• Titre : Le Menteur
• Auteur : Pierre Corneille
• Date de publication : 1644
• Genre : Comédie en cinq actes en vers (alexandrins)
• Contexte :
• Inspirée de la pièce espagnole La verdad sospechosa de Juan Ruiz de Alarcón.
• Corneille adapte l'œuvre au goût français en privilégiant l'esprit et la galanterie.

Acte I :

• Dorante arrive à Paris. Il ment à Clarice et Lucrèce en prétendant être un héros de guerre.
• Clarice tombe sous son charme, tandis que son valet Cliton découvre les mensonges de son maître.

Acte II :

• Dorante confond Clarice avec Lucrèce, mais continue à mentir pour séduire.
• Géronte, son père, souhaite qu'il épouse Clarice, mais Dorante croit qu’il s’agit de Lucrèce.

Acte III :

• Mensonges de Dorante se compliquent, et les quiproquos s’intensifient.
• Cliton, son valet, essaye de démêler les situations absurdes.

Acte IV :

• Vérités et mensonges s’entrecroisent.
• Clarice révèle qu’elle est fiancée à Alcippe, un ami de Dorante.

Acte V :

• La vérité éclate. Dorante accepte son mariage avec Lucrèce, désigné par son père.
• La comédie se termine par une morale légère sur l'importance de la sincérité.

Dorante :

• Jeune homme brillant, menteur invétéré.
• Séducteur habile mais pris au piège de ses propres inventions.

Clarice :

• Belle et intelligente, promise à Alcippe.
• Intriguée par Dorante, mais fidèle à son fiancé.

Lucrèce :

• Amie de Clarice, plus réservée.
• Elle est finalement promise à Dorante.

Cliton :

• Valet de Dorante.
• Rôle comique et observateur critique des mensonges de son maître.

Géronte :

• Père de Dorante, bourgeois souhaitant marier son fils.

Alcippe :

• Fiancé jaloux de Clarice.

Le mensonge :

• Moteur de l’intrigue, les mensonges de Dorante provoquent des quiproquos et des situations comiques.

La vérité :

• La vérité triomphe à la fin, apportant une résolution morale.

Le mariage arrangé :

• Conflit entre amour et devoir familial.

L’identité sociale :

• Dorante cherche à briller en embellissant son identité.

Structure classique :

• Respect de l’unité de temps, d’action et de lieu.

Le style :

• Vers en alexandrins, riche en jeux de mots et en traits d’esprit.

Dimension comique :

• Quiproquos, situations absurdes, et personnage de valet (Cliton).

Morale :

• Une leçon légère : mentir peut être plaisant, mais la vérité est préférable.