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Fracture membre sup et inf

Fracture des membres supérieur et inférieur

 Le texte traite des fractures des membres supérieurs et inférieurs, détaillant leur localisation, les signes cliniques, les traitements et les risques associés.



• Concernant le membre supérieur, les fractures courantes incluent celles de la clavicule (souvent au 1/3 moyen suite à une chute sur l'épaule), de l'humérus (tête, diaphyse, palette humérale), de l'avant-bras (fréquentes, surtout au 1/3 moyen), du poignet (Pouteau-Colles fréquente), du scaphoïde et des doigts/métacarpiens.



• La fracture de la clavicule se traite avec une écharpe type Dujarrier pendant 3-4 semaines et a une évolution favorable. Il faut rechercher un pneumothorax.



• Les fractures de l'humérus nécessitent de vérifier l'atteinte vasculaire (artère axillaire) ou nerveuse (nerf circonflexe pour la tête humérale, nerf radial pour la diaphyse, atteinte vasculo-nerveuse pour la palette humérale). Les traitements varient (écharpe, plâtre, ostéosynthèse, prothèse) et les risques incluent la raideur, le cal vicieux et la périarthrite (tête humérale), ou le cal vicieux et la pseudarthrose (diaphyse), le déplacement et le syndrome de Volkmann (palette humérale).



• Les fractures de l'avant-bras, fréquentes surtout au 1/3 moyen, sont souvent en bois vert chez l'enfant et sont traitées par réduction et plâtre (4-8 semaines) ou ostéosynthèse. Les risques incluent le syndrome de Volkmann, la pseudarthrose, la raideur et la gêne de pronation/supination. Un cas particulier est la fracture de Monteggia (cubitus + luxation du coude).



• La fracture de Pouteau-Colles du poignet (chute main en extension) se traite par plâtre ou Kapandji (broches), parfois plaque. Le risque principal est le cal vicieux. La fracture de Goyrand-Smith (chute dos de la main) est plus rare.



• La fracture du scaphoïde (os du carpe) a une consolidation lente et risque l'ostéonécrose et la pseudarthrose. Elle est traitée par ostéosynthèse mini-vis.



• Les fractures des doigts et métacarpiens sont traitées avec une attelle ou une mini-broche et nécessitent de vérifier l'intégrité des tendons.



• Concernant le membre inférieur, les fractures courantes incluent celles du fémur (diaphyse, extrémité inférieure), du tibia (plateau tibial, diaphyse, cheville/pilon tibial), du calcanéum.



• La fracture de la diaphyse fémorale, due à un traumatisme violent, risque une fracture ouverte (Cauchois 1 à 3) et un choc hémorragique (perte de 1,5 L). Il faut vérifier les pouls distaux, les nerfs et rechercher une embolie graisseuse. Si elle est pathologique, rechercher un cancer (prostate, rein, sein, thyroïde). Le traitement est l'ostéosynthèse (plâtre ou broche Metaizeau <7 ans). Les risques incluent la pseudarthrose et l'infection.



• La fracture de l'extrémité inférieure du fémur (supra/inter-condylienne) nécessite de rechercher une atteinte de l'artère poplitée ou du nerf sciatique et est traitée par ostéosynthèse. Un risque spécifique chez l'enfant est un trouble de croissance.



• La fracture du plateau tibial (traumatisme du genou) nécessite une imagerie (radio + scanner) et est traitée par ostéosynthèse. Les risques incluent la phlébite et la raideur.



Fracture membre sup et inf

Fracture des membres supérieur et inférieur

 Le texte traite des fractures des membres supérieurs et inférieurs, détaillant leur localisation, les signes cliniques, les traitements et les risques associés.



• Concernant le membre supérieur, les fractures courantes incluent celles de la clavicule (souvent au 1/3 moyen suite à une chute sur l'épaule), de l'humérus (tête, diaphyse, palette humérale), de l'avant-bras (fréquentes, surtout au 1/3 moyen), du poignet (Pouteau-Colles fréquente), du scaphoïde et des doigts/métacarpiens.



• La fracture de la clavicule se traite avec une écharpe type Dujarrier pendant 3-4 semaines et a une évolution favorable. Il faut rechercher un pneumothorax.



• Les fractures de l'humérus nécessitent de vérifier l'atteinte vasculaire (artère axillaire) ou nerveuse (nerf circonflexe pour la tête humérale, nerf radial pour la diaphyse, atteinte vasculo-nerveuse pour la palette humérale). Les traitements varient (écharpe, plâtre, ostéosynthèse, prothèse) et les risques incluent la raideur, le cal vicieux et la périarthrite (tête humérale), ou le cal vicieux et la pseudarthrose (diaphyse), le déplacement et le syndrome de Volkmann (palette humérale).



• Les fractures de l'avant-bras, fréquentes surtout au 1/3 moyen, sont souvent en bois vert chez l'enfant et sont traitées par réduction et plâtre (4-8 semaines) ou ostéosynthèse. Les risques incluent le syndrome de Volkmann, la pseudarthrose, la raideur et la gêne de pronation/supination. Un cas particulier est la fracture de Monteggia (cubitus + luxation du coude).



• La fracture de Pouteau-Colles du poignet (chute main en extension) se traite par plâtre ou Kapandji (broches), parfois plaque. Le risque principal est le cal vicieux. La fracture de Goyrand-Smith (chute dos de la main) est plus rare.



• La fracture du scaphoïde (os du carpe) a une consolidation lente et risque l'ostéonécrose et la pseudarthrose. Elle est traitée par ostéosynthèse mini-vis.



• Les fractures des doigts et métacarpiens sont traitées avec une attelle ou une mini-broche et nécessitent de vérifier l'intégrité des tendons.



• Concernant le membre inférieur, les fractures courantes incluent celles du fémur (diaphyse, extrémité inférieure), du tibia (plateau tibial, diaphyse, cheville/pilon tibial), du calcanéum.



• La fracture de la diaphyse fémorale, due à un traumatisme violent, risque une fracture ouverte (Cauchois 1 à 3) et un choc hémorragique (perte de 1,5 L). Il faut vérifier les pouls distaux, les nerfs et rechercher une embolie graisseuse. Si elle est pathologique, rechercher un cancer (prostate, rein, sein, thyroïde). Le traitement est l'ostéosynthèse (plâtre ou broche Metaizeau <7 ans). Les risques incluent la pseudarthrose et l'infection.



• La fracture de l'extrémité inférieure du fémur (supra/inter-condylienne) nécessite de rechercher une atteinte de l'artère poplitée ou du nerf sciatique et est traitée par ostéosynthèse. Un risque spécifique chez l'enfant est un trouble de croissance.



• La fracture du plateau tibial (traumatisme du genou) nécessite une imagerie (radio + scanner) et est traitée par ostéosynthèse. Les risques incluent la phlébite et la raideur.


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