--> on parle de dirigeant pour les sté commerciale
- pour les sté civiles c'est plus des gérant
--> on parle de dirigeant pour les sté commerciale
--> celui désigné pour diriger la société conformément à la loi et aux statuts
Exemples :
Caractéristiques :
Il peut être tenu responsable :
--> pers non désignée officiellement mais qui agit en pratique comme un dirigeant en exerçant de manière indépendante et habituelle des fonctions de direction ou de gestion
ex: l'associé majoritaire, le créancier comme le banquier (Com, 27 juin 2006)
Responsabilité identique :
--> Il peut être condamné au comblement de passif (article L. 651-2 C. com.).
--> Il peut être sanctionné pour faute de gestion, abus de biens sociaux, etc.
Pas de pouvoir de représentation légal :
Découverte a posteriori :
--> possibilité d'obtenir une indemnisation de gestion => (CIV 1, 3 fev 2011) => il faut que sa gestion ait été nécéssaire et utile et que le dirigeant de droit ait été empêché d'agit
--> désignés par les statuts => évite que la société soit dépourvue de dirigeant pendant la phase compris entre son immatriculation er la première réunion de l'organe pour designer le dirigeant
--> peuvent être nommées par un organe social => généralement l'assemblée qui désigne le nouveau dirigeant
Concernant les SA => le PDG est nomme par les administrateurs siégeant au conseil d'administration mais sur proposition du directeur générale (L225-53 ccom )
Il n’est pas nécessaire d’être associé pour être dirigeant : le dirigeant ne détient pas forcément de parts sociales.
De plus, il est interdit de subordonner la nomination d’un dirigeant à des conditions de diplômes discriminatoires.
Dans les conseils d’administration des SA, il doit y avoir au moins 40 % de femmes.
Certaines professions sont soumises à des restrictions :
Il est possible d’être dirigeant de plusieurs sociétés, mais avec des limites.
Dans les SA, il existe des restrictions quant au nombre de mandats d’administrateurs ou de dirigeants :
Une fois le dirigeant nommé, une publicité légale doit être effectuée :
--> la société doit ainsi faire figurer dans sa demande d'immatriculation des informations relatives a l'identité ses dirigeants (R123-54 ccom)
Plusieurs règles fondamentales protègent les tiers :
Cela signifie que la société ne peut pas contester la validité d’un contrat en invoquant une irrégularité dans la nomination du dirigeant.
Il en est de même en cas de cessation des fonctions : tant que celle-ci n’est pas régulièrement publiée, les tiers peuvent valablement croire que le dirigeant est toujours en fonction.(art L210-9)
--> la cessation peut avoir plusieurs causes
La démission du dirigeant est toujours possible : il peut quitter librement ses fonctions.
La révocation, quant à elle, peut être décidée :
On distingue deux formes de révocation : la révocation pour juste motif et la révocation ad nutum.
La révocation pour juste motif signifie que la décision de révocation doit être fondée sur des raisons sérieuses, par exemple un comportement fautif ou contraire à l’intérêt social.
Conséquence :
--> Le simple fait que la présence du dirigeant ne soit plus conforme à l’intérêt social peut suffire à caractériser un juste motif.
Le terme ad nutum signifie littéralement « sur un signe de tête ».
Cela recouvre trois caractéristiques principales :
--> Cette règle, jugée particulièrement sévère, s’applique notamment aux présidents-directeurs généraux (PDG) et aux administrateurs des sociétés anonymes.
L’interdiction de la révocation abusive
Même si elle est libre dans son principe, elle doit respecter la dignité du dirigeant et ne pas être effectuée dans des conditions abusives.
Le respect du principe du contradictoire
Arrêt du 26 avril 1994 : la Cour de cassation exige que le dirigeant ait été mis en mesure de présenter ses observations avant que la décision ne soit prise.
La jurisprudence admet la validité de conventions prévoyant une indemnité en cas de révocation (clauses dites de “parachute doré”), mais sous deux conditions cumulatives :
Dans toutes les sociétés commerciales, la directive européenne du 9 mars 1968 prévoit, afin de protéger les tiers, que lorsqu’un dirigeant dépasse l’objet social, la société reste néanmoins engagée.
Autrement dit, même si l’acte n’a aucun lien avec l’objet social, la société demeure tenue envers les tiers de bonne foi.
Cette règle est fondamentale pour assurer la sécurité juridique des relations d’affaires au sein de l’Union européenne.
Le dirigeant doit respecter les compétences qui appartiennent :
Il ne peut pas s’attribuer des pouvoirs qui leur sont réservés.
Les statuts peuvent prévoir que certains actes nécessitent l’accord préalable des associés.
→ Ce sont les clauses limitatives de pouvoir.
Cependant, selon un arrêt de la chambre commerciale du 14 février 2008,
Ainsi, si le dirigeant réalise un acte sans respecter cette clause,
--> protéger les tiers qui doivent pouvoir faire confiance à la représentation de la société.
Dans les sociétés de personnes, les choses sont différentes :
S’il accomplit un acte en dehors de cet objet, celui-ci est nul.
Mais l’annulation n’est possible que si le tiers connaissait le dépassement de l’objet social ou ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances.
Certaines opérations exigent une autorisation préalable d’un organe social.
Exemple :
--> Ces actes sont considérés comme graves, car ils engagent lourdement la société.
Lorsque le dirigeant passe un contrat avec la société, il existe un risque de conflit d’intérêts.
C’est pourquoi certaines autorisations sont nécessaires :
Exemple : le dirigeant qui loue son appartement à la société doit soumettre le bail à l’approbation des associés.
Certaines conventions sont strictement interdites, notamment :
Il y a différentes formes de rémunération => les dirigeants sont généralement rémunérés pour l'activité qu'ils accomplissement pour la société
Les dirigeants peuvent percevoir :
Les stock-options
--> Si la valeur de l’action augmente, le dirigeant réalise une plus-value importante.
Avant 2001, les rémunérations des dirigeants étaient secrètes.
Les actionnaires n’avaient aucun moyen de connaître les montants versés.
Évolution législative :
➤ Les sociétés doivent désormais publier dans un rapport annuel les sommes versées aux dirigeants.
2008 – Crise économique :
Loi Sapin 2 (2016) :
➤ dans les sociétés cotées, la rémunération (fixe, variable ou exceptionnelle) doit être soumise à l’approbation de l’assemblée générale des actionnaires.
Directive européenne de mai 2017 :
Malgré ces règles de transparence et de contrôle,
La transparence n’a donc pas entraîné une véritable modération salariale.
Ils ont plusieurs obligations:
La loi n’est pas toujours très claire à ce sujet.
--> fréquent que les créanciers de la sté demander au dirigeant de garantir les engagements sociaux => donc pour cela ils demandent souvent que le dirigeant se porte caution cad qu'il s'engage personnellement
L'art L313-22 code monétaire et financier : vise à protéger le caution en lui donnant des informations régulières sur son engagement
Chaque année la banque doit informer la caution avant le 31 mars sur 2 points:
En cas de non respect par le débiteur => la banque perd le droit de percevoir des intérêts sur la dette
-> ce devoir existe à al fois à l'égard des associés et l'égard de la société (découle de l'art 1104 du code civil sur le devoir de bonne foi)
ENVERS LES ASSOCIÉS
--> le dirigeant doit exercer ses pouvoirs dans l'intérêt de la société et non dans son interêt propre ou celui d'un tiers
--> la jp a jugé que manquait au "devoir de loyauté qui s'impose à lui en tant que dirigeant à l'égard de son associé" le mandataire qui cache à l'associé cédant les négociations qu'il mène pour revendre les actions acquises à un prix nettement supérieur
=> arret Vilgrain (com, 17 fev 1996)
--> cette obligation de loyauté est présente dans pas dc postérieurs (com 11 oct 2005)
Le devoir de loyauté marche aussi du dirigeant à l'égard des associés par rapport a une opportunité d'affaires (com, 18 dec 2012)
A L'ÉGARD DE LA SOCIÉTÉ
Exemples de manquement :
Exemple jurisprudentiel :
Être dirigeant est une fonction à risque :
--> si le dirigeant a commis un prélude a l'égard de la société ou à l'égard des associés => art L223-22 et L225-251/ art 1850
RESPONSABILITÉ À L'ÉGARD DE LA SOCIÉTÉ
--> le dirigeant peut être tenu de réparer le préjudice qu'il cause à la société
3 types de faute pouvant engager la responsabilité du dirigeant :
Exemples : ne pas convoquer l’AG à la fin de l’année, ne pas soumettre la rémunération des dirigeants à l’approbation des actionnaires.
Dans les sociétés de capitaux, le dirigeant engage la société même en cas de dépassement de l’objet social.
--> Exemple : une société qui vend des cravates achète par erreur des tonnes de pâtes, sans lien avec son activité → le dirigeant peut être tenu responsable.
Les tribunaux évaluent la faute in concreto : objet social, forme sociale, ancienneté de la société, contexte.
--> Peut concerner des actes positifs ou une abstention (manque de surveillance).
Exemple : arrêt 22 septembre 2021.
Exercice de l’action :
--> Arrêt 18 juin 2002 : la qualité d’associé au moment de la décision n’est pas nécessaire si elle était détenue au moment du dommage.
Exceptions et limites :
--> Exception : faute grave détachable des fonctions (faute intentionnelle incompatible avec l’exercice normal des fonctions).
LA RESPONSABILITÉ A L'ÉGARD DES ASSOCIÉS
Conditions strictes : l’associé doit prouver avoir subi un préjudice personnel distinct de celui de la société ou des autres associés
Il faut :
--> Toute clause annulant la responsabilité du dirigeant est réputée non écrite.(art 1843-5)
--> L’action en responsabilité civile se prescrit 3 ans à compter du dommage ou de sa découverte.
Les infractions possibles : fraude fiscale, écriture de faux, harcèlement, etc.
Abus de biens sociaux (SA, SAS, SARL) => suppose l'utilisation des biens la société dans l'interêt personnel
--> L’action est intentée par la société (action ut singuli possible).
--> art L267 du livre des procédures fiscales
--> on parle de dirigeant pour les sté commerciale
--> celui désigné pour diriger la société conformément à la loi et aux statuts
Exemples :
Caractéristiques :
Il peut être tenu responsable :
--> pers non désignée officiellement mais qui agit en pratique comme un dirigeant en exerçant de manière indépendante et habituelle des fonctions de direction ou de gestion
ex: l'associé majoritaire, le créancier comme le banquier (Com, 27 juin 2006)
Responsabilité identique :
--> Il peut être condamné au comblement de passif (article L. 651-2 C. com.).
--> Il peut être sanctionné pour faute de gestion, abus de biens sociaux, etc.
Pas de pouvoir de représentation légal :
Découverte a posteriori :
--> possibilité d'obtenir une indemnisation de gestion => (CIV 1, 3 fev 2011) => il faut que sa gestion ait été nécéssaire et utile et que le dirigeant de droit ait été empêché d'agit
--> désignés par les statuts => évite que la société soit dépourvue de dirigeant pendant la phase compris entre son immatriculation er la première réunion de l'organe pour designer le dirigeant
--> peuvent être nommées par un organe social => généralement l'assemblée qui désigne le nouveau dirigeant
Concernant les SA => le PDG est nomme par les administrateurs siégeant au conseil d'administration mais sur proposition du directeur générale (L225-53 ccom )
Il n’est pas nécessaire d’être associé pour être dirigeant : le dirigeant ne détient pas forcément de parts sociales.
De plus, il est interdit de subordonner la nomination d’un dirigeant à des conditions de diplômes discriminatoires.
Dans les conseils d’administration des SA, il doit y avoir au moins 40 % de femmes.
Certaines professions sont soumises à des restrictions :
Il est possible d’être dirigeant de plusieurs sociétés, mais avec des limites.
Dans les SA, il existe des restrictions quant au nombre de mandats d’administrateurs ou de dirigeants :
Une fois le dirigeant nommé, une publicité légale doit être effectuée :
--> la société doit ainsi faire figurer dans sa demande d'immatriculation des informations relatives a l'identité ses dirigeants (R123-54 ccom)
Plusieurs règles fondamentales protègent les tiers :
Cela signifie que la société ne peut pas contester la validité d’un contrat en invoquant une irrégularité dans la nomination du dirigeant.
Il en est de même en cas de cessation des fonctions : tant que celle-ci n’est pas régulièrement publiée, les tiers peuvent valablement croire que le dirigeant est toujours en fonction.(art L210-9)
--> la cessation peut avoir plusieurs causes
La démission du dirigeant est toujours possible : il peut quitter librement ses fonctions.
La révocation, quant à elle, peut être décidée :
On distingue deux formes de révocation : la révocation pour juste motif et la révocation ad nutum.
La révocation pour juste motif signifie que la décision de révocation doit être fondée sur des raisons sérieuses, par exemple un comportement fautif ou contraire à l’intérêt social.
Conséquence :
--> Le simple fait que la présence du dirigeant ne soit plus conforme à l’intérêt social peut suffire à caractériser un juste motif.
Le terme ad nutum signifie littéralement « sur un signe de tête ».
Cela recouvre trois caractéristiques principales :
--> Cette règle, jugée particulièrement sévère, s’applique notamment aux présidents-directeurs généraux (PDG) et aux administrateurs des sociétés anonymes.
L’interdiction de la révocation abusive
Même si elle est libre dans son principe, elle doit respecter la dignité du dirigeant et ne pas être effectuée dans des conditions abusives.
Le respect du principe du contradictoire
Arrêt du 26 avril 1994 : la Cour de cassation exige que le dirigeant ait été mis en mesure de présenter ses observations avant que la décision ne soit prise.
La jurisprudence admet la validité de conventions prévoyant une indemnité en cas de révocation (clauses dites de “parachute doré”), mais sous deux conditions cumulatives :
Dans toutes les sociétés commerciales, la directive européenne du 9 mars 1968 prévoit, afin de protéger les tiers, que lorsqu’un dirigeant dépasse l’objet social, la société reste néanmoins engagée.
Autrement dit, même si l’acte n’a aucun lien avec l’objet social, la société demeure tenue envers les tiers de bonne foi.
Cette règle est fondamentale pour assurer la sécurité juridique des relations d’affaires au sein de l’Union européenne.
Le dirigeant doit respecter les compétences qui appartiennent :
Il ne peut pas s’attribuer des pouvoirs qui leur sont réservés.
Les statuts peuvent prévoir que certains actes nécessitent l’accord préalable des associés.
→ Ce sont les clauses limitatives de pouvoir.
Cependant, selon un arrêt de la chambre commerciale du 14 février 2008,
Ainsi, si le dirigeant réalise un acte sans respecter cette clause,
--> protéger les tiers qui doivent pouvoir faire confiance à la représentation de la société.
Dans les sociétés de personnes, les choses sont différentes :
S’il accomplit un acte en dehors de cet objet, celui-ci est nul.
Mais l’annulation n’est possible que si le tiers connaissait le dépassement de l’objet social ou ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances.
Certaines opérations exigent une autorisation préalable d’un organe social.
Exemple :
--> Ces actes sont considérés comme graves, car ils engagent lourdement la société.
Lorsque le dirigeant passe un contrat avec la société, il existe un risque de conflit d’intérêts.
C’est pourquoi certaines autorisations sont nécessaires :
Exemple : le dirigeant qui loue son appartement à la société doit soumettre le bail à l’approbation des associés.
Certaines conventions sont strictement interdites, notamment :
Il y a différentes formes de rémunération => les dirigeants sont généralement rémunérés pour l'activité qu'ils accomplissement pour la société
Les dirigeants peuvent percevoir :
Les stock-options
--> Si la valeur de l’action augmente, le dirigeant réalise une plus-value importante.
Avant 2001, les rémunérations des dirigeants étaient secrètes.
Les actionnaires n’avaient aucun moyen de connaître les montants versés.
Évolution législative :
➤ Les sociétés doivent désormais publier dans un rapport annuel les sommes versées aux dirigeants.
2008 – Crise économique :
Loi Sapin 2 (2016) :
➤ dans les sociétés cotées, la rémunération (fixe, variable ou exceptionnelle) doit être soumise à l’approbation de l’assemblée générale des actionnaires.
Directive européenne de mai 2017 :
Malgré ces règles de transparence et de contrôle,
La transparence n’a donc pas entraîné une véritable modération salariale.
Ils ont plusieurs obligations:
La loi n’est pas toujours très claire à ce sujet.
--> fréquent que les créanciers de la sté demander au dirigeant de garantir les engagements sociaux => donc pour cela ils demandent souvent que le dirigeant se porte caution cad qu'il s'engage personnellement
L'art L313-22 code monétaire et financier : vise à protéger le caution en lui donnant des informations régulières sur son engagement
Chaque année la banque doit informer la caution avant le 31 mars sur 2 points:
En cas de non respect par le débiteur => la banque perd le droit de percevoir des intérêts sur la dette
-> ce devoir existe à al fois à l'égard des associés et l'égard de la société (découle de l'art 1104 du code civil sur le devoir de bonne foi)
ENVERS LES ASSOCIÉS
--> le dirigeant doit exercer ses pouvoirs dans l'intérêt de la société et non dans son interêt propre ou celui d'un tiers
--> la jp a jugé que manquait au "devoir de loyauté qui s'impose à lui en tant que dirigeant à l'égard de son associé" le mandataire qui cache à l'associé cédant les négociations qu'il mène pour revendre les actions acquises à un prix nettement supérieur
=> arret Vilgrain (com, 17 fev 1996)
--> cette obligation de loyauté est présente dans pas dc postérieurs (com 11 oct 2005)
Le devoir de loyauté marche aussi du dirigeant à l'égard des associés par rapport a une opportunité d'affaires (com, 18 dec 2012)
A L'ÉGARD DE LA SOCIÉTÉ
Exemples de manquement :
Exemple jurisprudentiel :
Être dirigeant est une fonction à risque :
--> si le dirigeant a commis un prélude a l'égard de la société ou à l'égard des associés => art L223-22 et L225-251/ art 1850
RESPONSABILITÉ À L'ÉGARD DE LA SOCIÉTÉ
--> le dirigeant peut être tenu de réparer le préjudice qu'il cause à la société
3 types de faute pouvant engager la responsabilité du dirigeant :
Exemples : ne pas convoquer l’AG à la fin de l’année, ne pas soumettre la rémunération des dirigeants à l’approbation des actionnaires.
Dans les sociétés de capitaux, le dirigeant engage la société même en cas de dépassement de l’objet social.
--> Exemple : une société qui vend des cravates achète par erreur des tonnes de pâtes, sans lien avec son activité → le dirigeant peut être tenu responsable.
Les tribunaux évaluent la faute in concreto : objet social, forme sociale, ancienneté de la société, contexte.
--> Peut concerner des actes positifs ou une abstention (manque de surveillance).
Exemple : arrêt 22 septembre 2021.
Exercice de l’action :
--> Arrêt 18 juin 2002 : la qualité d’associé au moment de la décision n’est pas nécessaire si elle était détenue au moment du dommage.
Exceptions et limites :
--> Exception : faute grave détachable des fonctions (faute intentionnelle incompatible avec l’exercice normal des fonctions).
LA RESPONSABILITÉ A L'ÉGARD DES ASSOCIÉS
Conditions strictes : l’associé doit prouver avoir subi un préjudice personnel distinct de celui de la société ou des autres associés
Il faut :
--> Toute clause annulant la responsabilité du dirigeant est réputée non écrite.(art 1843-5)
--> L’action en responsabilité civile se prescrit 3 ans à compter du dommage ou de sa découverte.
Les infractions possibles : fraude fiscale, écriture de faux, harcèlement, etc.
Abus de biens sociaux (SA, SAS, SARL) => suppose l'utilisation des biens la société dans l'interêt personnel
--> L’action est intentée par la société (action ut singuli possible).
--> art L267 du livre des procédures fiscales