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L’intervention de l’État dans l’économie

I. Quelle est la place de l’État dans l’économie ?

A. De l’État-gendarme à l’État-providence

• Avant 1945 : L’État-gendarme assure uniquement les fonctions régaliennes (sécurité, justice, économie) pour garantir le bon fonctionnement du pays sans intervenir dans l’économie.

• Après 1945 : L’État devient un État-providence, plus interventionniste, avec trois nouvelles missions :

• Régulation de la conjoncture : Maintenir la demande globale (politiques budgétaires et monétaires).

• Redistribution des richesses : Réduire les inégalités par la fiscalité et les transferts sociaux.

• Allocation des ressources : Produire des biens et services que le privé ne fournit pas (éducation, santé, infrastructures…).


B. Interventionnisme et libéralisme : deux visions opposées

• Libéralisme : Favorable à une intervention minimale de l’État (rôle limité aux fonctions régaliennes).

• Interventionnisme : L’État intervient pour soutenir la demande et réguler l’économie (Keynes).

• Situation actuelle : La France n’est ni purement libérale ni purement interventionniste, elle combine les deux approches.


II. Comment l’État participe-t-il à l’activité économique ?

A. Par la création de valeur et d’emplois

• L’État est un acteur économique majeur :

• Il emploie directement des millions de fonctionnaires (administration, santé…).

• En France, 20 % du PIB provient des activités des administrations publiques.


B. Par la gestion d’entreprises publiques

• L’État est actionnaire de nombreuses entreprises publiques (SNCF, RATP, EDF…).

• Il peut ainsi réguler certains secteurs stratégiques et garantir des services essentiels.

• Critiques :

• Manque de rentabilité par rapport aux entreprises privées.

• Risques de monopoles.

• Privatisations partielles (Française des Jeux, Aéroports de Paris…).


C. Par des choix de réglementation ou de régulation

• Réglementation : L’État fixe des règles pour encadrer le marché (interventionniste).

• Déréglementation : Il supprime certaines règles pour libéraliser un marché (libéral).

• Exemple : L’ouverture du marché ferroviaire à la concurrence.


III. Quelles sont les conséquences de l’intervention de l’État sur son budget ?

A. Les dépenses publiques reflètent les domaines d’intervention

• Les dépenses publiques couvrent :

• L’administration (services publics, sécurité sociale…).

• Les investissements (infrastructures, éducation, santé…).

• En 2023, elles représentaient 57,3 % du PIB français.


B. L’effet de l’intervention de l’État sur l’équilibre budgétaire

• Déficit public = Dépenses publiques > Recettes publiques.

• En 2023, le déficit public français était de 5,5 % du PIB.

• L’État finance ce déficit par les prélèvements obligatoires et l’emprunt sur les marchés financiers.

• La dette publique s’élève à 110,6 % du PIB en 2023.

• La France est en déficit depuis 1974, nécessitant des ajustements budgétaires constants.




L’intervention de l’État dans l’économie

I. Quelle est la place de l’État dans l’économie ?

A. De l’État-gendarme à l’État-providence

• Avant 1945 : L’État-gendarme assure uniquement les fonctions régaliennes (sécurité, justice, économie) pour garantir le bon fonctionnement du pays sans intervenir dans l’économie.

• Après 1945 : L’État devient un État-providence, plus interventionniste, avec trois nouvelles missions :

• Régulation de la conjoncture : Maintenir la demande globale (politiques budgétaires et monétaires).

• Redistribution des richesses : Réduire les inégalités par la fiscalité et les transferts sociaux.

• Allocation des ressources : Produire des biens et services que le privé ne fournit pas (éducation, santé, infrastructures…).


B. Interventionnisme et libéralisme : deux visions opposées

• Libéralisme : Favorable à une intervention minimale de l’État (rôle limité aux fonctions régaliennes).

• Interventionnisme : L’État intervient pour soutenir la demande et réguler l’économie (Keynes).

• Situation actuelle : La France n’est ni purement libérale ni purement interventionniste, elle combine les deux approches.


II. Comment l’État participe-t-il à l’activité économique ?

A. Par la création de valeur et d’emplois

• L’État est un acteur économique majeur :

• Il emploie directement des millions de fonctionnaires (administration, santé…).

• En France, 20 % du PIB provient des activités des administrations publiques.


B. Par la gestion d’entreprises publiques

• L’État est actionnaire de nombreuses entreprises publiques (SNCF, RATP, EDF…).

• Il peut ainsi réguler certains secteurs stratégiques et garantir des services essentiels.

• Critiques :

• Manque de rentabilité par rapport aux entreprises privées.

• Risques de monopoles.

• Privatisations partielles (Française des Jeux, Aéroports de Paris…).


C. Par des choix de réglementation ou de régulation

• Réglementation : L’État fixe des règles pour encadrer le marché (interventionniste).

• Déréglementation : Il supprime certaines règles pour libéraliser un marché (libéral).

• Exemple : L’ouverture du marché ferroviaire à la concurrence.


III. Quelles sont les conséquences de l’intervention de l’État sur son budget ?

A. Les dépenses publiques reflètent les domaines d’intervention

• Les dépenses publiques couvrent :

• L’administration (services publics, sécurité sociale…).

• Les investissements (infrastructures, éducation, santé…).

• En 2023, elles représentaient 57,3 % du PIB français.


B. L’effet de l’intervention de l’État sur l’équilibre budgétaire

• Déficit public = Dépenses publiques > Recettes publiques.

• En 2023, le déficit public français était de 5,5 % du PIB.

• L’État finance ce déficit par les prélèvements obligatoires et l’emprunt sur les marchés financiers.

• La dette publique s’élève à 110,6 % du PIB en 2023.

• La France est en déficit depuis 1974, nécessitant des ajustements budgétaires constants.



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