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THÉORIE DU CINÉMA – 16/09

📌 DÉFINITION DE LA THÉORIE DU CINÉMA


Théorie = Point de vue esthétique et éthique sur le cinéma.
  • Elle engage une vision artistique (comment filmer, raconter, montrer) et politique/éthique (ce que le film défend ou critique).
  • Exemple : Naissance d’une nation de D.W. Griffith (1915) – film raciste, malgré ses innovations techniques.
Citation clé : “Le cinéma, instrument non seulement d’un art, mais aussi d’une philosophie.” – Jean Epstein, L’intelligence d’une machine
📌 LES GRANDS COURANTS / RÉFÉRENCES HISTORIQUES

Europe vs Hollywood

  • Hollywood (USA) : narration classique, spectacle, fluidité.
  • Europe (années 1950) :
  • Néoréalisme italien (Rossellini, De Sica)
  • Nouvelle Vague française (Godard, Truffaut)

Rupture muet / parlant

  • Henri Langlois fonde la Cinémathèque Française : préserve les films muets.
📌 CINÉMA JAPONAIS

Mizoguchi, Kurosawa, Ozu

  • “La Cigogne de papier” (1935) : dernier film muet de Mizoguchi.
  • Conte l’histoire d’une Geisha inspirée de sa propre sœur.

Présentation par les Benshis : narrateurs/comédiens pour accompagner les films muets.

ANALYSE DE SÉQUENCE : “La Cigogne de papier”

Questions posées :

  • Quel est l’engagement politique ?
  • Comment est-il transmis ?

Éléments d’analyse :

  • Lumière comme gros plan : voile blanc accentue la sensualité.
  • Plongée sur la Geisha = position de faiblesse.
  • Cadres dans le cadre = surcadrage
  • Composition du plan > mise en scène
  • Objectification des femmes (vitrines humaines, corps encadrés par ceux des hommes)
  • Nuque filmée → sensualité (référence à Hitchcock, puis Godard)

Ambiguïté du jugement :

La femme est à la fois objetisé et valorisée (précieuse, délicate).

Résumé remarques techniques :

  • Rimes visuelles : lune/couteau
  • Rythme comme un battement dans le plan
  • Souci du détail réaliste (feuilles qui s’envolent)
  • Montage non réaliste
  • Alternance : plans fixes / mouvements inattendus
  • Profondeur de champ courte : femmes floues, en arrière-plan
📌 CINÉMA ET PHILOSOPHIE


Citation : “Une pensée qui forme une forme qui pense” – Godard, Histoire(s) du cinéma, Épisode 3

Auteurs à lire :

  • Gilles Deleuze : Image-mouvement / Image-temps ; “Qu’est-ce que l’acte de création ?”
  • Francis Bacon : Logique de la sensation
Le cinéma manipule l’espace-temps (blocs de mouvement/durée).

L’art = acte de résistance

→ Le cinéma est un espace de liberté ; l’artiste agit par la création.

  • Le plan-séquence = plus réaliste, parfois improvisé.
  • Le champ/contrechamp = très construit (ex : Ingrid Bergman dans Casablanca)
📌 CINÉMA D’AVANT-GARDE – CINÉMA SOVIÉTIQUE


Principaux théoriciens :

  • Lev Koulechov : effet Koulechov
  • Dziga Vertov : théorie des intervalles
  • Sergueï Eisenstein : montage des attractions

Montage comme discours politique

  • Rupture avec narration classique
  • Montage devient visible, pensé, construit

Effet Koulechov :

  • Montage de visages neutres + autres plans → spectateur interprète l’émotion selon le contexte.

Eisenstein :

  • Influence du constructivisme (Malevitch, Tatlin)
  • Composition géométrique, pas décorative
  • Art = outil pour organiser la vie
📌 TECHNIQUES DE MONTAGE


D.W. Griffith (1875-1948)

  • Naissance d’une nation (1915)
  • Montage narratif transparent
  • Procédés : raccords, champ/contrechamp, règle de 180°, règle des 30°
  • Objectif : fluidifier, rendre invisible le montage

Intolérance (1916)

  • Montage parallèle : juxtapose 3 époques → violence universelle
  • Basé sur une idée/concept
  • Montage alterné (action, course-poursuite) → basé sur simultanéité
📌 CINÉMA ET POLITIQUE


Cinéma soviétique

  • Pas de divertissement → cinéma = outil de conscience et de vision
  • “Ciné-œil” (Vertov) vs “Ciné-drame” (Griffith)
  • Vertov : apprentissage du regard, militant
  • Griffith : drame bourgeois, illusion réaliste
📌 RÉFÉRENCES


  • Gilles Deleuze : Image-temps / Image-mouvement / Qu’est-ce que l’acte de création ?
  • Francis Bacon : La logique de la sensation
  • Dziga Vertov : Nous – Variante du manifeste
📌 VOCABULAIRE

Terme/Définition

Surcadrage : Cadre dans le cadre (ex : porte, fenêtre, miroir)

Profondeur de champ : Espace net visible à l’image

Plan-séquence : Plan long sans coupe, souvent réaliste

Montage parallèle : Montage basé sur une idée

Montage alterné : Montage basé sur l’action simultanée

Effet Koulechov : Montage qui crée une émotion par juxtaposition

Constructivisme : Art non décoratif, fonctionnel, accessible à tous

Ciné-œil : Cinéma comme outil de perception critique

Champ/contrechamp : Technique de dialogue par découpage visuel

Règle des 180° : Maintient la cohérence spatiale dans un dialogue


THÉORIE DU CINÉMA – 16/09

📌 DÉFINITION DE LA THÉORIE DU CINÉMA


Théorie = Point de vue esthétique et éthique sur le cinéma.
  • Elle engage une vision artistique (comment filmer, raconter, montrer) et politique/éthique (ce que le film défend ou critique).
  • Exemple : Naissance d’une nation de D.W. Griffith (1915) – film raciste, malgré ses innovations techniques.
Citation clé : “Le cinéma, instrument non seulement d’un art, mais aussi d’une philosophie.” – Jean Epstein, L’intelligence d’une machine
📌 LES GRANDS COURANTS / RÉFÉRENCES HISTORIQUES

Europe vs Hollywood

  • Hollywood (USA) : narration classique, spectacle, fluidité.
  • Europe (années 1950) :
  • Néoréalisme italien (Rossellini, De Sica)
  • Nouvelle Vague française (Godard, Truffaut)

Rupture muet / parlant

  • Henri Langlois fonde la Cinémathèque Française : préserve les films muets.
📌 CINÉMA JAPONAIS

Mizoguchi, Kurosawa, Ozu

  • “La Cigogne de papier” (1935) : dernier film muet de Mizoguchi.
  • Conte l’histoire d’une Geisha inspirée de sa propre sœur.

Présentation par les Benshis : narrateurs/comédiens pour accompagner les films muets.

ANALYSE DE SÉQUENCE : “La Cigogne de papier”

Questions posées :

  • Quel est l’engagement politique ?
  • Comment est-il transmis ?

Éléments d’analyse :

  • Lumière comme gros plan : voile blanc accentue la sensualité.
  • Plongée sur la Geisha = position de faiblesse.
  • Cadres dans le cadre = surcadrage
  • Composition du plan > mise en scène
  • Objectification des femmes (vitrines humaines, corps encadrés par ceux des hommes)
  • Nuque filmée → sensualité (référence à Hitchcock, puis Godard)

Ambiguïté du jugement :

La femme est à la fois objetisé et valorisée (précieuse, délicate).

Résumé remarques techniques :

  • Rimes visuelles : lune/couteau
  • Rythme comme un battement dans le plan
  • Souci du détail réaliste (feuilles qui s’envolent)
  • Montage non réaliste
  • Alternance : plans fixes / mouvements inattendus
  • Profondeur de champ courte : femmes floues, en arrière-plan
📌 CINÉMA ET PHILOSOPHIE


Citation : “Une pensée qui forme une forme qui pense” – Godard, Histoire(s) du cinéma, Épisode 3

Auteurs à lire :

  • Gilles Deleuze : Image-mouvement / Image-temps ; “Qu’est-ce que l’acte de création ?”
  • Francis Bacon : Logique de la sensation
Le cinéma manipule l’espace-temps (blocs de mouvement/durée).

L’art = acte de résistance

→ Le cinéma est un espace de liberté ; l’artiste agit par la création.

  • Le plan-séquence = plus réaliste, parfois improvisé.
  • Le champ/contrechamp = très construit (ex : Ingrid Bergman dans Casablanca)
📌 CINÉMA D’AVANT-GARDE – CINÉMA SOVIÉTIQUE


Principaux théoriciens :

  • Lev Koulechov : effet Koulechov
  • Dziga Vertov : théorie des intervalles
  • Sergueï Eisenstein : montage des attractions

Montage comme discours politique

  • Rupture avec narration classique
  • Montage devient visible, pensé, construit

Effet Koulechov :

  • Montage de visages neutres + autres plans → spectateur interprète l’émotion selon le contexte.

Eisenstein :

  • Influence du constructivisme (Malevitch, Tatlin)
  • Composition géométrique, pas décorative
  • Art = outil pour organiser la vie
📌 TECHNIQUES DE MONTAGE


D.W. Griffith (1875-1948)

  • Naissance d’une nation (1915)
  • Montage narratif transparent
  • Procédés : raccords, champ/contrechamp, règle de 180°, règle des 30°
  • Objectif : fluidifier, rendre invisible le montage

Intolérance (1916)

  • Montage parallèle : juxtapose 3 époques → violence universelle
  • Basé sur une idée/concept
  • Montage alterné (action, course-poursuite) → basé sur simultanéité
📌 CINÉMA ET POLITIQUE


Cinéma soviétique

  • Pas de divertissement → cinéma = outil de conscience et de vision
  • “Ciné-œil” (Vertov) vs “Ciné-drame” (Griffith)
  • Vertov : apprentissage du regard, militant
  • Griffith : drame bourgeois, illusion réaliste
📌 RÉFÉRENCES


  • Gilles Deleuze : Image-temps / Image-mouvement / Qu’est-ce que l’acte de création ?
  • Francis Bacon : La logique de la sensation
  • Dziga Vertov : Nous – Variante du manifeste
📌 VOCABULAIRE

Terme/Définition

Surcadrage : Cadre dans le cadre (ex : porte, fenêtre, miroir)

Profondeur de champ : Espace net visible à l’image

Plan-séquence : Plan long sans coupe, souvent réaliste

Montage parallèle : Montage basé sur une idée

Montage alterné : Montage basé sur l’action simultanée

Effet Koulechov : Montage qui crée une émotion par juxtaposition

Constructivisme : Art non décoratif, fonctionnel, accessible à tous

Ciné-œil : Cinéma comme outil de perception critique

Champ/contrechamp : Technique de dialogue par découpage visuel

Règle des 180° : Maintient la cohérence spatiale dans un dialogue

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