a) Définir une liste de profession, car c’est une liste pleine de diversités et avec des acteurs et des actrices qui sont différents :
- Accompagnement éducatif et social, conseil en économie sociale et familiale, assistant de service social, éducateur, ingénieur et cadre...
Définition juridique du « travail social » par l’article 142-1 du code de l’action sociale et des familles (décret n° 2017-877 du 6 mai 2017).
Vise à permettre l’accès des personnes à l’ensemble des droits fondamentaux, à faciliter leur inclusion sociale et à exercer une pleine citoyenneté. Dans un but d’émancipation, d’accès à l’autonomie, de protection et de participation des personnes, le TS contribue à promouvoir, par des approches individuelles et collectives, le changement social, le développement social et la cohésion de la société. Il participe au dev des capacités des personnes à agir pour elle-même et dans leur environnement
→ déf du travail social est plus complexe qu’elle y paraît
→ loin de désigner un champ unifié
RÉFÉRENCE : DAUPHIN SANDIRNE : le travail social : de quoi parle-t-on ?
→ déf des Nations Unies (1959) : activité visant à aider à l’adaptation réciproque des individus et de leur milieu social cet objectif est atteint par l’utilisation de techniques et de méthodes destinées à permettre aux individus, aux grps, aux collectivités de faire face à leur besoin, de résoudre les pbs que pose leur adaptation à une société en évolution, grâce à une action coopérative, d’améliore les conditions éco et social.
Des professions variées et disparates : trois familles d’emplois sociaux ?
Source : Maurel Elisabeth (2000) « De l’observation à la typologie des emplois sociaux » qui propose 3 typologies :
- Les métiers de la présence sociale : sont les métiers d’accueil en rapport avec les équipements sociaux, métiers de médiations
- Les métiers de l’organisation sociale : caractériser par l’absence d’intervention direct, pas de relation d’aide
- Les métiers de l’intervention sociale : en lien direct avec l’usager
Des professions variées et disparates : trois familles d’emplois sociaux ?
Source : Maurel Elisabeth (2000) « De l’observation à la typologie des emplois sociaux » qui propose 3 typologies :
- Les métiers de la présence sociale : sont les métiers d’accueil en rapport avec les équipements sociaux, métiers de médiations
- Les métiers de l’organisation sociale : caractériser par l’absence d’intervention direct, pas de relation d’aide
- Les métiers de l’intervention sociale : en lien direct avec l’usager
2- Sociologie et travail social
→ le constat d’une distance (datant des années 70) entre sociologie et travail social.
Plusieurs ouvrages qui mettent en évidences : la reproduction sociale = qui est très critique et ne décrit qu’un TS, très dans le contrôle.
Certains auteurs (P.Dubéchot, Jean Yves Dartigunave) invite à prendre des distances, il y'a des points de convergence.
Pour lier la socio et le TS :
- Condition 1 : reconnaissance de l’autonomie politique du TS càd de ne pas réduire l’activité social des politique publics qui serait industrialisée par les classes populaires.
- Condition 2 : reconnaissance de l’autonomie des processus explicatifs qui gouvernement le TS, il existe des choses à analyser dans le TS (méthodes, processus, les relations spécifiques entre les TS et les usagers). Ex : dimension ....
→ diff entre le terme de TS et le travail du TS et les acteurs qui réalisent les tâches du TS.
- La naissance du terme « travail social »
- Terme généralisé qui a commencé à être utilisé dans les années 70.
- Création d’une direction de l’action social en 1970 ; une direction administrative du côté national
- Création des instituts régionaux de travail social à partir de 1972
→ Le terme de TS était souvent appliqué à un domaine sanitaire en premier lieu.
L’œuvre sociale, fondée par Marie Gahéry, en septembre 1896 (fin du 19ème) → elle découvre les Settlements (initiés aux USA par la future prix Nobel Jane Addams) qui sont des sortes de centres sociaux dans les quartiers populaires.
+ l’inscription dans le catholicisme social, notamment par le biais de la charité pour aider des personnes plus démunies.
- Nécessité d’améliorer le sort matériels et moral des classes laborieuses (réf aux cours de politiques sociales avec les cours sur la protection sociale : les premières lois sur la relation entre le salarié et l’employeur ; les lois sur les accidents du travail...)
- Les choses changent et on parle d’une IDÉOLOGIE LIBÉRALE = période où on commence à constater que les choses sont compliqués
- Rationalise/organise (limite de bonne action individuelle) la charité.
- Création des Maisons sociales 13 sept 1905.
"Naissance des premiers métiers du travail social"
- Les visiteuses : vont au domicile des malades (tuberculose etc...), en cas de mortalité infantile ; elles transmettent leurs connaissances en termes d'hygiène + soins et pour les bb.
- Essayent de limiter les contaminations des maladies
- Les surintendantes d’usine : (1ère GM), encadrent la main d'oeuvre + vérifient que les F travaillent correctement. Sont présentes pour assurer l’assistance (+ termes de mortalité / règles d'hygiène).
Création d’un métier des femmes, cad :
- Professionnalisation d’activités traditionnellement féminines
- Technicisation du « rôle social des femmes » ; mettre des compétences professionnelles derrière ce rôle.
- Aussi processus d’accès des femmes à une part noble du marché du travail.
- L’invention d’un métier – avant la SGM (année 20 – 30 = la décennie)
Des structures souples et quelques écoles :
- Diplôme d’infirmière créé en 1922 comporte une branche spé pour les infi visiteuses.
- Puis le décret de 1932 crée le brevet spé de service social
- Création du service social de l’hôpital en 1922
- Service social de l’enfance en danger moral en 1923
Point synthétique : les TS (des femmes) souhaitent intervenir contre la misère et se sont des femmes de la bourgeoisie ou de la haute société.
+ des dimensions de curiosités de découvrir une autre société que la société bourgeoise, voir cmmt ce se passe dans un milieu plus précaire et l’envie d’avoir des compétences + de changer sa destinée.
- Démocratisation du recrutement dans les années 70 = s'ouvre à tout le monde les femmes "bourgeoises", ne sont + les seules
Une institutionnalisation post-SGM : les congrès de l’asso nationales des AS créée en 1945, des métiers qui commencent à s’organiser d’eux-mêmes, commence à se réglementé.
Point synthétique : reproche des milieux ouvriers aux AS ; paternalisme, venir expliquer cmmd doit fonctionner le milieu ouvrier, ne vont pas intervenir en faveur de leur condition de vie des milieux ouvriers dans le but de l'améliorer = SURVEILLANTES
→ Période de trouble et de réflexion sur elles-mêmes.
Changements de méthode face aux reproches : révol du case-work (de renverser la relation avec l’usager, la personne qui est accompagner, l’idée est d’amener l’usager à faire ses propres réflexions sur sa situation, càd de leur permettre d’identifier/expliquer eux-mêmes leurs besoins). → Année 50.
Accompagner les individus dans les aspects de la vie
- À partir des années 60-70 : Se traduit par un malaise de la part des pro, car avec leurs interventions, il y’a de représentation sociale sur les classes ouvrières.
- Le TS ne doit pas intervenir pour corriger, il doit prendre le partit des personnes opprimées et doit se mettre de leur côté pour les aider
Les nouveaux TS et les + jeunes qui vont faire les dénonciations, animé par une réflexion sur la profession.
Années 90 l’ambiance change.
Point synthétique : Passage d’un temps de dénonciation à un temps de doute et de constat d’impuissance.
Robert castel : parle des désaffiliés, de + en + de personnes qui sont très éloigné de l’emploi, de l’intégration social, une grande part de la pop exclus ? La société va mal et de + en + de perso vont mal.
Les années 90 jusqu’à aujourd’hui sont des rationalisations.
→ Construction de l’État moderne tout au long du 19ème siècle rigidifie une partition entre le public/pv, enfermant les femmes à la fois dans la sphère pv et sous l’autorité des hommes
- Rôle de mère pour les femmes : reproduction de la nation + éducation des futurs citoyens
- Pendant longtemps étaient pv de leurs droits politiques, elles ont fortement contribué la construction de l'État-Providence
La sociologie des Streets level bureaucrate (les bureaucrates de la rue/sur le terrain), l’idée est d’aller saisir le TS auprès de ceux et de celles qui font le travail social.
→ L’État social en action
- Un rôle de « policy-making » : ils font la politique publique, fabrique la pol sociale, l’action social le travail social il est fabriqué par les acteurs de terrains.
Le guichet comme symbole de L'EP ?
- L’État est symbolisé par cette interaction du guichet, n’est pas anodin au moment du guichet se joue une interaction particulière. Le guichet est l’agent administrative qui respect les règles (distance, froideur etc)
Le guichet est un espace de socialisation et de contrôle ?
- Il montre que par le biais du ts participe à la socialisation (des savoirs, la façon dont les individus et la société inculque des savoirs) des individus.
- L’État-Providence avec le TS et les travailleurs sociaux participent à la socialisation secondaire des individus. PAS uniquement une relation administrative.
§ Les années 70 : subordination des objectifs économiques de croissance et augmentation du taux d’emploi aux politiques sociales.
§ Les années 90 : tournant dans les politiques sociales qui tendent à individualiser et responsabiliser l’assisté (l’individu qui bénéficie de l’assistance par le biais des politiques sociales).
La mission de civilisation : dimension de la sociologie des TS ?
Référence aux textes étudiés : Serre, Delphine « Les AS face à leur mandant de surveillance des familles. Des professions Divisées », Déviance et Société, 2010.
- Ouvrage qui vient éclairer la pratique des signalements de l’enfance en danger sous différents angles : la logique juridique et théoriques + la mise en œuvre pratique des catégories entendement assistance.
- Elle va interroger sur le raisonnement mis en œuvre par les assistantes sociales pour évaluer si un enfant et en danger ou non.
Delphine Serre, Les coulisses de l’État social. Enquête sur les signalements d’enfant en danger, 2009.
- Ouvrage qui D’après DS, la relation assistancielle est une relation de service, où la dimension pédagogique est très présente : cette relation cherche à « transformer la personne, afin de faire disparaître ses difficultés ou de l’inciter à les résoudre » p83.
- Les signalements d’enfants en danger sont porteurs d’une morale familiale, présentée comme universelle, légitimée par la loi, mais surtout située socialement.
- La morale familiale promue par des AS est fondée sur certaines conditions de vie et de travail, certaines pratiques et représentations qui sont liées à leur position de classe moyenne.
Ex de normes qui ont étés transmises par les AS : la norme d'autonomie des femmes ; injonctions à l'émanation des femmes et mères.
Point synthétique sur la séquence : L'animation est reconnue comme une profession intermédiaire au sein du travail social
- Reconnaissance par l’INSEE en 1975.
- 2003 : Rénovation de la nomenclature des anim
- Diplômes variés : BAFA, BPJEPS, titres universitaires.
- Présence dans les secteurs sociaux et médico-sociaux
- Maisons de retraite, centres d’accueil des demandeurs d’asile (CADA), clubs et équipes de prévention spécialisés, centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), hôpitaux, foyers de l’enfance, structures d’accueil pour handicapés, etc..
axée sur l'engagement communautaire et la cohésion sociale. Cependant, les animateurs sont souvent confrontés à des conditions d'emploi précaires et peuvent ne pas s'identifier aux rôles traditionnels de travail social, reflétant une segmentation plus large dans le domaine.
→ b) Caractéristiques éloignant les animateurs du travail social :
- Ne s’adressent pas uniquement aux classes populaires ou catégories précaires.
- Différences avec le reste du travail social : diplômes et centres de formation, type d’employeur, administrations de tutelle, recours aux bénévoles et animateurs « volontaires ».
- Conditions d’emploi précaires : temps partiel, CDD, bas salaire.
c) Identification des animateurs au travail social :
- Certains animateurs ne s’identifient pas au travail social (Marty, Philippe, « La composante sociocognitive dans les pratiques professionnelles des animateurs », Carrefours de l’éducation, 2010).
d) L’espace de l’éducation populaire :
- Lebon, Francis : « Les animateurs forment une profession intermédiaire précaire et originale, proche des employés ».
- Travaillent principalement pour les collectivités locales et les associations dans le cadre d’activités socioculturelles et médico-sociales.
- Diversité en termes de certification (BAFA, BPJEPS, titres universitaires…), publics visés, secteurs d’activité (périscolaire, médico-social, tourisme…), rapport à l’activité professionnelle (militant ou non, lié à « l’autochtonie »).
Gauche - Salariat+ / Droite : Bénévolat+ | Haut Gauche : Financement publique, non marchand (secteur médico-sociaux et social) / Haut Droite : Financement public, non marchand (associations à la lisière du champ politique et syndical) | Bas Gauche : Marchand (Secteurs de l’insertion et de la formation, secteur culturel : animation et médiation culturelle) / Bas Droite :
e) Une profession intermédiaire et précaire :
- Depuis les années 1970, liée au monde de la culture, de l’éducation et des classes moyennes, transformée vers le monde du « social ».
- Emplois précaires : intérim, stages, mobilités, contrats de travail précaires, temps partiels, variation des horaires et effectifs.
- Contrastes constants dans les conditions d’emploi.
f) Segmentation sexuée du travail :
- Les femmes sont très présentes auprès des enfants (animation périscolaire), tandis que les hommes dominent l’animation jeunesse et l’encadrement.
II. Entre travail social et politique : la réinvention de l’animation
Contexte et transformation :
- Invention d’un nouvel espace de travail et de militantisme.
- Hybridation de savoirs professionnels et militants (conférences gesticulées, enquêtes conscientisantes, recherches-actions).
- Influence des sociologies critique et marxiste, approches matérialistes et intersectionnelles, traditions comme l’« organisation communautaire », le « théâtre de l’opprimé », la « désobéissance civile ».
e) Une profession intermédiaire et précaire :
- Depuis les années 1970, liée au monde de la culture, de l’éducation et des classes moyennes, transformée vers le monde du « social ».
- Emplois précaires : intérim, stages, mobilités, contrats de travail précaires, temps partiels, variation des horaires et effectifs.
- Contrastes constants dans les conditions d’emploi.
f) Segmentation sexuée du travail :
- Les femmes sont très présentes auprès des enfants (animation périscolaire), tandis que les hommes dominent l’animation jeunesse et l’encadrement.
II. Entre travail social et politique : la réinvention de l’animation
Contexte et transformation :
- Invention d’un nouvel espace de travail et de militantisme.
- Hybridation de savoirs professionnels et militants (conférences gesticulées, enquêtes conscientisantes, recherches-actions).
- Influence des sociologies critique et marxiste, approches matérialistes et intersectionnelles, traditions comme l’« organisation communautaire », le « théâtre de l’opprimé », la « désobéissance civile ».