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Post-Bac
1

Philo - Le Mal

Littérature et philosophie

Définition

Notion de mal
= fait référence à ce qui est considéré comme nuisible, immoral ou contraire aux valeurs éthiques et morales d'une société ou d'un individu. Englobe les actions, comportements ou intentions qui causent du tort, de la souffrance ou de l'injustice. Le mal peut être perçu différemment selon les contextes culturels, religieux et philosophiques - souvent opposé au concept de bien
Maïeutique
: méthode pédagogique et philosophique qui consiste à aider une personne à faire émerger et à formuler ses propres idées (accoucher de la vérité) connaissances ou vérités par le biais du questionnement Terme principalement associé à Socrate, utilisait cette technique pour guider ses interlocuteurs vers la découverte de la vérité par eux-mêmes, plutôt que de leur transmettre directement un savoir - "maïeutique" provient du grec ancien et fait référence à l'art

La volonté mauvaise

Définition

mala voluntas
= volonté mauvaise
Péché
= idée que l'humain n'est pas moralement pur = notion définie comme mouvement d'orgeuil
Peccabilité
= capacité ou possibilité de commettre des fautes ou des péchés - notion souvent utilisée dans un contexte religieux ou moral pour décrire la nature humaine en tant qu'imparfaite et sujette à l'erreur - renvoie à la tendance ou à la propension des individus à s'écarter des normes morales ou éthiques.
  • ce qui séduit dans le mal c'est la liberté qu'on a de le faire


Médée "je vois le bien, je l'approuve, mais je fais le mal"

  • la volonté est liée à la liberté
  • peut refuser de faire le bien
  • volonté / liberté par essence un principe démoniaque


Pourquoi peut elle vouloir le mal en présence de bien?

  • acte gratuit
  • cruauté de l'enfant

Les Malheurs de Sophie, Le chateau de ma mère,

  • en premier c'est la cruauté = sorte d'état naturel premier
  • commettre le mal pour le mal
  • oisiveté amènerais à devenir plus vicieux qu'on ne l'est à l'origine
  • plaisir de la transgression
  • interdit qui sucite désir de transgression, ou, existence de volonté mauvaise rendant nécessaire la déf d'interdit
  • possibilité liée à l'expérience du péché originel
  • désir de manifester son orgueil, plaisir de désobéir


Mise en avant d'un paradoxe: incapacité à faire le bien qu'on veut & facilité à accomplir le mal qu'on hait pourtant

saint paul épitre aux romain chapitre 7

"je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je comet le mal que je ne voudrais pas. Si je fais le mal que je ne voudrais pas alors ce n'est plus moi qui agit ainsi, mais c'est le péché, lui qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est à mes côtés"

Aristote : on est responsable de ce que l'on fait, parce qu'on est responsable de ce que l'on est

Ne sommes nous pas responsables finalement?

  • attente d'un humain qu'il n'agisse pas involontairement
  • connaitre les circonstances dans lesquelles son action s'incère
  • distinguer les actes fait dans l'ignorance des actes fait par l'ignorance


Agir dans l'ignorance : voulant sauver un ami je lui fait boire un poison à la place d'un remède

#

Agir par ignorance : savoir que l'alcool nuit à la conscience mais continuer tout de meme


  • parfois on commet le mal sans le savoir, sans s'en rendre compte

 

Thèse d'Aristote sur le mal : on est responsable d'etre devenu ce que l'on est "on a voulu ces états"

  • Ethique ancré dans la durée de l'habitude
  • vertue des habitudes dépendent de l'exercice
  • mal imputable à une faiblesse, une exigence
  • " en
  • ne plus pour voir exercer sa volonté

Aristote insiste sur la responsabilité mais aussi sur le fait qu'on se met soi-même dans un état de relachement

  • relachement qui donc induit une espèce de mal

Ici Aristote ne parle pas d'un mal abyssal, plutôt d'une espèce de relachement sans volonté diabolique derrière

Arendt : le cas Eichmann et la "banalité du mal"

Définition

Langage
= rempart qui isole de la réalité, d'autrui : c'est un mécanisme de défense
dérealisation
= trouble dissociatif caractérisé par une altération ou une perturbation de la perception de soi et de la réalité environnante
étéronormie
contraire d'autonome

 Inquiétude de : on fait partie de la même communauté humaine mais à la fois il y a ces individus auquels on ne s'identifie absolument pas en tant qu'individu (genre personne se dit "bah moi je m'identifie à Hannibal Lecter")

  • idée de la responsabilité des juifs eux-même dans leur propre extermination😱
  • manière dont Arendt qualifie Eichmann (ce n'était pas un monstre, un pervert, mais un homme banal, normal)
  • "banalité du mal"

Ce que les gens ont compris : transformation des victimes en complices mais aussi banaliser les crimes des pires monstres en montrant que tout le monde aurait pu le faire

  • malentendu quand au sens de la banalité du mal
  • ils ont tout wipinn

Ce qu'Arendt à voulu dire : "je n'ai parlé de banalité du mal qu'au niveau des faits en mettant en evidence un phénomène qui frappait lors du proccès"

 

Manifestation de la banalité d'Eichmann décrit par Arendt :

  • impossibilité de discerner ce qui est bien et mal au niveau action
  • effet de dérealisation
  • fait d'agir
  • manque de pensées ( il laisse les autres réfléchir pour lui )
  • langage bourré de cliché qui produisait une sorte de comédie macabre
  • il a une disproportion entre ses actes et son manque de pensée
  • on est face à un être qui n'est pas attentif ni physiquement ni moralement

 

On est face à une question qui renverse toute théorie

des hommes tout à fait normaux ayant réalisé des actes qui ne le sont pas

"Impossible à rattacher à quelque méchanceté particulière" --> donc ici on se demande comment on peut juger un homme qui n'avait aucune volonté de faire le mal.

  • action morale lié à la capacité intellectuelle

 

" Clichés, phrases toute faites, codes d'expression standardisés et conventionnels ont pour fonction reconnue, socialement, de protéger de la réalité, c'est-à-dire des sollicitations que faits et événements imposent à l'attention, de par leur existence même. "

 

"Le mal (par omission aussi bien que par action) est-il possible quand manquent non seulement les motifs répréhensibles, (selon la terminologie légale) mais encore les motifs tout court, le moindre mouvement d'intérêt ou de volonté ? Le mal en nous est-il, de quelque facon qu'on le définisse, "ce parti de s'affirmer mauvais" et non la condition nécessaire à l'accomplissement du mal ? Le problème du bien et du mal, la faculté de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal, seraient-ils en rapport avec notre faculté de penser ?"

 

  • Eichmann ici ne fait pas usage de sa capacité de pensée
  • ce "manque de pensée" ne désigne pas une stupidité comme on pourrais le croire, mais plutôt un manquement à l'usage de cette capacité de pensée

 

Lien ici avec kant et ses trois maximes du sens commun

  • Penser par soi-même (pensée sans préjugé)
  • fait de pouvoir penser par soi-même
  • Eichmann préfère sombrer dans la paresse et la lacheté et laisse les autres penser pour lui


VOILÀ LE PROBLÈME


  • Penser en se mettant à la place des autres (pensée élargie)
  • fait de faire l'effort de penser en se mettant à la place de tout etre humain
  • ce dont Eichmann semble incapable puisqu'il ignore le monde autour de lui
  • Penser toujours penser en accord avec soi-même (pensée conséquente)
  • Eichmann fuit ses responsabilité et ne cesse de se contredire


C'est ça le manque de pensée telle qu'elle veut le faire passer.

Elle ne veut pas minimiser les actes comis par Eichmann, MAIS montrer que la mise en sommeil de la faculté de juger (la capacité de penser, refus de poser la question du sens) sont ce qui ont fait de cet homme ordinaire, un des plus grands criminels de son époque.

Parler de la banalité du mal ce n'est ni expliquer ni excuser MAIS faire le constat que celui qui s'en remet au cliché, s'éloigne de la réalité.

Post-Bac
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Philo - Le Mal

Littérature et philosophie

Définition

Notion de mal
= fait référence à ce qui est considéré comme nuisible, immoral ou contraire aux valeurs éthiques et morales d'une société ou d'un individu. Englobe les actions, comportements ou intentions qui causent du tort, de la souffrance ou de l'injustice. Le mal peut être perçu différemment selon les contextes culturels, religieux et philosophiques - souvent opposé au concept de bien
Maïeutique
: méthode pédagogique et philosophique qui consiste à aider une personne à faire émerger et à formuler ses propres idées (accoucher de la vérité) connaissances ou vérités par le biais du questionnement Terme principalement associé à Socrate, utilisait cette technique pour guider ses interlocuteurs vers la découverte de la vérité par eux-mêmes, plutôt que de leur transmettre directement un savoir - "maïeutique" provient du grec ancien et fait référence à l'art

La volonté mauvaise

Définition

mala voluntas
= volonté mauvaise
Péché
= idée que l'humain n'est pas moralement pur = notion définie comme mouvement d'orgeuil
Peccabilité
= capacité ou possibilité de commettre des fautes ou des péchés - notion souvent utilisée dans un contexte religieux ou moral pour décrire la nature humaine en tant qu'imparfaite et sujette à l'erreur - renvoie à la tendance ou à la propension des individus à s'écarter des normes morales ou éthiques.
  • ce qui séduit dans le mal c'est la liberté qu'on a de le faire


Médée "je vois le bien, je l'approuve, mais je fais le mal"

  • la volonté est liée à la liberté
  • peut refuser de faire le bien
  • volonté / liberté par essence un principe démoniaque


Pourquoi peut elle vouloir le mal en présence de bien?

  • acte gratuit
  • cruauté de l'enfant

Les Malheurs de Sophie, Le chateau de ma mère,

  • en premier c'est la cruauté = sorte d'état naturel premier
  • commettre le mal pour le mal
  • oisiveté amènerais à devenir plus vicieux qu'on ne l'est à l'origine
  • plaisir de la transgression
  • interdit qui sucite désir de transgression, ou, existence de volonté mauvaise rendant nécessaire la déf d'interdit
  • possibilité liée à l'expérience du péché originel
  • désir de manifester son orgueil, plaisir de désobéir


Mise en avant d'un paradoxe: incapacité à faire le bien qu'on veut & facilité à accomplir le mal qu'on hait pourtant

saint paul épitre aux romain chapitre 7

"je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je comet le mal que je ne voudrais pas. Si je fais le mal que je ne voudrais pas alors ce n'est plus moi qui agit ainsi, mais c'est le péché, lui qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est à mes côtés"

Aristote : on est responsable de ce que l'on fait, parce qu'on est responsable de ce que l'on est

Ne sommes nous pas responsables finalement?

  • attente d'un humain qu'il n'agisse pas involontairement
  • connaitre les circonstances dans lesquelles son action s'incère
  • distinguer les actes fait dans l'ignorance des actes fait par l'ignorance


Agir dans l'ignorance : voulant sauver un ami je lui fait boire un poison à la place d'un remède

#

Agir par ignorance : savoir que l'alcool nuit à la conscience mais continuer tout de meme


  • parfois on commet le mal sans le savoir, sans s'en rendre compte

 

Thèse d'Aristote sur le mal : on est responsable d'etre devenu ce que l'on est "on a voulu ces états"

  • Ethique ancré dans la durée de l'habitude
  • vertue des habitudes dépendent de l'exercice
  • mal imputable à une faiblesse, une exigence
  • " en
  • ne plus pour voir exercer sa volonté

Aristote insiste sur la responsabilité mais aussi sur le fait qu'on se met soi-même dans un état de relachement

  • relachement qui donc induit une espèce de mal

Ici Aristote ne parle pas d'un mal abyssal, plutôt d'une espèce de relachement sans volonté diabolique derrière

Arendt : le cas Eichmann et la "banalité du mal"

Définition

Langage
= rempart qui isole de la réalité, d'autrui : c'est un mécanisme de défense
dérealisation
= trouble dissociatif caractérisé par une altération ou une perturbation de la perception de soi et de la réalité environnante
étéronormie
contraire d'autonome

 Inquiétude de : on fait partie de la même communauté humaine mais à la fois il y a ces individus auquels on ne s'identifie absolument pas en tant qu'individu (genre personne se dit "bah moi je m'identifie à Hannibal Lecter")

  • idée de la responsabilité des juifs eux-même dans leur propre extermination😱
  • manière dont Arendt qualifie Eichmann (ce n'était pas un monstre, un pervert, mais un homme banal, normal)
  • "banalité du mal"

Ce que les gens ont compris : transformation des victimes en complices mais aussi banaliser les crimes des pires monstres en montrant que tout le monde aurait pu le faire

  • malentendu quand au sens de la banalité du mal
  • ils ont tout wipinn

Ce qu'Arendt à voulu dire : "je n'ai parlé de banalité du mal qu'au niveau des faits en mettant en evidence un phénomène qui frappait lors du proccès"

 

Manifestation de la banalité d'Eichmann décrit par Arendt :

  • impossibilité de discerner ce qui est bien et mal au niveau action
  • effet de dérealisation
  • fait d'agir
  • manque de pensées ( il laisse les autres réfléchir pour lui )
  • langage bourré de cliché qui produisait une sorte de comédie macabre
  • il a une disproportion entre ses actes et son manque de pensée
  • on est face à un être qui n'est pas attentif ni physiquement ni moralement

 

On est face à une question qui renverse toute théorie

des hommes tout à fait normaux ayant réalisé des actes qui ne le sont pas

"Impossible à rattacher à quelque méchanceté particulière" --> donc ici on se demande comment on peut juger un homme qui n'avait aucune volonté de faire le mal.

  • action morale lié à la capacité intellectuelle

 

" Clichés, phrases toute faites, codes d'expression standardisés et conventionnels ont pour fonction reconnue, socialement, de protéger de la réalité, c'est-à-dire des sollicitations que faits et événements imposent à l'attention, de par leur existence même. "

 

"Le mal (par omission aussi bien que par action) est-il possible quand manquent non seulement les motifs répréhensibles, (selon la terminologie légale) mais encore les motifs tout court, le moindre mouvement d'intérêt ou de volonté ? Le mal en nous est-il, de quelque facon qu'on le définisse, "ce parti de s'affirmer mauvais" et non la condition nécessaire à l'accomplissement du mal ? Le problème du bien et du mal, la faculté de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal, seraient-ils en rapport avec notre faculté de penser ?"

 

  • Eichmann ici ne fait pas usage de sa capacité de pensée
  • ce "manque de pensée" ne désigne pas une stupidité comme on pourrais le croire, mais plutôt un manquement à l'usage de cette capacité de pensée

 

Lien ici avec kant et ses trois maximes du sens commun

  • Penser par soi-même (pensée sans préjugé)
  • fait de pouvoir penser par soi-même
  • Eichmann préfère sombrer dans la paresse et la lacheté et laisse les autres penser pour lui


VOILÀ LE PROBLÈME


  • Penser en se mettant à la place des autres (pensée élargie)
  • fait de faire l'effort de penser en se mettant à la place de tout etre humain
  • ce dont Eichmann semble incapable puisqu'il ignore le monde autour de lui
  • Penser toujours penser en accord avec soi-même (pensée conséquente)
  • Eichmann fuit ses responsabilité et ne cesse de se contredire


C'est ça le manque de pensée telle qu'elle veut le faire passer.

Elle ne veut pas minimiser les actes comis par Eichmann, MAIS montrer que la mise en sommeil de la faculté de juger (la capacité de penser, refus de poser la question du sens) sont ce qui ont fait de cet homme ordinaire, un des plus grands criminels de son époque.

Parler de la banalité du mal ce n'est ni expliquer ni excuser MAIS faire le constat que celui qui s'en remet au cliché, s'éloigne de la réalité.

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