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VENUS ANADYOMENE -LES CAHIERS DE DOUAI - ARTHUR RIMBAUD

Définition

Vénus Anadyomène
"Vénus Anadyomène" est une expression qui désigne une représentation artistique de la déesse Vénus (ou Aphrodite dans la mythologie grecque) émergeant de la mer. Le terme "Anadyomène" vient du grec ancien "anadyoménē", qui signifie "qui sort de l'eau". Cette iconographie est célèbre pour illustrer la naissance de Vénus, souvent représentée debout sur une coquille, comme dans le

Présentations de Vénus Anadyomène

Vénus Anadyonème est un sonnet d’Arthur Rimbaud. Le poète y représente une prostituée sous des traits empruntés à Vénus, déesse de la beauté, pour laisser voir progressivement sa vulgarité, sa laideur et sa maladie. Le poème se conclut par une audace, faire rimer Vénus avec Anus.

C’est l’occasion pour le poète de critiquer la poésie traditionnelle et le lyrisme en proposant une nouvelle esthétique poétique.

La Peinture de Vénus Anadyomène

Plusieurs peintres ont immortalisé Vénus dans cette posture iconique. Parmi eux, Sandro Botticelli est sans doute le plus célèbre, avec 'La Naissance de Vénus'. Cependant, Titien a également exploré ce thème, capturant la sensualité et l'élégance de la déesse. Dans sa peinture, Vénus est souvent représentée debout sur une coquille, entourée de divinités marines. Cette scène de naissance met l'accent sur la divinité et l'émerveillement de l'origine de la beauté. Le traitement des couleurs, la composition et l'expression des figures dans l'œuvre de Titien illustrent l'alliance entre idéalisation et naturalisme.

Problématique : Comment Rimbaud détourne-t-il le mythe de la naissance de Vénus pour critiquer les canons traditionnels de la beauté et la poésie lyrique ?

PREMIERE STROPHE

Les premiers mots du poème : “Comme d’un cercueil” peuvent rappeler le premier vers d’un poème de Ronsard : “Comme un chevreuil”. Les sonorités sont très similaires.

On voit donc d’emblée la volonté parodique de Rimbaud qui reprend un grand poète de la pléiade pour déformer ses mots. De plus, le nom “cercueil” s’oppose au thème de la naissance de Vénus car il suggère l’idée de mort.

Les couleurs présentes dans les vers 1 et 2 : “vert” ; “blanc” ; “bruns” peuvent également rappeler le tableau de La Naissance de Vénus par Cabanel. Seulement, ici, ces couleurs sensées désigner la mer et l’écume de manière méliorative qualifient en fait une baignoire usée.

L’adjectif épithète péjoratif “vieille” qui qualifie la “baignoire” confirme d’ailleurs cette lecture. Mais ce que le poète veut donner à voir, c’est la femme qui émerge de la baignoire. Elle est artificielle, en témoigne ses cheveux “fortement pommadés”, ce qui s’oppose à la beauté naturelle de Vénus.

Cependant, même avec tous ses artifices, elle ne peut cacher sa laideur comme le montre le groupe nominal “déficits mal ravaudés”.

La baignoire de laquelle émerge la femme rappelle avec humour le coquillage duquel émerge Vénus. On sent bien ici la volonté de parodie du poète.



Au niveau du rythme, les enjambements entre les vers 1-2 et 2-3 créent un déséquilibre et une disharmonie à l’image de la femme présentée ici.

De plus, les deux adjectifs “lente et bête” insistent sur l’idée que la femme est malade. Elle est presque animalisée par le mot “bête” et son mouvement n’a rien de gracieux.

SECONDE STROPHE

La seconde strophe commence par un adverbe de liaison : “puis”. Cet adverbe, repris au vers 7, montre une volonté d’exagération du poète dans la précision avec laquelle il décrit la femme.

L’animalisation se poursuit car Rimbaud évoque, non pas le cou, mais le “col” de la femme. On assiste à une sorte de transformation en vache : “col gras et gris” ; “larges omoplates / qui saillent”.

De plus, le poète cherche à donner un sentiment désagréable au lecteur, notamment par l’usage de l’allitération en -g (“gras et gris”) qui émet un son disgracieux.

Le mouvement de la femme est répétitif et évoque celui d’un animal en mouvement avec le parallélisme “le dos court qui rentre et qui ressort”.

La maigreur suggérée par la proposition subordonnée relative “qui saillent” rejetée en début de vers 6 participe au portrait horrible d’une femme laide et malade.

Pourtant, la maigreur est contredite par “les rondeurs des reins” au vers 7. On voit donc que le physique de la femme est tout sauf harmonieux. Il s’oppose parfaitement à la perfection habituelle de Vénus.

On note ici une nouvelle allitération en -r (vers 7 et 8) qui continue d’émettre des sons désagréables, proches d’un râle.

La graisse n’est pas non plus la belle graisse de la Vénus traditionnelle. Au contraire, elle “parait en feuilles plates”, ce qui signifie qu’elle ne participe pas à lui octroyer de chaleureuses rondeurs.

LE PREMIER TERCET

Le premier tercet apporte une nouvelle couleur au tableau d’ensemble : le rouge.

Cette couleur vient s’opposer à la blancheur pure avec laquelle est fréquemment représentée Vénus. Ici, “L’échine est un peu rouge” suggère une fois de plus que la colonne est saillante, et donc que la maigreur de la femme décrite est maladive.

Dans cette strophe, le poète mobilise plusieurs sens du lecteur pour mieux montrer l’horreur de la femme décrite. On trouve l’odorat avec “sent”, le goût avec “goût” et la vue avec “voir” et “loupe”.

On a donc affaire à une synesthésie détournée dans laquelle le poète sature sa description de détails afin de confronter le lecteur à la laideur de la femme.

L’oxymore “Horrible étrangement” donne un nouveau sens à la laideur. Le goût est horrible, mais suscite la curiosité du poète. Il faut donc voir ici une sorte de beauté du laid, du mal, qui attire Rimbaud. On peut rapprocher cela de sa volonté de combattre la poésie traditionnelle et son éloge de la beauté.

Dans ce même vers, Rimbaud s’éloigne également du lyrisme traditionnel dans lequel le “je” et les sentiments personnels sont exacerbés. Ici, le pronom impersonnel “on” remplace le “je”, et les sentiments sont absents, au profit d’une description précise de l’objet du poème.

En cela, le poème se rapproche de l’esthétique parnassienne que Rimbaud recherche dans ses plus jeunes années.

Se poursuivent dans cette strophe les jeux d’enjambements qui disloquent le rythme traditionnel. Ces enjambements continuent de mimer la démarche disgracieuses de la femme.

Enfin, les “singularités qu’il faut voir à la loupe” du vers 11 renforcent le sentiment parnassien avec l’idée d’une description aussi précise que possible de l’objet du poème. On peut presque lire ici une règle de l’esthétique que crée Rimbaud : se focaliser sur les détails.

LE DERNIER TERCET

Comme souvent dans les sonnets, le dernier tercet offre une chute.

Ici, la chute est double. D’une part, la femme semble porter un tatouage avec un nom qui évoque celui d’une courtisane : “Les reins portent deux mots gravés : Clara Vénus”.

D’autre part, le poème se conclut par un pied de nez à l’esthétique traditionnelle, celui de faire rimer Vénus avec Anus. La trivialité s’oppose ici à l’emphase avec laquelle le thème de Vénus Anadyomène est habituellement traité.

Concernant le tatouage “Clara Venus” qui représente la vulgarité car il est placé sur les reins, et visible donc dans des situations où la femme est déshabillée et de dos, il évoque également un vers de Louise Labé : “Clere Venus, qui erres par les cieux”.

On peut donc voir encore ici une moquerie de Rimbaud vis-à-vis de la tradition poétique.

Au vers 15, le groupe nominal “tout ce corps” déshumanise la femme. Elle n’est plus qu’un corps, qui plus est repoussé par le démonstratif “ce”. Il est présenté comme un objet de dégoût inqualifiable.

La posture ostentatoire de la femme est montrée par l’emploie du verbe tendre : “tend sa large croupe”. Elle présente donc son postérieur, mais la vision n’est pas agréable. La métaphore “large croupe” animalise la femme ironise sur la laideur de son arrière-train, comparé à celui d’un cheval.

Le dernier vers s’ouvre par un nouvel oxymore : “Belle hideusement”. Rimbaud fait ici encore une fois l’éloge de la beauté du laid et s’éloigne des canons de l’esthétique poétique.

D’ailleurs, l’assonance en -e dans ce vers crée un effet de maladresse, notamment avec la prononciation du -e de “belle”. On sent donc la volonté du poète d’ajouter à la laideur d’ensemble en concluant son poème par un vers presque boiteux.

L'”ulcère à l’anus” affirme d’une part la maladie et la saleté de la femme décrite et clôt la parodie sur une note triviale et humoristique.

A retenir :

Au fil de l'étude de 'Vénus Anadyomène', la pluralité des représentations de la déesse émerge, que ce soit en peinture ou en littérature. Les artistes ont varié leurs perspectives, passant de la beauté divine à une vision terrestre satirique. L'analyse linéaire de textes comme le poème de Rimbaud fournit les clés pour déchiffrer ces œuvres, aidant à révéler les couches de significations et les intentions artistiques sous-jacentes. L'importance de cette méthode réside dans sa capacité à explorer en profondeur les subtilités du langage poétique et à apprécier les jeux stylistiques employés par les auteurs pour questionner les normes esthétiques.


VENUS ANADYOMENE -LES CAHIERS DE DOUAI - ARTHUR RIMBAUD

Définition

Vénus Anadyomène
"Vénus Anadyomène" est une expression qui désigne une représentation artistique de la déesse Vénus (ou Aphrodite dans la mythologie grecque) émergeant de la mer. Le terme "Anadyomène" vient du grec ancien "anadyoménē", qui signifie "qui sort de l'eau". Cette iconographie est célèbre pour illustrer la naissance de Vénus, souvent représentée debout sur une coquille, comme dans le

Présentations de Vénus Anadyomène

Vénus Anadyonème est un sonnet d’Arthur Rimbaud. Le poète y représente une prostituée sous des traits empruntés à Vénus, déesse de la beauté, pour laisser voir progressivement sa vulgarité, sa laideur et sa maladie. Le poème se conclut par une audace, faire rimer Vénus avec Anus.

C’est l’occasion pour le poète de critiquer la poésie traditionnelle et le lyrisme en proposant une nouvelle esthétique poétique.

La Peinture de Vénus Anadyomène

Plusieurs peintres ont immortalisé Vénus dans cette posture iconique. Parmi eux, Sandro Botticelli est sans doute le plus célèbre, avec 'La Naissance de Vénus'. Cependant, Titien a également exploré ce thème, capturant la sensualité et l'élégance de la déesse. Dans sa peinture, Vénus est souvent représentée debout sur une coquille, entourée de divinités marines. Cette scène de naissance met l'accent sur la divinité et l'émerveillement de l'origine de la beauté. Le traitement des couleurs, la composition et l'expression des figures dans l'œuvre de Titien illustrent l'alliance entre idéalisation et naturalisme.

Problématique : Comment Rimbaud détourne-t-il le mythe de la naissance de Vénus pour critiquer les canons traditionnels de la beauté et la poésie lyrique ?

PREMIERE STROPHE

Les premiers mots du poème : “Comme d’un cercueil” peuvent rappeler le premier vers d’un poème de Ronsard : “Comme un chevreuil”. Les sonorités sont très similaires.

On voit donc d’emblée la volonté parodique de Rimbaud qui reprend un grand poète de la pléiade pour déformer ses mots. De plus, le nom “cercueil” s’oppose au thème de la naissance de Vénus car il suggère l’idée de mort.

Les couleurs présentes dans les vers 1 et 2 : “vert” ; “blanc” ; “bruns” peuvent également rappeler le tableau de La Naissance de Vénus par Cabanel. Seulement, ici, ces couleurs sensées désigner la mer et l’écume de manière méliorative qualifient en fait une baignoire usée.

L’adjectif épithète péjoratif “vieille” qui qualifie la “baignoire” confirme d’ailleurs cette lecture. Mais ce que le poète veut donner à voir, c’est la femme qui émerge de la baignoire. Elle est artificielle, en témoigne ses cheveux “fortement pommadés”, ce qui s’oppose à la beauté naturelle de Vénus.

Cependant, même avec tous ses artifices, elle ne peut cacher sa laideur comme le montre le groupe nominal “déficits mal ravaudés”.

La baignoire de laquelle émerge la femme rappelle avec humour le coquillage duquel émerge Vénus. On sent bien ici la volonté de parodie du poète.



Au niveau du rythme, les enjambements entre les vers 1-2 et 2-3 créent un déséquilibre et une disharmonie à l’image de la femme présentée ici.

De plus, les deux adjectifs “lente et bête” insistent sur l’idée que la femme est malade. Elle est presque animalisée par le mot “bête” et son mouvement n’a rien de gracieux.

SECONDE STROPHE

La seconde strophe commence par un adverbe de liaison : “puis”. Cet adverbe, repris au vers 7, montre une volonté d’exagération du poète dans la précision avec laquelle il décrit la femme.

L’animalisation se poursuit car Rimbaud évoque, non pas le cou, mais le “col” de la femme. On assiste à une sorte de transformation en vache : “col gras et gris” ; “larges omoplates / qui saillent”.

De plus, le poète cherche à donner un sentiment désagréable au lecteur, notamment par l’usage de l’allitération en -g (“gras et gris”) qui émet un son disgracieux.

Le mouvement de la femme est répétitif et évoque celui d’un animal en mouvement avec le parallélisme “le dos court qui rentre et qui ressort”.

La maigreur suggérée par la proposition subordonnée relative “qui saillent” rejetée en début de vers 6 participe au portrait horrible d’une femme laide et malade.

Pourtant, la maigreur est contredite par “les rondeurs des reins” au vers 7. On voit donc que le physique de la femme est tout sauf harmonieux. Il s’oppose parfaitement à la perfection habituelle de Vénus.

On note ici une nouvelle allitération en -r (vers 7 et 8) qui continue d’émettre des sons désagréables, proches d’un râle.

La graisse n’est pas non plus la belle graisse de la Vénus traditionnelle. Au contraire, elle “parait en feuilles plates”, ce qui signifie qu’elle ne participe pas à lui octroyer de chaleureuses rondeurs.

LE PREMIER TERCET

Le premier tercet apporte une nouvelle couleur au tableau d’ensemble : le rouge.

Cette couleur vient s’opposer à la blancheur pure avec laquelle est fréquemment représentée Vénus. Ici, “L’échine est un peu rouge” suggère une fois de plus que la colonne est saillante, et donc que la maigreur de la femme décrite est maladive.

Dans cette strophe, le poète mobilise plusieurs sens du lecteur pour mieux montrer l’horreur de la femme décrite. On trouve l’odorat avec “sent”, le goût avec “goût” et la vue avec “voir” et “loupe”.

On a donc affaire à une synesthésie détournée dans laquelle le poète sature sa description de détails afin de confronter le lecteur à la laideur de la femme.

L’oxymore “Horrible étrangement” donne un nouveau sens à la laideur. Le goût est horrible, mais suscite la curiosité du poète. Il faut donc voir ici une sorte de beauté du laid, du mal, qui attire Rimbaud. On peut rapprocher cela de sa volonté de combattre la poésie traditionnelle et son éloge de la beauté.

Dans ce même vers, Rimbaud s’éloigne également du lyrisme traditionnel dans lequel le “je” et les sentiments personnels sont exacerbés. Ici, le pronom impersonnel “on” remplace le “je”, et les sentiments sont absents, au profit d’une description précise de l’objet du poème.

En cela, le poème se rapproche de l’esthétique parnassienne que Rimbaud recherche dans ses plus jeunes années.

Se poursuivent dans cette strophe les jeux d’enjambements qui disloquent le rythme traditionnel. Ces enjambements continuent de mimer la démarche disgracieuses de la femme.

Enfin, les “singularités qu’il faut voir à la loupe” du vers 11 renforcent le sentiment parnassien avec l’idée d’une description aussi précise que possible de l’objet du poème. On peut presque lire ici une règle de l’esthétique que crée Rimbaud : se focaliser sur les détails.

LE DERNIER TERCET

Comme souvent dans les sonnets, le dernier tercet offre une chute.

Ici, la chute est double. D’une part, la femme semble porter un tatouage avec un nom qui évoque celui d’une courtisane : “Les reins portent deux mots gravés : Clara Vénus”.

D’autre part, le poème se conclut par un pied de nez à l’esthétique traditionnelle, celui de faire rimer Vénus avec Anus. La trivialité s’oppose ici à l’emphase avec laquelle le thème de Vénus Anadyomène est habituellement traité.

Concernant le tatouage “Clara Venus” qui représente la vulgarité car il est placé sur les reins, et visible donc dans des situations où la femme est déshabillée et de dos, il évoque également un vers de Louise Labé : “Clere Venus, qui erres par les cieux”.

On peut donc voir encore ici une moquerie de Rimbaud vis-à-vis de la tradition poétique.

Au vers 15, le groupe nominal “tout ce corps” déshumanise la femme. Elle n’est plus qu’un corps, qui plus est repoussé par le démonstratif “ce”. Il est présenté comme un objet de dégoût inqualifiable.

La posture ostentatoire de la femme est montrée par l’emploie du verbe tendre : “tend sa large croupe”. Elle présente donc son postérieur, mais la vision n’est pas agréable. La métaphore “large croupe” animalise la femme ironise sur la laideur de son arrière-train, comparé à celui d’un cheval.

Le dernier vers s’ouvre par un nouvel oxymore : “Belle hideusement”. Rimbaud fait ici encore une fois l’éloge de la beauté du laid et s’éloigne des canons de l’esthétique poétique.

D’ailleurs, l’assonance en -e dans ce vers crée un effet de maladresse, notamment avec la prononciation du -e de “belle”. On sent donc la volonté du poète d’ajouter à la laideur d’ensemble en concluant son poème par un vers presque boiteux.

L'”ulcère à l’anus” affirme d’une part la maladie et la saleté de la femme décrite et clôt la parodie sur une note triviale et humoristique.

A retenir :

Au fil de l'étude de 'Vénus Anadyomène', la pluralité des représentations de la déesse émerge, que ce soit en peinture ou en littérature. Les artistes ont varié leurs perspectives, passant de la beauté divine à une vision terrestre satirique. L'analyse linéaire de textes comme le poème de Rimbaud fournit les clés pour déchiffrer ces œuvres, aidant à révéler les couches de significations et les intentions artistiques sous-jacentes. L'importance de cette méthode réside dans sa capacité à explorer en profondeur les subtilités du langage poétique et à apprécier les jeux stylistiques employés par les auteurs pour questionner les normes esthétiques.

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