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institution administrative : quelle question vient à l’esprit ? la définition

on n'a pas de définition claire, dans les termes institution administrative,

le terme administration = fonctionnaire : c’est un ensemble de personne dont l’action est

d’administrer

service public = les organes qui vont administrer

si on associe les deux termes, l'on a des personnes placées dans ces organes qui réalise

l’action d’administrer.

Ces organes sont des institutions

institution administrative= organe constitué en service qui reçoivent des personnes dont la

mission/fonction est d’administrer et de gérer.

Deuxième question : administrer quoi ?

→ On administre l’état, institution administrative de l’état, car je peux aussi administrer une

entreprise, maison.

Question : qu’est-ce que l’état ?

→ L'état définit par trois caractères/conditions cumulatifs :

- territoire identifié avec une population et une entité nommé (qui A un nom)

il s’agit des organes qui administrent le territoire

institutions administratives de l'État français

→ il s'agit donc des organes qui administrent le territoire national sur lequel se trouve une

population qui n'est n'est pas forcément et exclusivement française, mais sur lequel il y a

une population, sur lequel cet État exerce sa souveraineté et que l'on appelle République

française.

République occidentale et contemporaine

→ mode d’organisation des pouvoirs qui postule, en tant qu'État, au principe fondamental de

la liberté et des individus.

C'est un système d'organisation des pouvoirs qui postule la liberté individuelle.

Par conséquent, les organes de ce pouvoir doivent être organisés de telle sorte qu'ils ne

soient pas mis en mesure de porter des atteintes excessives aux libertés.

Les penseurs politiques ont cherché, réfléchi à la manière de protéger la liberté, car l’état est

doté d’une telle force et de tes moyens, que s'il décidait de porter atteinte aux individus, rien

ne pourrait l’arrêter.

Il est par nature susceptible d'être dictateur.

Il faut donc mettre en place des dispositifs pour essayer d'éviter qu'il ne cède à sa pente

naturelle.

Il peut devenir dictateur, il faut mettre en place des dispositifs.

Deux axiomes fondamentaux pour organiser un tel pouvoir pour qu’il ne porte pas atteint aux

libertés individuelles.

- la séparation/ division du pouvoir (anglo-saxons appellent ça « check and balances

»)

- manda limité dans le temps

les pères fondateurs pour l’occident, Cicéron qui tient ses concepts de la Grèce antique,

c’est le point de départ.

En France, c'est Montesquieu qui postule la séparation des pouvoirs.

Les pouvoirs sont découpés en 3 :

→ le pouvoir judiciaire : prendre la justice.

→ On a le pouvoir législatif : faire la loi,

→ et le pouvoir exécutif : exécuter la loi.

Le pouvoir judiciaire est entre les mains des ordres juridictionnels qui se divise en deux

ordres : l'ordre juridictionnel judiciaire et l'ordre juridictionnel administratif en France.

L'Assemblée nationale et le Sénat donc ensemble, il s'appelle le Parlement, qui fait la loi,

composée de l'Assemblée nationale, au siège des députés et au siège des sénateurs.

Le pouvoir exécutif est ainsi réparti entre le chef de l'État (président de la République) et le

chef du gouvernement (premier ministre) avec un gouvernement.

Le pouvoir législatif est entre les mains du Parlement qui adopte les lois.

Institution administrative de l’état : c’est étudier l’organisation et le fonctionnement du

pouvoir exécutif, parce qu'il y a très peu de service administratif et d’agent administratif dans

le pouvoir judiciaire et législatif.

La justice est un service public à elle seule, dans lesquels il y a quelques services.

→ services des greffes, il y en a un peu plus que les magistrats, environ 10 000

→ services administratifs stricts

→ les magistrats : il y en a à peu près 9 000 depuis une cinquantaine d'années. Le nombre

de magistrats en France n'a pas beaucoup évolué, il commence un peu à augmenter, mais

ce n'est pas encore ça.

Et d'autres personnels administratifs, une trentaine de milliers, ça ne fait pas beaucoup de

gens, ça ne fait pas beaucoup de services et donc bien que la justice soit un rouage

essentiel du fonctionnement de la République. Ce n'est pas là où se concentrent les

institutions administratives.

!!! magistrats ne sont pas des fonctionnaires!!!!

→ C'est une catégorie de personnel à part. Ils ne rendent compte qu'au supérieur de la

magistrature, vous ne rendez pas compte aux autres pouvoirs, pas tenu à des horaires,

Les personnels administratifs du Parlement :

→ ce sont les personnels et services de l'Assemblée nationale et du Sénat qui font

fonctionner ces assemblées (personnels de secrétariat, des huissiers) qui maintiennent

l'ordre dans les assemblées quand ça commence à chauffer, des personnels d'entretien des

hémicycles, quelques administrateurs. Environ 3 000 personnes.

C'est dans le pouvoir effectif que se trouve la quasi-totalité des moyens de l'État, en termes

de personnes. Et ce sont dans les différentes branches du pouvoir effectif que se trouve la

quasi-totalité des services publics.

En grande Bretagne, il n’y a que 300 000 fonctionnaires, cela est dû au fait que là-bas, on

appelle fonctionnaires que les très hauts fonctionnaires qui travaillent directement pour le

gouvernement. Les autres n'ont pas la qualification de fonctionnaire.

Ils ont des statuts divers et variés. Mais il n'en demeure pas moins qu'ils sont payés d'une

manière ou d'une autre par l'État et qu'ils travaillent pour l'État. Et que quand tu regardes à

périmètre égal combien de personnes il y a chez les britanniques, il y en a autant que chez

nous. Donc c'est une question de définition !

État français ou d'institutions administratives = pouvoir exécutif essentiellement, sauf on

précise autre chose,

On est passé d'un état (un exécutif) plutôt restreint, concentrer sur ce que l'on appelle ces

fonctions essentielles de souveraineté que l'on appelle état régalien.

Quand on parle de l'État régalien, c'est un État et donc un exécutif re-centré sur ces six

fonctions essentielles : police, justice, armée, diplomatie, économie, monnaie.

On est passé d’un état régalien à un état qui progressivement a un investi toute une

multitude d’espaces dans la société parce qu'il a toujours été l'enjeu de débat politique sur

un état qui doit davantage rendre des services à ses administrés et particulièrement des

services de nature sociaux.

L'État doit garantir différentes sécurités aux individus, dont notamment la sécurité dont la

santé, emplois etc

l’état a investi des champs sociaux pour devenir un État providence, mais l’État providence

ne s'est pas arrêté là

Au fil des crises économiques et financières du XXe siècle, c'est aussi un État qui a investi

le champ économique en devenant investisseur, planificateur du développement

économique.

Il a dans certains pays pris le contrôle d’entreprise ou créer.

Pris le contrôle et rationalisation du transport ferroviaire à la sortie, même avant la Seconde

Guerre mondiale, SNCF. Investissement fort de l'État dans l'économie avec Airbus qui

n'existerait pas aujourd'hui sans l'investissement des États de l'Union européenne.

Cet État est appelé État keynésienniste en vertu des théories économiques keynésiennes.

L'État ayant étendu son champ d'intervention, ce champ de compétences a eu

nécessairement besoin de plus de personnel, de plus de services dédiés et donc cet état

s'est ainsi développé en arrivant à l'état que nous connaissons aujourd'hui, dont l'essentiel

de l'action se fait à travers sa branche exécutive.

Donc, multiplication des moyens, multiplication des services, et ainsi, extension des

institutions administratives.

D'un point de vue matériel (ce sur quoi il intervient, son objet), on étend organiquement, on

est confronté à un problème : il faut l’administrer, cet état et il doit faire beaucoup de chose.

Il doit organiser fonctionnellement cet état pour le rationaliser, afin de garantir et son

efficacité, confronter un problème supplémentaire, c'est que cet État intervient sur le plus

grand territoire étatique de l'Europe occidentale, la France.

un territoire très vaste où il faut prodiguer tous ces services et il faut que ces services

atteignent leurs objectifs. Vous devez donc trouver un mode d'organisation et de

fonctionnement de l'État qui permette d'amener ses services au plus près des citoyens tout

en maintenant la cohérence globale du système.

C'est pourquoi cet État, et ses institutions administratives sont d'abord organisées en vertu

du principe de hiérarchie. Il y a une organisation en mode terrain où une structure en haut

donne le ton, définit les organisations et puis au fur et à mesure vous avez des ramifications

qui vont mettre en œuvre ces politiques et ces ramifications vont se rapprocher au fur et à

mesure des territoires pour y finir au plus près.

Ceci dans un double mouvement que l'on va voir partant du centre de la centralité, du

centralisme de l'État, on aura un premier mouvement qui va amener les autorités de l'Etat

plus près du territoire, c'est la déconcentration,

deuxième mouvement qui va consister à donner des bouts de l'État, des bouts du pouvoir

exécutif, à d'autres organes qui ne sont pas l'État au sens strict, et qui participent et

exécutent les actions de l'État pour être au plus près des territoires.

Ce deuxième mouvement qui sort de l'État au sens strict de ses actions, pour les confier à

des entités locales, s'appelle la décentralisation.

3 strates successives :

État central, déconcentré et décentralisé

il y a un état central qui descend à un niveau local, mais qui reste l'état, c'est la

déconcentration.

→ la déconcentration est un mouvement interne à l'État, au sens strict. La déconcentration

est une modalité d'exercice de l'État, de l'exécutif.

C'est toujours l'État qui agit, mais il a décidé d'envoyer ses représentants au plus proche des

citoyens.

L'État centralisé et l'Etat déconcentré sont les deux formes d'organisation de l'Etat.

l'administration de la collectivité territoriale, c'est l'État décentralisé, c'est-à-dire lorsque

votre interlocuteur n'est plus l'État et qui l'intervient au nom de l'Etat.

ex : Je suis la région. Ah, donc tu n'es pas l'Etat. Je ne suis pas l'Etat. Mais j'interviens au

nom du pouvoir exécutif parce que je suis une forme du pouvoir exécutif au plus près des

citoyens. Simplement, comme l'État ne peut pas tout faire, il m'a refilé une partie du travail.

Mais organiquement, je ne suis pas l'État. Mais fonctionnellement, je suis encore l'État. Je

suis encore le pouvoir exécutif.

C'est la différence entre le mandat de représentation, qui est la déconcentration, et le

transfert de la représentation, qui est la décentralisation. donc, c'est la différence entre l'État

au sens strict qui se présente toujours à vous en tant qu'État d'un point de vue organique, et

l'État décentralisé qu'on continue à appeler État parce que fonctionnellement, il intervient sur

des champs de compétences du pouvoir exécutif, mais qui n'est pas l'État.

Mais il est possible que l'État, au sens strict ou large du terme, ait besoin de recourir à des

moyens privés. À des moyens extérieurs ou qu'il ait besoin de créer des structures spéciales

parce qu'il veut faire quelque chose de très particulier.

Alors, par exemple, l'illustration même du revenu à des moyens extérieurs aux personnes

publiques, Ça représente 30% du PIB

comment l'État intervient dans le secteur privé ? Par quels outils, quels moyens ? Il y a des

subventions.

Il demande des taxes. c'est l'impôt, Il a besoin de personnes, il a besoin de moyens.

Qu'est-ce qu'il va utiliser en travaillant avec le secteur privé ? Quels outils utilise ?

→ Les contrats qu'on appelle des marchés publics. C'est-à-dire que l'État va dire à des

privés, à des travailleurs, des entreprises privées, j'ai un travail à faire, je ne peux pas le

faire moi-même, j'ai déjà beaucoup trop de travail. Donc, je te propose que tu le fasses, on

signe un contrat ensemble, je te paye pour le job.

Donc, l'État donne du travail au secteur privé pour participer à l'exécution de ses missions.

TITRE 1 : L'ADMINISTRATION DE L’ÉTAT

Introduction

l'État correspond à la branche du pouvoir exécutif, que l'on pourrait donc aussi appeler

pouvoir administratif.

L'article 20 de la Constitution française de 1958, donc la Constitution de la Vᵉ République,

charge le pouvoir exécutif seul de déterminer la politique de la nation. Plus particulièrement,

le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation.

L'article 20 de la Constitution précise donc que pour satisfaire à ces objectifs, il dispose de

l'administration et de la force armée.

le gouvernement dispose des forces armées, les décisions du chef de l'état en matière

d'armée n'ont de vigueur autant que le gouvernement accepte de les relayer auprès de

l'exécution des forces armées.

La pratique des institutions peut régler les dégâts.

Cette administration de l'état est dédoublée. Elle est d'abord constituée d'une administration

centrale qui a pour fonction de déterminer la politique qui va présider à la gestion de la

France.

Cette administration centrale est constituée d'organes centraux qui, étant centralisés, le sont

également territorialement, puisque l'essentiel de cette administration centrale se trouve à

Paris.

Il va revenir ensuite à une administration déconcentrée d'exécuter ses politiques au plus

près des territoires.

Ce sont donc des organes non centraux, c'est pour ça qu'on les appelle déconcentrés, parce

qu'ils sont non centraux, qui restent soumis à l'autorité hiérarchique de l'administration

centrale, donc elle doit exécuter la politique.

Il faut donc bien comprendre que ces deux niveaux d'administration centrale et décentralisée

restent l'État et qu'en vertu du principe de hiérarchie qui régit ces deux niveaux, l'État reste

un état centralisé.

L'initiative de la politique est toujours prise au plus haut de l'État.

Néanmoins, on assiste depuis quelques décennies à un mouvement qui vise à donner plus

d'autonomie au niveau déconcentré de l'État, c'est-à-dire au niveau qui est chargé

d'exécuter les politiques, parce qu'on laisse à ce niveau d'exécution de plus en plus

l'initiative et le choix des moyens de l'exécution et même, c'est le dernier état de ce

mouvement des priorités d'exécution et en dernière date, mais depuis un décret juillet 2025,

on laisse même, au niveau déconcentré de cette administration de l'État, un pouvoir de

dérogation aux politiques centrales.

L'administration déconcentrée dont les rapports sont désormais marqués par ce que l'on

appelle le principe de subsidiarité.

→ ce mouvement qui consiste à laisser à l'administration la plus proche des territoires une

initiative de l'exécution des politiques.

L'état central définit le quoi, l'état déconcentré définit le comment, sachant que dans les

rapports entre les deux, en vertu du principe de subsidiarité, l'initiative du commande, dans

tous les cas à présent, est laissée à l'administration déconcentrée, ce qui n'était pas vrai il y

a encore 20-30 ans. L'administration centrale pouvait intervenir y compris sur le commande.

Donc une petite révolution qui se met place, parce que cette administration déconcentrée

gagne au fil des décennies une autonomie de plus en plus grande.

CHAPITRE 1 : L'ADMINISTRATION CENTRALE

décret du 1er juillet 1992, portant chartes de la déconcentration qui nous donnent la

définition des missions de l'administration centrale. par exemple, on a un décret sur la

déconcentration, c'est-à-dire en fait sur la deuxième partie, mais c'est dans le décret sur la

déconcentration qu'on donne une définition de ce que sont les missions de l'administration

centrale.

Le décret de 92 nous dit que l'administration centrale est celle qui a une mission de

conception, d'animation, d'orientation, d'évaluation et de contrôle des politiques publiques.

Et donc interroger ce que l'on ne trouve pas dans une définition nous permet aussi de

comprendre les choses.

Il n'est pas question pour cette administration d'exécuter. Dans cette administration centrale

donc qui est de conception, de conseil et de contrôle, on va d'abord trouver les autorités

gouvernementales.

→ vont exercer donc des fonctions politiques et administratives. Ce sont des autorités dites

à double cassette. Elles concentrent en elles le fait politique et l'action administrative.

Puis, vous trouverez dans ces administrations centrales des services administratifs qui n'ont

qu'une fonction administrative, consistant à préparer et à relayer les décisions des autorités

précitées, c'est-à-dire des autorités politico-administratives.

→ Ce sont des services administratifs qui sont dédiés au fonctionnement de ces autorités

politico-administratives de nature gouvernementale.

Il y a un troisième type d'administration centrale, très particulière et très développée, qui est

à côté et qui sert de conseiller à ses autorités et à ses services, c'est ce qu'on appelle

l'administration consultative.

→ C'est une administration, ce sont des organes, des services à qui on va demander leur

avis, leur expertise.

Et selon l'organe que l'on consulte, il va donner son avis selon son champ de compétences.

Par exemple, l'administration consultative par excellence, qui est un État presque, Le

Conseil d'état est le conseiller juridique du gouvernement.

SECTION 1 : LES AUTORITÉS GOUVERNEMENTALES

Les autorités gouvernementales sont celles qui disposent du pouvoir ultime

Ce sont celles qui sont donc dotées d'une compétence d'ordre général, en l'occurrence,

respectivement, le président de la République et le Premier ministre. À côté de ces autorités

dotées de compétences générales, qui peuvent donc intervenir sur tout sujet, il y a des

autorités gouvernementales spécialisées, qui ne peuvent intervenir que sur des sujets

déterminés, qu'on appelle les ministres, les membres du gouvernement. Ils sont spécialisés

parce que, par exemple, le ministre de l'Intérieur ne peut intervenir que sur des sujets

d'ordre public.

Le ministre de la Justice ne peut intervenir que sur des questions de politique pénale.

Le ministre des Transports ne peut intervenir que sur les trains, les bateaux, etc., mais sur

rien d'autre. Ce sont des fonctions gouvernementales spécialisées.

Il faut ici distinguer deux choses, parce qu'il ne faut pas oublier que ces autorités sont à

double casquette, politiques et administratives, ce qui signifie que ce sont des autorités qui

vont prendre des décisions.

Ils vont impulser des politiques. Et ils vont s'assurer que ces politiques décident, sont

cohérentes, fonctionnent ensemble, etc. Donc, en vertu de cette casquette politique, une

mission d'impulsion et de coordination.

Mais, quand tu décides, le premier moyen de donner une force à une décision, c'est de la

faire rentrer dans le droit, dans l'État, les normes en vigueur.

Et donc, ces autorités ont un pouvoir de décider de la norme,

§ 1. LES AUTORITES A COMPETENCES GENERALES : PRESIDENT DE

LA REPUBLIQUE ET PREMIER MINISTRE

distingue deux chose :

autorite qui prend des decision, s’assurer que ces politiques sont coherante,

un emissions de coordination, impulsions.

pouvoir de decider de la norme, la norme ets pas suffisante.

pouvoir de nomination : nommer des gens qui conditionné la aloyauté.

A - L'impulsion et la coordination de l'activité administrative par les

autorités à compétences générales

Il y a d'abord l'impulsion politique au sens strict du terme. Et puis il y a l'impulsion dans le

champ administratif. Parce qu'une fois que vous avez votre pouvoir politique, que vous

mettez en œuvre votre pouvoir politique,

1° Sur un plan politique

les moyens qui sont mis en place pour permettre cette décision politique de ses autorités

suprêmes et qui se décompose de deux techniques. Des techniques institutionnalisées qui

consistent en des procès constitutionnels de décision et en des lieux de décision politique,

ils sont prévus, inscrits dans la Constitution, mais il y a aussi des techniques informelles et

pratiques développées par ces autorités pour faire de la politique.

Sur un plan institutionnel

le lieu par excellence de collaboration politique, d'expression politique de ces autorités

suprêmes s'appelle le Conseil des ministres.

Il est prévu à l'article 9 que le Conseil des ministres est présidé par le président de la

republique et qu'il réunit les membres du gouvernement.

C'est le président de la République qui fixe en dernier ressort l'ordre du jour du Conseil des

ministres sur proposition du Premier ministre. Ce qui est un pouvoir très important parce que

cela signifie que théoriquement le président de la République maîtrise le programme

politique.

Le Premier ministre propose un programme politique Mais si le Président de la République

peut tailler dans l'heure du jour, ill a constitutionnellement, en vertu d'article 9, la possibilité

de ne pas discuter de ce qu'on ne peut pas discuter politiquement, mais aussi de faire

discuter ce dont il veut discuter politiquement.

Le Conseil des ministres est donc le lieu d'excellence institutionnalisée de la fabrication de

l'impulsion politique.

Très concrètement, ce Conseil des ministres se déroule tous les mercredis à l'Élysée,

mercredi matin, et il est le réceptacle du travail réalisé en amont dans d'autres cercles,

d'autres comités qui vont se tenir entre la présidence de la République et le gouvernement.

Ces cercles sont pour le président de la République ce qu'on appelle les conseils restreints.

Ces conseils restreints sont théoriquement composés du président de la République qui les

préside du Premier ministre et des ministres concernés.

Il y en a de deux types. Il y a les conseils restreints permanents, ceux qui existent toujours,

créés par décret.

Notamment, vous avez un décret de 1976 qui crée le conseil de la politique nucléaire. Mais

vous avez aussi un conseil très strict, très pratiqué, qui est le conseil de la sécurité

intérieure.

Donc tout ce qui est question d'ordre public passe par ce conseil, etc. ce sont des conseils

permanents où on va en amont pencher des sujets dont certains on va faire remonter en

conseil des ministres et à côté de ces conseils restreints permanents il y a des conseils

temporaire ou que l'on appelle aussi ad hoc, c'est du latin veut dire Donc ce sont des

conseils restreints spécialisés,

ce sont normalement des conseils temporaires, éphémères, ponctuels, qui sont créés pour

traiter un sujet en particulier.

Conseil des ministres et conseil restreint, permanent ou temporaire, sont donc les lieux

institutionnels de réflexion et de fabrication de la politique des organes gouvernementaux. À

côté de ça, il y a des techniques informelles,

→, c'est-à-dire des pratiques qui vont changer d'un président de la République à l'autre

selon le rapport qu'il a au Premier ministre et au ministre, et selon le message politique qu'il



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institution administrative : quelle question vient à l’esprit ? la définition

on n'a pas de définition claire, dans les termes institution administrative,

le terme administration = fonctionnaire : c’est un ensemble de personne dont l’action est

d’administrer

service public = les organes qui vont administrer

si on associe les deux termes, l'on a des personnes placées dans ces organes qui réalise

l’action d’administrer.

Ces organes sont des institutions

institution administrative= organe constitué en service qui reçoivent des personnes dont la

mission/fonction est d’administrer et de gérer.

Deuxième question : administrer quoi ?

→ On administre l’état, institution administrative de l’état, car je peux aussi administrer une

entreprise, maison.

Question : qu’est-ce que l’état ?

→ L'état définit par trois caractères/conditions cumulatifs :

- territoire identifié avec une population et une entité nommé (qui A un nom)

il s’agit des organes qui administrent le territoire

institutions administratives de l'État français

→ il s'agit donc des organes qui administrent le territoire national sur lequel se trouve une

population qui n'est n'est pas forcément et exclusivement française, mais sur lequel il y a

une population, sur lequel cet État exerce sa souveraineté et que l'on appelle République

française.

République occidentale et contemporaine

→ mode d’organisation des pouvoirs qui postule, en tant qu'État, au principe fondamental de

la liberté et des individus.

C'est un système d'organisation des pouvoirs qui postule la liberté individuelle.

Par conséquent, les organes de ce pouvoir doivent être organisés de telle sorte qu'ils ne

soient pas mis en mesure de porter des atteintes excessives aux libertés.

Les penseurs politiques ont cherché, réfléchi à la manière de protéger la liberté, car l’état est

doté d’une telle force et de tes moyens, que s'il décidait de porter atteinte aux individus, rien

ne pourrait l’arrêter.

Il est par nature susceptible d'être dictateur.

Il faut donc mettre en place des dispositifs pour essayer d'éviter qu'il ne cède à sa pente

naturelle.

Il peut devenir dictateur, il faut mettre en place des dispositifs.

Deux axiomes fondamentaux pour organiser un tel pouvoir pour qu’il ne porte pas atteint aux

libertés individuelles.

- la séparation/ division du pouvoir (anglo-saxons appellent ça « check and balances

»)

- manda limité dans le temps

les pères fondateurs pour l’occident, Cicéron qui tient ses concepts de la Grèce antique,

c’est le point de départ.

En France, c'est Montesquieu qui postule la séparation des pouvoirs.

Les pouvoirs sont découpés en 3 :

→ le pouvoir judiciaire : prendre la justice.

→ On a le pouvoir législatif : faire la loi,

→ et le pouvoir exécutif : exécuter la loi.

Le pouvoir judiciaire est entre les mains des ordres juridictionnels qui se divise en deux

ordres : l'ordre juridictionnel judiciaire et l'ordre juridictionnel administratif en France.

L'Assemblée nationale et le Sénat donc ensemble, il s'appelle le Parlement, qui fait la loi,

composée de l'Assemblée nationale, au siège des députés et au siège des sénateurs.

Le pouvoir exécutif est ainsi réparti entre le chef de l'État (président de la République) et le

chef du gouvernement (premier ministre) avec un gouvernement.

Le pouvoir législatif est entre les mains du Parlement qui adopte les lois.

Institution administrative de l’état : c’est étudier l’organisation et le fonctionnement du

pouvoir exécutif, parce qu'il y a très peu de service administratif et d’agent administratif dans

le pouvoir judiciaire et législatif.

La justice est un service public à elle seule, dans lesquels il y a quelques services.

→ services des greffes, il y en a un peu plus que les magistrats, environ 10 000

→ services administratifs stricts

→ les magistrats : il y en a à peu près 9 000 depuis une cinquantaine d'années. Le nombre

de magistrats en France n'a pas beaucoup évolué, il commence un peu à augmenter, mais

ce n'est pas encore ça.

Et d'autres personnels administratifs, une trentaine de milliers, ça ne fait pas beaucoup de

gens, ça ne fait pas beaucoup de services et donc bien que la justice soit un rouage

essentiel du fonctionnement de la République. Ce n'est pas là où se concentrent les

institutions administratives.

!!! magistrats ne sont pas des fonctionnaires!!!!

→ C'est une catégorie de personnel à part. Ils ne rendent compte qu'au supérieur de la

magistrature, vous ne rendez pas compte aux autres pouvoirs, pas tenu à des horaires,

Les personnels administratifs du Parlement :

→ ce sont les personnels et services de l'Assemblée nationale et du Sénat qui font

fonctionner ces assemblées (personnels de secrétariat, des huissiers) qui maintiennent

l'ordre dans les assemblées quand ça commence à chauffer, des personnels d'entretien des

hémicycles, quelques administrateurs. Environ 3 000 personnes.

C'est dans le pouvoir effectif que se trouve la quasi-totalité des moyens de l'État, en termes

de personnes. Et ce sont dans les différentes branches du pouvoir effectif que se trouve la

quasi-totalité des services publics.

En grande Bretagne, il n’y a que 300 000 fonctionnaires, cela est dû au fait que là-bas, on

appelle fonctionnaires que les très hauts fonctionnaires qui travaillent directement pour le

gouvernement. Les autres n'ont pas la qualification de fonctionnaire.

Ils ont des statuts divers et variés. Mais il n'en demeure pas moins qu'ils sont payés d'une

manière ou d'une autre par l'État et qu'ils travaillent pour l'État. Et que quand tu regardes à

périmètre égal combien de personnes il y a chez les britanniques, il y en a autant que chez

nous. Donc c'est une question de définition !

État français ou d'institutions administratives = pouvoir exécutif essentiellement, sauf on

précise autre chose,

On est passé d'un état (un exécutif) plutôt restreint, concentrer sur ce que l'on appelle ces

fonctions essentielles de souveraineté que l'on appelle état régalien.

Quand on parle de l'État régalien, c'est un État et donc un exécutif re-centré sur ces six

fonctions essentielles : police, justice, armée, diplomatie, économie, monnaie.

On est passé d’un état régalien à un état qui progressivement a un investi toute une

multitude d’espaces dans la société parce qu'il a toujours été l'enjeu de débat politique sur

un état qui doit davantage rendre des services à ses administrés et particulièrement des

services de nature sociaux.

L'État doit garantir différentes sécurités aux individus, dont notamment la sécurité dont la

santé, emplois etc

l’état a investi des champs sociaux pour devenir un État providence, mais l’État providence

ne s'est pas arrêté là

Au fil des crises économiques et financières du XXe siècle, c'est aussi un État qui a investi

le champ économique en devenant investisseur, planificateur du développement

économique.

Il a dans certains pays pris le contrôle d’entreprise ou créer.

Pris le contrôle et rationalisation du transport ferroviaire à la sortie, même avant la Seconde

Guerre mondiale, SNCF. Investissement fort de l'État dans l'économie avec Airbus qui

n'existerait pas aujourd'hui sans l'investissement des États de l'Union européenne.

Cet État est appelé État keynésienniste en vertu des théories économiques keynésiennes.

L'État ayant étendu son champ d'intervention, ce champ de compétences a eu

nécessairement besoin de plus de personnel, de plus de services dédiés et donc cet état

s'est ainsi développé en arrivant à l'état que nous connaissons aujourd'hui, dont l'essentiel

de l'action se fait à travers sa branche exécutive.

Donc, multiplication des moyens, multiplication des services, et ainsi, extension des

institutions administratives.

D'un point de vue matériel (ce sur quoi il intervient, son objet), on étend organiquement, on

est confronté à un problème : il faut l’administrer, cet état et il doit faire beaucoup de chose.

Il doit organiser fonctionnellement cet état pour le rationaliser, afin de garantir et son

efficacité, confronter un problème supplémentaire, c'est que cet État intervient sur le plus

grand territoire étatique de l'Europe occidentale, la France.

un territoire très vaste où il faut prodiguer tous ces services et il faut que ces services

atteignent leurs objectifs. Vous devez donc trouver un mode d'organisation et de

fonctionnement de l'État qui permette d'amener ses services au plus près des citoyens tout

en maintenant la cohérence globale du système.

C'est pourquoi cet État, et ses institutions administratives sont d'abord organisées en vertu

du principe de hiérarchie. Il y a une organisation en mode terrain où une structure en haut

donne le ton, définit les organisations et puis au fur et à mesure vous avez des ramifications

qui vont mettre en œuvre ces politiques et ces ramifications vont se rapprocher au fur et à

mesure des territoires pour y finir au plus près.

Ceci dans un double mouvement que l'on va voir partant du centre de la centralité, du

centralisme de l'État, on aura un premier mouvement qui va amener les autorités de l'Etat

plus près du territoire, c'est la déconcentration,

deuxième mouvement qui va consister à donner des bouts de l'État, des bouts du pouvoir

exécutif, à d'autres organes qui ne sont pas l'État au sens strict, et qui participent et

exécutent les actions de l'État pour être au plus près des territoires.

Ce deuxième mouvement qui sort de l'État au sens strict de ses actions, pour les confier à

des entités locales, s'appelle la décentralisation.

3 strates successives :

État central, déconcentré et décentralisé

il y a un état central qui descend à un niveau local, mais qui reste l'état, c'est la

déconcentration.

→ la déconcentration est un mouvement interne à l'État, au sens strict. La déconcentration

est une modalité d'exercice de l'État, de l'exécutif.

C'est toujours l'État qui agit, mais il a décidé d'envoyer ses représentants au plus proche des

citoyens.

L'État centralisé et l'Etat déconcentré sont les deux formes d'organisation de l'Etat.

l'administration de la collectivité territoriale, c'est l'État décentralisé, c'est-à-dire lorsque

votre interlocuteur n'est plus l'État et qui l'intervient au nom de l'Etat.

ex : Je suis la région. Ah, donc tu n'es pas l'Etat. Je ne suis pas l'Etat. Mais j'interviens au

nom du pouvoir exécutif parce que je suis une forme du pouvoir exécutif au plus près des

citoyens. Simplement, comme l'État ne peut pas tout faire, il m'a refilé une partie du travail.

Mais organiquement, je ne suis pas l'État. Mais fonctionnellement, je suis encore l'État. Je

suis encore le pouvoir exécutif.

C'est la différence entre le mandat de représentation, qui est la déconcentration, et le

transfert de la représentation, qui est la décentralisation. donc, c'est la différence entre l'État

au sens strict qui se présente toujours à vous en tant qu'État d'un point de vue organique, et

l'État décentralisé qu'on continue à appeler État parce que fonctionnellement, il intervient sur

des champs de compétences du pouvoir exécutif, mais qui n'est pas l'État.

Mais il est possible que l'État, au sens strict ou large du terme, ait besoin de recourir à des

moyens privés. À des moyens extérieurs ou qu'il ait besoin de créer des structures spéciales

parce qu'il veut faire quelque chose de très particulier.

Alors, par exemple, l'illustration même du revenu à des moyens extérieurs aux personnes

publiques, Ça représente 30% du PIB

comment l'État intervient dans le secteur privé ? Par quels outils, quels moyens ? Il y a des

subventions.

Il demande des taxes. c'est l'impôt, Il a besoin de personnes, il a besoin de moyens.

Qu'est-ce qu'il va utiliser en travaillant avec le secteur privé ? Quels outils utilise ?

→ Les contrats qu'on appelle des marchés publics. C'est-à-dire que l'État va dire à des

privés, à des travailleurs, des entreprises privées, j'ai un travail à faire, je ne peux pas le

faire moi-même, j'ai déjà beaucoup trop de travail. Donc, je te propose que tu le fasses, on

signe un contrat ensemble, je te paye pour le job.

Donc, l'État donne du travail au secteur privé pour participer à l'exécution de ses missions.

TITRE 1 : L'ADMINISTRATION DE L’ÉTAT

Introduction

l'État correspond à la branche du pouvoir exécutif, que l'on pourrait donc aussi appeler

pouvoir administratif.

L'article 20 de la Constitution française de 1958, donc la Constitution de la Vᵉ République,

charge le pouvoir exécutif seul de déterminer la politique de la nation. Plus particulièrement,

le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation.

L'article 20 de la Constitution précise donc que pour satisfaire à ces objectifs, il dispose de

l'administration et de la force armée.

le gouvernement dispose des forces armées, les décisions du chef de l'état en matière

d'armée n'ont de vigueur autant que le gouvernement accepte de les relayer auprès de

l'exécution des forces armées.

La pratique des institutions peut régler les dégâts.

Cette administration de l'état est dédoublée. Elle est d'abord constituée d'une administration

centrale qui a pour fonction de déterminer la politique qui va présider à la gestion de la

France.

Cette administration centrale est constituée d'organes centraux qui, étant centralisés, le sont

également territorialement, puisque l'essentiel de cette administration centrale se trouve à

Paris.

Il va revenir ensuite à une administration déconcentrée d'exécuter ses politiques au plus

près des territoires.

Ce sont donc des organes non centraux, c'est pour ça qu'on les appelle déconcentrés, parce

qu'ils sont non centraux, qui restent soumis à l'autorité hiérarchique de l'administration

centrale, donc elle doit exécuter la politique.

Il faut donc bien comprendre que ces deux niveaux d'administration centrale et décentralisée

restent l'État et qu'en vertu du principe de hiérarchie qui régit ces deux niveaux, l'État reste

un état centralisé.

L'initiative de la politique est toujours prise au plus haut de l'État.

Néanmoins, on assiste depuis quelques décennies à un mouvement qui vise à donner plus

d'autonomie au niveau déconcentré de l'État, c'est-à-dire au niveau qui est chargé

d'exécuter les politiques, parce qu'on laisse à ce niveau d'exécution de plus en plus

l'initiative et le choix des moyens de l'exécution et même, c'est le dernier état de ce

mouvement des priorités d'exécution et en dernière date, mais depuis un décret juillet 2025,

on laisse même, au niveau déconcentré de cette administration de l'État, un pouvoir de

dérogation aux politiques centrales.

L'administration déconcentrée dont les rapports sont désormais marqués par ce que l'on

appelle le principe de subsidiarité.

→ ce mouvement qui consiste à laisser à l'administration la plus proche des territoires une

initiative de l'exécution des politiques.

L'état central définit le quoi, l'état déconcentré définit le comment, sachant que dans les

rapports entre les deux, en vertu du principe de subsidiarité, l'initiative du commande, dans

tous les cas à présent, est laissée à l'administration déconcentrée, ce qui n'était pas vrai il y

a encore 20-30 ans. L'administration centrale pouvait intervenir y compris sur le commande.

Donc une petite révolution qui se met place, parce que cette administration déconcentrée

gagne au fil des décennies une autonomie de plus en plus grande.

CHAPITRE 1 : L'ADMINISTRATION CENTRALE

décret du 1er juillet 1992, portant chartes de la déconcentration qui nous donnent la

définition des missions de l'administration centrale. par exemple, on a un décret sur la

déconcentration, c'est-à-dire en fait sur la deuxième partie, mais c'est dans le décret sur la

déconcentration qu'on donne une définition de ce que sont les missions de l'administration

centrale.

Le décret de 92 nous dit que l'administration centrale est celle qui a une mission de

conception, d'animation, d'orientation, d'évaluation et de contrôle des politiques publiques.

Et donc interroger ce que l'on ne trouve pas dans une définition nous permet aussi de

comprendre les choses.

Il n'est pas question pour cette administration d'exécuter. Dans cette administration centrale

donc qui est de conception, de conseil et de contrôle, on va d'abord trouver les autorités

gouvernementales.

→ vont exercer donc des fonctions politiques et administratives. Ce sont des autorités dites

à double cassette. Elles concentrent en elles le fait politique et l'action administrative.

Puis, vous trouverez dans ces administrations centrales des services administratifs qui n'ont

qu'une fonction administrative, consistant à préparer et à relayer les décisions des autorités

précitées, c'est-à-dire des autorités politico-administratives.

→ Ce sont des services administratifs qui sont dédiés au fonctionnement de ces autorités

politico-administratives de nature gouvernementale.

Il y a un troisième type d'administration centrale, très particulière et très développée, qui est

à côté et qui sert de conseiller à ses autorités et à ses services, c'est ce qu'on appelle

l'administration consultative.

→ C'est une administration, ce sont des organes, des services à qui on va demander leur

avis, leur expertise.

Et selon l'organe que l'on consulte, il va donner son avis selon son champ de compétences.

Par exemple, l'administration consultative par excellence, qui est un État presque, Le

Conseil d'état est le conseiller juridique du gouvernement.

SECTION 1 : LES AUTORITÉS GOUVERNEMENTALES

Les autorités gouvernementales sont celles qui disposent du pouvoir ultime

Ce sont celles qui sont donc dotées d'une compétence d'ordre général, en l'occurrence,

respectivement, le président de la République et le Premier ministre. À côté de ces autorités

dotées de compétences générales, qui peuvent donc intervenir sur tout sujet, il y a des

autorités gouvernementales spécialisées, qui ne peuvent intervenir que sur des sujets

déterminés, qu'on appelle les ministres, les membres du gouvernement. Ils sont spécialisés

parce que, par exemple, le ministre de l'Intérieur ne peut intervenir que sur des sujets

d'ordre public.

Le ministre de la Justice ne peut intervenir que sur des questions de politique pénale.

Le ministre des Transports ne peut intervenir que sur les trains, les bateaux, etc., mais sur

rien d'autre. Ce sont des fonctions gouvernementales spécialisées.

Il faut ici distinguer deux choses, parce qu'il ne faut pas oublier que ces autorités sont à

double casquette, politiques et administratives, ce qui signifie que ce sont des autorités qui

vont prendre des décisions.

Ils vont impulser des politiques. Et ils vont s'assurer que ces politiques décident, sont

cohérentes, fonctionnent ensemble, etc. Donc, en vertu de cette casquette politique, une

mission d'impulsion et de coordination.

Mais, quand tu décides, le premier moyen de donner une force à une décision, c'est de la

faire rentrer dans le droit, dans l'État, les normes en vigueur.

Et donc, ces autorités ont un pouvoir de décider de la norme,

§ 1. LES AUTORITES A COMPETENCES GENERALES : PRESIDENT DE

LA REPUBLIQUE ET PREMIER MINISTRE

distingue deux chose :

autorite qui prend des decision, s’assurer que ces politiques sont coherante,

un emissions de coordination, impulsions.

pouvoir de decider de la norme, la norme ets pas suffisante.

pouvoir de nomination : nommer des gens qui conditionné la aloyauté.

A - L'impulsion et la coordination de l'activité administrative par les

autorités à compétences générales

Il y a d'abord l'impulsion politique au sens strict du terme. Et puis il y a l'impulsion dans le

champ administratif. Parce qu'une fois que vous avez votre pouvoir politique, que vous

mettez en œuvre votre pouvoir politique,

1° Sur un plan politique

les moyens qui sont mis en place pour permettre cette décision politique de ses autorités

suprêmes et qui se décompose de deux techniques. Des techniques institutionnalisées qui

consistent en des procès constitutionnels de décision et en des lieux de décision politique,

ils sont prévus, inscrits dans la Constitution, mais il y a aussi des techniques informelles et

pratiques développées par ces autorités pour faire de la politique.

Sur un plan institutionnel

le lieu par excellence de collaboration politique, d'expression politique de ces autorités

suprêmes s'appelle le Conseil des ministres.

Il est prévu à l'article 9 que le Conseil des ministres est présidé par le président de la

republique et qu'il réunit les membres du gouvernement.

C'est le président de la République qui fixe en dernier ressort l'ordre du jour du Conseil des

ministres sur proposition du Premier ministre. Ce qui est un pouvoir très important parce que

cela signifie que théoriquement le président de la République maîtrise le programme

politique.

Le Premier ministre propose un programme politique Mais si le Président de la République

peut tailler dans l'heure du jour, ill a constitutionnellement, en vertu d'article 9, la possibilité

de ne pas discuter de ce qu'on ne peut pas discuter politiquement, mais aussi de faire

discuter ce dont il veut discuter politiquement.

Le Conseil des ministres est donc le lieu d'excellence institutionnalisée de la fabrication de

l'impulsion politique.

Très concrètement, ce Conseil des ministres se déroule tous les mercredis à l'Élysée,

mercredi matin, et il est le réceptacle du travail réalisé en amont dans d'autres cercles,

d'autres comités qui vont se tenir entre la présidence de la République et le gouvernement.

Ces cercles sont pour le président de la République ce qu'on appelle les conseils restreints.

Ces conseils restreints sont théoriquement composés du président de la République qui les

préside du Premier ministre et des ministres concernés.

Il y en a de deux types. Il y a les conseils restreints permanents, ceux qui existent toujours,

créés par décret.

Notamment, vous avez un décret de 1976 qui crée le conseil de la politique nucléaire. Mais

vous avez aussi un conseil très strict, très pratiqué, qui est le conseil de la sécurité

intérieure.

Donc tout ce qui est question d'ordre public passe par ce conseil, etc. ce sont des conseils

permanents où on va en amont pencher des sujets dont certains on va faire remonter en

conseil des ministres et à côté de ces conseils restreints permanents il y a des conseils

temporaire ou que l'on appelle aussi ad hoc, c'est du latin veut dire Donc ce sont des

conseils restreints spécialisés,

ce sont normalement des conseils temporaires, éphémères, ponctuels, qui sont créés pour

traiter un sujet en particulier.

Conseil des ministres et conseil restreint, permanent ou temporaire, sont donc les lieux

institutionnels de réflexion et de fabrication de la politique des organes gouvernementaux. À

côté de ça, il y a des techniques informelles,

→, c'est-à-dire des pratiques qui vont changer d'un président de la République à l'autre

selon le rapport qu'il a au Premier ministre et au ministre, et selon le message politique qu'il


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