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PARTIE 1 : Éléments introductifs

 

Chapitre 1 : Objet et démarche de l'économie

 

1. Qu'est-ce que l'économie ? Définitions de l'économie.

 

- Une chercheuse G. Thebault fait une thèse en 2022 sur les inégalités scolaires et notamment sur le genre. Garçons dans les filières scientifiques et filles dans les filières littéraires.

Elle a montré un paradoxe : les femmes vont étudier davantage la science et la technique dans les pays les plus développé en termes de genre. Dans les pays avec grande liberté de positionnement comme aux USA, les envies et les ambitions des femmes sont orientés vers le scientifique même si elles peuvent choisir. En Algérie, les femmes vont s'orienter vers les études scientifiques. L'émancipation de la femme se dirige vers les sciences. Vérité qui interroge.

Représentations genrées sont très fortes même avec un grade liberté notamment aux USA. Volonté de contrer les genres.

- G. Imbens, J. Angrist, D. Card => récompensé pour leurs travaux sur l'influence du SMIC sur le chômage

En comparant une partie des restaurants d'un étataméricain avec un autre restaurant frontalier, le même public, un ayant gagnant le smic et pas l'autre. Celui qui ne gagne pas le SMIC=> moins de chômage

Remarque par leur méthodologie ont montré l’expérience par la nature en économie. Tests Témoins comparables dans la nature.

Smic et pas smic et même quantité de personnes 

=> pluralité d’économistes qui constitue une pluralitéd'approche en éco

 

Comment définir l'économie ? 

Le terme d'économie vient du grec ancien avec Aristoteavec OIKOS= maison et Nomos = gérer = gérer la maison

Les sciences économiques vont avoir pour objectif les manières dont les individus interagissent entre eux et avec leur environnement dans le but de produire leur subsistance.

C’est l’étude de la production : biens & services, consommation et l’attribution des ressources rares, celles qui nous entoure : ressources naturelles : biens & services, matériel, ou le travail

 

Les ressources peuvent être infini comme B. Arnault

Ce qui nous questionne sur la répartition du temps 

Acquérir nos interactions : relations, nourriture

Sociologie de l'environnement : ces comportements sont étudiés tout au long de leur évolution, le comportement évolue. Comportements économiques sont en lien avec ces comportements

L'économie est imbriquée géographiquement, une culture : ne peut pas être indépendants des institutions

Mettre schéma CEL 

 

Les sciences économiques étudient comment les différents acteurs font des choix, et comment ces choix déterminent la façon dont sont utilisés les ressources rares de la société

 

1. La rareté et l'arbitrage des choix

Pour comprendre comment les individus et les institutions font leurs choix, il est essentiel de s’intéresser à la question de l’arbitrage. Chaque choix implique nécessairement un arbitrage, car le temps, tout comme les ressources, est rare. En raison de cette rareté, nous sommes obligés de faire des choix. À chaque fois qu'un choix est effectué, cela signifie renoncer à autre chose, et cette renonciation porte un coût d’opportunitéPar exemple, si un individu choisit de passer une année à étudier, il renonce à un salaire de 1220€ pendant cette période. L'arbitrage est ainsi lié à une réflexion sur ce que l'on choisit et ce à quoi on renonce.

2. Les incitations

Les incitations sont également un élément clé dans l’arbitrage. Elles peuvent influencer les choix des individus. Par exemple, une entreprise peut inciter un consommateur à acheter un vélo électrique en offrant une prime. De même, la publicité peut jouer un rôle en orientant les préférences des consommateurs. Ces incitations sont liées à des stratégies pour orienter ou modifier les comportements économiques.

3. Les échanges et la valeur du prix

Les sociétés modernes sont organisées autour des échanges. Chaque jour, des milliers d’échanges ont lieu. Ces échanges sont essentiels car ils permettent de coordonner les actions entre les producteurs et les consommateurs, grâce à un système de prix. Le prix joue donc un rôle crucial : il sert de repère pour les individus. Si un bien devient plus cher, cela peut être perçu comme un signe de meilleure qualité. Si son prix baisse, la demande peut diminuer, car les consommateurs réajustent leur comportement en fonction de ce signal.

4. La distribution des ressources

La rareté des ressources implique qu’elles sont distribuées de manière différenciée. Par exemple, B. Arnault possède une plus grande richesse que d'autres. Ainsi, la question de la répartition de la richesse se pose. En économie, on se questionne sur la manière de redistribuer les richesses : comment les réallouer pour réduire les inégalités sociales ?Cela passe souvent par des prélèvements obligatoires et des politiques de redistribution.

5. L’enjeu de l’État et de la redistribution

L'enjeu de la redistribution est lié à la place de l’État. Comment l'État doit-il intervenir dans l'économie ? La redistribution des richesses est un moyen de corriger les inégalités, mais cela soulève la question des prélèvements obligatoires (impôts, cotisations). Ces prélèvements sont à la base des mécanismes de redistribution et sont un enjeu central dans l’organisation économique.

6. Les institutions et les choix des individus

Les choix des individus sont également influencés par des facteurs sociaux et culturels. Les institutions jouent un rôle majeur dans la manière dont les individus allouent leurs ressources et prennent leurs décisions économiques. Ces institutions peuvent être formelles (lois, normes légales) ou informelles (normes culturelles, pratiques sociales).

7. L’économie et ses différentes échelles d’analyse

L’économie peut être analysée à différentes échelles. Par exemple, on peut étudier l’économie au niveau global (macroéconomie), en se concentrant sur des agrégats comme le PIB, les niveaux de prix, la masse monétaire, etc. Ces agrégats permettent de comprendre les grandes dynamiques économiques.

 

Agrégat = somme d'un ensemble de données de bases qu'on additionne. 

Principal agrégat = PIB = somme de toutes les valeurs ajoutées

 

La microéconomie, en revanche, se concentre sur les comportements individuels, les choix des consommateurs, des entreprises, etc. Elle analyse comment les individus prennent leurs décisions face à des contraintes et des incitations.

 

8. La distinction entre science positive et science normative

En économie, il existe une distinction importante entre science positive et science normative. La science positive décrit et explique des phénomènes économiques de manière objective. Par exemple, on peut étudier l'impact d’une augmentation des impôts sur les recettes fiscales. C’est une analyse factuelle, sans jugement de valeur.

La science normative, en revanche, s’intéresse aux recommandations politiques et repose sur des jugements de valeur. Par exemple, certains économistes peuvent recommander une politique fiscale spécifique en fonction de leur vision de la justice sociale et de la redistribution. Ils peuvent recommander de ne pas augmenter la TVA car elle est inégalitaire, bien qu'elle soit efficace pour générer des revenus.

9. Exemple de la fiscalité

Un bon exemple de la distinction entre les sciences positive et normative est l’étude de la fiscalité. La science positive peut évaluer combien rapporterait une hausse de la TVA, tandis que la science normative pourrait remettre en question cette hausse en raison de son caractère inégalitaire. En effet, la TVA touche tout le monde de la même manière, indépendamment de leur niveau de revenu, ce qui en fait un impôt particulièrement régressif. En revanche, certains économistes pourraient défendre l’efficacité de la TVA en termes de recettes fiscales, tout en mettant en lumière les inégalités qu’elle génère.

Marché = lieu fictif ou réel de rencontre entre offreurs et demandeurs, où s'échange. Une certaine quantité de biens & services à un certain prix. 

 

Représentation d'éco libéraux : les néo-classiques

HAYEK1945, grand partisan du marché, le marché fournit une info et gratuite très précieuse et rapidement, c’est le prix de toute chose entre O et D

WALLRAS, néo-classiques : le marché est un mécanisme qui conduit à l'équilibre de l'O et de D par l'ajustement des prix flexibles

 

Économie en Circuit = représentation schématique de flux monétaires (argent) ou réels (biens & services) entre les acteurs éco (état, ménages, entreprises, etc.), Keynes

Schéma CEL

=> échanges et interdépendances des agents éco=> pensée macroéconomique

 

Organisation est un ensemble d'individus en interaction, ayant un but collectif, mais dont les infos, les préférences et les intérêts peuvent diverger

 

Institutions = ensemble de règles, de conventions, de normes de comportement qui encadrent les relations entre agents économiques.   

 

 



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PARTIE 1 : Éléments introductifs

 

Chapitre 1 : Objet et démarche de l'économie

 

1. Qu'est-ce que l'économie ? Définitions de l'économie.

 

- Une chercheuse G. Thebault fait une thèse en 2022 sur les inégalités scolaires et notamment sur le genre. Garçons dans les filières scientifiques et filles dans les filières littéraires.

Elle a montré un paradoxe : les femmes vont étudier davantage la science et la technique dans les pays les plus développé en termes de genre. Dans les pays avec grande liberté de positionnement comme aux USA, les envies et les ambitions des femmes sont orientés vers le scientifique même si elles peuvent choisir. En Algérie, les femmes vont s'orienter vers les études scientifiques. L'émancipation de la femme se dirige vers les sciences. Vérité qui interroge.

Représentations genrées sont très fortes même avec un grade liberté notamment aux USA. Volonté de contrer les genres.

- G. Imbens, J. Angrist, D. Card => récompensé pour leurs travaux sur l'influence du SMIC sur le chômage

En comparant une partie des restaurants d'un étataméricain avec un autre restaurant frontalier, le même public, un ayant gagnant le smic et pas l'autre. Celui qui ne gagne pas le SMIC=> moins de chômage

Remarque par leur méthodologie ont montré l’expérience par la nature en économie. Tests Témoins comparables dans la nature.

Smic et pas smic et même quantité de personnes 

=> pluralité d’économistes qui constitue une pluralitéd'approche en éco

 

Comment définir l'économie ? 

Le terme d'économie vient du grec ancien avec Aristoteavec OIKOS= maison et Nomos = gérer = gérer la maison

Les sciences économiques vont avoir pour objectif les manières dont les individus interagissent entre eux et avec leur environnement dans le but de produire leur subsistance.

C’est l’étude de la production : biens & services, consommation et l’attribution des ressources rares, celles qui nous entoure : ressources naturelles : biens & services, matériel, ou le travail

 

Les ressources peuvent être infini comme B. Arnault

Ce qui nous questionne sur la répartition du temps 

Acquérir nos interactions : relations, nourriture

Sociologie de l'environnement : ces comportements sont étudiés tout au long de leur évolution, le comportement évolue. Comportements économiques sont en lien avec ces comportements

L'économie est imbriquée géographiquement, une culture : ne peut pas être indépendants des institutions

Mettre schéma CEL 

 

Les sciences économiques étudient comment les différents acteurs font des choix, et comment ces choix déterminent la façon dont sont utilisés les ressources rares de la société

 

1. La rareté et l'arbitrage des choix

Pour comprendre comment les individus et les institutions font leurs choix, il est essentiel de s’intéresser à la question de l’arbitrage. Chaque choix implique nécessairement un arbitrage, car le temps, tout comme les ressources, est rare. En raison de cette rareté, nous sommes obligés de faire des choix. À chaque fois qu'un choix est effectué, cela signifie renoncer à autre chose, et cette renonciation porte un coût d’opportunitéPar exemple, si un individu choisit de passer une année à étudier, il renonce à un salaire de 1220€ pendant cette période. L'arbitrage est ainsi lié à une réflexion sur ce que l'on choisit et ce à quoi on renonce.

2. Les incitations

Les incitations sont également un élément clé dans l’arbitrage. Elles peuvent influencer les choix des individus. Par exemple, une entreprise peut inciter un consommateur à acheter un vélo électrique en offrant une prime. De même, la publicité peut jouer un rôle en orientant les préférences des consommateurs. Ces incitations sont liées à des stratégies pour orienter ou modifier les comportements économiques.

3. Les échanges et la valeur du prix

Les sociétés modernes sont organisées autour des échanges. Chaque jour, des milliers d’échanges ont lieu. Ces échanges sont essentiels car ils permettent de coordonner les actions entre les producteurs et les consommateurs, grâce à un système de prix. Le prix joue donc un rôle crucial : il sert de repère pour les individus. Si un bien devient plus cher, cela peut être perçu comme un signe de meilleure qualité. Si son prix baisse, la demande peut diminuer, car les consommateurs réajustent leur comportement en fonction de ce signal.

4. La distribution des ressources

La rareté des ressources implique qu’elles sont distribuées de manière différenciée. Par exemple, B. Arnault possède une plus grande richesse que d'autres. Ainsi, la question de la répartition de la richesse se pose. En économie, on se questionne sur la manière de redistribuer les richesses : comment les réallouer pour réduire les inégalités sociales ?Cela passe souvent par des prélèvements obligatoires et des politiques de redistribution.

5. L’enjeu de l’État et de la redistribution

L'enjeu de la redistribution est lié à la place de l’État. Comment l'État doit-il intervenir dans l'économie ? La redistribution des richesses est un moyen de corriger les inégalités, mais cela soulève la question des prélèvements obligatoires (impôts, cotisations). Ces prélèvements sont à la base des mécanismes de redistribution et sont un enjeu central dans l’organisation économique.

6. Les institutions et les choix des individus

Les choix des individus sont également influencés par des facteurs sociaux et culturels. Les institutions jouent un rôle majeur dans la manière dont les individus allouent leurs ressources et prennent leurs décisions économiques. Ces institutions peuvent être formelles (lois, normes légales) ou informelles (normes culturelles, pratiques sociales).

7. L’économie et ses différentes échelles d’analyse

L’économie peut être analysée à différentes échelles. Par exemple, on peut étudier l’économie au niveau global (macroéconomie), en se concentrant sur des agrégats comme le PIB, les niveaux de prix, la masse monétaire, etc. Ces agrégats permettent de comprendre les grandes dynamiques économiques.

 

Agrégat = somme d'un ensemble de données de bases qu'on additionne. 

Principal agrégat = PIB = somme de toutes les valeurs ajoutées

 

La microéconomie, en revanche, se concentre sur les comportements individuels, les choix des consommateurs, des entreprises, etc. Elle analyse comment les individus prennent leurs décisions face à des contraintes et des incitations.

 

8. La distinction entre science positive et science normative

En économie, il existe une distinction importante entre science positive et science normative. La science positive décrit et explique des phénomènes économiques de manière objective. Par exemple, on peut étudier l'impact d’une augmentation des impôts sur les recettes fiscales. C’est une analyse factuelle, sans jugement de valeur.

La science normative, en revanche, s’intéresse aux recommandations politiques et repose sur des jugements de valeur. Par exemple, certains économistes peuvent recommander une politique fiscale spécifique en fonction de leur vision de la justice sociale et de la redistribution. Ils peuvent recommander de ne pas augmenter la TVA car elle est inégalitaire, bien qu'elle soit efficace pour générer des revenus.

9. Exemple de la fiscalité

Un bon exemple de la distinction entre les sciences positive et normative est l’étude de la fiscalité. La science positive peut évaluer combien rapporterait une hausse de la TVA, tandis que la science normative pourrait remettre en question cette hausse en raison de son caractère inégalitaire. En effet, la TVA touche tout le monde de la même manière, indépendamment de leur niveau de revenu, ce qui en fait un impôt particulièrement régressif. En revanche, certains économistes pourraient défendre l’efficacité de la TVA en termes de recettes fiscales, tout en mettant en lumière les inégalités qu’elle génère.

Marché = lieu fictif ou réel de rencontre entre offreurs et demandeurs, où s'échange. Une certaine quantité de biens & services à un certain prix. 

 

Représentation d'éco libéraux : les néo-classiques

HAYEK1945, grand partisan du marché, le marché fournit une info et gratuite très précieuse et rapidement, c’est le prix de toute chose entre O et D

WALLRAS, néo-classiques : le marché est un mécanisme qui conduit à l'équilibre de l'O et de D par l'ajustement des prix flexibles

 

Économie en Circuit = représentation schématique de flux monétaires (argent) ou réels (biens & services) entre les acteurs éco (état, ménages, entreprises, etc.), Keynes

Schéma CEL

=> échanges et interdépendances des agents éco=> pensée macroéconomique

 

Organisation est un ensemble d'individus en interaction, ayant un but collectif, mais dont les infos, les préférences et les intérêts peuvent diverger

 

Institutions = ensemble de règles, de conventions, de normes de comportement qui encadrent les relations entre agents économiques.   

 

 


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