Partielo | Créer ta fiche de révision en ligne rapidement

De nouveaux espaces de conquêtes : La géopolitique des espaces

Thème 1 : De nouveaux espaces de conquête

Chapitre 1 : Géopolitique de l’espace

 

Introduction :

La conquête des océans depuis l’Antiquité, et celle de l’espace depuis la deuxième moitié du XXe siècle, constitue à la fois une manifestation et un instrument des états. En effet, leur exploration repose sur des progrès technologiques importants car ils sont des espaces à fortes contraintes (pression, sous-marine, absence d’oxygène, absence de gravité et d’air, température extrême, immensité). Ainsi, l’océan et l’espace sont de vastes espace de liberté, des réservoirs, potentiels, de ressources, de connaissance scientifique et de prestige pour qui parviendra les explorer. Si des tentatives de coopération voient le jour, il reste aujourd’hui au cœur des enjeux de puissance, ce qui constitue de nouvelles frontières à conquérir.

 

I-                  L’espace : une frontière à conquérir

1)     Un territoire aux multiples ressources

 

Budget actuel de la NASA : 26 milliards de dollars

Budget de la NASA dans les années 60 : projet Apollo = 44 milliards de dollars

 

Quelles sont les puissances spatiale « traditionnelles » ?

Après les États-Unis et l’URSS, l’Europe se lance à la conquête de l’espace :

-         En France, le Général, De Gaulle, ne voulant pas que le pays soit une puissance secondaire, créée en 1961 le centre national des études spatiale (CNE S) à l’origine de la première fusée française : diamant (1965). Aujourd’hui, la France est à la pointe du programme spatial européen, avec les Allemands, les Italiens, les Britanniques, les Belges, et les Néerlandais, réunis dans l’agence spatiale européenne (ESA) : fusée Ariane et satellites Galileo

-         Depuis les années 2000, le Canada, le Japon, puis des pays émergents, se lance leur tour dans la conquête spatiale. La Chine, l’Inde, ou encore l’Israël veulent une reconnaissance de leur statut nouveau de puissance. Il s’agit également de démontrer leur indépendance technologique.

 

 

 

 

 

 

 

                        Les enjeux multiples de la conquête spatiale pour les grandes puissances :

 

Pourquoi les grandes puissances se lancent-elles à la conquête de l’espace ?

 

1-     Hard Power

 

-         Dominer, champ de bataille pour avoir la capacité de frapper le territoire de l’adversaire

-         Observer le territoire de l’adversaire (base, militaire, point vulnérable…)

-         Protéger le territoire national en interceptant, attaque extérieur (missile, avion, etc.…)

 

2-     Soft Power

 

-         Partager avec toute l’humanité, les découvertes scientifiques réalisé.

-         Rassembler les alliés autour d’un projet collectif, Pacifique et valorisant.

 

3-     Enjeux économique

 

-         Découvrir et contrôler de nouvelles ressources.

-         Faire profiter tout le secteur industriel national des retombées entraînés par les innovations technologiques réalisés dans le domaine spatial.

 

4-     Politique intérieur

 

-         Exalter le sentiment patriotique à travers des succès scientifiques

-         Améliorer l’image du gouvernement national et des entreprises participant à l’effort spatiale.

 

À qui appartient l’espace ?

 

Le premier texte : le traité de Washington, en 1967, pose cinq principes :

 

-         L’espace vide n’appartient à personne et les corps céleste, y compris la lune, appartient à tous.

-         Tous les étapes peuvent librement explorer et utiliser l’espace

-         Les états sont invités à coopérer pour explorer l’espace

-         Les états sont invités à utiliser l’espace à des fins pacifique

-         Les états sont responsables de leurs activités et de celle de leurs nationaux dans l’espace.

Le Space Act de 2015, affirme le principe selon lequel les Américains ont le droit de s’approprier les ressources spatiales. Il diffère donc fortement du traité de l’espace de 1967.

 

 

 

Les dates de la conquête spatiale :

–        4 octobre 1957 : premier satellite dans l’espace envoyé par l’URSS depuis Baïkonour

–        3 novembre 1957 : Laïka : premier, être vivant dans l’espace

–        31 janvier 1958 : la fusée Jupiter, c’est l’envoie le premier satellite américain, Explorer un

–        Juillet 1958 : création de la NASA pour combler le retard de la course à l’espace avec les soviétiques

–        12 avril 1961 : premier homme dans l’espace envoyer par les soviétiques : Y. Gagarine

–        1963 : Valentina Terechkova : première femme, à voler dans l’espace URSS

–        1965 : première sortie extra véhiculaire dans l’espace par le russe, Alexis Léonov est mort de Sergueï Korolev

–        21 juillet 1969 : premier homme sur la Lune : Armstrong, Aldrin, Collins

–        1998 : l’ISS se construit à 400 km au-dessus de nos têtes permettant de long séjour dans l’espace.

–        3 janvier 2019 : les Chinois posent un module sur la face cachée de la lune

Les deux scientifiques concurrents :

Werner von Braun

Ingénieur, ancien SS, il migre vers les USA pour poursuivre ses activités de recherche. C’est l’inventeur du missile V. 2 utiliser par les Allemands pour bombarder, Londres, pendant la seconde guerre mondiale.

 

Sergueï Korolev

Mathématicien soviétique, envoyé au goulag pendant les purges stalinienne, il est gracié, puis dirige le programme spatial russe. Il est à l’origine des principaux succès spatiaux russe.

 

Les différences des deux conquêtes spatiale :

Lors de la guerre froide, la recherche aérospatiale avait pour but de servir l’humanité en général, tandis qu’aujourd’hui, les pays souhaitent conquérir l’espace pour leur intérêt politique, militaire et plus largement pour affirmer leur puissance.

 

2)     Aujourd’hui, des acteurs spatiaux, de plus en plus diversifiés

 

Dans les années 2000, les acteurs privés entrent en scène :

-         SpaceX, avec Elon, Musk : fondateur de tesla

-         Virgin, galactique : groupe Virgin, du milliardaire, Richard Brandson

-         Blue Origin de Jeff Bezos : fondateur d’Amazon

-         Vulcan Aerospace : du coup, fondateur de Microsoft, pôle Allen

La place de ses acteurs privés se renforce tellement qu’est né la notion du New Space pour désigner l’arrivée de nouveaux entrepreneurs privés pour développer les technologies spatiale, en opposition au Old Space (état et institution public). Ces nouveaux acteurs posent d’ailleurs de nouvelles, questions sur la souveraineté du territoire, avec une appropriation des ressources, etc.…

 

SpaceX : 

Fondée en 2002, Elon, Musk a pour projet 2 ÷ 100 les coûts grâce à son projet de faire revenir les fusées.

Sa fortune s’élève à 241 milliards de dollars

La constellation Starlink, compte aujourd’hui 7000 mini satellites pour avoir Internet partout dans le monde. L’objectif étant de 12 000.

 

 

L’espace : un enjeu de puissance

 

Quelles sont les principales puissances spatiale historiques ? Et budgétaire ?

Puissance historique :

-         Les États-Unis : 35 milliards de dollars

-         L’URSS et la Russie : 5 milliards de dollars

-         La France et l’Europe : 6 milliards de dollars

-         La Chine : 5/7 milliards de dollars

 

Qu’est-ce qui motive les grandes puissances dans la course de l’espace ?

-         Enjeux militaire : dissuasion, surveillance

-         Enjeux scientifique : cartographie, statistiques, météo

-         Enjeux de puissance : soft Power

-         Enjeu économique : développement du tourisme

Combien de satellites sont actuellement en orbite ?

1800.

Qu’est-ce qu’un satellite géostationnaire ?

C’est un satellite en orbite à 36 500 km : cela permet de surveiller continuellement la même zone terrestre

À quoi servent les satellites ?

Surveillance, système de guidage, télécommunications, étude, météorologique, cartographie

 

Comment s’appelle le système de guidage civil européen ? Combien de satellites le composent ?

Galiléo : 30 satellites

 

Quelles sont les deux principes du droit international qui régissent l’espace ?

Libre, circulation, et libre utilisation de l’espace

Quelle est la seule nation exclue du programme de la station spatiale internationale ?

Les Chinois

Quel est le prochain objectif de l’agence spatiale de la NASA ?

Aller sur Mars

 

Les ressources de l’espace :

L’espace extra atmosphérique et les corps célestes, y compris la lune échappe à la souveraineté des états. Ils ne sont donc pas susceptibles d’appropriation. Leur régime juridique repose initialement sur le traité de l’espace de 1967. Mais que trouve-t-on comme ressources dans l’espace ?

 

Que trouve-t-on comme ressources dans l’espace ?

Du fer, du nickel, de l’or, du cobalt, du platine, etc.…

Que contient la lune comme ressources ?

De l’eau : utile pour alimenter de futur station spatiale

Quel principe pose le traité de l’espace de 1967 ?

Principe flou de non-appropriation et de libre utilisation

Le traité de la lune de 1979-t-il à clarifier l’utilisation des ressources de l’espace ?

Non, 18, si terre. L’espace devient le patrimoine commun de l’humanité

En quoi consiste le Space, acte de Barack Obama de 2015 ?

Appropriation de ressources, revente, propriété par des acteurs privés

Quelles sont les acteurs qui se positionne pour s’approprier l’espace ?

Les États-Unis, le Luxembourg, E. A. U.

Est-ce rentable aujourd’hui d’exploiter les ressources de l’espace ?

Pas encore : 2,6 milliards de dollars pour déplacer un astéroïde.

 

 

 

 

 

L’ISS, entre coopération et rivalité :

La station spatiale internationale est un exemple de multilatéralisme :

 Multilatéralisme, limité ou contestable.

 

Projet qui, depuis son origine est porté par plusieurs agences, spatiale ou pluri national

Les États-Unis sont à l’origine du projet

 

Financement partager de l’ISS, de manière équitable entre les états

Les États-Unis sont à l’origine de la plus grande part de financement (76,6 % de la partie occidentale de la station entre 12,8 % pour le Japon, 8,3 % pour les Européens, et 2,3 % pour le Canada) .

 

Accord technologique des différents participants visibles dans les différentes parties de l’ISS… Le transfert de technologie russe, à partir de 1993. Soyouz permettant de rejoindre l’ISS a été la seule à pouvoir accomplir cette mission pendant la dernière décennie. SpaceX redonne une indépendance aux États-Unis.

Les Russes impose la présence permanente de Deru dans la capsule, Soyo est utilisé pour envoyer et ramener les astronautes de l’ISS.

 

17   Etats. Ils ont déjà envoyé au moins un astronaute

Mais leur nombre par nationalité, varie beaucoup, en grande partie, en fonction, du financement (54 pour les Américains, 41 russe, mais seulement si japonais en troisième position, mon corps de français). Mais certains pays comme l’Inde n’ont jamais pu envoyer un de leur ressortissant.

 

Des chercheurs du monde entier ont pu profiter des expériences réalisées à bord de l’ISS : 3600 chercheurs coopèrent…

Les Américains ont pu faire bien plus d’expérience (52 % des expérience) donc on plus profiter des retombées.

 

En 2018, une première expérience scientifique chinoise sur l’ADN a été réalisé dans la partie américaine de la station.

Absence de collaboration avec la Chine ; les États-Unis, refusent de laisser profiter à ce pays des technologies américaines depuis l’amendement de Wolff en 2011

 

La participation croissante d’acteur privé change la donne. Il s’agit désormais d’une coopération plus vaste (publique et privée)

Il existe différents modules nationaux (un module russe, notamment et non une station unie)

 

 

Synthèse

-         En 1971, l'URSS lance Saliout 1 la première station spatiale satellisée. Elle est suivie par six autres stations (dont 3 militaires) qui accueillent des cosmonautes pour une durée de plus en plus longue. L'apothéose russe est atteinte avec la mise en orbite de Mir en 1986, où se multiplient les expériences scientifiques et les défis techniques comme l'assemblage de pièces en orbite.

 

-         Fruit d'une collaboration historique entre les Etats-Unis et la Russie, l'ISS remplace la station Mir après la guerre froide alors que les Russes n'ont plus les moyens de soutenir leur programme spatial. Elle achèvera son parcours dans l'espace avant 2030. La Nasa préfère en effet se concentrer sur son projet de station orbitale lunaire, en partenariat avec Roscosmos, l'Esa, la Jaxa et le CSA. Le futur Lunar Orbital Gateway devrait servir au retour de l'Homme sur la Lune, ainsi que de palier dans le cadre de voyages plus lointains, vers Mars par exemple.

 

-         Enfin, l'agence spatiale chinoise (CNSA) travaille de son côté sur sa propre station orbitale, dont l'assemblage doit être effectué au début de la décennie 2020.

Dans lesquelles se matérialisent les premières coopérations dès 1978, d'abord limitées aux pays communistes (Vietnam, RDA, Pologne, Cuba, Hongrie...), puis ouvertes aux pays occidentaux (l'astronaute français Jean-Loup Chrétien prend pied sur Saliout 7 en 1982).

 

 

 

II-                L’espace, un lieu de coopération internationale

1)     L’exemple de l’ISS

L’ISS, un exemple unique de coopération international :

-         Depuis son lancement, son coût est de 150 milliards de dollars

-         140. Lancement de fusée pour l’assemblée.

-         108 m sur 73 m

-         420 tonnes

-         Laboratoire géant : américain : fusion des matériaux et cellules souches

                                       Europe : biologie et physiologie

-         Fin officiel en 2030

-         Volonté de rentabiliser la station : tourisme spatial = 35 000 € la nuit

 

2)     Les enjeux spatiaux de demain

 

-         Développement du tourisme spatial : aujourd’hui, réservé aux milliardaires, huit personnes depuis 2001 sont allées dans l’espace (environ 25 millions d’euros, le séjour, 35 000 € la nuit sur l’ISS). SpaceX, à lancé en septembre 2021, la mission inspiration 4, vol de trois jours avec quatre touristes, spatiaux à son bord, sans astronaute à son bord, sans astronaute professionnel. Elle propose une mission complète, comprenant un survol de la lune pour six à huit personnes en 2023, à bord du Starship, un ainsi que des vols à destination de l’ISS, grâce à sa capsule Crew Dragon ainsi que des vols à courte durée (quelques jours) uniquement à bord de cette dernière.

 

-         Risque de misassions, de l’espace ou d’appropriation de territoires à partir du moment où une station spatiale y est implantée. Attitude ambiguë des États-Unis sur le sujet.

 

-         Enjeux scientifique : en envoie d’astronaute sur Mars, sur la lune : Falcon, heavy : développer par SpaceX pour aller sur Mars

 

-         Prospection et exploitation des ressources. Ramener des minerais de l’espace semble aujourd’hui hors de portée, mais attire des investisseurs de plus en plus nombreux.

 

Conclusion :

 

Relancer dans les années 2000, la course à l’espace témoigne des rivalités internationales entre puissance traditionnelle, pays, émergeant et nouveaux acteurs, privés. Toutefois, avec un satellite sur quatre en orbite, les États-Unis demeurent encore la seule, hyper puissance spatiale. À mesure que la connaissance spatiale augmente, les objectifs se font de plus en plus ambitieux et lointain. D’eux-mêmes, l’espace n’échappe pas à une discrète militarisation, alors que ce domaine nécessiterait Plutôt une gestion juridique, coordonnées qui ouvrirait sur un usage commun concurrentiel.


De nouveaux espaces de conquêtes : La géopolitique des espaces

Thème 1 : De nouveaux espaces de conquête

Chapitre 1 : Géopolitique de l’espace

 

Introduction :

La conquête des océans depuis l’Antiquité, et celle de l’espace depuis la deuxième moitié du XXe siècle, constitue à la fois une manifestation et un instrument des états. En effet, leur exploration repose sur des progrès technologiques importants car ils sont des espaces à fortes contraintes (pression, sous-marine, absence d’oxygène, absence de gravité et d’air, température extrême, immensité). Ainsi, l’océan et l’espace sont de vastes espace de liberté, des réservoirs, potentiels, de ressources, de connaissance scientifique et de prestige pour qui parviendra les explorer. Si des tentatives de coopération voient le jour, il reste aujourd’hui au cœur des enjeux de puissance, ce qui constitue de nouvelles frontières à conquérir.

 

I-                  L’espace : une frontière à conquérir

1)     Un territoire aux multiples ressources

 

Budget actuel de la NASA : 26 milliards de dollars

Budget de la NASA dans les années 60 : projet Apollo = 44 milliards de dollars

 

Quelles sont les puissances spatiale « traditionnelles » ?

Après les États-Unis et l’URSS, l’Europe se lance à la conquête de l’espace :

-         En France, le Général, De Gaulle, ne voulant pas que le pays soit une puissance secondaire, créée en 1961 le centre national des études spatiale (CNE S) à l’origine de la première fusée française : diamant (1965). Aujourd’hui, la France est à la pointe du programme spatial européen, avec les Allemands, les Italiens, les Britanniques, les Belges, et les Néerlandais, réunis dans l’agence spatiale européenne (ESA) : fusée Ariane et satellites Galileo

-         Depuis les années 2000, le Canada, le Japon, puis des pays émergents, se lance leur tour dans la conquête spatiale. La Chine, l’Inde, ou encore l’Israël veulent une reconnaissance de leur statut nouveau de puissance. Il s’agit également de démontrer leur indépendance technologique.

 

 

 

 

 

 

 

                        Les enjeux multiples de la conquête spatiale pour les grandes puissances :

 

Pourquoi les grandes puissances se lancent-elles à la conquête de l’espace ?

 

1-     Hard Power

 

-         Dominer, champ de bataille pour avoir la capacité de frapper le territoire de l’adversaire

-         Observer le territoire de l’adversaire (base, militaire, point vulnérable…)

-         Protéger le territoire national en interceptant, attaque extérieur (missile, avion, etc.…)

 

2-     Soft Power

 

-         Partager avec toute l’humanité, les découvertes scientifiques réalisé.

-         Rassembler les alliés autour d’un projet collectif, Pacifique et valorisant.

 

3-     Enjeux économique

 

-         Découvrir et contrôler de nouvelles ressources.

-         Faire profiter tout le secteur industriel national des retombées entraînés par les innovations technologiques réalisés dans le domaine spatial.

 

4-     Politique intérieur

 

-         Exalter le sentiment patriotique à travers des succès scientifiques

-         Améliorer l’image du gouvernement national et des entreprises participant à l’effort spatiale.

 

À qui appartient l’espace ?

 

Le premier texte : le traité de Washington, en 1967, pose cinq principes :

 

-         L’espace vide n’appartient à personne et les corps céleste, y compris la lune, appartient à tous.

-         Tous les étapes peuvent librement explorer et utiliser l’espace

-         Les états sont invités à coopérer pour explorer l’espace

-         Les états sont invités à utiliser l’espace à des fins pacifique

-         Les états sont responsables de leurs activités et de celle de leurs nationaux dans l’espace.

Le Space Act de 2015, affirme le principe selon lequel les Américains ont le droit de s’approprier les ressources spatiales. Il diffère donc fortement du traité de l’espace de 1967.

 

 

 

Les dates de la conquête spatiale :

–        4 octobre 1957 : premier satellite dans l’espace envoyé par l’URSS depuis Baïkonour

–        3 novembre 1957 : Laïka : premier, être vivant dans l’espace

–        31 janvier 1958 : la fusée Jupiter, c’est l’envoie le premier satellite américain, Explorer un

–        Juillet 1958 : création de la NASA pour combler le retard de la course à l’espace avec les soviétiques

–        12 avril 1961 : premier homme dans l’espace envoyer par les soviétiques : Y. Gagarine

–        1963 : Valentina Terechkova : première femme, à voler dans l’espace URSS

–        1965 : première sortie extra véhiculaire dans l’espace par le russe, Alexis Léonov est mort de Sergueï Korolev

–        21 juillet 1969 : premier homme sur la Lune : Armstrong, Aldrin, Collins

–        1998 : l’ISS se construit à 400 km au-dessus de nos têtes permettant de long séjour dans l’espace.

–        3 janvier 2019 : les Chinois posent un module sur la face cachée de la lune

Les deux scientifiques concurrents :

Werner von Braun

Ingénieur, ancien SS, il migre vers les USA pour poursuivre ses activités de recherche. C’est l’inventeur du missile V. 2 utiliser par les Allemands pour bombarder, Londres, pendant la seconde guerre mondiale.

 

Sergueï Korolev

Mathématicien soviétique, envoyé au goulag pendant les purges stalinienne, il est gracié, puis dirige le programme spatial russe. Il est à l’origine des principaux succès spatiaux russe.

 

Les différences des deux conquêtes spatiale :

Lors de la guerre froide, la recherche aérospatiale avait pour but de servir l’humanité en général, tandis qu’aujourd’hui, les pays souhaitent conquérir l’espace pour leur intérêt politique, militaire et plus largement pour affirmer leur puissance.

 

2)     Aujourd’hui, des acteurs spatiaux, de plus en plus diversifiés

 

Dans les années 2000, les acteurs privés entrent en scène :

-         SpaceX, avec Elon, Musk : fondateur de tesla

-         Virgin, galactique : groupe Virgin, du milliardaire, Richard Brandson

-         Blue Origin de Jeff Bezos : fondateur d’Amazon

-         Vulcan Aerospace : du coup, fondateur de Microsoft, pôle Allen

La place de ses acteurs privés se renforce tellement qu’est né la notion du New Space pour désigner l’arrivée de nouveaux entrepreneurs privés pour développer les technologies spatiale, en opposition au Old Space (état et institution public). Ces nouveaux acteurs posent d’ailleurs de nouvelles, questions sur la souveraineté du territoire, avec une appropriation des ressources, etc.…

 

SpaceX : 

Fondée en 2002, Elon, Musk a pour projet 2 ÷ 100 les coûts grâce à son projet de faire revenir les fusées.

Sa fortune s’élève à 241 milliards de dollars

La constellation Starlink, compte aujourd’hui 7000 mini satellites pour avoir Internet partout dans le monde. L’objectif étant de 12 000.

 

 

L’espace : un enjeu de puissance

 

Quelles sont les principales puissances spatiale historiques ? Et budgétaire ?

Puissance historique :

-         Les États-Unis : 35 milliards de dollars

-         L’URSS et la Russie : 5 milliards de dollars

-         La France et l’Europe : 6 milliards de dollars

-         La Chine : 5/7 milliards de dollars

 

Qu’est-ce qui motive les grandes puissances dans la course de l’espace ?

-         Enjeux militaire : dissuasion, surveillance

-         Enjeux scientifique : cartographie, statistiques, météo

-         Enjeux de puissance : soft Power

-         Enjeu économique : développement du tourisme

Combien de satellites sont actuellement en orbite ?

1800.

Qu’est-ce qu’un satellite géostationnaire ?

C’est un satellite en orbite à 36 500 km : cela permet de surveiller continuellement la même zone terrestre

À quoi servent les satellites ?

Surveillance, système de guidage, télécommunications, étude, météorologique, cartographie

 

Comment s’appelle le système de guidage civil européen ? Combien de satellites le composent ?

Galiléo : 30 satellites

 

Quelles sont les deux principes du droit international qui régissent l’espace ?

Libre, circulation, et libre utilisation de l’espace

Quelle est la seule nation exclue du programme de la station spatiale internationale ?

Les Chinois

Quel est le prochain objectif de l’agence spatiale de la NASA ?

Aller sur Mars

 

Les ressources de l’espace :

L’espace extra atmosphérique et les corps célestes, y compris la lune échappe à la souveraineté des états. Ils ne sont donc pas susceptibles d’appropriation. Leur régime juridique repose initialement sur le traité de l’espace de 1967. Mais que trouve-t-on comme ressources dans l’espace ?

 

Que trouve-t-on comme ressources dans l’espace ?

Du fer, du nickel, de l’or, du cobalt, du platine, etc.…

Que contient la lune comme ressources ?

De l’eau : utile pour alimenter de futur station spatiale

Quel principe pose le traité de l’espace de 1967 ?

Principe flou de non-appropriation et de libre utilisation

Le traité de la lune de 1979-t-il à clarifier l’utilisation des ressources de l’espace ?

Non, 18, si terre. L’espace devient le patrimoine commun de l’humanité

En quoi consiste le Space, acte de Barack Obama de 2015 ?

Appropriation de ressources, revente, propriété par des acteurs privés

Quelles sont les acteurs qui se positionne pour s’approprier l’espace ?

Les États-Unis, le Luxembourg, E. A. U.

Est-ce rentable aujourd’hui d’exploiter les ressources de l’espace ?

Pas encore : 2,6 milliards de dollars pour déplacer un astéroïde.

 

 

 

 

 

L’ISS, entre coopération et rivalité :

La station spatiale internationale est un exemple de multilatéralisme :

 Multilatéralisme, limité ou contestable.

 

Projet qui, depuis son origine est porté par plusieurs agences, spatiale ou pluri national

Les États-Unis sont à l’origine du projet

 

Financement partager de l’ISS, de manière équitable entre les états

Les États-Unis sont à l’origine de la plus grande part de financement (76,6 % de la partie occidentale de la station entre 12,8 % pour le Japon, 8,3 % pour les Européens, et 2,3 % pour le Canada) .

 

Accord technologique des différents participants visibles dans les différentes parties de l’ISS… Le transfert de technologie russe, à partir de 1993. Soyouz permettant de rejoindre l’ISS a été la seule à pouvoir accomplir cette mission pendant la dernière décennie. SpaceX redonne une indépendance aux États-Unis.

Les Russes impose la présence permanente de Deru dans la capsule, Soyo est utilisé pour envoyer et ramener les astronautes de l’ISS.

 

17   Etats. Ils ont déjà envoyé au moins un astronaute

Mais leur nombre par nationalité, varie beaucoup, en grande partie, en fonction, du financement (54 pour les Américains, 41 russe, mais seulement si japonais en troisième position, mon corps de français). Mais certains pays comme l’Inde n’ont jamais pu envoyer un de leur ressortissant.

 

Des chercheurs du monde entier ont pu profiter des expériences réalisées à bord de l’ISS : 3600 chercheurs coopèrent…

Les Américains ont pu faire bien plus d’expérience (52 % des expérience) donc on plus profiter des retombées.

 

En 2018, une première expérience scientifique chinoise sur l’ADN a été réalisé dans la partie américaine de la station.

Absence de collaboration avec la Chine ; les États-Unis, refusent de laisser profiter à ce pays des technologies américaines depuis l’amendement de Wolff en 2011

 

La participation croissante d’acteur privé change la donne. Il s’agit désormais d’une coopération plus vaste (publique et privée)

Il existe différents modules nationaux (un module russe, notamment et non une station unie)

 

 

Synthèse

-         En 1971, l'URSS lance Saliout 1 la première station spatiale satellisée. Elle est suivie par six autres stations (dont 3 militaires) qui accueillent des cosmonautes pour une durée de plus en plus longue. L'apothéose russe est atteinte avec la mise en orbite de Mir en 1986, où se multiplient les expériences scientifiques et les défis techniques comme l'assemblage de pièces en orbite.

 

-         Fruit d'une collaboration historique entre les Etats-Unis et la Russie, l'ISS remplace la station Mir après la guerre froide alors que les Russes n'ont plus les moyens de soutenir leur programme spatial. Elle achèvera son parcours dans l'espace avant 2030. La Nasa préfère en effet se concentrer sur son projet de station orbitale lunaire, en partenariat avec Roscosmos, l'Esa, la Jaxa et le CSA. Le futur Lunar Orbital Gateway devrait servir au retour de l'Homme sur la Lune, ainsi que de palier dans le cadre de voyages plus lointains, vers Mars par exemple.

 

-         Enfin, l'agence spatiale chinoise (CNSA) travaille de son côté sur sa propre station orbitale, dont l'assemblage doit être effectué au début de la décennie 2020.

Dans lesquelles se matérialisent les premières coopérations dès 1978, d'abord limitées aux pays communistes (Vietnam, RDA, Pologne, Cuba, Hongrie...), puis ouvertes aux pays occidentaux (l'astronaute français Jean-Loup Chrétien prend pied sur Saliout 7 en 1982).

 

 

 

II-                L’espace, un lieu de coopération internationale

1)     L’exemple de l’ISS

L’ISS, un exemple unique de coopération international :

-         Depuis son lancement, son coût est de 150 milliards de dollars

-         140. Lancement de fusée pour l’assemblée.

-         108 m sur 73 m

-         420 tonnes

-         Laboratoire géant : américain : fusion des matériaux et cellules souches

                                       Europe : biologie et physiologie

-         Fin officiel en 2030

-         Volonté de rentabiliser la station : tourisme spatial = 35 000 € la nuit

 

2)     Les enjeux spatiaux de demain

 

-         Développement du tourisme spatial : aujourd’hui, réservé aux milliardaires, huit personnes depuis 2001 sont allées dans l’espace (environ 25 millions d’euros, le séjour, 35 000 € la nuit sur l’ISS). SpaceX, à lancé en septembre 2021, la mission inspiration 4, vol de trois jours avec quatre touristes, spatiaux à son bord, sans astronaute à son bord, sans astronaute professionnel. Elle propose une mission complète, comprenant un survol de la lune pour six à huit personnes en 2023, à bord du Starship, un ainsi que des vols à destination de l’ISS, grâce à sa capsule Crew Dragon ainsi que des vols à courte durée (quelques jours) uniquement à bord de cette dernière.

 

-         Risque de misassions, de l’espace ou d’appropriation de territoires à partir du moment où une station spatiale y est implantée. Attitude ambiguë des États-Unis sur le sujet.

 

-         Enjeux scientifique : en envoie d’astronaute sur Mars, sur la lune : Falcon, heavy : développer par SpaceX pour aller sur Mars

 

-         Prospection et exploitation des ressources. Ramener des minerais de l’espace semble aujourd’hui hors de portée, mais attire des investisseurs de plus en plus nombreux.

 

Conclusion :

 

Relancer dans les années 2000, la course à l’espace témoigne des rivalités internationales entre puissance traditionnelle, pays, émergeant et nouveaux acteurs, privés. Toutefois, avec un satellite sur quatre en orbite, les États-Unis demeurent encore la seule, hyper puissance spatiale. À mesure que la connaissance spatiale augmente, les objectifs se font de plus en plus ambitieux et lointain. D’eux-mêmes, l’espace n’échappe pas à une discrète militarisation, alors que ce domaine nécessiterait Plutôt une gestion juridique, coordonnées qui ouvrirait sur un usage commun concurrentiel.

Retour

Actions

Actions