Introduction : Dix ans après le règlement de la 1GM, l'économie mondiale entre dans la Grande Dépression à cause du krach boursier de Wall Street d'octobre 1929.

D'abord financière, la crise devient une crise économique et sociale qui impacte de très nombreux pays qui protègent leurs économies par des mesures protectionnistes.

Les conséquences sociales de la crise comme le chômage de masse déstabilisent les Etats qui adoptent des politique de relance économique et de protection sociale.

D'important déséquilibres économique à cause de la 1GM :

• bilan humain : 20 millions de morts, 21 millions de blessés
• bilan économique : les pays européens sortent appauvris et endettés auprès des USA, créanciers du monde

Pour sortir des désordres monétaire, de nombreux Etats veulent réintégrer le système de l'étalon d'or (système mondial de change fixe où le monnaies ont un coût fixe définit en or) (conférence de Gênes-1922) qui s'était effondré pendant la guerre du fait de la suspension de la convertibilité-or par les puissances belligérantes (retour de la France en 1928).

Les USA, 1^ere économie mondiale :

• 1919 : l'économie américaine est la première mondiale grâce à l'industrie fondée sur les principes du fordisme inventé en 1908 par Henry Ford (modèle d'organisation d'entreprise basé sur la spécialisation des tâches et le travail à la chaîne).
• son PIB augmente fortement dans la décennie 20, une société de consommation se met en place pendant cette période de prospérité.
• les USA deviennent le 1^er investisseur mondial de capitaux en Europe et en Amérique Latine.

Des signes avant-coureur de la crise au milieu des années 20 :

• des secteurs de l'économie mondiale (produits agricoles et minerais) sont en crise.
• le prix des matières premières sont en nette baisse, c'est la cas de l'Amérique du Sud dont les économies sont fragilisées du fait du fort endettement auprès de USA et de leurs économies fragiles basées sur les ressources naturelles.

La crise américaine démarre avec le krach boursier de 1929 causée par l'éclatement d'une bulle spéculative.

Le cours des actions a augmenté fortement (+120% entre 1926 et 1929) et de manière artificielle fin décennie 1920 du fait du recours massif aux crédits faciles. L'indice Dow Jones est alors à son plus haut niveau (381 points en 1929).

jeudi 24 octobre 1929 ("jeudi noir") puis 28 et 29 octobre : paniques boursières à New York -> les actions on perdus la moitié de leur valeur et ne trouvent plus de preneurs.

L'indice Dow Jones dévisse le matin du jeudi noir (-22%) et perd près de 90% de sa valeur jusqu'en 1932.

• Le krach boursier entraîne une crise bancaire. Les actionnaires spéculateurs qui avaient acheté à crédits leurs actions sont incapables des rembourser les prêts après la chute des cours. Dans un climat de paniques, les américains veulent récupérer leurs argents déposés dans les banques dont la moitié font faillites.
• La crise financière devient économique. Les banques refusent les prêts aux entreprises et les prêts immobiliers dont le marché s'effondre. L'industrie américaine ralentit comme le secteur automobile qui chute faute de ventes.

L'Amérique entre en déflation (chute générale des prix), son PIB est en net recul jusqu'en 1932.

La crise américaine devient mondiale.

Les USA se désengagent : ils rapatrient leurs avoir à l'étranger, ce qui entraîne des banqueroutes de banques étrangères.

L'économie mondiale entre en récession.

Les échanges commerciaux s'effondrent tout comme la production agricole et industrielle.

La crise bancaire de certains pays (Royaume-Uni, Allemagne,...) cause la fin du système de l'étalon d'or. C'est de nouveau le désordre monétaire.

Les Etats impriment des billets pour recapitaliser les banques et éviter leurs faillites. Mais les monnaies s'effondrent conduisant les Etats à dévaluer leurs monnaies (le Livre Sterling pers 40% en 1931).

Les USA (sous la présidence de Herbert Hoover) entrent dans une spirale de déflation des prix et des productions. Leurs importations baissent considérablement.

Les pays émergents comme le Brésil sont en difficultés, leurs stocks de matières premières sont invendus, dévalués et détruits (le café perd 66% de sa valeur).