Contexte
- Esthétique : Le Menteur est composé à la confluence du baroque et du classicisme. Le baroque domine au début du XVIIe siècle, tandis que le classicisme émerge avec des demandes d'ordre et d'équilibre.
- Biographique : Corneille écrit Le Menteur en même temps qu'une tragédie, La Mort de Pompée, pour montrer sa virtuosité et la diversité des registres théâtraux.
Œuvre
- Intrigue : Inspirée d'une comédie espagnole, l'intrigue suit Dorante, un affabulateur, et son valet Cliton, qui arrivent à Paris et font la connaissance de deux jeunes filles, Clarice et Lucrèce. Dorante invente des exploits militaires imaginaires, créant un imbroglio de mensonges.
- Illusion : Dorante, habile orateur, donne vie à ses récits improvisés. Le pouvoir du langage et de la fiction est démontré, faisant oublier au spectateur la primauté morale de la vérité.
- Plaisir d'un spectacle baroque : Le tourbillon des mensonges et les changements de ton reflètent l'instabilité de la réalité. Le mélange des genres et des registres crée un kaléidoscope de situations.
- Rigueur classique : Malgré le foisonnement baroque, Corneille respecte les unités classiques, contenant l'intrigue dans un cadre resserré.
Parcours : « Mensonge et comédie »
- Mensonge et vérité : En mentant, Dorante crée un personnage conforme aux codes de son temps. Ses mensonges sont une façon d'être vrai dans une société où l'apparence compte plus que la réalité.
- Mensonge et théâtre : Le mensonge est une composante du genre théâtral, où les comédiens mentent avec l'approbation du public. La comédie met en scène la surenchère des mensonges avec virtuosité.
- Elargissement de la réflexion : Dans les comédies de Molière, le mensonge et le travestissement sont des ressorts destinés à faire rire et à faire éclater la vérité. La puissance de la parole est également un thème central dans les pièces de Musset et dans Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand.
Contexte
- Esthétique : Le Menteur est composé à la confluence du baroque et du classicisme. Le baroque domine au début du XVIIe siècle, tandis que le classicisme émerge avec des demandes d'ordre et d'équilibre.
- Biographique : Corneille écrit Le Menteur en même temps qu'une tragédie, La Mort de Pompée, pour montrer sa virtuosité et la diversité des registres théâtraux.
Œuvre
- Intrigue : Inspirée d'une comédie espagnole, l'intrigue suit Dorante, un affabulateur, et son valet Cliton, qui arrivent à Paris et font la connaissance de deux jeunes filles, Clarice et Lucrèce. Dorante invente des exploits militaires imaginaires, créant un imbroglio de mensonges.
- Illusion : Dorante, habile orateur, donne vie à ses récits improvisés. Le pouvoir du langage et de la fiction est démontré, faisant oublier au spectateur la primauté morale de la vérité.
- Plaisir d'un spectacle baroque : Le tourbillon des mensonges et les changements de ton reflètent l'instabilité de la réalité. Le mélange des genres et des registres crée un kaléidoscope de situations.
- Rigueur classique : Malgré le foisonnement baroque, Corneille respecte les unités classiques, contenant l'intrigue dans un cadre resserré.
Parcours : « Mensonge et comédie »
- Mensonge et vérité : En mentant, Dorante crée un personnage conforme aux codes de son temps. Ses mensonges sont une façon d'être vrai dans une société où l'apparence compte plus que la réalité.
- Mensonge et théâtre : Le mensonge est une composante du genre théâtral, où les comédiens mentent avec l'approbation du public. La comédie met en scène la surenchère des mensonges avec virtuosité.
- Elargissement de la réflexion : Dans les comédies de Molière, le mensonge et le travestissement sont des ressorts destinés à faire rire et à faire éclater la vérité. La puissance de la parole est également un thème central dans les pièces de Musset et dans Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand.