NOTION :
Action : titre représentant une fraction du capital d'une société anonyme, Accessible et négociable dans la bourse ou l'entreprise est cotée (Certaines actions sont achetées à crédit en ne payant que 10% de leur valeur).
Spéculation : opérations consistant à acheter des valeurs et des marchandises en vue d'obtenir rapidement un gain d'argent lors de leur revente à un prix plus élevé.
Krach : Effondrement du cours des valeurs ou des marchandises d'une bourse. (Mot allemands qui signifie craquement.)
Crise économique : Dégradation de la conjoncture économique sur une durée plus ou moins longue.
Dépression : Phénomène de longue durée marqué par un effondrement économique et le maintien d'un chômage élevé.
Protectionnisme : Politique commerciale menée par un État afin de limiter les importations sur son marché national, généralement par une augmentation des droits de douane.
New Deal :(Nouvelle donne) Non donné à la politique de sortie de crise mise en place par Franklin Roosevelt À partir de 1933.
État-providence : État qui protège sa population contre les risques de la vie généralement la vieillesse, le chômage, la maladie et les accidents du travaillent.
Front populaire : Alliance électorale des partis de gauche (SFIO socialiste, parti communiste français, parti radical
Ligues : Organisation d'extrême droite luttant contre le régime parlementaire dans la France de l'entre-deux-guerres.
Introduction : Après une période de prospérité, le monde bascule dans la crise du au lendemain du krach boursier de Wall Street. La crise bouleverse les sociétés. (USA, Europe, Amérique latine.)
I La crise aux États-Unis : Du krach boursier, il a crise générale.
Le jeudi 24 octobre 1929 à New York, la Bourque se de Wall Street connaît un krach boursier, plus de 12 millions d'actions sont vendues en une journée et leur valeur s'effondre, provoquant ruine, chômage et misère dans la première puissance mondiale, le pays entre dans la plus grande crise de son histoire. La certitude que la hausse de la valeur des actions serait illimitée à pousser les particuliers à s'endetter pour acheter des actions à crédit.
La crise économique devient durable, de nombreux épargnants sont ruinés, plusieurs banques font faillites, la production recule, entraîne la fermeture de nombreuses usines. Les exportations s'effondrent. Cette crise devient une crise sociale. Le chômage atteint 25% en 1933. 12,5 millions de chômeurs. La chute de la consommation entraîne la baisse des prix des produits agricoles. Les fermiers sont incapables de rembourser leurs dettes après au prix des banque.
II De la crise des États-Unis à la crise mondiale.
Les banques américaines rapatrient leurs capitaux placés en Europe. Le protectionnisme (Augmentation des droits de douane sur l'importation des produits étrangers afin de relancer la production.) Mise en place par le président ouvert, entraîne l'effondrement du commerce international (Réduction des exportations européennes et sud-américaines.) Les faillites se multiplient à travers le monde.
En Europe, et notamment en Allemagne, des banques disparaissent, des usines et des commerces font faillite, provoquant une hausse durable du chômage. Le Royaume-Uni dévalue la livre sterling afin de favoriser ses exportations. Les USA puis la France limitent ce qui entraîne l'écroulement du système monétaire international.
En Amérique latine, la valeur des matières premières s'effondre. Les stocks s'accumulent. Au Brésil, le café est brûlé dans des locomotives où jetés à la mer. Les prix chutent. Les faillites se multiplient et le chômage augmente. La crise économique déstabilise les sociétés et provoque la multiplication des coups d'État. (Getulio Vargas au Brésil.)
III De nouvelles politiques économiques de relance
Aux USA, le président démocrate Franklin Roosevelt. Mets en place une politique de relance : Le New Deal. Il lance une politique de grands travaux. Pour réduire la misère et faire reculer le chômage, il pose les bases d'un État-providence. (Aide aux agriculteurs, aux nécessiteux, Droit de grève, assurance chômage et système de retraite.) Les investissements massifs de l'État redynamisent L'économie mais à la veille de la 2nde Guerre mondiale, il y a encore près de 10millions de chômeurs.
La crise touche la France à partir de 1931. Elle favorise l'expansion des lignes d'extrême droite qui luttent contre le régime parlementaire. La manifestation du 6 février 1934 entraîne la réaction des partis de gauche. (Communiste, socialiste et radicaux.) Qui se rassemble sous le nom de front populaire et remporte les élections législatives de mai 1936. Dans un contexte de grève avec occupation d'usine, le nouveau président du Conseil. (Chef du gouvernement.) Léon Blum réunit le syndicat des patrons et les syndicats des ouvriers. (CGT.) Les accords de Matignon, signés le 8 juin 1936, prévoient une hausse des salaires, la liberté d'opinion et la liberté syndicale dans les entreprises et instituts des délégués ouvriers. Le front populaire instaure 2 semaines de congés payés et rendu la durée du travail et dromadaire de 48 à 40 h. Mais ces lois socialistes ne permettent pas de mettre fin à la crise et Léon Blum démissionne en juin 1937.
Conclusion : La crise de 1929 commence aux États-Unis et se diffuse dans le reste du monde, notamment en Europe et en Amérique latine, avec de graves conséquences économiques, politiques et sociales. Dans certains États comme le Brésil, l'Argentine et l'Allemagne, elle favorise l'installation de dictature. En France, le Front populaire, institut des lois sociales favorables aux ouvriers mais insuffisant pour résoudre la crise économique.
