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la croissance economique

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f9e9.svg"/> I – Aux sources de la croissance

A – Quelles sont les sources de la croissance ?

  • PIB : somme des valeurs ajoutées produites sur un territoire.
  • Croissance économique = variation du PIB sur une période (ex : Maroc 2024 → +3,2 %, France → +1,2 %).
  • Facteurs de production :
  • Travail (population active, heures travaillées).
  • Capital (investissements, machines, bâtiments, infrastructures).
  • Croissance extensive : hausse de la production grâce à plus de travail et de capital.
  • Croissance intensive : hausse de la production grâce à une meilleure efficacité (productivité globale des facteurs = PGF).
  • Résidu de Solow : part de la croissance non expliquée par les facteurs → progrès technique, organisation, institutions, innovation.

B – Comment l’innovation favorise-t-elle la croissance ?

  • Progrès technique = principal moteur de la croissance (plus de 50 % aux USA, 70 % zone euro depuis 1913).
  • Croissance exogène (Solow) : progrès technique extérieur aux décisions économiques (« tombe du ciel »).
  • Croissance endogène (années 1980) : progrès technique produit par les décisions économiques → investissements en R&D, formation, capital humain.
  • Rôle de l’État :
  • Investissements publics → infrastructures, éducation, recherche.
  • Favoriser un capital public (Robert Barro).

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/2699.svg"/> II – Le rôle du progrès technique et des institutions

A – Le rôle de l’État à travers les institutions

  • Institutions = règles du jeu économiques et sociales (formelles et informelles).
  • D’après Dani Rodrik, il faut :
  • des institutions créatrices de marché (droits de propriété) ;
  • des institutions de régulation (fiscalité, normes) ;
  • des institutions de stabilisation (politiques publiques, stabilité monétaire) ;
  • des institutions de légitimation (justice sociale).
  • Brevets : incitent à innover en protégeant les inventeurs.
  • Bonne gouvernance = confiance, croissance ; corruption = décourage les investisseurs.

B – Progrès technique et innovations

  • Progrès technique = résultat des décisions d’investissement et d’un cadre favorable (institutions, politiques publiques).
  • Selon Joseph Schumpeter :
  • Les innovations provoquent une destruction créatrice → remplacent les anciennes activités par de nouvelles, plus performantes.
  • Elles forment souvent des grappes d’innovations (ex : révolution industrielle, numérique).
  • La croissance est donc un processus permanent de création, destruction et restructuration.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f30d.svg"/> III – Les limites de la croissance

A – Une croissance inégalement répartie ?

  • Le progrès technique crée des emplois qualifiés mais détruit les emplois routiniers (automatisation, IA).
  • Apparition d’une polarisation du marché du travail :
  • plus d’emplois très qualifiés et très peu qualifiés,
  • moins d’emplois intermédiaires.
  • Hausse des inégalités :
  • Entre pays (Nord/Sud).
  • À l’intérieur des pays (classes moyennes affaiblies).
  • Indicateurs des inégalités :
  • Coefficient de Gini,
  • IDHI (Indice de développement humain ajusté aux inégalités).
  • Conséquences sociales et politiques : montée du populisme, crises sociales (Gilets Jaunes, Brexit…).

B – Quelle soutenabilité pour l’environnement ?

  • Empreinte écologique > biocapacité de la Terre : l’humanité consomme plus de ressources que la planète ne peut régénérer.
  • Activités humaines → externalités négatives : pollution, perte de biodiversité, maladies, changement climatique.
  • Deux visions :
  • Soutenabilité faible : le capital naturel peut être remplacé par du capital artificiel (ex : éoliennes, technologies vertes).
  • Soutenabilité forte : certains stocks naturels (pétrole, biodiversité) sont irremplaçables → il faut les préserver.
  • Développement durable (rapport Brundtland, 1987) = concilier :
  • économie (croissance durable),
  • social (réduction des inégalités),
  • environnement (préservation des ressources).



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la croissance economique

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A – Quelles sont les sources de la croissance ?

  • PIB : somme des valeurs ajoutées produites sur un territoire.
  • Croissance économique = variation du PIB sur une période (ex : Maroc 2024 → +3,2 %, France → +1,2 %).
  • Facteurs de production :
  • Travail (population active, heures travaillées).
  • Capital (investissements, machines, bâtiments, infrastructures).
  • Croissance extensive : hausse de la production grâce à plus de travail et de capital.
  • Croissance intensive : hausse de la production grâce à une meilleure efficacité (productivité globale des facteurs = PGF).
  • Résidu de Solow : part de la croissance non expliquée par les facteurs → progrès technique, organisation, institutions, innovation.

B – Comment l’innovation favorise-t-elle la croissance ?

  • Progrès technique = principal moteur de la croissance (plus de 50 % aux USA, 70 % zone euro depuis 1913).
  • Croissance exogène (Solow) : progrès technique extérieur aux décisions économiques (« tombe du ciel »).
  • Croissance endogène (années 1980) : progrès technique produit par les décisions économiques → investissements en R&D, formation, capital humain.
  • Rôle de l’État :
  • Investissements publics → infrastructures, éducation, recherche.
  • Favoriser un capital public (Robert Barro).

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/2699.svg"/> II – Le rôle du progrès technique et des institutions

A – Le rôle de l’État à travers les institutions

  • Institutions = règles du jeu économiques et sociales (formelles et informelles).
  • D’après Dani Rodrik, il faut :
  • des institutions créatrices de marché (droits de propriété) ;
  • des institutions de régulation (fiscalité, normes) ;
  • des institutions de stabilisation (politiques publiques, stabilité monétaire) ;
  • des institutions de légitimation (justice sociale).
  • Brevets : incitent à innover en protégeant les inventeurs.
  • Bonne gouvernance = confiance, croissance ; corruption = décourage les investisseurs.

B – Progrès technique et innovations

  • Progrès technique = résultat des décisions d’investissement et d’un cadre favorable (institutions, politiques publiques).
  • Selon Joseph Schumpeter :
  • Les innovations provoquent une destruction créatrice → remplacent les anciennes activités par de nouvelles, plus performantes.
  • Elles forment souvent des grappes d’innovations (ex : révolution industrielle, numérique).
  • La croissance est donc un processus permanent de création, destruction et restructuration.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f30d.svg"/> III – Les limites de la croissance

A – Une croissance inégalement répartie ?

  • Le progrès technique crée des emplois qualifiés mais détruit les emplois routiniers (automatisation, IA).
  • Apparition d’une polarisation du marché du travail :
  • plus d’emplois très qualifiés et très peu qualifiés,
  • moins d’emplois intermédiaires.
  • Hausse des inégalités :
  • Entre pays (Nord/Sud).
  • À l’intérieur des pays (classes moyennes affaiblies).
  • Indicateurs des inégalités :
  • Coefficient de Gini,
  • IDHI (Indice de développement humain ajusté aux inégalités).
  • Conséquences sociales et politiques : montée du populisme, crises sociales (Gilets Jaunes, Brexit…).

B – Quelle soutenabilité pour l’environnement ?

  • Empreinte écologique > biocapacité de la Terre : l’humanité consomme plus de ressources que la planète ne peut régénérer.
  • Activités humaines → externalités négatives : pollution, perte de biodiversité, maladies, changement climatique.
  • Deux visions :
  • Soutenabilité faible : le capital naturel peut être remplacé par du capital artificiel (ex : éoliennes, technologies vertes).
  • Soutenabilité forte : certains stocks naturels (pétrole, biodiversité) sont irremplaçables → il faut les préserver.
  • Développement durable (rapport Brundtland, 1987) = concilier :
  • économie (croissance durable),
  • social (réduction des inégalités),
  • environnement (préservation des ressources).


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