Partielo | Créer ta fiche de révision en ligne rapidement

Comment lutter contre le chômage ?

Définitions et mesures

Au sens du BIT, un chômeur n'a pas d'emploi, est disponible pour en occuper un et en recherche activement un.


Dans la population totale, il y a les actifs et les inactifs. Dans les actifs, il y a les occupés et les chômeurs et dans les occupés, il y a les salariés et les indépendants.


L'évolution du chômage dépend de l'évolution de la population active et de l'évolution de l'emploi. Le nombre de chômeurs a été multiplié par 3,5 entre 1975 et 2018. De 1975 à 1997, l'emploi a augmenté. Cependant, cette augmentation a été moins rapide que celle de la population active et le nombre de chômeurs a augmenté.


Création brute d'emploi - destruction brute d'emploi = création ou destruction nette. CACA



Pour que l'emploi augmente, il faut que les créations brutes d'emploi soient supérieures aux destructions brutes d'emploi.


En France, le chômage est mesuré par l'INSEE avec les trois critères du BIT. France Travail donne aussi des chiffres du chômage, donc les inscrits à France Travail. Et il y a 10 catégories de chômeurs chez France Travail.


L'INSEE mesure les sous-emplois, c'est-à-dire le nombre de personnes qui travaillent moins euh que ce qu'elles souhaitent, ainsi que le halo du chômage, donc les personnes sans emploi souhaitant travailler, mais qui sont indisponibles ou euh qui ne recherchent pas. Il y a 1,6 millions de personnes en 2009 qui sont dans le halo du chômage.

On établit deux indicateurs : - le taux de chômage : chômeur / actifs * 100 - le taux d'emploi : actifs occupés / population globale * 100.


On peut calculer ces taux pour les sous-populations : selon le sexe, la tranche d'âge et l'origine migratoire.


Un salarié embauché dans une entreprise est assuré de percevoir un salaire. Si ce salaire est fixe, alors il peut être tenté d'adopter un comportement opportuniste en minimisant ses efforts. Pour motiver le salarié, l'entreprise peut lui offrir un un salaire supérieur au salaire d'équilibre. Ainsi, si le salarié quitte l'entreprise, il perd la prime qu'il percevait, donc la différence entre le salaire et le salaire d'équilibre. Si toutes les entreprises proposent un salaire supérieur euh au salaire d'équilibre, alors la peur du salarié devient celle d'être au chômage. Un salaire supérieur euh au salaire d'équilibre crée du chômage structurel. C'est la théorie du salaire d'efficience de J.Stiglitz. Le salaire d'efficience permet de pallier la sélection adverse en attirant les salariés les plus compétents. Il permet en outre de les fidéliser, ce qui réduit le turnover et les coûts de formation.



Il y a une inadéquation entre Offre et Demande de travail.

Le chômage structurel peut être dû au fait que les qualifications du salarié ne correspondent pas à celles de l'emploi à pourvoir.

Il peut y avoir d'autres raisons : le manque d'expérience du candidat, l'éloignement géographique ou les qualités personnelles du personnage.


Il existe des frictions sur le marché du travail.

Il y a un délai minimal entre deux emplois pour un individu. Cela peut s'expliquer par des aides, aides au retour à l'emploi trop généreuses et par des démarches administratives à réaliser pour embaucher un salarié et le temps passé à rechercher un emploi pour le salarié.


Cela induit du chômage frictionnel.

Comment expliquer le chômage conjoncturel ?

Le chômage conjoncturel prend sa source dans les chocs d'offre et de demande négatifs.


Un choc d'offre négatif peut correspondre à une augmentation des coûts de production. Pour produire une même quantité de biens et services, les entreprises doivent augmenter leurs prix de vente.


Cela a un impact négatif sur la consommation, donc une baisse de pouvoir d'achat des consommateurs. De plus, les biens d'équipement étant plus chers et les profits des entreprises étant réduits, cela se traduira par une baisse des investissements et donc une baisse de la production. En conséquence, la demande de travail des entreprises baisse, ce qui fait baisser le niveau d'emploi et augmenter le chômage.


Par exemple, les chocs pétroliers sont des chocs d'offre négatifs.


Un choc de demande négatif peut être consécutif à une baisse de revenus, par exemple à la suite de la crise des subprimes.


Certains ménages n'ont pas pu rembourser leurs crédits bancaires et se sont retrouvés en difficulté.


Cela entraîne une baisse de la consommation des ménages et si les revenus des entreprises baissent, ça entraîne une baisse de l'investissement.


Les entreprises peuvent ainsi anticiper que la conjoncture économique va être peu dynamique à l'avenir. C'est ce que Keynes appelle la demande effective.


En conséquence, les entreprises vont réduire leur production, ce qui entraînera une hausse du chômage.

Un taux d'emploi élevé permet d'avoir une croissance dynamique.

On s'intéresse au chômage selon sa durée. D'après l'INSEE, il y a une corrélation négative entre la valeur du taux de chômage et la durée du chômage. Ainsi, par exemple en 2008, le taux de chômage était d'environ 9 % de la population active et dans le détail environ 4 % des actifs étaient au chômage depuis plus d'un an et 2 % de la population active était au chômage depuis au moins un an. Le taux de chômage connaît une tendance à la hausse entre 2008 et 2018 et plus le taux de chômage est élevé, plus le taux de chômage de longue et très de longue et très longue durée le sont aussi. D'après Eurostat, il y a une corrélation positive entre le taux de chômage et le taux de chômage à longue durée. Dans le cadre de l'UE, en 2018, le taux de chômage était d'environ 7 %, soit environ trois fois moins qu'en Grèce où il y a 19 % en 2018, tandis que le taux de chômage de longue durée était d'environ 3 % contre 13 % en Grèce, soit quatre fois moins.

Les types de chômages et leurs explications : chômage conjoncturel et chômage structurel.

Chômage structurel : chômage lié à la structure de l'économie sur le long terme.

Chômage conjoncturel : chômage lié à l'activité économique à court terme.

Comment expliquer l'apparition du chômage.

Supposons que l'économie est un moteur de voiture.


La structure du moteur peut permettre à la voiture d'aller plus ou moins vite au maximum.


De même, une économie n'aura pas les mêmes performances selon les éléments qui constituent sa structure.


Donc il y a le coût du travail, la mobilité géographique des travailleurs et la formation des travailleurs.


Le chômage conjoncturel est plutôt relié à l'accélération du moteur : plus j'appuie sur l'accélérateur, plus je vais vite.


De même, une économie dynamique permet d'avoir un chômage conjoncturel faible.

Comment expliquer le chômage structurel.

Selon les économistes libéraux, le chômage structurel vient d'un marché du travail trop rigide et la source de cette rigidité, c'est les institutions qui encadrent le marché du travail. Par exemple, on peut parler des règles de protection de l'emploi en France qui encadrent le licenciement d'un salarié.


La procédure n'est pas immédiate et entraîne des coûts et des délais.


Une autre institution responsable de la rigidité est le SMIC qui est une rémunération planché de l'emploi salarié. Les effets du SMIC sur le chômage, d'après le trafic, l'existence d'un SMIC plus élevé que le taux de salaire réel d'équilibre entraînerait du chômage structurel car il est impossible. L'indemnisation des chômeurs est régulièrement critiquée comme provoquant du chômage.


Une indemnisation trop généreuse et trop longue des insistera à la recherche d'emploi.


Or, s'il y a bien un lien entre durée d'indemnisation et durée du chômage, donc les individus prennent le temps de chercher un emploi qui leur convient. Il n'y a pas de preuve que des indemnisations généreuses soient la cause d'un taux de chômage élevé. La protection de l'emploi peut permettre aux entreprises de développer la formation et la polyvalence de leurs salariés.


Ainsi, ils pourront passer d'un poste à l'autre si un changement ainsi ils pourront passer d'un poste à l'autre si un changement du contexte économique l'exige, ce qui permettra de réduire le chômage.


De même pour le salaire minimum, il peut inciter des personnes sans emploi à en rechercher un et il permet de soutenir la consommation et par suite la production et l'emploi.



Il y a des asymétries d'information sur le marché du travail.

L'asymétrie d'information donne l'aléa moral et la sélection adverse.

Donc l'originalité de la crise économique du Covid-19, c'est qu'il y a à la fois un choc d'offre et de demande négatif. Donc les consommateurs euh achètent moins et les entreprises investissent moins faute d'une activité assez dynamique, donc choc de demande et avec le confinement de nombreux secteurs ont fortement ralenti leur activité, donc un choc d'offre.

Quels sont les politiques de lutte contre le chômage ?

Politiques de l'emploi :

  • ensemble de dispositifs cohérents visant à soutenir la création d'emploi et ou maintenir les emplois existants.
  • stratégie volontariste des pouvoirs publics.
  • Elle s'appuie sur des représentations du chômage et de ses causes.


Les politiques de flexibilisation du marché du travail.

Un marché du travail trop rigide, ça implique un ajustement difficile de l'offre et de la demande de travail, ce qui cause du chômage structurel.


D'après Bernard Brunhes, cinq types de flexibilité :

  • Flexibilité quantitative interne : les entreprises modulent le temps de travail des salariés. (adoption d'horaires variables.)
  • Flexibilité quantitative externe : les entreprises font varier leurs effectifs salariés. (licenciement, le recours à des employés en CDD et le recours à des salariés intérimaires.)
  • Flexibilité par externalisation : l'entreprise fait faire certaines tâches à des sous-traitants. (sous-traitance d'une partie de la production.)
  • Flexibilité qualitative : les entreprises jouent sur la polyvalence de leurs salariés. (la formation des salariés et les stages de reconversion des salariés.)
  • Flexibilité salariale : les entreprises modifient la rémunération de leurs salariés. (la baisse des cotisations patronales, la suppression du smic, les salaires variables en fonction des résultats.)


La politique d'aménagement du coût du travail.

Le chômage peut être dû à un coût de travail trop élevé.


Ce coût est composé du salaire net plus les cotisations salariales. On ajoute aussi les cotisations patronales, ce qui donne le salaire super brut. Si on veut réduire le chômage, il faut diminuer le coût du travail.


Les politiques de baisse du coût du travail ont démarré en 1993 en France et ont consisté à baisser les taux de cotisation surtout sur les bas salaires.


Depuis, elles ont été généralisées pour s'appliquer à des niveaux de rémunération plus élevés.

La politique de formation.

On cherche ici à pallier l'inadéquation entre l'offre et la demande de travail, autrement dit à résoudre les défauts d'appariement d'appariement entre salariés et postes à pourvoir.


La politique de formation se décline selon plusieurs aspects :

1) la formation initiale : les enseignants primaires, secondaires et supérieurs.

2) formation continue : la reprise d'études, de la formation au sein de l'entreprise ou autre.


Donc la formation est nécessaire pour monter en qualification et notamment pour s'adapter aux évolutions économiques et aux progrès techniques.


De plus, il est important pour les salariés de développer leurs compétences socio comportementales. Le défaut de la formation aujourd'hui est qu'elle est surtout proposée dans les entreprises aux salariés qui sont déjà les mieux formés.

Statistiquement, on voit clairement une corrélation entre le taux de chômage et le niveau de diplôme qui est négatif. En 2018, d'après l'Insee, un peu moins de 10 % des actifs titulaires du CAP BEP étaient au chômage contre un peu moins de 6 % des actifs titulaires de bac + 2.


Le modèle danois de la flexisécurité :

  • Premier pilier : un marché de travail flexible et avec une grande facilité d'embauche et de licenciement.
  • Le deuxième pilier : c'est des politiques actives de l'emploi, donc une politique de formation des chômeurs, associée à un dispositif d'accompagnement pour trouver un emploi qui corresponde au mieux aux compétences de l'individu.
  • Troisième pilier : un système d'indemnisation du chômage généreux et longue durée d'indemnisation.


Ce modèle permet de concilier la flexibilité du travail tout en diminuant la précarité qu'elle peut engendrer pour les salariés.

La politique de soutient à la demande global.

Quand le chômage est dû à une insuffisance de la demande, donc consommation plus investissement, alors il est nécessaire de stimuler cette demande par des politiques monétaires et budgétaires de relance voir politique copiée.

On peut prendre l'exemple de la crise des subprimes ce qui a donné lieu à un plan de relance budgétaire très ambitieux aux USA. Ils ont dépensé plus de 787 milliards pour la bonne modernisation des infrastructures, la réduction des impôts, l'augmentation de la durée des allocations chômage et les subventions aux Emir ou autres.


Choc de demande négatif : baisse de C+ I (+ x ). -> causée par l'augmentation du prix ou baisse de revenu ou hausse des impôts. -> C'est le chômage conjoncturel.

Choc d'offre négatif : baisse de l'offre globale. -> causée par l'augmentation des coûts de production. (Exemple : choc pétrolier de 1973 et 1979) ou bien arrêtés des entreprises pendant le confinement.



Comment lutter contre le chômage ?

Définitions et mesures

Au sens du BIT, un chômeur n'a pas d'emploi, est disponible pour en occuper un et en recherche activement un.


Dans la population totale, il y a les actifs et les inactifs. Dans les actifs, il y a les occupés et les chômeurs et dans les occupés, il y a les salariés et les indépendants.


L'évolution du chômage dépend de l'évolution de la population active et de l'évolution de l'emploi. Le nombre de chômeurs a été multiplié par 3,5 entre 1975 et 2018. De 1975 à 1997, l'emploi a augmenté. Cependant, cette augmentation a été moins rapide que celle de la population active et le nombre de chômeurs a augmenté.


Création brute d'emploi - destruction brute d'emploi = création ou destruction nette. CACA



Pour que l'emploi augmente, il faut que les créations brutes d'emploi soient supérieures aux destructions brutes d'emploi.


En France, le chômage est mesuré par l'INSEE avec les trois critères du BIT. France Travail donne aussi des chiffres du chômage, donc les inscrits à France Travail. Et il y a 10 catégories de chômeurs chez France Travail.


L'INSEE mesure les sous-emplois, c'est-à-dire le nombre de personnes qui travaillent moins euh que ce qu'elles souhaitent, ainsi que le halo du chômage, donc les personnes sans emploi souhaitant travailler, mais qui sont indisponibles ou euh qui ne recherchent pas. Il y a 1,6 millions de personnes en 2009 qui sont dans le halo du chômage.

On établit deux indicateurs : - le taux de chômage : chômeur / actifs * 100 - le taux d'emploi : actifs occupés / population globale * 100.


On peut calculer ces taux pour les sous-populations : selon le sexe, la tranche d'âge et l'origine migratoire.


Un salarié embauché dans une entreprise est assuré de percevoir un salaire. Si ce salaire est fixe, alors il peut être tenté d'adopter un comportement opportuniste en minimisant ses efforts. Pour motiver le salarié, l'entreprise peut lui offrir un un salaire supérieur au salaire d'équilibre. Ainsi, si le salarié quitte l'entreprise, il perd la prime qu'il percevait, donc la différence entre le salaire et le salaire d'équilibre. Si toutes les entreprises proposent un salaire supérieur euh au salaire d'équilibre, alors la peur du salarié devient celle d'être au chômage. Un salaire supérieur euh au salaire d'équilibre crée du chômage structurel. C'est la théorie du salaire d'efficience de J.Stiglitz. Le salaire d'efficience permet de pallier la sélection adverse en attirant les salariés les plus compétents. Il permet en outre de les fidéliser, ce qui réduit le turnover et les coûts de formation.



Il y a une inadéquation entre Offre et Demande de travail.

Le chômage structurel peut être dû au fait que les qualifications du salarié ne correspondent pas à celles de l'emploi à pourvoir.

Il peut y avoir d'autres raisons : le manque d'expérience du candidat, l'éloignement géographique ou les qualités personnelles du personnage.


Il existe des frictions sur le marché du travail.

Il y a un délai minimal entre deux emplois pour un individu. Cela peut s'expliquer par des aides, aides au retour à l'emploi trop généreuses et par des démarches administratives à réaliser pour embaucher un salarié et le temps passé à rechercher un emploi pour le salarié.


Cela induit du chômage frictionnel.

Comment expliquer le chômage conjoncturel ?

Le chômage conjoncturel prend sa source dans les chocs d'offre et de demande négatifs.


Un choc d'offre négatif peut correspondre à une augmentation des coûts de production. Pour produire une même quantité de biens et services, les entreprises doivent augmenter leurs prix de vente.


Cela a un impact négatif sur la consommation, donc une baisse de pouvoir d'achat des consommateurs. De plus, les biens d'équipement étant plus chers et les profits des entreprises étant réduits, cela se traduira par une baisse des investissements et donc une baisse de la production. En conséquence, la demande de travail des entreprises baisse, ce qui fait baisser le niveau d'emploi et augmenter le chômage.


Par exemple, les chocs pétroliers sont des chocs d'offre négatifs.


Un choc de demande négatif peut être consécutif à une baisse de revenus, par exemple à la suite de la crise des subprimes.


Certains ménages n'ont pas pu rembourser leurs crédits bancaires et se sont retrouvés en difficulté.


Cela entraîne une baisse de la consommation des ménages et si les revenus des entreprises baissent, ça entraîne une baisse de l'investissement.


Les entreprises peuvent ainsi anticiper que la conjoncture économique va être peu dynamique à l'avenir. C'est ce que Keynes appelle la demande effective.


En conséquence, les entreprises vont réduire leur production, ce qui entraînera une hausse du chômage.

Un taux d'emploi élevé permet d'avoir une croissance dynamique.

On s'intéresse au chômage selon sa durée. D'après l'INSEE, il y a une corrélation négative entre la valeur du taux de chômage et la durée du chômage. Ainsi, par exemple en 2008, le taux de chômage était d'environ 9 % de la population active et dans le détail environ 4 % des actifs étaient au chômage depuis plus d'un an et 2 % de la population active était au chômage depuis au moins un an. Le taux de chômage connaît une tendance à la hausse entre 2008 et 2018 et plus le taux de chômage est élevé, plus le taux de chômage de longue et très de longue et très longue durée le sont aussi. D'après Eurostat, il y a une corrélation positive entre le taux de chômage et le taux de chômage à longue durée. Dans le cadre de l'UE, en 2018, le taux de chômage était d'environ 7 %, soit environ trois fois moins qu'en Grèce où il y a 19 % en 2018, tandis que le taux de chômage de longue durée était d'environ 3 % contre 13 % en Grèce, soit quatre fois moins.

Les types de chômages et leurs explications : chômage conjoncturel et chômage structurel.

Chômage structurel : chômage lié à la structure de l'économie sur le long terme.

Chômage conjoncturel : chômage lié à l'activité économique à court terme.

Comment expliquer l'apparition du chômage.

Supposons que l'économie est un moteur de voiture.


La structure du moteur peut permettre à la voiture d'aller plus ou moins vite au maximum.


De même, une économie n'aura pas les mêmes performances selon les éléments qui constituent sa structure.


Donc il y a le coût du travail, la mobilité géographique des travailleurs et la formation des travailleurs.


Le chômage conjoncturel est plutôt relié à l'accélération du moteur : plus j'appuie sur l'accélérateur, plus je vais vite.


De même, une économie dynamique permet d'avoir un chômage conjoncturel faible.

Comment expliquer le chômage structurel.

Selon les économistes libéraux, le chômage structurel vient d'un marché du travail trop rigide et la source de cette rigidité, c'est les institutions qui encadrent le marché du travail. Par exemple, on peut parler des règles de protection de l'emploi en France qui encadrent le licenciement d'un salarié.


La procédure n'est pas immédiate et entraîne des coûts et des délais.


Une autre institution responsable de la rigidité est le SMIC qui est une rémunération planché de l'emploi salarié. Les effets du SMIC sur le chômage, d'après le trafic, l'existence d'un SMIC plus élevé que le taux de salaire réel d'équilibre entraînerait du chômage structurel car il est impossible. L'indemnisation des chômeurs est régulièrement critiquée comme provoquant du chômage.


Une indemnisation trop généreuse et trop longue des insistera à la recherche d'emploi.


Or, s'il y a bien un lien entre durée d'indemnisation et durée du chômage, donc les individus prennent le temps de chercher un emploi qui leur convient. Il n'y a pas de preuve que des indemnisations généreuses soient la cause d'un taux de chômage élevé. La protection de l'emploi peut permettre aux entreprises de développer la formation et la polyvalence de leurs salariés.


Ainsi, ils pourront passer d'un poste à l'autre si un changement ainsi ils pourront passer d'un poste à l'autre si un changement du contexte économique l'exige, ce qui permettra de réduire le chômage.


De même pour le salaire minimum, il peut inciter des personnes sans emploi à en rechercher un et il permet de soutenir la consommation et par suite la production et l'emploi.



Il y a des asymétries d'information sur le marché du travail.

L'asymétrie d'information donne l'aléa moral et la sélection adverse.

Donc l'originalité de la crise économique du Covid-19, c'est qu'il y a à la fois un choc d'offre et de demande négatif. Donc les consommateurs euh achètent moins et les entreprises investissent moins faute d'une activité assez dynamique, donc choc de demande et avec le confinement de nombreux secteurs ont fortement ralenti leur activité, donc un choc d'offre.

Quels sont les politiques de lutte contre le chômage ?

Politiques de l'emploi :

  • ensemble de dispositifs cohérents visant à soutenir la création d'emploi et ou maintenir les emplois existants.
  • stratégie volontariste des pouvoirs publics.
  • Elle s'appuie sur des représentations du chômage et de ses causes.


Les politiques de flexibilisation du marché du travail.

Un marché du travail trop rigide, ça implique un ajustement difficile de l'offre et de la demande de travail, ce qui cause du chômage structurel.


D'après Bernard Brunhes, cinq types de flexibilité :

  • Flexibilité quantitative interne : les entreprises modulent le temps de travail des salariés. (adoption d'horaires variables.)
  • Flexibilité quantitative externe : les entreprises font varier leurs effectifs salariés. (licenciement, le recours à des employés en CDD et le recours à des salariés intérimaires.)
  • Flexibilité par externalisation : l'entreprise fait faire certaines tâches à des sous-traitants. (sous-traitance d'une partie de la production.)
  • Flexibilité qualitative : les entreprises jouent sur la polyvalence de leurs salariés. (la formation des salariés et les stages de reconversion des salariés.)
  • Flexibilité salariale : les entreprises modifient la rémunération de leurs salariés. (la baisse des cotisations patronales, la suppression du smic, les salaires variables en fonction des résultats.)


La politique d'aménagement du coût du travail.

Le chômage peut être dû à un coût de travail trop élevé.


Ce coût est composé du salaire net plus les cotisations salariales. On ajoute aussi les cotisations patronales, ce qui donne le salaire super brut. Si on veut réduire le chômage, il faut diminuer le coût du travail.


Les politiques de baisse du coût du travail ont démarré en 1993 en France et ont consisté à baisser les taux de cotisation surtout sur les bas salaires.


Depuis, elles ont été généralisées pour s'appliquer à des niveaux de rémunération plus élevés.

La politique de formation.

On cherche ici à pallier l'inadéquation entre l'offre et la demande de travail, autrement dit à résoudre les défauts d'appariement d'appariement entre salariés et postes à pourvoir.


La politique de formation se décline selon plusieurs aspects :

1) la formation initiale : les enseignants primaires, secondaires et supérieurs.

2) formation continue : la reprise d'études, de la formation au sein de l'entreprise ou autre.


Donc la formation est nécessaire pour monter en qualification et notamment pour s'adapter aux évolutions économiques et aux progrès techniques.


De plus, il est important pour les salariés de développer leurs compétences socio comportementales. Le défaut de la formation aujourd'hui est qu'elle est surtout proposée dans les entreprises aux salariés qui sont déjà les mieux formés.

Statistiquement, on voit clairement une corrélation entre le taux de chômage et le niveau de diplôme qui est négatif. En 2018, d'après l'Insee, un peu moins de 10 % des actifs titulaires du CAP BEP étaient au chômage contre un peu moins de 6 % des actifs titulaires de bac + 2.


Le modèle danois de la flexisécurité :

  • Premier pilier : un marché de travail flexible et avec une grande facilité d'embauche et de licenciement.
  • Le deuxième pilier : c'est des politiques actives de l'emploi, donc une politique de formation des chômeurs, associée à un dispositif d'accompagnement pour trouver un emploi qui corresponde au mieux aux compétences de l'individu.
  • Troisième pilier : un système d'indemnisation du chômage généreux et longue durée d'indemnisation.


Ce modèle permet de concilier la flexibilité du travail tout en diminuant la précarité qu'elle peut engendrer pour les salariés.

La politique de soutient à la demande global.

Quand le chômage est dû à une insuffisance de la demande, donc consommation plus investissement, alors il est nécessaire de stimuler cette demande par des politiques monétaires et budgétaires de relance voir politique copiée.

On peut prendre l'exemple de la crise des subprimes ce qui a donné lieu à un plan de relance budgétaire très ambitieux aux USA. Ils ont dépensé plus de 787 milliards pour la bonne modernisation des infrastructures, la réduction des impôts, l'augmentation de la durée des allocations chômage et les subventions aux Emir ou autres.


Choc de demande négatif : baisse de C+ I (+ x ). -> causée par l'augmentation du prix ou baisse de revenu ou hausse des impôts. -> C'est le chômage conjoncturel.

Choc d'offre négatif : baisse de l'offre globale. -> causée par l'augmentation des coûts de production. (Exemple : choc pétrolier de 1973 et 1979) ou bien arrêtés des entreprises pendant le confinement.


Retour

Actions

Actions