ANTIBIOTIQUE
=> Molécules qui agit à très faible concentration; qui inhibe ou tues les bactéries. Agit de façon spécifique.
=> Produit naturelle ou chimique
ANTISEPTIQUE
=> Produit chimique
=> Agit de façon physico-chimique non spécifique
=> Bactériostase : inhibition de la croissance bactrérienne
=> Bactéricidie : action létale sur les bactéries
=> Spectre d'action : ensemble des espèces bactériennes sur lesquelles agissent l'antibiotique.
MECANISME D'ACTION D'UN ATB
Classification selon la cible :
- Paroi : Bêta-lactamines, glycopeptides
- Membrane cytoplasmique
- Synthèse des protéines : MLS, aminosides, phénicolés
- Synthèse des acides nucléiques : quinolones, sulfamides
- Le métabolisme intermédiaire
SCHEMA
ETUDE DE L'EFFET D'UN ATB PAR DILUTION
T1 : sans antibiotique
T2 et T3 : Concentration qui ralentie voire même stagne la croissance bactérienne
T4 : Concentration minimale inhibitrice (CMI) = la plus petite concentration en antibiotique capable d'inhiber la croissance bactérienne
T5 et T6 : nombre de bactérie inférieur au nombre de départ donc bactéries mortes donc concentrations en ATB => bactéricides
Sensibilité : capacité d'une bactérie d'être tuée ou inhibée par un ATB
Ccinf : concentration critique inférieur : la concentration sanguine minimale moyenne en ATB habituellement obtenue chez un malade
Ccsup : concentration critique supérieur : la concentration sanguine maximale moyenne en ATB pouvant être tolérée par un patient (seuil de toxicité de l'ATB)
SFP : sensible à forte posologie : la souche est sensible à l'ATB en utilisant une forte posologie
Cas 1 : CMI<Ccinf => la plus petite concentration en antibiotique qui inhibe la concentration bactérienne est inférieur à la plus petite concentration en antibiotique = bactérie sensible à l'ATB, administrer dose CMI au patient
Cas 2 : Ccinf<CMI<Ccsup => bactérie intermédiaire, sensible à forte posologie
Cas 3 : CMI>Ccsup => il faut donner une concentration supérieur à Ccsup sinon mort du patient, la bactérie est résistante
Déterminer la sensibilité d'une souche à un ATB en milieu liquide
- Volume constant d'ATB de concentration variable
- Un volume constant d'inoculum en bouillon Mueller Hinton de concentration connue
- Incubation 18H à 37°C (on cherche la plus faible concentration d'ATB inhibant la croissance bactérienne
- Déterminer CMI par dilution en cascade au 1/2
Déterminer la sensibilité d'une souche à un ATB en milieu solide
- Ensemencer la gélose
- Déposer un disque imprégné d'une solution d'ATB
- Diffusion de l'ATB dans la gélose en créant un gradient de concentration
- Incuber 18H à 37°C (apparition de zone d'inhibition de croissance autour du disque
Technique de l'antibiogramme
- Suspension à partir d'une culture pure
- Ensemencer par écouvillonnage sur gélose Muller Hinton (x3)
- Déposer les disques d'ATB avec pince stérile
- Incuber 24H à 37°C
- Comparer le diamètre sur boîte avec diamètre Ccinf et Ccsup (donné)
Association d'ATB
Exp 1 : testé séparément les ATB, mesurer les diamètres d'inhibition
Exp 2 : utiliser même disque mais rapprochés et mesurer le diamètre
- Cas 1 : même diamètre de zones d'inhibition = association indifférente
- Cas 2 : le diamètre d'inhibition à la rencontre des 2 ATB est plus grand que lorsqu'ils sont isolés = association synergique
- Cas 3 : zones d'inhibitions tronqués donc l'association des 2 ATB ont annulés les effets de l'autre = association antagoniste
E-test
E-test : bandelette plastifiée avec un gradient de concentration d'un ATB
Dépot de la bandelette à la surface d'une gélose ensemencée
Après incubation 24H à 37°C / zone d'inhibition en forme d'ellipse et lecture directe de la valeur de la CMI à l'intersection de la bandelette et de l'ellipse
