La compréhension du droit dans une perspective globale considère son rapport avec le groupe social, de manière ontologique, c'est-à-dire en se concentrant sur le droit en lui-même et non par rapport à des perceptions individuelles. Traditionnellement, le droit se développait dans un contexte d'absence d'unité politique, signifiant qu'il n'était pas unifié à travers le territoire.

Après la chute de l'Empire romain d'Occident au Ve siècle, nous entrons dans la période de l'Ancien Droit qui a perduré jusqu'à la Révolution française de 1789. Cette période est caractérisée par une pluralité de sources de droit, avec un fort ancrage des coutumes locales.

La Révolution française a marqué le début du droit intermédiaire, une période courte allant de 1789 à 1804, avec des avancées juridiques significatives telles que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, l'abolition des privilèges, et la création de nouvelles constitutions.

C'était également la période d'élaboration du Code Napoléon, adopté en 1804, qui unifia le droit civil en France. Ce Code fut suivi par d'autres codes, tels que le Code de procédure civile, le Code de commerce, et le Code pénal. Ils posaient de nouvelles règles et organisaient les textes juridiques existants.

Il est important de distinguer la règle de droit de la règle morale et de la règle religieuse. La règle de droit est une norme juridique avec une sanction potentielle, tandis que la règle morale concerne l'attitude de l'individu envers lui-même et tend vers la perfection personnelle. Le droit, au contraire, vise la paix sociale.

Un aspect fondamental du droit moderne est que nul n'est censé ignorer la loi, ce qui signifie que l'on ne peut pas invoquer l'ignorance pour échapper aux conséquences légales de ses actes. La règle de droit peut être impérative, ne laissant aucune liberté de choix, ou supplétive, s'appliquant en l'absence de volonté contraire exprimée par les personnes concernées.