Les ménages ont pour fonction principale : la consommation c'est-à-dire l'achat de biens et de services destinés à la satisfaction de leurs besoins à l'exception de l'achat d'un logement qui est considéré comme un investissement.

Le rôle du système financier (des institutions comme les banques ou les marchés financiers) est de répondre au besoin de financement d'une partie des agents économiques dont les dépenses dépassent les ressources.

En France, c'est souvent les entreprises qui sont en besoin de financement, depuis les années 1970, l’État. Ces besoins sont financés par les capacités de financement d'autres agents économiques, dont les dépenses sont inférieures à leurs revenus. C'est le cas des ménages.

Attention !! Certains ont des revenus inférieurs à leurs dépenses et sont en besoin de financement. Mais au niveau macroéconomique, l’ensemble des ménages, ils dégagent une capacité de financement. 

La finance permet donc de relier directement ou indirectement va les deux types d’agents pour faire en sorte que les agents économiques à capacités de financement rencontrent les agents économiques à besoins de financement.

Les banques ont un rôle d’intermédiaire entre les 2 types d'agents. Elles collectent l’épargne mais permettent aussi de concilier les besoins de financement qui sont souvent à moyen/long terme avec une épargne qui peut être sur du court terme.

La perspective d’un gain. Ici, l’intérêt qui est calculé à partir du taux d’intérêt appliqué sur les fonds prêtés, en plus de l’assurance du remboursement de ces fonds. Le taux d’intérêt est le pourcentage d'une somme prêtée que l'emprunteur doit verser au prêteur. Ce taux peut être fixe/variable. Ce taux est en général calculé sur une base annuelle.

Pour l'emprunteur (ou débiteur), le taux d'intérêt est le prix qu'il faut payer pour emprunter de l'argent. Pour le prêteur (ou créancier), c'est la rémunération pour le service qu'il rend à l'emprunteur ainsi que pour le risque qu'il encourt de ne pas être remboursé. Pour le prêteur, le taux d'intérêt représente un revenu, plus précisément un revenu primaire du capital. Le taux d’intérêt représente ainsi le prix de la monnaie.

Attention !! Le taux d’intérêt ne représente pas l'ensemble du coût lié à l'emprunt. Des coûts fixes sont également supportés par l'emprunteur (frais de dossier), ainsi que des coûts variables proportionnels (assurance).

Les banques fixent leurs taux d’intérêt selon les crédits et en fonction des clients.

On peut distinguer cinq paramètres :

·      la durée de l’emprunt ;

·      la prime de risque : le taux d’intérêt varie selon la solvabilité de l’emprunteur ;

·      le coût du refinancement : il s’agit des taux directeurs fixés par la banque

centrale ;

·      les frais de fonctionnement (locaux, équipements, personnel, publicité…) ;

·      la marge bénéficiaire du prêteur (entre 0,50 et 1,50 point de % pour un taux révisable).

Cette marge bénéficiaire de la banque se fait en fonction du prix auquel celle-ci a pu se procurer les fonds.

Les fonds prêtables s’échangent sur un marché où le taux d’intérêt se fixe selon l’offre et la demande de capitaux : plus le taux d’intérêt augmente, plus l’offre de fonds prêtables croît, et, inversement, plus la demande diminue. En effet, si le taux d’intérêt augmente, l’épargne devient plus rémunératrice et donc augmente. Mais, inversement, les ménages et entreprises vont diminuer leur demande de crédit, car cela devient plus coûteux d’emprunter.

Le taux d’intérêt atteint donc un équilibre entre l’offre et la demande de fonds prêtables, il représente donc le prix de la monnaie sur ce marché.

Le taux d’intérêt dépend également du taux d’inflation.

Plus l’inflation est élevée (les prix augmentent) et plus il y a un risque de voir la monnaie perdre de sa valeur: car qu'une unité monétaire donnera en échange moins de biens ou alors pour avoir la même quantité de biens il faudra donner plus d’unités monétaires : l’inflation entraine donc une perte de pouvoir d’achat de la monnaie détenue.

Les ménages ont pour fonction principale : la consommation c'est-à-dire l'achat de biens et de services destinés à la satisfaction de leurs besoins à l'exception de l'achat d'un logement qui est considéré comme un investissement. 

Les ménages vont consacrer une partie de leur revenu disponible à la consommation, et l'autre à l'épargne.

Cette épargne peut leur servir à financer des dépenses d'investissement que sont les achats de logement, ou à effectuer des placements financiers.

Il est fonction :

• des revenus du travail : revenus perçus en échange d’un travail salarié : salaire ou traitement pour les fonctionnaires
• des revenus du capital, du patrimoine ou de la propriété : revenus perçus en raison d’un avoir. Par ex la propriété d’un local commercial ou d’un terrain peut si location générer un revenu = loyer ; la propriété de titres comme des actions peut générer un revenu : des dividendes ; celle de créances peut générer un revenu : des intérêts
• des revenus mixtes sont ceux du travail non salarié : par ex l’activité d’un dentiste lui génère un revenu qui rémunère à la fois l’investissement qu’il a consenti (achat/location d’un appartement, achat d’équipements coûteux…) et son travail

Les revenus primaires sont donc tous issus de la production et de la valeur ajoutée ainsi produite.

Tandis que les revenus de transfert proviennent de prélèvement sur les revenus primaires et d’une redistribution qui atténue les inégalités de revenus primaires. Par exemple le RSA, les allocations logement, etc.

Le Revenu disponible peut être consommé ou épargné. L’épargne est donc la fraction du revenu disponible des ménages qui n’est pas consommée.

Un ménage peut conserver son épargne sous forme de monnaie ou la placer en achetant des actifs financiers plus ou moins liquides (c’est l’épargne financière).

Il peut aussi l’utiliser pour acquérir des biens immobiliers : c’est l’investissement logement ou épargne non financière.

D’où Capacité de financement des ménages = revenu disponible – dépense de consommation – épargne non financière

Ainsi, on constate que plus le revenu est élevé, plus le taux d’épargne l’est. On peut supposer que, quand le revenu augmente, les besoins sont satisfaits et qu’il reste davantage pour épargner. (C’est ce que l'on appelle la loi psychologique fondamentale de Keynes)