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FICHE DE LECTURE :

Bruno Tertrais, La Guerre des mondes


1. Prologue : le Kosovo, 1999

  • Guerre du Kosovo (1998-1999) : expansionnisme serbe vs UCK (radicaux pro-albanais).
  • Massacre de Račak (1999) → OTAN bombarde Belgrade sans mandat ONU.
  • Accords de Kumanovo = fin du conflit.
  • Conséquences géopolitiques :
  • Humiliation de la Russie et de la Chine → l’Occident impose sa force.
  • Traumatisme fondateur utilisé par Poutine (justification reconnaissance républiques séparatistes en 2022).
  • Idée centrale : Les néo-empires cultivent une mémoire blessée et un mythe de grandeur perdue.


2. Le Grand tournant géopolitique

  • Années 1970-80 :
  • Normalisation sino-américaine (1972, 1979).
  • Révolution conservatrice (Reagan, Thatcher).
  • Jean-Paul II en Pologne (renouveau religieux et anticommuniste).
  • Montée des fondamentalismes (islam, évangéliques US, sionisme religieux).
  • Conflits intra-communistes : Vietnam vs Cambodge (1979).
  • Retour du mot géopolitique.
  • Années 1990 :
  • Tiananmen (1989).
  • Chute de l’URSS (1991).
  • Nationalisme serbe → guerres de Yougoslavie.
  • Invasion du Koweït (1990).
  • Années 2000 :
  • Guerre du Kosovo, arrivée de Poutine, 2e guerre de Tchétchénie.
  • 11 septembre 2001 → Afghanistan, Irak.
  • Années 2010 :
  • Pic de mondialisation, puis reflux.
  • Radicalisation des puissances : Poutine, Xi Jinping, Erdogan.
  • Quatre révoltes : populiste, conservatrice, nationaliste, impérialiste.
  • Pic démocratique (avant repli).


3. Le printemps des nationalismes

  • Renouveau du nationalisme : volonté d’affirmer le contrôle territorial et de s’étendre.
  • Origines :
  • Contre la mondialisation (2008, finance).
  • Contre l’occidentalisation (victoire de 1990).
  • Contre la modernisation (fractures générationnelles).
  • Hypermnésie (Hassner) : revanche des passions (peur, honneur, ressentiment).
  • Fin des illusions post-guerre froide : mondialisation pacificatrice, affaiblissement des États-nations, démocratisation par l’interdépendance.


4. Et le monde redevint « normal »

  • Retour de la géopolitique : territoire, puissance, récit → déterminants majeurs.
  • Concepts clés :
  • « Militarisation de l’interdépendance » (sanctions, énergie, dépendances).
  • Guerre d’Ukraine = guerre transformatrice :
  • Retour guerre interétatique.
  • Redéfinition frontières par la force.
  • Retour de la menace nucléaire.


5. La revanche de Poutine

  • Nature du régime : entre tsarisme et stalinisme, adossé à l’Église, régime kleptocratique.
  • Traits stratégiques : impérialisme, paranoïa instrumentalisée, ressentiment, messianisme (Troisième Rome).
  • Idéologie (Eltchaninoff) : néo-soviétisme, slavophilie, eurasisme, conservatisme.
  • Objectifs :
  • Sphère d’influence (ex-URSS, OTSC).
  • Projection vers Balkans et Moyen-Orient.


6. L’invasion de l’Ukraine

  • Origines :
  • Traumatisme de 1991 : perte de l’Ukraine, « plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle ».
  • Atouts de l’Ukraine : grenier à blé, gaz, gisements offshore, port stratégique de Sébastopol.
  • Profondeur stratégique russe.
  • Mythes révisionnistes : « Rus de Kiev », protectrice des Slaves orientaux.
  • Place Maïdan (2014) = rupture définitive.


7. La chute finale ?

  • Russie = régime fascisant (exceptionnalisme, victimisation, glorification du passé).
  • Contrôle social (système Okulus).
  • Déclin relatif : perte d’influence sur voisins → basculement vers la Chine.


8. Le défi chinois

  • Nature du régime : dictature personnelle, État-parti, répression des minorités.
  • Stratégie :
  • Usine + laboratoire + puissance énergétique mondiale.
  • BRI (Nouvelles routes de la soie) : expansion géoéconomique.
  • Participation croissante aux institutions internationales.
  • Soft power : Instituts Confucius, diaspora, prêts aux pays du Sud.
  • Militaire : contrôle de son environnement maritime (les « trois chaînes d’îles »), ambition indo-pacifique.


9. Le clash des titans

  • Relation Chine–États-Unis :
  • Rivalité économique (choc des capitalismes).
  • Rivalité idéologique (choc civilisationnel).
  • Relation sino-russe :
  • Coopération militaire, traité de 2001.
  • Commerce bilatéral renforcé.
  • Limite : Russie vassalisée économiquement à la Chine.


10. Les États-Unis et l’Europe

  • États-Unis : tension historique entre isolationnisme et messianisme expansionniste.
  • Objectif actuel : contenir la montée de la Chine.
  • Union européenne :
  • Puissance économique (1/4 PIB mondial), normative (RGPD, digital market act).
  • Faiblesse militaire → dépendance OTAN/USA.
  • Relations avec les États-Unis : alliés militaires, rivaux commerciaux.


11. Le retour de la guerre froide ?

  • Points communs avec le passé :
  • Fractures politiques et économiques.
  • Séparations culturelles et sociales.
  • Compétition idéologique (démocraties vs autocraties).
  • Compétition technologique et spatiale.
  • Mais : Tertrais insiste → pas de blocs figés → plutôt des familles d’États.



12. Le tournoi des ombres

  • Fin de la mondialisation sans limites : repli, sécurisation des flux, montée du protectionnisme.
  • Détricotage du système libéral : contestation de l’ordre économique ouvert, remise en cause des institutions multilatérales.
  • Fractures sociétales et culturelles : polarisation accrue des opinions publiques, montée des discours anti-occidentaux.
  • Dérussification du continent européen : rupture énergétique avec Moscou, réalignement stratégique.
  • À Pékin : logique de protection → rapatrier ou sécuriser les investissements.
  • Plaques tectoniques géopolitiques :
  • La terre : retour des guerres interétatiques (Ukraine).
  • La haute mer : routes commerciales, détroits stratégiques.
  • Le cyberespace : arme de guerre hybride.
  • L’espace extra-atmosphérique : compétition militaire et technologique.
  • Rivalités contemporaines :
  • Entre néo-empires (Russie, Chine, Turquie, Iran).
  • Avec de nouvelles puissances régionales (Inde, Arabie saoudite, Brésil).
  • La « ceinture centrale » (Heartland eurasiatique élargi) : principal enjeu stratégique mondial.
  • États-pivots : pays charnières (Turquie, Iran, Ukraine, Taïwan, etc.) où se jouent les équilibres.
  • Rivalités entre émergents : ex. Chine/Inde, Turquie/Iran, Arabie/Iran.


13. La troisième guerre mondiale est annoncée ?

  • Prospective de Tertrais : montée des tensions mais guerre mondiale peu probable.
  • Trois « cordes de rappel » qui limitent l’escalade :
  1. Dissuasion nucléaire : équilibre de la terreur toujours actif (logique MAD).
  2. Interdépendance économique : chaînes de valeur mondiales, coût colossal d’un affrontement global.
  3. Systèmes d’alliances : OTAN, Quad, alliances régionales → mécanismes stabilisateurs.
  • Conclusion provisoire : le monde reste dangereux, mais l’Apocalypse nucléaire n’est pas imminente.


14. Le scénario Taïwan

  • Importance stratégique :
  • Plaque tournante des semi-conducteurs.
  • Maillon central de la chaîne indo-pacifique.
  • Symbole du conflit idéologique Chine vs Occident.
  • Probabilité d’un conflit ?
  • Pékin privilégie pressions hybrides (cyber, désinformation, encerclement maritime).
  • Mais une invasion serait risquée (coût humain, intervention possible des États-Unis).
  • Conséquence d’une guerre : choc systémique mondial (commerce, finance, technologie).


15. Le scénario de l’implosion de la Russie

  • Hypothèse explorée par Tertrais :
  • Chocs démographiques (déclin, exode).
  • Fragilités institutionnelles (fédéralisme de façade, minorités ethniques).
  • Guerre en Ukraine → affaiblissement structurel.
  • Risques :
  • Déstabilisation nucléaire (arsenal en déshérence).
  • Instabilités régionales (Caucase, Asie centrale, Sibérie orientale).
  • Occident face au dilemme :
  • Se réjouir d’un affaiblissement russe ?
  • Ou craindre un chaos ingérable ?


16. Conclusion : la fin des rêves n’est pas l’avènement des cauchemars

  • Bilan :
  • L’ordre libéral est remis en cause mais pas aboli.
  • L’Occident conserve des atouts majeurs : soft power, innovation, alliances, valeurs.
  • Épreuve de faiblesses : confrontation avec des autocraties fortes et revanchardes.
  • Atouts de l’Occident :
  • Pouvoir d’attraction idéologique (malgré ses contradictions).
  • Capacité d’autocritique → gage de résilience.
  • Leçons pour la démocratie :
  • Ne pas céder au défaitisme du « déclin ».
  • Assumer les contradictions entre valeurs et réalités stratégiques.
  • La guerre des mondes est aussi une lutte des récits.

Idées-forces à retenir

  • Concepts clés : « guerre tiède », « militarisation de l’interdépendance », « hypermnésie », « familles d’États ».
  • Triple comparaison historique : années 1910 (compétition impériale), 1930 (menace fasciste), 1950 (guerre froide naissante).
  • Occident : pas en déclin mais en stagnation ; conserve des atouts (alliances, soft power, supériorité techno, autocritique).
  • Prospective : Guerre mondiale peu probable grâce aux « cordes de rappel » (dissuasion nucléaire, interdépendance, alliances).



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FICHE DE LECTURE :

Bruno Tertrais, La Guerre des mondes


1. Prologue : le Kosovo, 1999

  • Guerre du Kosovo (1998-1999) : expansionnisme serbe vs UCK (radicaux pro-albanais).
  • Massacre de Račak (1999) → OTAN bombarde Belgrade sans mandat ONU.
  • Accords de Kumanovo = fin du conflit.
  • Conséquences géopolitiques :
  • Humiliation de la Russie et de la Chine → l’Occident impose sa force.
  • Traumatisme fondateur utilisé par Poutine (justification reconnaissance républiques séparatistes en 2022).
  • Idée centrale : Les néo-empires cultivent une mémoire blessée et un mythe de grandeur perdue.


2. Le Grand tournant géopolitique

  • Années 1970-80 :
  • Normalisation sino-américaine (1972, 1979).
  • Révolution conservatrice (Reagan, Thatcher).
  • Jean-Paul II en Pologne (renouveau religieux et anticommuniste).
  • Montée des fondamentalismes (islam, évangéliques US, sionisme religieux).
  • Conflits intra-communistes : Vietnam vs Cambodge (1979).
  • Retour du mot géopolitique.
  • Années 1990 :
  • Tiananmen (1989).
  • Chute de l’URSS (1991).
  • Nationalisme serbe → guerres de Yougoslavie.
  • Invasion du Koweït (1990).
  • Années 2000 :
  • Guerre du Kosovo, arrivée de Poutine, 2e guerre de Tchétchénie.
  • 11 septembre 2001 → Afghanistan, Irak.
  • Années 2010 :
  • Pic de mondialisation, puis reflux.
  • Radicalisation des puissances : Poutine, Xi Jinping, Erdogan.
  • Quatre révoltes : populiste, conservatrice, nationaliste, impérialiste.
  • Pic démocratique (avant repli).


3. Le printemps des nationalismes

  • Renouveau du nationalisme : volonté d’affirmer le contrôle territorial et de s’étendre.
  • Origines :
  • Contre la mondialisation (2008, finance).
  • Contre l’occidentalisation (victoire de 1990).
  • Contre la modernisation (fractures générationnelles).
  • Hypermnésie (Hassner) : revanche des passions (peur, honneur, ressentiment).
  • Fin des illusions post-guerre froide : mondialisation pacificatrice, affaiblissement des États-nations, démocratisation par l’interdépendance.


4. Et le monde redevint « normal »

  • Retour de la géopolitique : territoire, puissance, récit → déterminants majeurs.
  • Concepts clés :
  • « Militarisation de l’interdépendance » (sanctions, énergie, dépendances).
  • Guerre d’Ukraine = guerre transformatrice :
  • Retour guerre interétatique.
  • Redéfinition frontières par la force.
  • Retour de la menace nucléaire.


5. La revanche de Poutine

  • Nature du régime : entre tsarisme et stalinisme, adossé à l’Église, régime kleptocratique.
  • Traits stratégiques : impérialisme, paranoïa instrumentalisée, ressentiment, messianisme (Troisième Rome).
  • Idéologie (Eltchaninoff) : néo-soviétisme, slavophilie, eurasisme, conservatisme.
  • Objectifs :
  • Sphère d’influence (ex-URSS, OTSC).
  • Projection vers Balkans et Moyen-Orient.


6. L’invasion de l’Ukraine

  • Origines :
  • Traumatisme de 1991 : perte de l’Ukraine, « plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle ».
  • Atouts de l’Ukraine : grenier à blé, gaz, gisements offshore, port stratégique de Sébastopol.
  • Profondeur stratégique russe.
  • Mythes révisionnistes : « Rus de Kiev », protectrice des Slaves orientaux.
  • Place Maïdan (2014) = rupture définitive.


7. La chute finale ?

  • Russie = régime fascisant (exceptionnalisme, victimisation, glorification du passé).
  • Contrôle social (système Okulus).
  • Déclin relatif : perte d’influence sur voisins → basculement vers la Chine.


8. Le défi chinois

  • Nature du régime : dictature personnelle, État-parti, répression des minorités.
  • Stratégie :
  • Usine + laboratoire + puissance énergétique mondiale.
  • BRI (Nouvelles routes de la soie) : expansion géoéconomique.
  • Participation croissante aux institutions internationales.
  • Soft power : Instituts Confucius, diaspora, prêts aux pays du Sud.
  • Militaire : contrôle de son environnement maritime (les « trois chaînes d’îles »), ambition indo-pacifique.


9. Le clash des titans

  • Relation Chine–États-Unis :
  • Rivalité économique (choc des capitalismes).
  • Rivalité idéologique (choc civilisationnel).
  • Relation sino-russe :
  • Coopération militaire, traité de 2001.
  • Commerce bilatéral renforcé.
  • Limite : Russie vassalisée économiquement à la Chine.


10. Les États-Unis et l’Europe

  • États-Unis : tension historique entre isolationnisme et messianisme expansionniste.
  • Objectif actuel : contenir la montée de la Chine.
  • Union européenne :
  • Puissance économique (1/4 PIB mondial), normative (RGPD, digital market act).
  • Faiblesse militaire → dépendance OTAN/USA.
  • Relations avec les États-Unis : alliés militaires, rivaux commerciaux.


11. Le retour de la guerre froide ?

  • Points communs avec le passé :
  • Fractures politiques et économiques.
  • Séparations culturelles et sociales.
  • Compétition idéologique (démocraties vs autocraties).
  • Compétition technologique et spatiale.
  • Mais : Tertrais insiste → pas de blocs figés → plutôt des familles d’États.



12. Le tournoi des ombres

  • Fin de la mondialisation sans limites : repli, sécurisation des flux, montée du protectionnisme.
  • Détricotage du système libéral : contestation de l’ordre économique ouvert, remise en cause des institutions multilatérales.
  • Fractures sociétales et culturelles : polarisation accrue des opinions publiques, montée des discours anti-occidentaux.
  • Dérussification du continent européen : rupture énergétique avec Moscou, réalignement stratégique.
  • À Pékin : logique de protection → rapatrier ou sécuriser les investissements.
  • Plaques tectoniques géopolitiques :
  • La terre : retour des guerres interétatiques (Ukraine).
  • La haute mer : routes commerciales, détroits stratégiques.
  • Le cyberespace : arme de guerre hybride.
  • L’espace extra-atmosphérique : compétition militaire et technologique.
  • Rivalités contemporaines :
  • Entre néo-empires (Russie, Chine, Turquie, Iran).
  • Avec de nouvelles puissances régionales (Inde, Arabie saoudite, Brésil).
  • La « ceinture centrale » (Heartland eurasiatique élargi) : principal enjeu stratégique mondial.
  • États-pivots : pays charnières (Turquie, Iran, Ukraine, Taïwan, etc.) où se jouent les équilibres.
  • Rivalités entre émergents : ex. Chine/Inde, Turquie/Iran, Arabie/Iran.


13. La troisième guerre mondiale est annoncée ?

  • Prospective de Tertrais : montée des tensions mais guerre mondiale peu probable.
  • Trois « cordes de rappel » qui limitent l’escalade :
  1. Dissuasion nucléaire : équilibre de la terreur toujours actif (logique MAD).
  2. Interdépendance économique : chaînes de valeur mondiales, coût colossal d’un affrontement global.
  3. Systèmes d’alliances : OTAN, Quad, alliances régionales → mécanismes stabilisateurs.
  • Conclusion provisoire : le monde reste dangereux, mais l’Apocalypse nucléaire n’est pas imminente.


14. Le scénario Taïwan

  • Importance stratégique :
  • Plaque tournante des semi-conducteurs.
  • Maillon central de la chaîne indo-pacifique.
  • Symbole du conflit idéologique Chine vs Occident.
  • Probabilité d’un conflit ?
  • Pékin privilégie pressions hybrides (cyber, désinformation, encerclement maritime).
  • Mais une invasion serait risquée (coût humain, intervention possible des États-Unis).
  • Conséquence d’une guerre : choc systémique mondial (commerce, finance, technologie).


15. Le scénario de l’implosion de la Russie

  • Hypothèse explorée par Tertrais :
  • Chocs démographiques (déclin, exode).
  • Fragilités institutionnelles (fédéralisme de façade, minorités ethniques).
  • Guerre en Ukraine → affaiblissement structurel.
  • Risques :
  • Déstabilisation nucléaire (arsenal en déshérence).
  • Instabilités régionales (Caucase, Asie centrale, Sibérie orientale).
  • Occident face au dilemme :
  • Se réjouir d’un affaiblissement russe ?
  • Ou craindre un chaos ingérable ?


16. Conclusion : la fin des rêves n’est pas l’avènement des cauchemars

  • Bilan :
  • L’ordre libéral est remis en cause mais pas aboli.
  • L’Occident conserve des atouts majeurs : soft power, innovation, alliances, valeurs.
  • Épreuve de faiblesses : confrontation avec des autocraties fortes et revanchardes.
  • Atouts de l’Occident :
  • Pouvoir d’attraction idéologique (malgré ses contradictions).
  • Capacité d’autocritique → gage de résilience.
  • Leçons pour la démocratie :
  • Ne pas céder au défaitisme du « déclin ».
  • Assumer les contradictions entre valeurs et réalités stratégiques.
  • La guerre des mondes est aussi une lutte des récits.

Idées-forces à retenir

  • Concepts clés : « guerre tiède », « militarisation de l’interdépendance », « hypermnésie », « familles d’États ».
  • Triple comparaison historique : années 1910 (compétition impériale), 1930 (menace fasciste), 1950 (guerre froide naissante).
  • Occident : pas en déclin mais en stagnation ; conserve des atouts (alliances, soft power, supériorité techno, autocritique).
  • Prospective : Guerre mondiale peu probable grâce aux « cordes de rappel » (dissuasion nucléaire, interdépendance, alliances).


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