Objectif :
è Connaître l’histoire, puis l’évolution de la natation à aujourd’hui
è Comprendre, plus, analyser les spécificités de la maîtrise aquatique
- Explorer les comportements des nageurs
- Optimiser la motricité, plus la technique en augmentant la propulsion et en diminuant la résistance
1. Du XVIIIe siècle au XIXe siècle
- Il n’existait aucune natation sportive (compétitive). De plus, la première nage était la brasse.
- Ce n’était pas une pratique ludique, elle était exercée dans les milieu naturel (lac, rivière, ainsi que les bains)
- L’utilité était perçue comme professionnel, commercial ainsi que l’activité du secourisme.
- Elle était peu développée dans le domaine militaire
- Pour l’apprentissage de la brasse, il y avait d’un apprentissage à l’école des élèves par leur enseignant qui expliquait en décortiquant les mouvements (souvent en trois temps) de la brasse. Il y a également un apprentissage par pratique où ils étaient attachés à une sangle relier pour éviter de couler.
2. Le début de la natation au XXe siècle, grâce à l’influence des Britanniques
- L’apparition des sports aquatiques (water-polo)
- Découverte d’une nouvelle technique de nage
- Apparition des épreuves sportives en France, des 1899 avec le premier championnat
3. L’évolution des techniques de nage
- Il y a une recherche de performance (dos crawlé avec des mouvements de brasse)
- L’évolution de la brasse qui permet un gain de performance
- (1875, la traversée de la Manche, par Matthew Webb)
- Apparition du crawl en 1897 qui fera sa première apparition à Sydney
- English, Side Stroke à l’over arm stroke à tradger au double over arm stroke = papillon
- Les débuts du crawl en compétition avec en 1902, le premier record mondial du 100 mètres en 1922, il y a le premier homme sous la minute des 100 m ainsi 1926 la traversée de la Manche réalisée de nouveau
- 1960. L’optimisation de la technique par l’augmentation de l’amplitude et des fréquences des mouvements de bras.
- À partir de la guerre froide, il va avoir un mouvement de mise en avant de la performance des deux blocs, ce qui va entraîner l’amélioration de la technique
4. Le papillon
- Dans les gravures égyptiennes, il y avait une forme de nage qui ressemblait à celle pratiquée aujourd’hui, c’est-à-dire le papillon
- En 1926, durant une compétition, un homme gagnera grâce à l’utilisation de deux bras simultanés au-dessus de l’eau
- En 1963, il y a la création de la quatrième nage par le F.I.N.A et une modification du règlement de la brasse qui interdit le mouvement du papillon
è Papillon en 1853, le crawl en 1902 et le dos crawlé en 1912
VIDÉO N°2
L’équilibre ou l’orientation du corps du nageur dans l’eau :
- La respiration
- La propulsion
- La prise d’information
- Nager vite est possible en diminuant les résistances à l’avancement et en augmentant les résistances propulsives ce qui engendre une certaine technique de nage à avoir
- Il y a des contraintes réglementaires, c’est-à-dire des adaptations aquatiques à savoir prendre en compte
- Il faut également prendre en compte la distance de courses car il ne s’agit pas de la même intensité et de la fatigue respiratoire
1) L’équilibre dans le milieu aquatique
- DEF : Équilibre du corps dynamique dépendant des forces propulsives
è Les résistances à l’avancement :
- Résistance ou traînée de forme, c’est-à-dire les résistances frontales
- Et des résistances tourbillonnaires (traînés que le nageur laisse derrière lui)
è Résistance de vagues
- Doit faire face a la vague qu’il crée ainsi que celle qui est en face c’est ainsi qu’il est nécessaire d’optimiser des couler pour éviter ce ralentissement due aux vagues
- Résistance de frottement :
- Molécules d’eau qui vont s’accrocher au corps qui induis une résistance supplémentaire ils vont donc se raser les poiles
è Caractéristiques des résistances
- La surface du maître couple frénateur
- Le coefficient de forme va être déterminant pour le nageur, car il peut y avoir baisse de performance
è La vitesse
- Les conséquences pratiques :
- Une variation de la vitesse va entraîner une importante résistance à l’avancement
- Importance d’une position hydrodynamique de référence constante et corps gainé
- Équilibre et équilibration :
- La floraison, c’est-à-dire la densité du corps dépend du rapport poids/volume + (poussé d’archimède et l’apesanteur) ceci dépend également du niveau de la respiration (niveau de flottabilité)
- Le couple de redressement est le résultat de la poussée d’Archimède et de l’apesanteur
- Les formes et les sources de déséquilibres :
- La position des bras + t’engage donc face à ça optimisation de la position de la tête lors de la respiration, le niveau du bassin ainsi que des jambes
è Les différences d’équilibre entre terriens et nageurs, il s’appuie tout d’abord sur la position de la tête qui va être verticale chez le terrien et horizontal ainsi qu'immergé chez le nageur. De plus, chez le terrien, le corps sera vertical, soumis à la force de pesanteur, contrairement aux nageurs qui aura le corps horizontal soumis à la pesanteur et à la poussée d’Archimède. La différence se fait également au niveau des appuis, c’est-à-dire une suppression des appuis chez le nageur, contrairement aux terriens qui a des appuis plantaires
2) La propulsion du nageur
- Les théories de la propulsion aquatique :
- La loi d’action-réaction en référence à la troisième loi de Newton
- La création d’une force de portance en référence au théorème de Bernouilli
- L’effet vortex (la propulsion est un phénomène complexe avec plusieurs théories explicative)
- Les facteurs de l’efficacité propulsive :
- Les appuis
- Les facteurs spatiaux :
- Quantité de surface d’appui
- Le profil des surfaces d’appui
3) L’orientation des surfaces motrices
- Inclinaison optimale aux alentours de 21 22°
4) La longueur du trajet moteur
- L’amplitude, trajet godillé
5) La profondeur des appuis
- Appui sur une masse d’eau plus stable, donc plus de résistance, donc meilleure propulsion
6) La forme des retours
- La vitesse des surfaces d’appui
- Le rythme des retours
- La continuité et l’enchaînement des appuis
è La propulsion a des différences entre terriens et nageurs, tel que le corps est perpendiculaire à l’axe du déplacement pour le terrien, alors que le nageur va falloir qu’il aligne l’axe du corps avec son axe de déplacement.
è De plus, le terrien a des bras équilibrés tandis que le nageur a des bras propulseurs avec des jambes équilibatrices et où propulsives
è Le terrien a un substrat, solide et résistant, alors que le nageur se retrouve dans un milieu fluide
è Le terrien a eu une résistance à l’air nul, contrairement aux nageurs qui a une résistance à l’avancement
è Des adaptations nécessaires (inspiration, active rapide d’une à deux secondes) et (expiration passive de trois secondes qui est également nasale)
è Dans l’eau (l’inspiration est active, brève et buccale) et (expiration, longue et forcée qui se dit active faite de manière nasale et buccale)
è Il faudra avoir une relation coordonnée entre la respiration c’est-à-dire une cadence respiratoire rapide, tous les deux ou trois mouvements de bras, ainsi qu’un remplacement de la tête dans l’axe après chaque prise d’air
è Également une relation respiration propulsion qui veut dire de coordonner sa respiration avec l’enchaînement cadencé des appuis
è Des adaptations en eaux profondes, c’est-à-dire en faisant de l’apnée avec prise en compte de la pression pour les tympans pour équilibrer la pression d’air
è Prise d’information spécifique :
- Chez le terrien, il y a un regard horizontal, contrairement aux nageurs qui a une direction du regard différente du déplacement
- Des informations extéroceptives (vue, ouïe) et des informations planétaires importantes, contrairement aux nageurs qui est diminution des informations visuelles avec des informations proprioceptives importantes
L’évaluation de la performance (capsule trois) :
è La vitesse de nage correspond à une relation distance-temps
è Il faut prendre également en compte l’amplitude de la nage, c’est-à-dire la distance parcourue par cycle de nage c’est-à-dire A= distance nagée / nombre de cycles de bras
- Il y a une forte variation de distance qui peut aller de 1 m jusqu’à 2,05 m voir même plus
è Également la fréquence de nage, c’est-à-dire le nombre de cycles / par unité de temps
è L’amélioration des performances de 1960 à 1992, aux J.O., c’est traduit par une augmentation de 90 % de l’amplitude de la nage et parallèlement d’une baisse de 80 % de la fréquence de nage
è La prise en compte de la gestion des paramètres d’amplitude et de fréquence. Il est possible d’augmenter sa vitesse grâce à deux facteurs (A+/F+)
- Cependant il faut faire attention en stabilisant la fréquence et l’amplitude pour pas qu’il y ait un facteur à l’origine du détriment de l’autre, sans que cela nuise à la vitesse
è Il est donc nécessaire d’utiliser une stratégie
- À court terme, c’est-à-dire une augmentation de la fréquence et de diminuer l’amplitude
- À long terme, il s’agit d’améliorer l’amplitude et de stabiliser sa fréquence ainsi que d’améliorer l’amplitude et de diminuer légèrement sa fréquence
- Adopter le meilleur rapport amplitude / fréquence et primordial, en fonction des distances de course
è La notion de fréquence d’amplitude d’association avec la vitesse de nage, se traduit par un niveau de performance qui est associé à une grande distance par cycle et à une conservation des paramètres spatio-temporelles tout au long de la course, il est également possible de mettre en place divers stratégie, motrice en fonction des qualités physiques (musculaire), morphologique (envergure) du nageur
è Le développement de la puissance est un sage compromis entre développement de la force, amélioration du rendement mécanique et choix d’une cadence, gestuelle optimale