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Fable ou histoire

Autour de l'auteur

  • Victor Marie Hugo
  • 19ème (XIX) siècle
  • poète , romancier , dramaturge
  • romantisme


autour du recueil "Les châtiments"

  • recueil satirique publié en 1853
  • reconnu pour sa diversité stylistique et son ton oratoire
  • écrit en Exil après le coup d'état du 2/12/1851


autour de l'extrait

  • Victor Hugo critique le régime autoritaire du second empire et de napoléon III au travers du singe qui usurpe l'identité du tigre . il dénonce l'illégitimité et les abus du régime
  • composé de 4 mouvements
  • poème en alexandrin
(lecture)

A retenir :

comment à travers cette fable , le poète dénonce-t-il Napoléon III

Les Mouvements



1er mouvement (V.1-4) usurpation de l'image du tigre par le singe.


  • un jours , maigre et sentant un royal appétit


" un jours" (V.1) ( commencement du poème et lance le récit) .


"maigre" (V.1) [épithète] lié à l'isotopie de la faim tout comme "appétit" (V.1) l'adjectif "royal" signifie en fait très grand. ici "royal appétit" désigne par hypallage la soif de pouvoir


la comparaison entre le vrais et le faux se fait par le jeu entre le plus que parfait et le passé simple à quoi s'ajoute la gradation *

  • "le tigre avait été méchant ; lui , fut atroce" (V.2)


  • *"méchant"/"atroce" [gradation] ici "atroce"[adjectif] est hyperbolique et axiologique = ( il porte un jugement sur le bien et le mal)


  • "endosser" (V.4) [verbe] il évoque le déguisement du vers 2 et fonctionne sur le le plan du sens littéral mais aussi figuré "endossé le droit" il signifie acquérir le droit ( le travestissement est donc doublé d'usurpation des attributions)


  • "le droit d'être féroce" est ironique , ceci souligné par la connotation positive de "droit" et la négative de "féroce"


2ème mouvement (V.5-10) rendre compte de l'exaltation commise ( par singe)


"il se mit à grincer des dents criant " V(5)

" se mit à" (V.5) [périphrase] lance une nouvelle action


  • "grincer des dents"(V.5) [expression à connotation négative] ceci traduit une idée de menace


  • "criant" [participe présent] assimilé à un verbe de parole il introduit un discours direct , le singe proclame détenir le pouvoir


  • "le vainqueur des hallier" "le roi sombre des nuits (V.6) [parallelisme syntaxique] ce parallélisme souligne un paradoxe."vainqueur" et "roi" = connotation méliorative alors que " sombre" , "hallier" , "nuit" , = connotation péjorative. "sombre" &"nuit" = [double métaphore] insiste sur la noirceur /confère portée symbolique


  • "entasser" (V.8) fonctionne o sens figuré : "horreur" , "meurtre" "rapines" [compléments] ( formant une [gradation ascendante ])


puis au sens abstrait , les 2 premier terme " horreur""meurtre" sont au singulier = synecdoque permettant de généraliser le propos



  • "Egorgea les passants , dévasta la forêt" (V.9) [parallélisme] met sur le mm plan les hommes "les passants" et la nature "la forêt".


"égorger"/"dévaster" ( une connotation hypérbolique) souligne l'action doublement néfaste de l'usurpateur


  • "faire" est répété par polyptote "fit"/"avait fait" au (V.10) souligne l'idée d'imitation



3ème mouvement (V11-17) fait voir la terreur et la crainte qu'impose le "personnage"


  • "vivait" ( V11)[imparfait] tranche avec les verbes au passé simple. et "antre" désigne les lieux hostile ,inaccessible , isolé.


  • "entouré de carnage" (V.11) évoque hyperboliquement les victimes de l'usurpateur


  • "chacun" (V12) (pronom) instaure une singularité dans la multitude , xe qui rend le fait + remarquable



  • "voyant" [participe présent] établit un lien entre "voir" et "croire" /symétrie entre "la peau" et "le personnage"

  • "regardez" [impératif] veut montrer les preuves de sa supériorité mais aussi de ses exactions par : "pleine d'ossement" (V.14) [métonymie du meurtre]


  • "tout" est répété 3 fois , il a une valeur hyperbolique devant ces 4 verbes :

"reculer" "émigrer" [verbes d'action] alors que "frémir" et "trembler" reflètent un état de peur

les actions se mélangent donc aux émotions de façon négative et hyperbolique


  • la répétition de "tout" produit 1 [allitération en T ] "tout tremble" [rejet] souligne cette rupture


"les bêtes l'admiraient" (V.17) traduit par la répétition du verbe admirer en l'obéissance aveugle . elle s'accompagne de la crainte "fuyaient à grand pas" souligné par " à grand pas" [hyperbole]


le peuple terrorisé/craintif est donc aveuglé par le singe déguisé *


4ème mouvement (V18-20)


  • "un belluaire vint " (V.18) traduit une action directe et efficace suivit de " le saisit dans ses bras" ce geste contraste avec l'attitude du singe/ pas de violence.

( à la différence du prochain)


"déchira cette peau comme on déchire un linge" le polyptote "déchira"/"déchire" souligne la comparaison "peau"/"linge" ( humiliant car "peau", auparavant signe de grandeur devient "linge" un tissus fragile)


le belluaire met donc fin à la mascarade ( c'est en fait le poète dans le personnage du bélluaire doté de lucidité et a un devoir d'éclairer le peuple avec les mots )


la fin du poème = mise en abyme du rôle de VH reconnait face à Nap III. la fin marque la transition entre la fiction et la portée réelle de la satire

Conclusion


  • un apologue satirique : Victor Hugo utilise la fable pour dénoncer Napoléon III.
  • L’imposture de Napoléon III : Le singe déguisé en tigre illustre l’accusation de Napoléon le Petit.
  • Une portée politique : La fable dépasse la morale pour devenir une critique du pouvoir.
  • Lien entre les recueils : Les Châtiments, écrit dans l’urgence, et Les Contemplations, recueil de "poésie pure", restent engagés.
  • Une vision globale : Hugo veut créer une "grande éruption" politique à travers ces œuvres.




Fable ou histoire

Autour de l'auteur

  • Victor Marie Hugo
  • 19ème (XIX) siècle
  • poète , romancier , dramaturge
  • romantisme


autour du recueil "Les châtiments"

  • recueil satirique publié en 1853
  • reconnu pour sa diversité stylistique et son ton oratoire
  • écrit en Exil après le coup d'état du 2/12/1851


autour de l'extrait

  • Victor Hugo critique le régime autoritaire du second empire et de napoléon III au travers du singe qui usurpe l'identité du tigre . il dénonce l'illégitimité et les abus du régime
  • composé de 4 mouvements
  • poème en alexandrin
(lecture)

A retenir :

comment à travers cette fable , le poète dénonce-t-il Napoléon III

Les Mouvements



1er mouvement (V.1-4) usurpation de l'image du tigre par le singe.


  • un jours , maigre et sentant un royal appétit


" un jours" (V.1) ( commencement du poème et lance le récit) .


"maigre" (V.1) [épithète] lié à l'isotopie de la faim tout comme "appétit" (V.1) l'adjectif "royal" signifie en fait très grand. ici "royal appétit" désigne par hypallage la soif de pouvoir


la comparaison entre le vrais et le faux se fait par le jeu entre le plus que parfait et le passé simple à quoi s'ajoute la gradation *

  • "le tigre avait été méchant ; lui , fut atroce" (V.2)


  • *"méchant"/"atroce" [gradation] ici "atroce"[adjectif] est hyperbolique et axiologique = ( il porte un jugement sur le bien et le mal)


  • "endosser" (V.4) [verbe] il évoque le déguisement du vers 2 et fonctionne sur le le plan du sens littéral mais aussi figuré "endossé le droit" il signifie acquérir le droit ( le travestissement est donc doublé d'usurpation des attributions)


  • "le droit d'être féroce" est ironique , ceci souligné par la connotation positive de "droit" et la négative de "féroce"


2ème mouvement (V.5-10) rendre compte de l'exaltation commise ( par singe)


"il se mit à grincer des dents criant " V(5)

" se mit à" (V.5) [périphrase] lance une nouvelle action


  • "grincer des dents"(V.5) [expression à connotation négative] ceci traduit une idée de menace


  • "criant" [participe présent] assimilé à un verbe de parole il introduit un discours direct , le singe proclame détenir le pouvoir


  • "le vainqueur des hallier" "le roi sombre des nuits (V.6) [parallelisme syntaxique] ce parallélisme souligne un paradoxe."vainqueur" et "roi" = connotation méliorative alors que " sombre" , "hallier" , "nuit" , = connotation péjorative. "sombre" &"nuit" = [double métaphore] insiste sur la noirceur /confère portée symbolique


  • "entasser" (V.8) fonctionne o sens figuré : "horreur" , "meurtre" "rapines" [compléments] ( formant une [gradation ascendante ])


puis au sens abstrait , les 2 premier terme " horreur""meurtre" sont au singulier = synecdoque permettant de généraliser le propos



  • "Egorgea les passants , dévasta la forêt" (V.9) [parallélisme] met sur le mm plan les hommes "les passants" et la nature "la forêt".


"égorger"/"dévaster" ( une connotation hypérbolique) souligne l'action doublement néfaste de l'usurpateur


  • "faire" est répété par polyptote "fit"/"avait fait" au (V.10) souligne l'idée d'imitation



3ème mouvement (V11-17) fait voir la terreur et la crainte qu'impose le "personnage"


  • "vivait" ( V11)[imparfait] tranche avec les verbes au passé simple. et "antre" désigne les lieux hostile ,inaccessible , isolé.


  • "entouré de carnage" (V.11) évoque hyperboliquement les victimes de l'usurpateur


  • "chacun" (V12) (pronom) instaure une singularité dans la multitude , xe qui rend le fait + remarquable



  • "voyant" [participe présent] établit un lien entre "voir" et "croire" /symétrie entre "la peau" et "le personnage"

  • "regardez" [impératif] veut montrer les preuves de sa supériorité mais aussi de ses exactions par : "pleine d'ossement" (V.14) [métonymie du meurtre]


  • "tout" est répété 3 fois , il a une valeur hyperbolique devant ces 4 verbes :

"reculer" "émigrer" [verbes d'action] alors que "frémir" et "trembler" reflètent un état de peur

les actions se mélangent donc aux émotions de façon négative et hyperbolique


  • la répétition de "tout" produit 1 [allitération en T ] "tout tremble" [rejet] souligne cette rupture


"les bêtes l'admiraient" (V.17) traduit par la répétition du verbe admirer en l'obéissance aveugle . elle s'accompagne de la crainte "fuyaient à grand pas" souligné par " à grand pas" [hyperbole]


le peuple terrorisé/craintif est donc aveuglé par le singe déguisé *


4ème mouvement (V18-20)


  • "un belluaire vint " (V.18) traduit une action directe et efficace suivit de " le saisit dans ses bras" ce geste contraste avec l'attitude du singe/ pas de violence.

( à la différence du prochain)


"déchira cette peau comme on déchire un linge" le polyptote "déchira"/"déchire" souligne la comparaison "peau"/"linge" ( humiliant car "peau", auparavant signe de grandeur devient "linge" un tissus fragile)


le belluaire met donc fin à la mascarade ( c'est en fait le poète dans le personnage du bélluaire doté de lucidité et a un devoir d'éclairer le peuple avec les mots )


la fin du poème = mise en abyme du rôle de VH reconnait face à Nap III. la fin marque la transition entre la fiction et la portée réelle de la satire

Conclusion


  • un apologue satirique : Victor Hugo utilise la fable pour dénoncer Napoléon III.
  • L’imposture de Napoléon III : Le singe déguisé en tigre illustre l’accusation de Napoléon le Petit.
  • Une portée politique : La fable dépasse la morale pour devenir une critique du pouvoir.
  • Lien entre les recueils : Les Châtiments, écrit dans l’urgence, et Les Contemplations, recueil de "poésie pure", restent engagés.
  • Une vision globale : Hugo veut créer une "grande éruption" politique à travers ces œuvres.



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