Inquiétude de : on fait partie de la même communauté humaine mais à la fois il y a ces individus auquels on ne s'identifie absolument pas en tant qu'individu (genre personne se dit "bah moi je m'identifie à Hannibal Lecter")
- idée de la responsabilité des juifs eux-même dans leur propre extermination😱
- manière dont Arendt qualifie Eichmann (ce n'était pas un monstre, un pervert, mais un homme banal, normal)
- "banalité du mal"
Ce que les gens ont compris : transformation des victimes en complices mais aussi banaliser les crimes des pires monstres en montrant que tout le monde aurait pu le faire
- malentendu quand au sens de la banalité du mal
- ils ont tout wipinn
Ce qu'Arendt à voulu dire : "je n'ai parlé de banalité du mal qu'au niveau des faits en mettant en evidence un phénomène qui frappait lors du proccès"
Manifestation de la banalité d'Eichmann décrit par Arendt :
- impossibilité de discerner ce qui est bien et mal au niveau action
- effet de dérealisation
- fait d'agir
- manque de pensées ( il laisse les autres réfléchir pour lui )
- langage bourré de cliché qui produisait une sorte de comédie macabre
- il a une disproportion entre ses actes et son manque de pensée
- on est face à un être qui n'est pas attentif ni physiquement ni moralement
On est face à une question qui renverse toute théorie
des hommes tout à fait normaux ayant réalisé des actes qui ne le sont pas
"Impossible à rattacher à quelque méchanceté particulière" --> donc ici on se demande comment on peut juger un homme qui n'avait aucune volonté de faire le mal.
- action morale lié à la capacité intellectuelle
" Clichés, phrases toute faites, codes d'expression standardisés et conventionnels ont pour fonction reconnue, socialement, de protéger de la réalité, c'est-à-dire des sollicitations que faits et événements imposent à l'attention, de par leur existence même. "
"Le mal (par omission aussi bien que par action) est-il possible quand manquent non seulement les motifs répréhensibles, (selon la terminologie légale) mais encore les motifs tout court, le moindre mouvement d'intérêt ou de volonté ? Le mal en nous est-il, de quelque facon qu'on le définisse, "ce parti de s'affirmer mauvais" et non la condition nécessaire à l'accomplissement du mal ? Le problème du bien et du mal, la faculté de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal, seraient-ils en rapport avec notre faculté de penser ?"
- Eichmann ici ne fait pas usage de sa capacité de pensée
- ce "manque de pensée" ne désigne pas une stupidité comme on pourrais le croire, mais plutôt un manquement à l'usage de cette capacité de pensée
Lien ici avec kant et ses trois maximes du sens commun
- Penser par soi-même (pensée sans préjugé)
- fait de pouvoir penser par soi-même
- Eichmann préfère sombrer dans la paresse et la lacheté et laisse les autres penser pour lui
VOILÀ LE PROBLÈME
- Penser en se mettant à la place des autres (pensée élargie)
- fait de faire l'effort de penser en se mettant à la place de tout etre humain
- ce dont Eichmann semble incapable puisqu'il ignore le monde autour de lui
- Penser toujours penser en accord avec soi-même (pensée conséquente)
- Eichmann fuit ses responsabilité et ne cesse de se contredire
C'est ça le manque de pensée telle qu'elle veut le faire passer.
Elle ne veut pas minimiser les actes comis par Eichmann, MAIS montrer que la mise en sommeil de la faculté de juger (la capacité de penser, refus de poser la question du sens) sont ce qui ont fait de cet homme ordinaire, un des plus grands criminels de son époque.
Parler de la banalité du mal ce n'est ni expliquer ni excuser MAIS faire le constat que celui qui s'en remet au cliché, s'éloigne de la réalité.