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I – Le rôle des entreprises dans l’économie

1. Qu’est-ce que l’économie ?

  • Définition : science humaine qui étudie la création et la répartition des richesses.
  • François Perroux : « J’ai choisi l’économie parce que des gens ont faim ».
  • Comme la sociologie, l’économie est une science sociale → elle analyse les comportements humains mais reste une science non exacte.
  • Popper : une théorie est scientifique si elle est réfutable. Or, les théories économiques (Smith, Marx, Keynes…) ne le sont pas toujours de manière scientifique.

2. L’économie et les sciences sociales

  • Durkheim : notion de « fait social » → même les actes individuels (ex. suicide) ont des causes sociales.
  • L’économie cherche aussi à comprendre des phénomènes collectifs, comme les crises, sans pouvoir toujours les prédire avec précision.

3. Les types d’économistes (Esther Duflo)

  • Observateur : décrit sans intervenir (Friedman, Kahneman).
  • Ingénieur : propose des solutions (Tirole, Akerlof).
  • Plombier : répare et agit directement (Keynes, Duflo).

4. Les méthodes de recherche

  1. Expérimentation (ex. Duflo : lutte contre l’analphabétisme dans les pays pauvres).
  2. Analyse statistique (ex. Piketty : inégalités → r > g).
  3. Expériences en laboratoire (ex. Kahneman, Thaler).

5. Le raisonnement économique

  • Fondé sur le calcul et l’optimisation (Gary Becker) → comparer coûts et bénéfices.
  • Exemple : même le mariage ou la délinquance peuvent être étudiés comme des choix rationnels.

6. L’homo œconomicus (théorie néoclassique)

  • Individu rationnel, qui :
  • maximise son utilité (consommateur),
  • maximise son profit (producteur),
  • agit avec information parfaite et complète.
  • Postulats principaux :
  1. Utilisation de méthodes proches des sciences dures.
  2. Préférences stables et mesurables.
  3. Objectif de maximisation (utilité ou profit).
  4. Information parfaite et gratuite.

7. Les axiomes de la rationalité (Von Neumann & Morgenstern, 1944)

  • Préférence : capacité de classer ses choix.
  • Transitivité : si A > B et B > C alors A > C.
  • Non-saturation : toujours vouloir plus de satisfaction.
  • Continuité : un petit changement ne bouleverse pas l’ordre des préférences.

8. Les limites : l’économie comportementale

  • Les individus ne sont pas de purs homo œconomicus.
  • Ils subissent des biais cognitifs :
  • excès de confiance,
  • optimisme excessif,
  • illusion de contrôle,
  • erreurs de raisonnement (loi des petits nombres, hubris…).
  • Kahneman, Thaler, Taleb : montrent que les comportements réels s’éloignent fortement de la rationalité parfaite.

9. Conclusion

  • L’économie repose sur l’idée de rationalité pour construire des modèles théoriques d’équilibre général.
  • Mais dans la réalité, les comportements humains sont souvent irrationnels → d’où l’importance de l’économie comportementale.



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I – Le rôle des entreprises dans l’économie

1. Qu’est-ce que l’économie ?

  • Définition : science humaine qui étudie la création et la répartition des richesses.
  • François Perroux : « J’ai choisi l’économie parce que des gens ont faim ».
  • Comme la sociologie, l’économie est une science sociale → elle analyse les comportements humains mais reste une science non exacte.
  • Popper : une théorie est scientifique si elle est réfutable. Or, les théories économiques (Smith, Marx, Keynes…) ne le sont pas toujours de manière scientifique.

2. L’économie et les sciences sociales

  • Durkheim : notion de « fait social » → même les actes individuels (ex. suicide) ont des causes sociales.
  • L’économie cherche aussi à comprendre des phénomènes collectifs, comme les crises, sans pouvoir toujours les prédire avec précision.

3. Les types d’économistes (Esther Duflo)

  • Observateur : décrit sans intervenir (Friedman, Kahneman).
  • Ingénieur : propose des solutions (Tirole, Akerlof).
  • Plombier : répare et agit directement (Keynes, Duflo).

4. Les méthodes de recherche

  1. Expérimentation (ex. Duflo : lutte contre l’analphabétisme dans les pays pauvres).
  2. Analyse statistique (ex. Piketty : inégalités → r > g).
  3. Expériences en laboratoire (ex. Kahneman, Thaler).

5. Le raisonnement économique

  • Fondé sur le calcul et l’optimisation (Gary Becker) → comparer coûts et bénéfices.
  • Exemple : même le mariage ou la délinquance peuvent être étudiés comme des choix rationnels.

6. L’homo œconomicus (théorie néoclassique)

  • Individu rationnel, qui :
  • maximise son utilité (consommateur),
  • maximise son profit (producteur),
  • agit avec information parfaite et complète.
  • Postulats principaux :
  1. Utilisation de méthodes proches des sciences dures.
  2. Préférences stables et mesurables.
  3. Objectif de maximisation (utilité ou profit).
  4. Information parfaite et gratuite.

7. Les axiomes de la rationalité (Von Neumann & Morgenstern, 1944)

  • Préférence : capacité de classer ses choix.
  • Transitivité : si A > B et B > C alors A > C.
  • Non-saturation : toujours vouloir plus de satisfaction.
  • Continuité : un petit changement ne bouleverse pas l’ordre des préférences.

8. Les limites : l’économie comportementale

  • Les individus ne sont pas de purs homo œconomicus.
  • Ils subissent des biais cognitifs :
  • excès de confiance,
  • optimisme excessif,
  • illusion de contrôle,
  • erreurs de raisonnement (loi des petits nombres, hubris…).
  • Kahneman, Thaler, Taleb : montrent que les comportements réels s’éloignent fortement de la rationalité parfaite.

9. Conclusion

  • L’économie repose sur l’idée de rationalité pour construire des modèles théoriques d’équilibre général.
  • Mais dans la réalité, les comportements humains sont souvent irrationnels → d’où l’importance de l’économie comportementale.


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