2), Les pratiques agricoles et les productions


     L’agriculture des Xèmes et XIème siècle,est avant tout une polyactivité à dominante céréalière. Les céréales sont à la base de l’alimentation sous formes différentes. Différentes espèces sont cultivées, comme le seigle (céréales robustes) et l’épeautre. On pratique la jachère, c’est-à-dire la terre incultivée une année sur deux ou trois. Fèves et légumineuses sont cultivées, ainsi que l’élevage, même si sont étendues dans cette période est inconnues, et l’économie rurale est complétée par l’usage d’espaces non cultivées, comme les landes, bois et rivières, qui fournissent du bois de chauffages, des baies et autres champignons, des poissons. Avec l’essor agricole des XIIème et XIIIème siècle, il y a une diversification des productions.


 Dvlpt de l’artisanat rural = paysans font artisanats eux même pour eux mais aussi XII-XIII : travaille du fer, du cuire de la construction Diffusion technique nouvelles:

? Matérielles de cultures : la charrue = se diffuse et se perfectionne pour un labour plus profond. Le versoire = retourner la terre et la verser pour régénération de la terre.

? Attelage de meilleure qualité : collier de l’épaule pour chevaux et le joue frontale pour le bœuf.

? Le hersage = graines légèrement enterrés Multiplication des laboures : il faut des matérielles de qualités. C’est lié à la rotation triennale des cultures qui se diffuse sur les terres riches des bassins parisiens.

 

Sur une même terres se succèdent 3 années diff:

? 1er année : sème céréales divers d’hivers : froment et seigle

? 2e année: céréales de printemps: l’orge, avoine

? 3e année: la jachère = on la travaille sans semer.

 

Multiplication des labours entre les moment où on sème = augmentation des rendements. Divise terroirs en trois : 1 année sur 3 : une est en jachère = on laisse les bêtes les paturés : nourrir les bêtes et engraisser ses terres. Tout ça permet augmentation des rendements.

Diffusion des moulins: moulins à eau; moulin à vent (2e moitié du XIIe s) = meilleures productivités : blé donne plus de blé et le blé une meilleure farine.

 

PB: Pas assez de bétails pour engraisser la terre Difficulté de conservation Commercialisation accru du commerce agricole: Les surplus profite d’abord aux seigneurs mais aussi aux paysans.

Dvlpt des lieux de commerces = marchés locaux = circulation monétaire accrues

Commercialisation accru en lien avec augmentation des besoins. Les marchés sont construits par seigneurs là où il y a une agglomération EX: Normandie, les ducs créaient des marchés dans leurs seigneuries

 

Dans les marchés il y a : ? produits spé dont la vigne ? plantes tinctoriales = servent à faire de la teinture pour la laine où le draps ? textiles: laine, lin, chanvre = monétarisation dans la société rural = espèces circules de + en + du au commerce et seigneurs préfère redevance en argent qu’en nature pour certains.

PB: XIII: dévalorisation de la monnaie lié à l’inflation et à une moindre qualité de pièces (il en faut bcp plus donc moins bonnes). Redevance en nature bouge pas: si pain augmente = tjrs même quantité mais pas en argent. Il existe pls monnaies.

Essor éco urbain et rural qui va avec la monétarisation croissante complexifie le modèle économique.

 

III – Habitat, communauté, société paysanne

1- Une tendance au regroupement de l’habitat XI-XII: naissance du village mais il y avait des habitats structurés avant cette période

 Regroupement autour de pôle d’attractions L’unité d’exploitation: structuration avec rapprochement de la maison et bat d’exploitation , dvlpt de la pierre = structuration d’unité d’habitat se rapproche des uns des autres. Rapprochement entre églises et habitat et château = pôle d’attractions

L'habitat dispersé ne disparaît pas.

Dvlpt du crédit : prêt à intéret normalement interdit par l’Église car on gagne pas l’argent par l’argent mais elle est courante même l'Église le fait dont les monastères.

Mortgage= le prêteur abandonne les revenus que procure un biens au donneur jusqu'à ce que le prêt soit terminé.

Créer rente sur un biens = se rembourser en prélèvement en prenant un revenu sur propre bien = tendance à l’endettement des riches paysans. Structuration des communautés paysannes: diff niveaux =, les paysans sont instaurés dans plusieurs structures collectives : paroisse, seigneurie, communauté paysanne, la famillemes différentes. Différentes espèces sont cultivées, comme le seigle (céréales robustes) et l’épeautre. On pratique la jachère, c’est-à-dire la terre incultivée une année sur deux ou trois. Fèves et légumineuses sont cultivées, ainsi que l’élevage, même si sont étendues dans cette période est inconnues, et l’économie rurale est complétée par l’usage d’espaces non cultivées, comme les landes, bois et rivières, qui fournissent du bois de chauffages, des baies et autres champignons, des poissons. Avec l’essor agricole des XIIème et XIIIème siècle, il y a une diversification des productions.





Post-Bac
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Chapitre 4 : Terres et hommes

Histoire culturelle



Le monde rural et l’économie rural représente une part majoritaire dans le royaume. La période est marquée par une croissance économique, avec une accélération à partir du XIIème siècle.


I- Seigneurs et paysans


1) Les puissants, maîtres du sol


La société de cette époque est dominée par des puissants, qui exercent leur autorité sur la terre et les hommes. Ce sont des aristocrates, laïcs ou du clergé, qui sont maîtres de la terres, et comme cette terre est source de richesse et instruments de pouvoir, ils dominent les hommes qui la travaillent. Le mot seigneur est polysémique, cela peut évoquer le seigneur du vassal, mais aussi le seigneur des paysans, dans ce sens là (dominus), les paysans ne sont pas ses vassaux , ils cultivent simplement une terre qui lui appartient. Pour le clergé, il y a les abbés, les chapitres cathédraux, les évêques. Ce système existe en partie dès le Xème siècle. Mais le développement des pouvoirs locaux rend plus proches le pouvoir de l’aristocratie sur la terre et les hommes, mais ceci ne se met en parce que très progressivement, les historiens actuels ne considèrent plus qu’il y a eut de ce point de vie une mutation de l’an Mil, la construction brutale de châteaux, de seigneurie avec une main mise brutale sur les paysans.


Les seigneurs ont une domination de la terre, capacité à faire la guerre, mode de vie, à des niveaux divers, selon les patrimoines fonciers. La seigneurie c’est donc un mode d’exploitation du sol et des hommes, c’est aussi la base de l’organisation territoriale qui permet le contrôle du seigneur sur les paysans. La seigneurie n’est pas à analyser comme un mode simpliste d’oppression, c’est aussi sur la base de la seigneurie que se construit l’essor économique, qui profite au seigneur et aux paysans. Les patrimoines fonciers des seigneurs sont composites, en général ils ne sont pas d’un seul tenants, les plus riches aristocrates peuvent en possédés dispersés dans toute une principautés. Ils sont constitués de bien patrimoniaux, transmit par héritages, mais aussi de bien acquis à la faveur de mariages, et puis de fiefs, tenus par des seigneurs qui sont en même temps des vassaux. Le niveau de la maîtrise de la terre peut être variable. Ce qui importe, c’est la capacité à disposer de la terre, d’organiser son exploitation et d’en tirer profits.

2) Des liens étroits entre seigneurs et paysans


Les liens entre seigneurs et paysans peuvent être divers, mais en général, les seigneurs tirent leur ressources de l’exploitation directe d’une partie de la seigneurie, cette partie est appelée la réserve (utilisé par les historiens, pas les contemporains), ce terme désigne la partie qui n’est pas attribué à des paysans. Celle des paysans est la tenure. Une tenure est une unité d’exploitation familiale tenue du seigneur par un paysan. Elle est constitué de terres, de la maison paysanne, avec parfois bâtiments annexes. Cela n’est pas obligatoirement d’un seul tenant, elle peut être dispersée dans la seigneurie. On utilise aussi le terme de mense, de l’époque carolingienne au Xième siècle. Cette tenure n’appartient pas au paysan, mais au seigneur, le paysan l’exploite pour lui. En contrepartie de l’octroi de la tenure, les paysans doivent au seigneur des services et des redevances, ils sont la manifestation du lien étroit qui unit seigneur et paysans, d’une certaines manières un lien social. Ces services et redevances sont acquittés plusieurs fois par an , souvent lors de fêtes religieurses. Les redevances peuvent porter différents noms, le plus fréquents est lez terme cens, qui peut être payés en argent ou en nature (partie de la récolte ou des produits de l’élevage), c’est une redevance récognitif, ou cens récognitif, le paysan reconnaît que la tenure appartient au seigneur. D’autres redevances peuvent exister, par exemple, lors de défrichements, cela peut aboutir à l’adjonction de nouvelles parcelles à la tenure,, ils peut y avoir des redevances à part de fruits, une proportion de la récolte. Il y a aussi des services, les corvées, notamment constitué de l’exploitation de la ré&serve. Les terres de la réserves sont exploités par les paysans des tenures. Les paysans peuvent avoir plusieurs seigneurs, ils peuvent cultiver plusieurs tenures de seigneuries différents.


La distinction entre paysans n’est pas essentiellement sur des conditions juridiques (entre paysans libres et les serfs). Cela existe, mais il y a de grandes différences régionales, et surtout cela ne traduit pas véritablement une différenciation sociale. Il n’y a pas une unité entre les serfs, il y a des degrés de servitude. Ils sont en théorie sous une domination plus étroite à égards de leurs seigneuries, ils peuvent avoir des corvées plus lourdes, des taxes et astreintes plus particulières, comme le chevage (contient chef, la tête), une redevance, il est tenu en raison de le personne (d’où la tête). Il y a aussi la mainmorte, une taxe à acquitté pour pouvoir transmettre sa tenure au descendants. Le fortmariage, une taxe pour épouser quelqu’un d’une autre seigneurie (foris, extérieur en latin). Parmi les paysans serfs, on trouve parfois, des paysans qui accèdent à des fonctions supérieurs. Parmi les ministériaux du seigneur, ses agents qui organisent la seigneurie, peuvent se trouver des paysans serfs. Par exemple, lorsqu’il existe un tonlieu, une taxe sur les marchandises en transit, il peut y avoir des qui la prennent, certains peuvent être serfs.


Les paysans libres le sont dit car de condition libre, mais ils sont presque tous tenanciers, avec une tenure de seigneuries. Peut sont donc totalement indépendants de toutes autorité, mais souvent moindre, héritage libre. Mais ces paysans libres ne sont pas indépendants de la seigneurie, très peu dispose d’une terre en alleu, une terre en pleine propriété. Il existe des niveaux sociaux dans ces deux catégories. Les deux catégories sont installés sur des tenures dont ils ont l’usufruit, contre redevances et services. Ils ont accès aux terres non cultivés de la seigneurie. Certains seigneurs exercent d’autres pouvoirs sur les paysans de la seigneurie, voir sur des paysans d’autres terres. Certains seigneurs ont le devoir d’assurer l’ordre, de rendre justice. Si ils ont ces pouvoirs, c’est qu’ils disposent de fractions du pouvoir publique. En contrepartie de l’exercice de ces pouvoirs, les paysans doivent souvent d’autres redevances et services que ceux liées à la terres. Par exemple la taille, unje taxe levée en raison de l’exercice de ces pouvoirs, elle n’est pas exigées régulièrement, mais dns des cas particuliers ou le seigneur à besoin de finances, alors que les paysans ne sont pas les vassaux du seigneur, il peut y avoir un parallèle avec l’aide féodale. Autre taxe, le tonlieu, le seigneur peut prélever une taxe sur le commerce pour entretien des routes et ponts. Il peut exiger des taxes ou servies pour entretenir les chemins, curer les fossés du château, pour les transports (charroi de bois) pour le château. Il peut exiger le droit de gîte, être logé temporairement quant il est présent sur une seigneurie.


La dîme est une taxe ecclésiastique. Jusqu’au XIème sièclez compris voir après, avant la réforme grégorienne, elle est parfois reçus par les seigneurs laïcs pour leur propre compte. Ces sources qui témoignaient de ces redevances et services, ont été prises comme témoignage de l’augmentation de la pression de la part des seigneurs de façon brusque avec l’émiettement de pouvoirs. Dans la réalité, phénomène plus lent et progressif, et pas de généralisation de la violence dans les rapports. Il n’est pas utile de distingué véritablement ce qui relève de la seigneurie foncière, de la seigneurie banale (ce qui découle du ban, pouvoir de commander, l’ensemble des droits exigé par le seigneur liée au fait qu’il maîtrise des pouvoir liée au pouvoir publique comme la justice). Il y a une multitude de situation des seigneurs. Si les sources peuvent faire penser à de la violence des seigneurs envers les faibles, c’est car ces source viennent en grande partie des clercs, ou certaines redevances sont qualifiés de mauvaises coutumes, ce qui n’est pas légitimer =par l’usage, bien recus par tous, mais cela traduit surtout la volonté de soustraire les terres des clerc au pouvoir des laic, via,n la « défense des paysans », en pointant du doigts l’exercice du pouvoir par les seigneurs. De toute façon les seigneurs n’ont pas intérêts à accabler les paysans, mais de préserver l’équilibre économique.


Certains seigneurs locaux exercent la justice, parfois pour leur profits, mais surtout la justice mineurs. Les principaux droits d’origines régaliennes, ceux liées au ban, restent au mains de seigneurs important, et la tendance de la période est au regroupement. Ces droits désignent la haute justice, de construire des forteresses majeurs, battre monnaies, créer et contrôler des foires. Si il y a eu une tendance à l’augmentation des prélèvements sur les paysans, cela c’est fait progressivement, et cela est liée à une localisation des pouvoirs, plus de proximité entre seigneurs et paysans, et liée aussi à la croissance économique et agricole.


3) Évolutions contrastées (XIIème-XIIIème siècle)


Période marquée par croissance économique, ainsi que de l’agriculture, via augmentation des surfaces avec défrichements, qui peut créer de nouveaux terroirs, seigneurie. Croissance des redevance à part de fruits (part de la récolte) qui prennent des noms différents, comme le champart. Cela est intéressant pour le seigneur, car lorsque la récolte est bonne, plus de revenus. Quatrième facteur, les réserves sont dans certains cas les réserves sont divisés en tenures, attribués à des paysans, nouveaux ou anciens. Longtemps attribués à un manque de mains d’œuvre, mais dans les faits des tenures sont plus profitables que de cultivé ses terres via des paysans avec corvée. Donc évolution des rapports entre seigneurs et paysans. Sur ces terres apparaissent de nouveaux modes de tenures, avec des beaux (pluriel de bail) de courte durée, location de la terre (pour 3, 6 ou 9 ans), et me paysan doit un fermage ou il doit une somme fixe soit un métayage, ou il doit une part des fruits. Ensuite circulation de la monnaie qui circule plus dans la campagne, au XIIème siècle, car plus d’échanges parce que de surplus vendus.


La période est marquée par l’octroi de la part des seigneurs au bénéfice des paysans de franchises, de droits les exemptant de taxes de façons collective. Il existe des exemples de rachats par les communautés paysannes de certains services et taxes. C’est le payement de somme forfaitaires permettant ensuite d’être exemptés de telles redevances, ceci étant valables pour les paysans de la seigneuries. Lorsqu’elle est accordés, cette franchise est authentifié par une charte à valeur juridique.


Il ne faut pas exagérer la portée de ces exemptions. Il y a une grande variété de situations selon les régions, et on a peut être surestimés leur ampleurs. Les historiens ont estimé que la croissance et que la rivalité entre seigneurs les ont favorisés (pour attirer les paysans). C’est que les compétitions entre seigneurs existait, mais dans la majorité des cas, ce concessions sont modestes, et on a beaucoup de paysans n’arrivant pas à vendre leur tenures pour partir, la motivation des seigneurs est surtout de, rationaliser l’exploitation des terres. On voit avec Suger abbé de Saint Denis et Pierre le vénérable abbé de Cluny que leur actions visent à renforcer l’exploitationde leur terres. La logique de territorialisation plus nettes des seigneuries va à l’encontre des concessions, clarification des droits des seigneurs envers leurs paysans et entre eux, les chartes déterminent aussi plus clairement les pouvoirs de chacun des seigneurs, et légitime les prélèvements, qui étaient jusque la fondée par l’usage. Certain paysans s’endettent pour racheter les corvées, les gains ne sont donc pas toujours aussi important. Des exemples montrent que dans certains cas, les droits des maîtres du sol vont même croissants, dans la Gascogne Bordelaise, on voit ap^paraître de nouvelles taxes en contrepartie de l’usage des bois. Dans le Maine, au milieu de XIIème sicèle, on voit des exemple de sens plus lourd. La tenure à champart est plus favorable pour le seigneur qu’un sens à taux fixe (car dévaluation de la monnaie) et pour le paysan cela est plus important en cas de bonne récolte (cat % de la récolte), mais en cas de mauvaise, il en donne nettement moins, car pas défavorable pour lui. Développement du marché de la terre. Souvent favorable aussi au seigneurs, car lorsque est retenu aux paysans le droit de vente, en contrepartie d celle-ci, lorsque elle a lieu, une taxe est exigée (lods et ventes). Les moulins et fours seigneuriaux se multiplient. Le développement de ces exploitations s’accompagnent de redevances, les paysans peuvent (et souvent doivent) les utiliser contre une redevance. Le développement économique profite aux seigneurs qui prélèvent les tonlieux commerciale. Cela rapporte donc aux seigneurs avant les paysans.


Au XIIème et XIIIème siècle, une tendance à une meilleure efficacité des prélèvements seigneuriaux. Tout ceci se fait dans un contexte de besoin croissants des seigneurs. En effet, la réforme grégorienne leur enlève certains revenus, avec la restitution à l’église de,biens et de droits (dîme). Dans le même temps, ils ont des besoins toujours croissances, par exemple, nécessité de financer des lieux de culte plus grands (reconstruction régulière à Cluny). Pour le seigneur laïcs, le châteaux, les dépenses ostentatoires, les équipements militaires, les donations pieuses, doter les filles. Cela conduit donc à essayer de mieux gérer les terres. Cela passe par la multiplication du nombre d’agents seigneuriage chargés de les gérer. L’agent seigneuriale chargée de gérer une seigneurie peut porter le nom de prévôts, de maire, de bayle ou de viguier. Il y a aussi les agents subalternes, le meunier, le tonloyer (qui prélève les redevances de ces équipements) et le tonloyer. Ces individus se situent à l’interface entre seigneurs et paysans, ils sont parfois appelés de prud’hommes et d’hommes dignes de fois. Ils sont issus des élites paysannes ou de la petite aristocratie, donc frontière ténues entre ces dernières classes. Ils ont un rôile pour surveiller les fraudes, le champart est prélevé sur les champs, le champardeur qui le prélève va sur le champ du paysan, (par exemple une gerbe sur dix), et il le fait aussitôt, pour ne pas que le paysan le cache. Les paysans peuvent frauder, mais peu de témoignages, et des fois les paysans se jouent des rivalités entre seigneurs. En bourgogne, un conflit entre un chatelain voisin de la chapitre d’autun veut mettre la main sur certains profits de ces derniers, et l’évêque intervient, sans doute à l demande de paysans. Aussi exemple de serf qui demande l’évolution de la maimorte, et les révoltes en période de croissance sont rares.


II- La croissance de l’économie rurale


Indice permettant de voir une croissance. Il y a une évolution climatique, avec analyse de sédiments (lac Léman par exemple) qui montre un recul glaciaire, avec une baisse puis montée des eaux. Prélèvements dans des bois, des mélèzes dans les Alpes, ont put montrer qu’il y a eut des étés plus secs entre le début du XIème et le début du XIIème. Cette évolution semble concerner l’ensemble de l’Europe, mais débats sur l’ampleur de ces changements. En Europe occidentale, polyculture à tendance céréalières, dans ce genre de culture, un certain asséchements du climat permet une meilleure productivité, donc une croissance démographique. Si il y a plus de monde, plus de bras pour cultiver (donc cercle vertueux). On estime qu’il y avait 15 à 16 millions dans le royaume de France à la fin du XIIIème siècle, ce qui serait plus 50 % en un siècle. Autre aspect, défrichements. Aujourd’hui, on accorde plus de places aux défrichements ancien, plus de « grands défrichements », mais sur la continuité. Les mentions de défrichements dans les textes, on indique les défrichements et les nouvelles terres pour seigneuries. L’archéologie permet d’étudier les pollens fossiles. On s’aperçoit que sur certains sites, il y a une part croissante de pollens céréaliers au dépends d’espèces sauvages. Il y a aussi la toponymie, un certain ,nombre de nom de lieu porte le nom de défrichements, comme essar parfois liée à un nom. Cela peut s’applique rà, des forêts, des marais que l’on assèche, des prairies que l’on labours.


Le défrichement est une initiative seigneurole (même si les paysans peuvent tenter de grignoter des terres). Dans certains cas, les seigneurs font défricher des sections entières de bois, pour créer des nouvelles tenures pour les accorder à des paysans, lesquelles sont attirés par des avantages, que l’on appelle les hôtes, avec les hostises, parfois avantages mais en période de croissance les paysans ont soif de terres. Les défrichements dut aux cisterciens sont à,l’origine d’une image de défrichements des moines. Les cisterciens sont en opposition à la richesse de certains monastères bénédictins. Ils s’installent dans des terroirs à l’écart, moins mis en valeurs. Dans les monastères, avec les moines, il y a les convères, des frères d’un rang inférieurs, qui exploitent les terres. En réalité, il semblent que ce ne soit pas des défrichements complet, ils sont surtout à l’origine d’une réorganisation du territoire. Les causes de ces défrichements trouvent leurs ressorts dans les évolutions de ces seigneuries, avec la volonté de tirer plus de bénéfices des terres. Il y aussi une valorisation du travail,on représente du plus en plus le travail, sur un chapiteau bassilique à Vezelay, on dans les calendriers des recueils de psaumes. La croissance économique des campagnes trouve un lien dans le développement urbain, constituant un débouchés et un moteur de cette croissance agricole.


2), Les pratiques agricoles et les productions


     L’agriculture des Xèmes et XIème siècle,est avant tout une polyactivité à dominante céréalière. Les céréales sont à la base de l’alimentation sous formes différentes. Différentes espèces sont cultivées, comme le seigle (céréales robustes) et l’épeautre. On pratique la jachère, c’est-à-dire la terre incultivée une année sur deux ou trois. Fèves et légumineuses sont cultivées, ainsi que l’élevage, même si sont étendues dans cette période est inconnues, et l’économie rurale est complétée par l’usage d’espaces non cultivées, comme les landes, bois et rivières, qui fournissent du bois de chauffages, des baies et autres champignons, des poissons. Avec l’essor agricole des XIIème et XIIIème siècle, il y a une diversification des productions.


 Dvlpt de l’artisanat rural = paysans font artisanats eux même pour eux mais aussi XII-XIII : travaille du fer, du cuire de la construction Diffusion technique nouvelles:

? Matérielles de cultures : la charrue = se diffuse et se perfectionne pour un labour plus profond. Le versoire = retourner la terre et la verser pour régénération de la terre.

? Attelage de meilleure qualité : collier de l’épaule pour chevaux et le joue frontale pour le bœuf.

? Le hersage = graines légèrement enterrés Multiplication des laboures : il faut des matérielles de qualités. C’est lié à la rotation triennale des cultures qui se diffuse sur les terres riches des bassins parisiens.

 

Sur une même terres se succèdent 3 années diff:

? 1er année : sème céréales divers d’hivers : froment et seigle

? 2e année: céréales de printemps: l’orge, avoine

? 3e année: la jachère = on la travaille sans semer.

 

Multiplication des labours entre les moment où on sème = augmentation des rendements. Divise terroirs en trois : 1 année sur 3 : une est en jachère = on laisse les bêtes les paturés : nourrir les bêtes et engraisser ses terres. Tout ça permet augmentation des rendements.

Diffusion des moulins: moulins à eau; moulin à vent (2e moitié du XIIe s) = meilleures productivités : blé donne plus de blé et le blé une meilleure farine.

 

PB: Pas assez de bétails pour engraisser la terre Difficulté de conservation Commercialisation accru du commerce agricole: Les surplus profite d’abord aux seigneurs mais aussi aux paysans.

Dvlpt des lieux de commerces = marchés locaux = circulation monétaire accrues

Commercialisation accru en lien avec augmentation des besoins. Les marchés sont construits par seigneurs là où il y a une agglomération EX: Normandie, les ducs créaient des marchés dans leurs seigneuries

 

Dans les marchés il y a : ? produits spé dont la vigne ? plantes tinctoriales = servent à faire de la teinture pour la laine où le draps ? textiles: laine, lin, chanvre = monétarisation dans la société rural = espèces circules de + en + du au commerce et seigneurs préfère redevance en argent qu’en nature pour certains.

PB: XIII: dévalorisation de la monnaie lié à l’inflation et à une moindre qualité de pièces (il en faut bcp plus donc moins bonnes). Redevance en nature bouge pas: si pain augmente = tjrs même quantité mais pas en argent. Il existe pls monnaies.

Essor éco urbain et rural qui va avec la monétarisation croissante complexifie le modèle économique.

 

III – Habitat, communauté, société paysanne

1- Une tendance au regroupement de l’habitat XI-XII: naissance du village mais il y avait des habitats structurés avant cette période

 Regroupement autour de pôle d’attractions L’unité d’exploitation: structuration avec rapprochement de la maison et bat d’exploitation , dvlpt de la pierre = structuration d’unité d’habitat se rapproche des uns des autres. Rapprochement entre églises et habitat et château = pôle d’attractions

L'habitat dispersé ne disparaît pas.

Dvlpt du crédit : prêt à intéret normalement interdit par l’Église car on gagne pas l’argent par l’argent mais elle est courante même l'Église le fait dont les monastères.

Mortgage= le prêteur abandonne les revenus que procure un biens au donneur jusqu'à ce que le prêt soit terminé.

Créer rente sur un biens = se rembourser en prélèvement en prenant un revenu sur propre bien = tendance à l’endettement des riches paysans. Structuration des communautés paysannes: diff niveaux =, les paysans sont instaurés dans plusieurs structures collectives : paroisse, seigneurie, communauté paysanne, la famillemes différentes. Différentes espèces sont cultivées, comme le seigle (céréales robustes) et l’épeautre. On pratique la jachère, c’est-à-dire la terre incultivée une année sur deux ou trois. Fèves et légumineuses sont cultivées, ainsi que l’élevage, même si sont étendues dans cette période est inconnues, et l’économie rurale est complétée par l’usage d’espaces non cultivées, comme les landes, bois et rivières, qui fournissent du bois de chauffages, des baies et autres champignons, des poissons. Avec l’essor agricole des XIIème et XIIIème siècle, il y a une diversification des productions.