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Connaissance et intérêt du jeu : Histoire de la pensée du jeu

Le jeu, un divertissement nuisible ?

Definitions

Pascal (17e)
Le jeu pour se distraire de soi

Le jeu pour se détourner de la condition humaine et de la mort.

To remember :

« La seule chose qui nous console de nos misères est le divertissement. Et cependant c’est la plus grande de nos misères. Car c’est cela qui nous empêche principalement de songer à nous (...). Sans cela nous serions dans l’ennui, et cet ennui nous pousserait à chercher un moyen plus solide d’en sortir, mais le divertissement nous amuse et nous fait arriver insensiblement à la mort ». 

PASCAL

Jusqu'au 18e, cette idée persiste. Règlementation des jeux de hasard et d'argent (principalement par l'Eglise). Amoralité du fait de gagner ou perdre de l'argent sans lien avec le travail.

L'impact du jeu en éducation

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Aristote (4e)
Le jeu comme un temps de relâche pour pouvoir travailler

2 sensations agréables chez l'Homme :

  • Le jeu
  • L'action vertueuse (le travail)

--> THEORIE DU DELASSEMENT

Opposition et complémentarité entre jeu et travail


Ajout de St Thomas d'Equin (13e) : le jeu développe la bonne humeur en société seulement s'il y a mesure et modération


Récréation : du temps pour re-créer de l'énergie

To remember :

« Ce n’est donc pas dans le jeu que consiste le bonheur. Il serait en effet étrange que la fin de l’homme fût le jeu, et qu’on dût se donner du tracas et du mal pendant toute sa vie afin de pouvoir s’amuser ! ».

ARISTOTE



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Erasme (15e-16e)
Le jeu comme ruse pédagogique

1er intérêt pour l'éducation de l'enfant : tromper, séduire l'enfant vers l'apprentissage (mais uniquement avec les enfants : dégressif avec l'âge)

Le contenu du jeu est contrôlé, avec des objectifs précis. Seule la forme est ludique.

To remember :

« Le jeu doit illusionner l’enfant et le faire travailler sans s’en rendre compte »

ERASME



Definitions

Von Neumann et Morgenstein (20e)
La théorie mathématique des jeux

Théorie qui prend son origine au 17e : les concepts et méthodes mathématiques permettent de prendre les meilleures décisions dans le jeu (calcul des probabilités)

=> Le jeu devient alors un objet noble car l'esprit s'exerce dans le jeu

To remember :

« les hommes sont en général plus ingénieux dans les divertissements que dans les affaires sérieuses et

remportent plus de succès dans les actions qui procurent le plus de plaisir ».

LEIBNIZ

L'impact du jeu dans la construction de l'Homme

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Karl Gross (19e-20e)
La théorie du pré-exercice

Pourquoi les animaux jouent-ils ?

  • Jeux locomoteurs : contrôle du mouvement, exploration de l'environnement
  • Jeux de lutte : endurance, dissocier agression/combat
  • Jeux avec objet : système nerveux, outillage


Le jeu, inné, permet l'entraînement de l'instinct. Le pré-exercice permet à l’animal de s’exercer à des actes (qu’il devra accomplir plus tard dans sa vie d’adulte) sans avoir à subir de désagréments sérieux engendrés par ces actes.

To remember :

« La raison des jeux de jeunesse est que certains instincts, particulièrement importants pour la conservation de l’espèce, se manifestent déjà à une époque où l’animal n’en a pas encore sérieusement besoin. En tant qu’opposés à l’exercice sérieux postérieur, ces jeux sont un pré-exercice et un entraînement des instincts en question.» 

KARL GROSS

Definitions

Kant (18e)
Reconnaissance d'une fonction du jeu pour l'humain (apprentissage de soi, apprentissage de la contrainte, développement humain)

18e siècle : jouer devient nécessaire pour s'introduire et se maintenir en société


Selon Kant, 3 types d'éducation :

  • Physique
  • Intellectuelle
  • Morale : apprendre à maîtriser ses instincts

=> Pour Kant, le jeu peut détourner de cette éducation morale : il faut dissocier Jeu et Travail.


Mais il voit tout de même dans le jeu la fonction de Culture libre (apprendre à se contraindre soi-même) - en opposition à la culture scolaire.

To remember :

« L’école est une culture par contrainte. Il est extrêmement mauvais d’habituer l’enfant à tout regarder comme un jeu. Il doit avoir du temps pour ses récréations, mais il doit aussi y avoir pour lui un temps où il travaille. E si l’enfant ne voit pas d’abord à quoi sert cette contrainte, il s’avisera plus tard de sa grande utilité ». 

KANT

Definitions

Duflo (1997)
La légaliberté

Le jeu serait une légalité productrice de libertés

To remember :

« Le jeu est l’invention d’une liberté dans et par une légalité » 

DUFLO, Jouer et philosopher

Definitions

Schiller (18e)
L'Homme total harmonisé par le jeu

Il existerait un conflit entre deux facettes chez l'Homme :

  • L'Homme physique : l'inné, le sensible, le naturel = tendance sensible
  • L'Homme moral : le culturel, l'acquis = tendance formelle

L'Art, qui naît du jeu, permettrait la réconciliation de ces deux facettes


Le jeu instaure une légalité dans le sensible et le passionnel, ressentie comme un libre choix.


Idée déjà présente chez Epictète (2e) : adopter la même attitude dans la vie que dans le jeu.

To remember :

« L’homme ne joue que là où dans la pleine acceptation de ce mot il est homme, et il n’est tout à fait homme que là où il joue. »

SCHILLER


Connaissance et intérêt du jeu : Histoire de la pensée du jeu

Le jeu, un divertissement nuisible ?

Definitions

Pascal (17e)
Le jeu pour se distraire de soi

Le jeu pour se détourner de la condition humaine et de la mort.

To remember :

« La seule chose qui nous console de nos misères est le divertissement. Et cependant c’est la plus grande de nos misères. Car c’est cela qui nous empêche principalement de songer à nous (...). Sans cela nous serions dans l’ennui, et cet ennui nous pousserait à chercher un moyen plus solide d’en sortir, mais le divertissement nous amuse et nous fait arriver insensiblement à la mort ». 

PASCAL

Jusqu'au 18e, cette idée persiste. Règlementation des jeux de hasard et d'argent (principalement par l'Eglise). Amoralité du fait de gagner ou perdre de l'argent sans lien avec le travail.

L'impact du jeu en éducation

Definitions

Aristote (4e)
Le jeu comme un temps de relâche pour pouvoir travailler

2 sensations agréables chez l'Homme :

  • Le jeu
  • L'action vertueuse (le travail)

--> THEORIE DU DELASSEMENT

Opposition et complémentarité entre jeu et travail


Ajout de St Thomas d'Equin (13e) : le jeu développe la bonne humeur en société seulement s'il y a mesure et modération


Récréation : du temps pour re-créer de l'énergie

To remember :

« Ce n’est donc pas dans le jeu que consiste le bonheur. Il serait en effet étrange que la fin de l’homme fût le jeu, et qu’on dût se donner du tracas et du mal pendant toute sa vie afin de pouvoir s’amuser ! ».

ARISTOTE



Definitions

Erasme (15e-16e)
Le jeu comme ruse pédagogique

1er intérêt pour l'éducation de l'enfant : tromper, séduire l'enfant vers l'apprentissage (mais uniquement avec les enfants : dégressif avec l'âge)

Le contenu du jeu est contrôlé, avec des objectifs précis. Seule la forme est ludique.

To remember :

« Le jeu doit illusionner l’enfant et le faire travailler sans s’en rendre compte »

ERASME



Definitions

Von Neumann et Morgenstein (20e)
La théorie mathématique des jeux

Théorie qui prend son origine au 17e : les concepts et méthodes mathématiques permettent de prendre les meilleures décisions dans le jeu (calcul des probabilités)

=> Le jeu devient alors un objet noble car l'esprit s'exerce dans le jeu

To remember :

« les hommes sont en général plus ingénieux dans les divertissements que dans les affaires sérieuses et

remportent plus de succès dans les actions qui procurent le plus de plaisir ».

LEIBNIZ

L'impact du jeu dans la construction de l'Homme

Definitions

Karl Gross (19e-20e)
La théorie du pré-exercice

Pourquoi les animaux jouent-ils ?

  • Jeux locomoteurs : contrôle du mouvement, exploration de l'environnement
  • Jeux de lutte : endurance, dissocier agression/combat
  • Jeux avec objet : système nerveux, outillage


Le jeu, inné, permet l'entraînement de l'instinct. Le pré-exercice permet à l’animal de s’exercer à des actes (qu’il devra accomplir plus tard dans sa vie d’adulte) sans avoir à subir de désagréments sérieux engendrés par ces actes.

To remember :

« La raison des jeux de jeunesse est que certains instincts, particulièrement importants pour la conservation de l’espèce, se manifestent déjà à une époque où l’animal n’en a pas encore sérieusement besoin. En tant qu’opposés à l’exercice sérieux postérieur, ces jeux sont un pré-exercice et un entraînement des instincts en question.» 

KARL GROSS

Definitions

Kant (18e)
Reconnaissance d'une fonction du jeu pour l'humain (apprentissage de soi, apprentissage de la contrainte, développement humain)

18e siècle : jouer devient nécessaire pour s'introduire et se maintenir en société


Selon Kant, 3 types d'éducation :

  • Physique
  • Intellectuelle
  • Morale : apprendre à maîtriser ses instincts

=> Pour Kant, le jeu peut détourner de cette éducation morale : il faut dissocier Jeu et Travail.


Mais il voit tout de même dans le jeu la fonction de Culture libre (apprendre à se contraindre soi-même) - en opposition à la culture scolaire.

To remember :

« L’école est une culture par contrainte. Il est extrêmement mauvais d’habituer l’enfant à tout regarder comme un jeu. Il doit avoir du temps pour ses récréations, mais il doit aussi y avoir pour lui un temps où il travaille. E si l’enfant ne voit pas d’abord à quoi sert cette contrainte, il s’avisera plus tard de sa grande utilité ». 

KANT

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Duflo (1997)
La légaliberté

Le jeu serait une légalité productrice de libertés

To remember :

« Le jeu est l’invention d’une liberté dans et par une légalité » 

DUFLO, Jouer et philosopher

Definitions

Schiller (18e)
L'Homme total harmonisé par le jeu

Il existerait un conflit entre deux facettes chez l'Homme :

  • L'Homme physique : l'inné, le sensible, le naturel = tendance sensible
  • L'Homme moral : le culturel, l'acquis = tendance formelle

L'Art, qui naît du jeu, permettrait la réconciliation de ces deux facettes


Le jeu instaure une légalité dans le sensible et le passionnel, ressentie comme un libre choix.


Idée déjà présente chez Epictète (2e) : adopter la même attitude dans la vie que dans le jeu.

To remember :

« L’homme ne joue que là où dans la pleine acceptation de ce mot il est homme, et il n’est tout à fait homme que là où il joue. »

SCHILLER

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