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FAC
1ère année

ANTHROPOLOGIE

Anthropologie

Definition

loup
animal

La place des femmes dans l'équitation a connu une nette évolution sociétale. Jusqu'au xxe siècle, dans la plupart des pays eurasiatiques et africains, puis nord et sud-américains, le cheval est un symbole militaire et viril, associé aux hommes tant pour les besoins des guerres que pour ceux du travail quotidien. En Asie, les Scythes, les Sarmates et les Achéménides pratiquent vraisemblablement une équitation mixte durant l'Antiquité, par opposition aux civilisations gréco-romaines. L'accès à l'équitation est ensuite restreint au Proche-Orient et en Asie centrale, en particulier sous les Séfévides.


Les rares mentions de femmes cavalières et combattantes relèvent souvent de mythes, tel que celui des Amazones, ou d'exceptions limitant l'approche des chevaux aux soins à leur apporter, comme celle des « Servantes du Cheval » dans le royaume Bamoun, au xixe siècle. En Europe occidentale, l'accès au cheval est restreint par le statut social des femmes, l'équitation étant réservée à une élite. En Asie centrale, au contraire, toutes les classes sociales accèdent en général au cheval pour les migrations saisonnières. À partir de la fin du Moyen Âge, la monte à cheval avec les deux jambes du même côté, dite « en amazone », s'impose en Europe occidentale, limitant l'autonomie des cavalières. La conquête de l'Ouest américain amène des femmes de toutes conditions sociales à monter à cheval et à conduire des attelages, l'une des plus célèbres étant Calamity Jane ; cela contribue à lever l'imposition de la monte en amazone en occident.


Dans les pays occidentaux, le cheval est uniquement un animal de rente jusqu'au début du xxe siècle. Il se répand dans les milieux féminins et urbains au cours de ce siècle, entraînant une évolution de son statut vers celui d'un animal de compagnie et une forte féminisation de l'équitation. Cette diffusion ne s'est pas traduite par une représentation proportionnelle des femmes aux plus hauts niveaux des compétitions équestres, particulièrement dans le saut d'obstacles, en raison d'une répartition du travail appuyée sur les stéréotypes de genre, et d'une culture dominante axée sur les performances de l'animal plutôt que sur la relation affective. Les peuples cavaliers maintiennent des pratiques équestres avec une faible participation féminine, en particulier parmi les Gauchos sud-américains.


La culture équestre accorde une place croissante aux femmes en parallèle de la féminisation des pratiques, depuis les pony books anglo-saxons dès les années 1920, jusqu'aux productions télévisuelles et cinématographiques récentes. Ces œuvres telles que Le Grand National (1944), Sarraounia (1986), Mulan (1998) et Sport de filles (2012) mettent en scène des jeunes filles et des guerrières

A retenir :

JEAN EST MORT
FAC
1ère année

ANTHROPOLOGIE

Anthropologie

Definition

loup
animal

La place des femmes dans l'équitation a connu une nette évolution sociétale. Jusqu'au xxe siècle, dans la plupart des pays eurasiatiques et africains, puis nord et sud-américains, le cheval est un symbole militaire et viril, associé aux hommes tant pour les besoins des guerres que pour ceux du travail quotidien. En Asie, les Scythes, les Sarmates et les Achéménides pratiquent vraisemblablement une équitation mixte durant l'Antiquité, par opposition aux civilisations gréco-romaines. L'accès à l'équitation est ensuite restreint au Proche-Orient et en Asie centrale, en particulier sous les Séfévides.


Les rares mentions de femmes cavalières et combattantes relèvent souvent de mythes, tel que celui des Amazones, ou d'exceptions limitant l'approche des chevaux aux soins à leur apporter, comme celle des « Servantes du Cheval » dans le royaume Bamoun, au xixe siècle. En Europe occidentale, l'accès au cheval est restreint par le statut social des femmes, l'équitation étant réservée à une élite. En Asie centrale, au contraire, toutes les classes sociales accèdent en général au cheval pour les migrations saisonnières. À partir de la fin du Moyen Âge, la monte à cheval avec les deux jambes du même côté, dite « en amazone », s'impose en Europe occidentale, limitant l'autonomie des cavalières. La conquête de l'Ouest américain amène des femmes de toutes conditions sociales à monter à cheval et à conduire des attelages, l'une des plus célèbres étant Calamity Jane ; cela contribue à lever l'imposition de la monte en amazone en occident.


Dans les pays occidentaux, le cheval est uniquement un animal de rente jusqu'au début du xxe siècle. Il se répand dans les milieux féminins et urbains au cours de ce siècle, entraînant une évolution de son statut vers celui d'un animal de compagnie et une forte féminisation de l'équitation. Cette diffusion ne s'est pas traduite par une représentation proportionnelle des femmes aux plus hauts niveaux des compétitions équestres, particulièrement dans le saut d'obstacles, en raison d'une répartition du travail appuyée sur les stéréotypes de genre, et d'une culture dominante axée sur les performances de l'animal plutôt que sur la relation affective. Les peuples cavaliers maintiennent des pratiques équestres avec une faible participation féminine, en particulier parmi les Gauchos sud-américains.


La culture équestre accorde une place croissante aux femmes en parallèle de la féminisation des pratiques, depuis les pony books anglo-saxons dès les années 1920, jusqu'aux productions télévisuelles et cinématographiques récentes. Ces œuvres telles que Le Grand National (1944), Sarraounia (1986), Mulan (1998) et Sport de filles (2012) mettent en scène des jeunes filles et des guerrières

A retenir :

JEAN EST MORT