Introduction
Olympe de Gouges, grande figure de la Révolution française, s'est imposée comme une militante infatigable pour l'égalité des sexes et la défense des droits humains. En rédigeant sa Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne(DDFC) en 179
Problématique
Comment Olympe de Gouges utilise-t-elle sa plume pour dénoncer les inégalités raciales et sociales tout en affirmant l'universalité des
Premier mouvement : Dénonciation des troubles causés par le décret sur les hommes de couleur (lignes 1 à 6)
Dans cette première partie, Olympe de Gouges exprime son indignation face aux tensions engendrées par le décret concernant les hommes de couleur. Elle emploie une tonne de critique et utilise des procédés rhétoriques puissants pour marquer l'urgence et la gravité de la situation.
- Utilisation du présent d'énonciation : des phrases comme « Il était bien nécessaire que je dise quelques mots sur les troubles que cause, dit-on, le décret... » montrer son implication directe et donner une dimension vivante à son propos.
- Figures de style : la personnification de la nature (« la nature frémit d'horreur ») et l'antithèse entre « la raison et l'humanité » et « la division et la discorde » mettent en lumière les conflits moraux et sociaux opposants abolitionnistes et esclavagistes.
- Registre pathétique : à travers des expressions comme « toucher les âmes endurcies », Olympe de Gouges cherche à émouvoir ses lecteurs en insistant sur l'inhumanité des esclavagistes et les souffrances des victimes.
Elle dépeint une situation alarmante où les violences coloniales menacent l'ordre social et moral, accentuant la nécessité d'une réforme.
Deuxième mouvement : Accusation des colons et dénonciation de leurs abus (lignes 6 à 13)
Dans cette partie, l'auteure s'attaque directement aux colons européens, qu'elle décrit comme les principaux instigateurs des injustices envers les esclaves.
- Vocabulaire péjoratif et moral : des tels termes que « despotes », « colons inhumains », ou « cupidité » traduisent son mépris pour ces oppresseurs.
- Récit des violences coloniales : les verbes comme « contraindre », « étouffer », ou « assouvir » caractérisent les actes brutaux des colons et soulignent leur avidité et leur cruauté.
- Symbolisme du sang : la répétition du mot « sang » (« la plus petite teinte de leur sang », « notre sang circule dans leurs veines ») symbolise le lien entre les hommes, mais aussi l'horreur des persécutions.
Cette critique morale dévoile l'hypocrisie des colons qui, tout en prônant les véritables de liberté, perdurent l'exploitation des esclaves avec acharnement.
Troisième mouvement : Appel à la justice et à l'universalité des lois (lignes 13 à la fin)
Dans le dernier mouvement, Olympe de Gouges élargit son propose à une réf
- Rhétorique éloquente :
- Vocabulaire juridique et humaniste :
- Critique des institutions: