La zone de chalandise peut être définie selon plusieurs critères : la distance, le temps de trajet, la localisation des concurrents, la densité de population ou encore les caractéristiques sociodémographiques des clients potentiels. Elle se divise généralement en plusieurs zones :
- Zone primaire : la zone où la majorité de la clientèle vit ou travaille, généralement à une courte distance du point de vente.
- Zone secondaire : une zone d’accès plus lointaine, où une part significative de la clientèle provient, mais moins importante que dans la zone primaire.
- Zone de rupture : en dehors des zones principales, où la densité de clientèle est faible ou inexistante.
Pour déterminer la zone de chalandise, plusieurs méthodes sont utilisées :
- La méthode des distances : elle consiste à mesurer la distance entre le point de vente et différentes localisations, afin de définir des zones en fonction des seuils de distance ou de temps de trajet.
- La méthode par sondages et enquêtes : par le biais de questionnaires, on recueille des données sur l’origine géographique des clients.
- Les analyses cartographiques : utilisation de SIG (systèmes d’information géographique) pour tracer et analyser la zone de chalandise en intégrant des données démographiques et commerciales.
Dans le cadre d’un TP (Travaux Pratiques) en tant que Conseillère de Vente, il est essentiel de maîtriser la notion de zone de chalandise. Lors d’une simulation ou d’une étude de cas, tu peux devoir :
- Analyser la localisation du magasin ou du stand par rapport à la population environnante.
- Identifier et segmenter la clientèle en fonction de sa proximité géographique et de ses habitudes d’achat.
- Proposer des stratégies pour attirer de nouveaux clients dans la zone de chalandise, par exemple des actions marketing ou des promotions ciblées.
- Optimiser la disposition du magasin ou du point de vente pour maximiser l’attractivité dans sa zone de chalandise.