Au sens du BIT, un chômeur n'a pas d'emploi, est disponible pour en occuper un et en recherche activement un.
Dans la population totale, il y a les actifs et les inactifs. Dans les actifs, il y a les occupés et les chômeurs et dans les occupés, il y a les salariés et les indépendants.
L'évolution du chômage dépend de l'évolution de la population active et de l'évolution de l'emploi. Le nombre de chômeurs a été multiplié par 3,5 entre 1975 et 2018. De 1975 à 1997, l'emploi a augmenté. Cependant, cette augmentation a été moins rapide que celle de la population active et le nombre de chômeurs a augmenté.
Création brute d'emploi - destruction brute d'emploi = création ou destruction nette. CACA
Pour que l'emploi augmente, il faut que les créations brutes d'emploi soient supérieures aux destructions brutes d'emploi.
En France, le chômage est mesuré par l'INSEE avec les trois critères du BIT. France Travail donne aussi des chiffres du chômage, donc les inscrits à France Travail. Et il y a 10 catégories de chômeurs chez France Travail.
L'INSEE mesure les sous-emplois, c'est-à-dire le nombre de personnes qui travaillent moins euh que ce qu'elles souhaitent, ainsi que le halo du chômage, donc les personnes sans emploi souhaitant travailler, mais qui sont indisponibles ou euh qui ne recherchent pas. Il y a 1,6 millions de personnes en 2009 qui sont dans le halo du chômage.
On établit deux indicateurs : - le taux de chômage : chômeur / actifs * 100 - le taux d'emploi : actifs occupés / population globale * 100.
On peut calculer ces taux pour les sous-populations : selon le sexe, la tranche d'âge et l'origine migratoire.
Un salarié embauché dans une entreprise est assuré de percevoir un salaire. Si ce salaire est fixe, alors il peut être tenté d'adopter un comportement opportuniste en minimisant ses efforts. Pour motiver le salarié, l'entreprise peut lui offrir un un salaire supérieur au salaire d'équilibre. Ainsi, si le salarié quitte l'entreprise, il perd la prime qu'il percevait, donc la différence entre le salaire et le salaire d'équilibre. Si toutes les entreprises proposent un salaire supérieur euh au salaire d'équilibre, alors la peur du salarié devient celle d'être au chômage. Un salaire supérieur euh au salaire d'équilibre crée du chômage structurel. C'est la théorie du salaire d'efficience de J.Stiglitz. Le salaire d'efficience permet de pallier la sélection adverse en attirant les salariés les plus compétents. Il permet en outre de les fidéliser, ce qui réduit le turnover et les coûts de formation.