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Les couples – Le mariage – Dissolution du mariage (Divorce)


Article 227 du Code civil, « le mariage se dissout : 1°) par mort de l’un des époux ; 2°) par le divorce légalement prononcé ».

Divorce = rupture du mariage, du lien matrimonial


Histoire = Ancien Régime pas de divorce / Révolution divorce admis / Restauration divorce aboli / République divorce rétabli (loi Naquet du 27 juillet 1884) Mais que divorce pour faute / 1975 = 4 cas de divorce (notamment par consentement mutuel et pour rupture de la vie commune, devient en 2004 divorce pour altération définitive du lien conjugal) / loi dite J 21 = divorce sans juge


Section 1. Les différentes causes de divorce 


Loi a choisi offre un choix pour causes de divorce. ⇒ Article 229 4 cas de divorce : 1) par consentement mutuel ;  2) pour acceptation du principe de la rupture du mariage ; 3) pour altération définitive du lien conjugal ; 4) pour faute

⇒ 2 catégories = divorce par consentement mutuel extra-judiciaire et les divorces judiciaires (avec ou sans juge).  


§1. Le divorce par consentement mutuel non judiciaire


Accord des époux. 

L’élaboration du divorce par consentement mutuel extra-judiciaire 

  • Chaque époux doit avoir un avocat  
  • Ce divorce est exclu dans deux cas : 1) L’un ou les deux époux est placé sous un régime de protection (article 229-2, 2° du Code civil). 2) Un mineur doté du discernement qui a été informé de son droit d’être auditionné par un juge demande cette audition 


  • Il faut rédiger une convention qui prévoit le consentement au divorce et ses effets. 
  • Certaines mentions sont obligatoires (prévues par l’article 229-3)
  • Délai 15 jours prévu pour accepter le contenu de la convention.  
  • La convention est signée par les époux et contresignée par les avocats 
  • L’acte est déposé au rang des minutes d’un notaire qui contrôle le respect des exigences formelles prévues à l’article 229-3 du Code civil.  
  • Le dépôt donne date certaine et force exécutoire à la convention.  


§2. Les divorces judiciaires 


Il reste un divorce par consentement mutuel judiciaire (mais non contentieux) et des divorces judiciaires contentieux.  


A. Le divorce par consentement mutuel judiciaire


Les époux sont d’accord non seulement sur le fait de divorcer mais encore sur les conséquences de ce divorce. Divorce d’accord 


Article 229-2, 1° du Code civil 


Rapidité et simplicité


  • Les époux expriment leur volonté sur laquelle portera le contrôle du juge. 
  • Consentement doit être réel, libre sérieux, porter sur le principe du  divorce et sur la convention qui en règle les conséquences et persistant 
  • Cause du divorce demeure secrète.  
  • 1 seule comparution des époux devant le JAF. Si juge satisfait = homologation, approbation judiciaire qui suppose le contrôle du juge.  


B. Les divorces judiciaires contentieux


Contentieux qui peut porter sur le principe même du divorce ou bien simplement sur ses conséquences.  Véritable décision judiciaire qui tranche des intérêts divergents.  


Trois types de divorce contentieux qui ont ce que l’on appelle un tronc commun procédural : le divorce débute de la même façon, l’objectif étant d’éviter d’énoncer les griefs (reproches) dès le début de la procédure.  


On retiendra la modification du divorce contentieux :  

1) Demande en divorce (avec obligatoirement une proposition de règlement des effets patrimoniaux du divorce), introduite par un acte unique (assignation ou requête),  

2) Mesures provisoires réglées de façon facultative dans le cadre d’une « audience d’orientation sur mesures provisoires » (AOMP), fixée préalablement par le greffe 


1°) Le divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage   


Il se peut que les époux d’accord pour divorcer ne soient pas capables de s’accorder pour organiser l’après-mariage (les conséquences de leur divorce).   

Article 233 du Code civil


2°) Le divorce pour altération définitive du lien conjugal 


Loi de 2004 a admis que le juge puisse prononcer le divorce à la demande de l’un des époux en cas d’altération définitive du lien conjugal = si les époux vivent séparés depuis deux ans et surtout sans que le demandeur supporte les charges de ce divorce. 

Article 238 al. 1er = Deux ans suffisaient donc et ce n’était plus six ans …  


3°) Le divorce pour faute 


Article 242. 


- Des faits imputables. Pour constituer une faute, les faits doivent tout d’abord pouvoir être reprochés à l’un des époux. Or pour pouvoir se voir reprocher ces faits, il faut que l’individu ait eu conscience de ses actes, aient eu une volonté libre et capable. 

-  Une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage. Il convient tout d’abord d’observer quels sont les devoirs et obligations du mariage qui peuvent être violés avant de voir que ces faits doivent revêtir un caractère de gravité ou être renouvelés.  


Violation des devoirs et obligations du mariage = devoir de fidélité, devoir de communauté de vie, devoir d’assistance et tous les devoirs d’ordre patrimoniaux : secours, contribution aux charges du mariage, entretien des enfants) mais aussi les devoirs dégagés de l’exigence d’une qualité de la communauté de vie.    

Violation grave ou renouvelée = l’adultère, infidélité charnelle est la plupart du temps considéré comme grave par les tribunaux).


La procédure de divorce pour faute obéit aux règles précédemment vues, règles du tronc commun procédural des divorces contentieux.  

Divorce pour faute peut être transformé en divorce d’accord. C’est ce que l’on appelle des « passerelles » (articles 247, 247-1, 247-2 du Code civil). 


Section 2. Les conséquences du divorce 


  • Le premier effet du divorce est la dissolution du lien conjugal.  
  • Chaque époux reprend son nom sauf autorisation du juge ou de l’autre conjoint de conserver l’usage du nom de son ancien époux.  
  • Les devoirs personnels du mariage disparaissent pour l’avenir. 
  • Les époux peuvent sans restriction se remarier.  
  • En revanche la nationalité acquise par mariage demeure après le divorce


De la dissolution du lien matrimonial s’ensuit des conséquences patrimoniales et des conséquences sur les enfants mineurs


Date des effets du divorce entre les époux. = article 262-1 du Code civil


Effets patrimoniaux du divorce 

Deux idées :  

  • La disparition de la sanction dans les effets patrimoniaux du divorce 
  • La réduction du contentieux après divorce  


§1. La prestation compensatoire 


La prestation compensatoire est destinée à compenser, autant qu’il est possible, la disparité que la rupture du mariage crée dans les conditions de vie respectives (270)


A.  le principe et l’évaluation du montant de la prestation compensatoire.  


Le principe même du versement d’une prestation compensatoire par l’un des époux à son ancien conjoint =  

  • Décidée d’un commun accord par les époux dans la convention (divorce par consentement mutuel)  
  • Décidée par le juge = dans les autres hypothèses de divorce contentieux sans accord des époux.   
  • Article 271, alinéa 1er, du Code civil
  • Le juge doit donc tenir compte du passé, du présent et du futur (évolution de la situation des époux dans un avenir prévisible).  


B. les modalités de la prestation compensatoire.   


Prestation compensatoire a un caractère forfaitaire et doit en principe être versée sous forme de capital (à titre exceptionnel sous forme de rente).     

Article 274 et 276 

Les dérives de la pratique qui avait privilégié la rente sont donc sanctionnées : le paiement par capital est réaffirmé en tant que principe  


Le principe du paiement en capital


La multiplication des formes de paiement du capital = ajout des procédés possibles de constitution de capital et aménagements au versement d’une somme d’argent.  

* Constitution de capital.  

* versement d’une somme d’argent,  

* abandon pour l’usage ou l’habitation d’un immeuble .  

* abandon d’un bien en propriété  

* Aménagement limité du versement d’une somme d’argent.  


L’exception du paiement par rente 

La révision de la prestation compensatoire 


→ La révision dans les divorces contentieux 

* La révision de la prestation en capital 

Seules les modalités de paiement pourront être aménagées par le juge à la demande du débiteur en cas « de changement important dans sa situation » (art. 275, al. 2)

* La révision de la prestation sous forme de rente = Art 276


→ La révision dans le divorce non contentieux 

Soit par une clause dans la convention, soit d’un commun accord a posterior


§2.  La liquidation et le partage des intérêts des époux 

… 


§3. L’octroi de dommages et intérêts 


Il est possible d’octroyer des dommages et intérêts de façon exceptionnelle en réparation : des conséquences d’une particulière gravité que l’un des époux subit du fait de la dissolution du mariage (article 266 du Code civil).  ou sur le fondement de l’article 1240  du Code civil. Il faut que ce soit un préjudice indépendant de la rupture : faute de droit commun (femme battue, escroquerie par exemple).


Les couples – Le mariage – Dissolution du mariage (Divorce)


Article 227 du Code civil, « le mariage se dissout : 1°) par mort de l’un des époux ; 2°) par le divorce légalement prononcé ».

Divorce = rupture du mariage, du lien matrimonial


Histoire = Ancien Régime pas de divorce / Révolution divorce admis / Restauration divorce aboli / République divorce rétabli (loi Naquet du 27 juillet 1884) Mais que divorce pour faute / 1975 = 4 cas de divorce (notamment par consentement mutuel et pour rupture de la vie commune, devient en 2004 divorce pour altération définitive du lien conjugal) / loi dite J 21 = divorce sans juge


Section 1. Les différentes causes de divorce 


Loi a choisi offre un choix pour causes de divorce. ⇒ Article 229 4 cas de divorce : 1) par consentement mutuel ;  2) pour acceptation du principe de la rupture du mariage ; 3) pour altération définitive du lien conjugal ; 4) pour faute

⇒ 2 catégories = divorce par consentement mutuel extra-judiciaire et les divorces judiciaires (avec ou sans juge).  


§1. Le divorce par consentement mutuel non judiciaire


Accord des époux. 

L’élaboration du divorce par consentement mutuel extra-judiciaire 

  • Chaque époux doit avoir un avocat  
  • Ce divorce est exclu dans deux cas : 1) L’un ou les deux époux est placé sous un régime de protection (article 229-2, 2° du Code civil). 2) Un mineur doté du discernement qui a été informé de son droit d’être auditionné par un juge demande cette audition 


  • Il faut rédiger une convention qui prévoit le consentement au divorce et ses effets. 
  • Certaines mentions sont obligatoires (prévues par l’article 229-3)
  • Délai 15 jours prévu pour accepter le contenu de la convention.  
  • La convention est signée par les époux et contresignée par les avocats 
  • L’acte est déposé au rang des minutes d’un notaire qui contrôle le respect des exigences formelles prévues à l’article 229-3 du Code civil.  
  • Le dépôt donne date certaine et force exécutoire à la convention.  


§2. Les divorces judiciaires 


Il reste un divorce par consentement mutuel judiciaire (mais non contentieux) et des divorces judiciaires contentieux.  


A. Le divorce par consentement mutuel judiciaire


Les époux sont d’accord non seulement sur le fait de divorcer mais encore sur les conséquences de ce divorce. Divorce d’accord 


Article 229-2, 1° du Code civil 


Rapidité et simplicité


  • Les époux expriment leur volonté sur laquelle portera le contrôle du juge. 
  • Consentement doit être réel, libre sérieux, porter sur le principe du  divorce et sur la convention qui en règle les conséquences et persistant 
  • Cause du divorce demeure secrète.  
  • 1 seule comparution des époux devant le JAF. Si juge satisfait = homologation, approbation judiciaire qui suppose le contrôle du juge.  


B. Les divorces judiciaires contentieux


Contentieux qui peut porter sur le principe même du divorce ou bien simplement sur ses conséquences.  Véritable décision judiciaire qui tranche des intérêts divergents.  


Trois types de divorce contentieux qui ont ce que l’on appelle un tronc commun procédural : le divorce débute de la même façon, l’objectif étant d’éviter d’énoncer les griefs (reproches) dès le début de la procédure.  


On retiendra la modification du divorce contentieux :  

1) Demande en divorce (avec obligatoirement une proposition de règlement des effets patrimoniaux du divorce), introduite par un acte unique (assignation ou requête),  

2) Mesures provisoires réglées de façon facultative dans le cadre d’une « audience d’orientation sur mesures provisoires » (AOMP), fixée préalablement par le greffe 


1°) Le divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage   


Il se peut que les époux d’accord pour divorcer ne soient pas capables de s’accorder pour organiser l’après-mariage (les conséquences de leur divorce).   

Article 233 du Code civil


2°) Le divorce pour altération définitive du lien conjugal 


Loi de 2004 a admis que le juge puisse prononcer le divorce à la demande de l’un des époux en cas d’altération définitive du lien conjugal = si les époux vivent séparés depuis deux ans et surtout sans que le demandeur supporte les charges de ce divorce. 

Article 238 al. 1er = Deux ans suffisaient donc et ce n’était plus six ans …  


3°) Le divorce pour faute 


Article 242. 


- Des faits imputables. Pour constituer une faute, les faits doivent tout d’abord pouvoir être reprochés à l’un des époux. Or pour pouvoir se voir reprocher ces faits, il faut que l’individu ait eu conscience de ses actes, aient eu une volonté libre et capable. 

-  Une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage. Il convient tout d’abord d’observer quels sont les devoirs et obligations du mariage qui peuvent être violés avant de voir que ces faits doivent revêtir un caractère de gravité ou être renouvelés.  


Violation des devoirs et obligations du mariage = devoir de fidélité, devoir de communauté de vie, devoir d’assistance et tous les devoirs d’ordre patrimoniaux : secours, contribution aux charges du mariage, entretien des enfants) mais aussi les devoirs dégagés de l’exigence d’une qualité de la communauté de vie.    

Violation grave ou renouvelée = l’adultère, infidélité charnelle est la plupart du temps considéré comme grave par les tribunaux).


La procédure de divorce pour faute obéit aux règles précédemment vues, règles du tronc commun procédural des divorces contentieux.  

Divorce pour faute peut être transformé en divorce d’accord. C’est ce que l’on appelle des « passerelles » (articles 247, 247-1, 247-2 du Code civil). 


Section 2. Les conséquences du divorce 


  • Le premier effet du divorce est la dissolution du lien conjugal.  
  • Chaque époux reprend son nom sauf autorisation du juge ou de l’autre conjoint de conserver l’usage du nom de son ancien époux.  
  • Les devoirs personnels du mariage disparaissent pour l’avenir. 
  • Les époux peuvent sans restriction se remarier.  
  • En revanche la nationalité acquise par mariage demeure après le divorce


De la dissolution du lien matrimonial s’ensuit des conséquences patrimoniales et des conséquences sur les enfants mineurs


Date des effets du divorce entre les époux. = article 262-1 du Code civil


Effets patrimoniaux du divorce 

Deux idées :  

  • La disparition de la sanction dans les effets patrimoniaux du divorce 
  • La réduction du contentieux après divorce  


§1. La prestation compensatoire 


La prestation compensatoire est destinée à compenser, autant qu’il est possible, la disparité que la rupture du mariage crée dans les conditions de vie respectives (270)


A.  le principe et l’évaluation du montant de la prestation compensatoire.  


Le principe même du versement d’une prestation compensatoire par l’un des époux à son ancien conjoint =  

  • Décidée d’un commun accord par les époux dans la convention (divorce par consentement mutuel)  
  • Décidée par le juge = dans les autres hypothèses de divorce contentieux sans accord des époux.   
  • Article 271, alinéa 1er, du Code civil
  • Le juge doit donc tenir compte du passé, du présent et du futur (évolution de la situation des époux dans un avenir prévisible).  


B. les modalités de la prestation compensatoire.   


Prestation compensatoire a un caractère forfaitaire et doit en principe être versée sous forme de capital (à titre exceptionnel sous forme de rente).     

Article 274 et 276 

Les dérives de la pratique qui avait privilégié la rente sont donc sanctionnées : le paiement par capital est réaffirmé en tant que principe  


Le principe du paiement en capital


La multiplication des formes de paiement du capital = ajout des procédés possibles de constitution de capital et aménagements au versement d’une somme d’argent.  

* Constitution de capital.  

* versement d’une somme d’argent,  

* abandon pour l’usage ou l’habitation d’un immeuble .  

* abandon d’un bien en propriété  

* Aménagement limité du versement d’une somme d’argent.  


L’exception du paiement par rente 

La révision de la prestation compensatoire 


→ La révision dans les divorces contentieux 

* La révision de la prestation en capital 

Seules les modalités de paiement pourront être aménagées par le juge à la demande du débiteur en cas « de changement important dans sa situation » (art. 275, al. 2)

* La révision de la prestation sous forme de rente = Art 276


→ La révision dans le divorce non contentieux 

Soit par une clause dans la convention, soit d’un commun accord a posterior


§2.  La liquidation et le partage des intérêts des époux 

… 


§3. L’octroi de dommages et intérêts 


Il est possible d’octroyer des dommages et intérêts de façon exceptionnelle en réparation : des conséquences d’une particulière gravité que l’un des époux subit du fait de la dissolution du mariage (article 266 du Code civil).  ou sur le fondement de l’article 1240  du Code civil. Il faut que ce soit un préjudice indépendant de la rupture : faute de droit commun (femme battue, escroquerie par exemple).

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