Il y a une accumulation de l'état vielle => seuil => décroissement
I. Régulation du sommeil normal


- On ne peut pas récupérer le sommeil perdu
- Le corps n'a pas besoin de récupérer le sommeil perdu
- Le sommeil profond est le premier que l'on récupère => plus important que le sommeil paradoxal
Distribution des Ondes lentes :

Intensité des ondes lentes diminue au cours de la nuit + différence jeune et âgé
A retenir :
La partie frontale est la partie la plus stimulée pendant la journée => plus d'onde lente car besoin de plus récupérer

Fonction du sommeil
Définition
- Sommeil lent profond (SLP) :
-> réparateur sur la fatigue et la somnolence
-> baisse du métabolisme cérébrale global (moins d'O2) + débit sanguin + action du SNS
-> sécrétion d'hormone GH
-> plasticité neuronale
-> consolidation de la mémoire déclarative
-> augmentation de 60% de l'espace entre les neurones pour éliminer les toxines (=> manque de sommeil => agrégation => maladie d'Alzheimer)
- Sommeil paradoxal :
-> domaine du rêve, de la régulation psychique et émotionnelle
-> reprogrammation / réactivation des comportements innés
-> favorise le stockage de la mémoire procédurale à long terme
-> privation sans effet néfaste à court terme mais doit être récupérée
-> diminue avec l'âge
II. Le processus circadien
Définition
A retenir :
- Circadien : proche de 24 heures + quasiment universel + régule systèmes physiologiques
- Infradien : supérieur à 30 heures, rythme de saisons (hibernation)
- Ultradien : inférieur à 20 heures, régulation du sommeil paradoxal
Le noyau suprachiasmatique est notre horloge biologique interne
-> à l'origine de notre rythme circadien
-> si lésion => perte du rythme
-> transplantation => receveur prendra directement le rythme du donneur
A retenir :
Sécrétion de la mélatonine :

A retenir :
- rythmée par la lumière
-> long parcours de l'influx nerveux depuis l'oeil
-> Stimulus => glande pinéale (synthèse de la mélatonine)
- Noyau suprachiasmatique => Noyau périventriculaire => ME => Ganglion cervical supérieur (GCS) => Tente du cervelet => épiphyse (= glande pinéale)
-> donc pas du tout direct
Rythmes biologiques => régulés dans l'épiphyse par l'expression rythmique de l'activité des gènes via des boucles d'auto-régulation
- PER pour période
- TIM pour timeless
A retenir :
-> oscillateur central = noyau suprachiasmatique (horloge biologique)
=> dépend de l'environnement (lumière/obscurité, T° extérieure, bruits...)
=> engendre oscillateurs secondaires (T°, cycle, mélatonine...)
Expérience :
- Un sujet est isolé dans une grotte. Après 5 jours avec lumière et interactions, il est placé en lumière constante sans repères externes. Son rythme veille/sommeil se décale de 20 min par jour, allant jusqu’à un cycle de 40h avec 11-12h de sommeil et une sieste. L’expérience s’arrête après 50 jours à cause de signes de dépression.
Si "hors du temps" et qu'avec les noyaux suprachiasmatiques, nous aurions un rythme biologique de 24.18h
-> le soleil nous aide à nous resynchroniser
Régulation de la sécrétion de mélatonine

Lumière (bleue notamment, 480 nm) = activation des récepteurs des neurones ganglionnaires de la rétine (neurones à mélanopsine) => stimulation du noyau suprachiasmatique
- Lésion de la rétine => conséquences sur le sommeil car non-régulation des rythmes circadiens
Lumière rouge => effet soporifique, propice à l'endormissement
- Cancer :
-> rythme circadien majeur dans a cyclicité du cancer (ex : travailler de nuit augmente risque de cancer)
Synthèse et rythme ultradien
A retenir :
Coexistence du processus homéostatique et du rythme circadien
- Processus homéostatique :
-> augmente avec la veille => atteint un seuil => diminue pendant le sommeil
- Processus circadien :
-> sécrète la mélatonine au milieu de la nuit
-> T° inverse
Capacité à s'endormir dépend de la dette homéostasique + de la phase du processus circadien
Endormissement :
-> phase montante de la sécrétion de mélatonine
-> phase descendante de la température corporelle
La régulation ultradienne explique pourquoi l'alternance sommeil lent / sommeil profond varie au cours de la nuit

III. Pathologie des rythmes du sommeil
A retenir :
Troubles du cycle veille-sommeil :
- Troubles du rythme transitoire :
-> travail de nuit (15% de la population française)
-> décalage d'au moins 5 à 6 fuseaux horaires
- Troubles du rythme chronique :
-> syndrome de retard de phase
=> sujet se couche de manière endogène (sans influence extérieure), tout est décalé biologiquement
=> 2h/3h jusqu'à 11h
=> Traitement : administrer de la mélatonine plus tôt le soir afin d'avancer sa sécrétion
=> Allumer la lumière le matin pour s'endormir plus tôt
-> syndrome d'avance de phase (origine génétique fréquente)
=> 18h jusqu'à 2h
=> mutation sur le gène de l'horloge hper2
=> Traitement : administrer de la mélatonine le matin (si ça finit plus tard, la sécrétion commence plus tard)
=> Allumer la lumière le soir
-> syndrome d'absence de synchronisation sur 24 heures
=> décalage tous les jours de 3 heures de plus
=> difficile à diagnostiquer
=> personnes aveugles +++ (pas soumises à la lumière de soleil)
A retenir :
Privation de sommeil => ondes cérébrales lentes, en termes de durée et d'amplitude
La propension à s'endormir le soir dépend de la durée de la veille préalable