Le contexte historique du fascisme
Le fascisme a émergé dans l'Europe d'après la Première Guerre mondiale, période marquée par des crises économiques, sociales et politiques. Umberto Eco démontre que cette situation a permis aux mouvements fascistes de se développer en promettant la stabilité, la grandeur nationale et le retour à des valeurs considérées comme traditionnelles. Les pays touchés par l'instabilité ont été le terreau fertile pour les leaders populistes promettant un renouveau national.
Les caractéristiques du fascisme
Eco dresse une liste de traits distinctifs qui caractérisent le fascisme. Parmi eux, il y a le culte de la tradition, le rejet de la modernité ainsi qu'une forte méfiance envers le progrès scientifique et technologique. Le fascisme se nourrit aussi d'une rhétorique d'unité nationale, à travers la glorification d'un passé mythique et d'une identité nationale forte. Les émotions sont exacerbées au détriment de la raison, et le collectif est souvent privilégié par rapport à l'individu.
Les étapes de la montée du fascisme
Eco présente plusieurs étapes clés dont les mouvements politiques fascistes passent généralement pour prendre le pouvoir : l'affaiblissement des institutions démocratiques, l'insatisfaction populaire face aux élites, le déploiement des propagandes de masse, et l'établissement d'un climat de peur et de violence. Ces étapes permettent aux leaders charismatiques de rassembler leurs partisans tout en marginalisant les opposants.
Le langage du fascisme
Eco analyse également le langage utilisé par les mouvements fascistes. Ce langage est souvent basé sur des simplifications et des slogans percutants capables de toucher un large public. Les émotions, plutôt que la logique, sont souvent sollicitées pour mobiliser les foules. Ce style de communication contribue à accentuer la polarisation entre les