A propos du stade indifférencié de l’appareil génital :
le sinus uro-génital se met en place entre la 6ème et 8ème SDE donc au stade de gonade différencié
au stade indifférencié de l’appareil génital soit avant la 8ème SDE les conduits génitaux sont encore indifférenciés. Ainsi les canaux de Muller se développent en parallèle aux canaux de Wolff.
Le septum uro-génital est d’origine entoblastique.
Les ligaments diaphragmatiques et inguinaux sont issus de la régression des tubules mésonéphrotiques au-dessus et au-dessous des corps de Wolff
Les cellules germinales migrent de façon active dans la paroi postérieure de l’intestin primitif et dans le mésentère dorsal.
A propos de la différenciation sexuelle masculine :
La différenciation sexuelle masculine est sous la dépendance du gène SRY
Ce sont les cellules situées entre les cordons séminifères qui secréteront la testostérone lors de leurs différenciations en cellules de Leydig.
Dans le sexe masculin, les canaux de Muller régressent à la 7ème semaine de développement embryonnaire.
Les bourrelets génitaux fusionnent et sont à l’origine du scrotum.
L’ectopie testiculaire correspond à une position anormale prise par le testicule au cours de sa migration.
A propos de la différenciation sexuelle féminine :
Les 3 structures (pronéphros, mésonéphros et métanéphros) sont absentes a J29 du développement embryonnaire.
Les cordons sexuels secondaire ou cordons de Valentin-Pfluger sont situés au niveau du cortex de l’ovaire fœtale
Les corps de Wolf régressent chez la petite fille alors que les canaux de Muller persistent et forment les trompes.
Le tubercule de Muller ne forme que 1/3 du vagin.
Concernant la différenciation des testicules et des ovaires :
La différenciation sexuelle féminine débute à la 8eme semaine de développement embryonnaire.
Les canaux de Muller sont à l’origine notamment des trompes utérines.
Au cours de la migration testiculaire active, les testicules franchissent les canaux inguinaux pour se positionner en position scrotale.
Les cellules germinales primordiales migrent dans les crêtes génitales
Les membranes cloacale et anale co-existent.
A propos de la différenciation sexuelle féminine :
A la 6eme semaine de développement embryonnaire, les cellules germinales primordiales ont migrés dans les crêtes génitales
Les crêtes génitales sont situées dans le corps de Wolf
Les canaux de Muller sont dans la partie crâniale plus externe que les canaux de Wolff et dans leur partie caudale plus interne que les canaux de Wolf.
Le tubercule génital devient le clitoris.
A propos de la formation des crêtes génitales et des gonades indifférenciées :
les crêtes génitales se mettent en place dans la paroi latéro-interne dans la région moyenne du corps de Wolff.
Les crêtes génitales produisent un facteur chimiotactique de type TGF-ß (Transforming Growth Factorß ) ; celui-ci attire les cellules germinales primordiales et stimule leur différenciation.
les gonades sont indifférenciées jusqu’à la 7ième semaine de développement
les crêtes génitales ne peuvent pas régresser sous l’action des androgènes car elle est la future gonade indifférenciée et donc la future gonade : crêtes génitales→gonade indifférenciée→gonade male/femelle.
les gènes permettent la formation de la gonade indifférenciée sont : SOX9 et SF1. SRY permet le déclenchement testiculaire.
A propos de la différenciation sexuelle masculine :
La gonade masculine est formée plus précocement que la gonade féminine au cours de la différenciation sexuelle. En effet, la gonade masculine se forme à la 7ième semaine et celle féminine 7 à 10jours plus tard.
Les cordons séminifères sont formés par les cellules de Sertoli et les spermatogonies à partir de la 7ième semaine du développement embryonnaire.
e corps de Wolff au stade indifférencié contient le canal de Wolff, tubules mésonéphrotiques et le blastème para-MESONEPRHOTIQUE. Le corps de Wolf quant à lui formera l’épididyme chez le fœtus masculin.
environ 10-12 tubules deviendront les 10-12 canaux efférents, les autres seront des reliquats embryonnaires (hydatide pédiculée et paradidyme)
la subdivision du cloaque a lieu entre la 6ième et 8ième semaine de développement embryonnaire
Concernant la différenciation de l’appareil génital et malformation associées :
La migration des testicules se fait de manière active pour le franchissement du canal inguinal et un défaut de cette étape de migration entraine une cryptorchidie. Cette migration est sous influence de la testostérone.
un utérus bicorne est obtenu par un défaut de fusion ou de développement des canaux de Müller et non à l'absence de résorbtion de ces canaux.
La migration caudale incomplète d’un canal de Müller vers le sinus uro-génital sera responsable de la formation d’un utérus unicorne, unicervical. En effet, c’est une agénésie de la migration distale du canal de Müller.
Une hyperproduction d’androgènes par les glandes par les corticosurrénales, durant la vie fœtale chez le fœtus féminin, a un retentissement sur la différenciation des organes génitaux externes. En effet, on obtient un phénotype masculin chez un patient 46, XX.
L’hyperplasie congénitale des surrénales est une anomalie du sexe phénotypique
Concernant la différenciation des testicules :
Elle débute par la différenciation et l’alignement des cellules de Sertoli en cordons épithéliaux.
elle est marquée par la sécrétion d’AMH par les cellules de sertoli, l’AMH n’étant pas un androgène.
Elle est indispensable à la masculinisation des conduits génitaux
A propos de la différenciation sexuelle et des anomalies du développement sexuel : DSD (Disorders of Sexuel Development) :
Une mutation du gène SRY rendant la protéine SRY inactive entraine un hypogonadisme ; l’individu porteur de cette mutation dont le caryotype est 46, XY a un phénotype féminin.
L’hypospadias est une affection des voies génitales externes relativement fréquente : il est secondaire à une anomalie des gènes impliqués dans la détermination sexuelle.
Un individu de caryotype 46, XX, SRY+ présente une différenciation sexuelle masculine
Une ectopie testiculaire chez un patient de phénotype masculin peut être due à une insensibilité aux androgènes. En effet, l’ectopie testiculaire est sous la dépendance de la testostérone qui fait partie des androgènes, donc une insensibilité aux androgènes entraînerait une insensibilité à la testostérone et donc une ectopie testiculaire.
Une hyperplasie congénitale des surrénales ne modifie pas le phénotype des fœtus masculin et féminin
A propos de la différentiation sexuelle féminine et masculine :
Les gonades indifférenciées sont morphologiquement identiques chez les fœtus féminins ou masculins. En effet, ce stade dure de la 4ième à la 6ième SDE.
Les 4 conduits génitaux formés au stade indifférencié vont permettre de différencier soit les conduits génitaux féminins soit les conduits génitaux masculins. En effet, on a : les canaux de Müller pour le fœtus féminin et canaux de Wolff pour le fœtus masculin.
les fonctions urinaires et génitales sont séparées chez la fille mais pas chez le garçon.
Il existe un déplacement des gonades par rapport aux conduits génitaux dans les 2 sexes. En effet, au stade indifférencié, il y a une inversion des gonades et des futurs reins, cela se déroule entre la 7ième et 8ième SDE.
A propos de la différenciation des conduits génitaux au 5ième mois du développement embryonnaire :
la prostate est issue de bourgeons entoblastiques, bourgeons émis par l’urètre prostatique, lui même issu du sinus uro-génital. Les vésicules séminales quant à elles dérivent bien des canaux de Wolff.
les canaux éjaculateurs dérivent des canaux de Wolff, ils sont donc d’origine mésoblastique
Chez le fœtus féminin, la fusion des cornes utérines donne le fond de l’utérus.
Chez le fœtus féminin, les canaux de Wolff dégénèrent ne laissant persister que quelques reliquats embryonnaires. En effet, cela a lieu entre la 10ième et 12ième semaine, les reliquats sont : l’hydatide pédiculée, l’epoophore, le paroophore et les canaux de Gartner.
Chez le fœtus féminin, la plaque vaginale et le tubercule de Müller vont se creuser pour donner naissance au 2/3 inferieur du vagin.
la plaque vaginale et le tubercule de Müller sont d’origine entoblastique.
Concernant la différenciation sexuelle masculine :
Les cordons sexuels s’individualisent en cordons séminifères et s’individualiseront en tube séminifère à la puberté
au stade indifférencié il y a les canaux de Wolff et de Muller sont présents dans l’ébauche embryonnaire
Les cellules de Sertoli s’alignent en cordons épithéliaux au cours de la différentiation des testicules.
A partir de la 11ième semaine du développement embryonnaire, la paroi de l’urètre prostatique émet des bourgeons entoblastiques qui constituent l’ébauche de la prostate.
Les connexions uro-génitales ou rete persistent et forment le rete testis
A propos de la formation des crêtes génitales et des gonades indifférenciées :
Les crêtes génitales apparaissent dans la région moyenne et interne du corps de Wolff. En effet, e corps de Wolff provient des tubules mésonéphrotiques qui sont eux-mêmes originaire du mésoblaste intermédiaire. Les crêtes génitales quant à elles deviendront les gonades indifférenciées et sont un épaississement de l’épithélium cœlomique.
a migration des CPG est INDISPENSABLE à la formation des gonades indifférenciées.
Les gonades indifférenciées sont morphologiquement identiques dans les deux sexes. En effet, Le stade indifférencié se déroule de la 4ème à la 6ème SDE, induisant de cette manière des gonades strictement identique pendant cette période.
Les cordons sexuels primaires se forment à partir de l’épithélium cœlomique, ils sont donc d’origine mésoblastique.
La formation des gonades indifférenciées est sous le contrôle des gènes SF-1 et WT1, non pas SRY.
A propos de la différenciation des ovaires :
les cordons sexuels primaires chez les ovaires fœtaux disparaissent COMPLETEMENT (pas de reliquats)
Les cordons de Valentin et Pflüger proviennent d’une condensation de l’épithélium cœlomique et qui deviendront par la suite des cellules folliculeuses.
la méiose débute au 3ème mois de vie fœtale, le 5ème mois correspond à la fin de multiplication des ovogonies.
Les estimations du nombre d’ovocytes de premier ordre au sein des follicules primordiaux, présents à la naissance, varient entre 0,7 et 2 millions.
Les ovogonies non incluses dans des follicules primordiaux dégénèrent
Le rete forme le rete ovarii, structure non fonctionnelle. En effet, e rete ovarii est un reliquat embryonnaire et il est non fonctionnel.
Concernant le sinus uro-génital :
Dès le début de la 9ème semaine du développement embryonnaire, la membrane uro-génitale s’ouvre et la gouttière uro-génitale se forme.
Les voies génitales et urinaires ne se séparent que chez le fœtus féminin au 4ème mois.
A partir de la 11ème semaine du développement embryonnaire, la paroi de l’urètre prostatique émet des bourgeons entoblastiques qui constituent l’ébauche de la prostate.
Chez le fœtus féminin, la plaque vaginale entoblastique est formée à partir de la paroi postérieure du sinus urogénital.
la plaque urétrale chez le fœtus masculin est ectoblastique.
Chez le fœtus masculin, le sinus urogénital est à l’origine de la vessie mais aussi de tout l’urètre, segments prostatiques et membraneux
A propos de la migration des cellules germinales primordiales :
Les cellules germinales primordiales apparaissent en milieu de la 3ème semaine de développement embryonnaire à proximité de l’allantoïde.
Les CPG sont issu de l’épiblaste
Les cellules germinales primordiales effectuent une migration passive grâce au mouvement de plicature de l’embryon puis active
Les cellules germinales primordiales sont facilement identifiables car elles contiennent du glycogène et de laphosphatase alcaline à l'intérieur de leur cytoplasme
Les cellules germinales primordiales passent en position embryonnaire au début de la 4ème semaine dedéveloppement embryonnaire. En effet, cela correspond à la première étape de migration des CpG : la migration passive qui commence en même temps que les mouvements de plicature de l’embryon, à savoir au début de S4
Les cellules germinales primordiales vont coloniser les crêtes génitales car elles sont attirés par les facteurs chimiotactiques produit par les crêtes génitales.
A propos des gonades indifférenciées :
La 1ère étape de la différenciation des gonades estla formation des crêtes génitales dansla région moyenne et interne du corps de Wolff.
Les gonades indifférenciées sont connectées indirectement à 10 à 12 tubules mésonéphrotiques. En effet, elles y sont connectées par les connexions uro-génitales, donc pas de manière directe
les cordons sexuels primaires proviennent d’une condensation de l’épithélium cœlomique
Les gonades indifférenciées sont morphologiquement identiques dans l’espèce humaine, pour une même durée de la 5ème à la 7ème semaine de développement embryonnaire, dans les 2 sexes génétiques 46, XY ou 46, XX. En effet, le testicule commence à se différencier dès S7, donc il se différencie à ce moment de la gonade indifférenciée de la fille
Les cellules germinales primordiales colonisent les gonades dèsleurformation à la 5ème semaine du développement embryonnaire. En effet, elles colonisent les crêtes génitales en formation
A propos de la différenciation ovarienne :
Les cordons sexuels, formés au stade indifférencié de la gonade, dégénèrent complètement. En effet, chez la fille les cordons sexuels dégénèrent complètement et ce n’est qu’ensuite que se forment les cordons de Valentin-Pflüger
Les follicules primordiaux vont apparaître au 3ème mois du développement embryonnaire ; chaque follicule primordial est formé d’une ovogonie qui peut démarrer sa méiose et de quelques cellules issues de l’épithélium cœlomique. En effet, Les cellules folliculeuse dérivent de l’épithélium coelomique par le biais des cordons de Valentin Plflüger
Le stock de follicules primordiaux se constitue entre le 3ème et le 7ème mois du développement embryonnaire.
L’atrésie folliculaire devient très active entre le 7ème mois du développement embryonnaire et la naissance.
Les ovaires fœtaux au 4ème mois du développement embryonnaire restent suspendus dans la cavité abdominale par le ligament diaphragmatique qui deviendra le ligament suspenseur de l’ovaire.
A propos de la différenciation des conduits génitaux et des glandes annexes chez le fœtus masculin :
En présence d’AMH (Hormone Anti-Müllerienne), les canaux de Müller régressent sous forme de reliquats embryonnaires.
Une partie des tubules mésonéphrotiques persiste pour former les cônes efférents et l’autre partie régresse sous forme de reliquats embryonnaires. En effet, les reliquats embryonnaires formés sont le Paradidyme et l’hydatide pédiculée
Les canaux de Wolff vont être le siège d’un allongement important et forment entre autres, les canaux épididymaires. En effet, : ils vont former les canaux épididymaires, les canaux déférents avec les vésicules séminales et lescanaux éjaculateurs
la prostate est d’origine entoblastique puisqu’elle est issues de bourgeons prostatiques eux mêmes issues du l’urètre prostatique qui provient du sinus uro-génital
Les vésicules séminales ont comme origine embryologique, les canaux de Wolff.
L'urètre n’a aucune origine mésoblastique, mais bien une origine entoblastique et ectoblastique
A propos de la migration des testicules et des malformations associées :
La migration testiculaire débute dès le 3ème mois du développement embryonnaire en même temps que la croissance du fœtus
En phase de migration active, le testicule franchit le canal inguinal pour se placer en position scrotale.
En cas de défaut de production en testostérone, il peut y avoir des défauts de migration des testicules comme une cryptorchidie ou une ectopie. En effet, la phase de migration active se fait sous la gouvernance de la testostérone, ainsi si sa production est perturbée la migration le sera aussi
La persistance du canal péritonéo-vaginal entraîne des anomalies de la vaginale. En effet, cela peut être à l’origine d’hydrocèles, de hernies ou de kystes
L’hydrocèle correspond à une accumulation de liquide péritonéal dans la vaginale, provoquant ainsi une compression du testicule et un trouble de la spermatogénèse
Concernant la fin de la 6ème semaine du développement embryonnaire :
Les gonades sont au stade indifférencié.
Les deux canaux de Wolff sont formés totalement. En effet, les canaux de Wolf sont complets dès la fin de la 5ème semaine du DE
les cordons sexuels sont pleins et ne contiennent pas encore les cellules germinales primordiales, elles sont disposées entre les cordons.
Les cordons sexuels primaires et les tubules mésonéphrotiques sont mis en continuité par les connections uro-génitales ou rete.
les canaux de Müller s’abouchent dans la paroi postérieure de l’allantoïde à S8.
Concernant la différentiation des testicules :
Le chromosome Y contenant le gène SRY (Sex-determining Region of the Y chromosome) intervient dans la différentiation de la gonade indifférenciée en testicule. En effet, Le gène SRY s’active à la 7ème semaine de DE permettant la différentiation sexuelle masculine.
Entre les cordons sexuels primaires, des cellules mésoblastiques se différencient en cellules de Leydig et ces cellules sont endocrine et permettent de sécréter la testostérone.
Les connexions urogénitales persistent et vont donner le rete testis, formant des canaux très anastomosés.
En fin de 7ème SDE, les cellules de Sertoli sécrètent l’AMH (Hormone Anti-Müllérienne).
Concernant la différentiation du tractus génital féminin :
Les tubes mésonéphrotiques et les canaux de Wolff régressent en laissant des reliquats embryonnaires (paroophore, epoophore, canaux de gartner).
Les canaux de Müller sont à l’origine, entre autres, des trompes et des cornes utérines et sont aussi à l’origine du canal utéro-vaginal et du tubercule de Müller
La fusion des cornes utérines donne le fond de l’utérus
Le col de l’utérus a pour origine les canaux de Müller. En effet, es canaux de Müller évoluent entre autres en canal utéro-vaginal qui va former le corps de l’utérus, l’isthme de l’utérus, le col de l’utérus et 1/3 supérieur du vagin.
La plaque vaginale et le tubercule de Müller, d’origine entoblastique, se creusent pour donner naissance à la partie inférieure du vagin.
Concernant les gonades indifférenciées :
Elles se forment sur le bord interne du corps de Wolff et Plus précisément au niveau de la face interne de la région moyenne du corps de Wolff.
Le gène SOX9 est impliqué dans la différenciation testiculaire, les gènes indispensables à la formation de la gonade indifférenciée sont SF1 et WT1.
Les cellules germinales primordiales migrent entre les cordons sexuels
Les cordons sexuels se connectent aux tubules mésonéphrotiques grâce aux connexions uro-génitales ou rete. Les cordons sexuels se connectent aux tubules mésonéphrotiques grâce aux connexions uro-génitales ou rete.
les cellules germinales primordiales sont autour des cordons sexuels
Concernant la différenciation sexuelle féminine :
La différenciation sexuelle féminine a lieu une semaine APRÈS la différenciation sexuelle masculine.
la différenciation féminine se fait en l’absence de facteurs hormonaux, les oestrogènes n’interviennent que plus tard.
L'épithélium cœlomique persiste et recouvre la gonade pour former l'épithélium ovarien, tapissé intérieurement par une fine albuginée
Les cordons sexuels primaires dégénèrent et une nouvelle poussée de cordons appelés cordons de Valentin-Pflüger apparaissent.
Le maximum d’ovocyte I est atteint au 7ème mois du développement embryonnaire (6 à 7 millions d’ovocytes I)
Concernant la différenciation des conduits génitaux :
à la 8ème SDE deux systèmes pairs de canaux existent chez les deux sexes : les canaux de Wolf et ceux de Muller
Les canaux de Wolff se développent et donnent les canaux épididymaires, les canaux déférents, les canaux éjaculateurs et les vésicules séminales chez le fœtus masculin. ces organes sont donc d’origine mésoblastique.
Les canaux de Müller permettent la formation des 4 portions de l’utérus (fond, corps, isthme et col) et de la partie haute du vagin.
L'absence de résorption de la cloison médiane séparant les canaux de Müller conduit à un utérus cloisonné chez le fœtus féminin. En effet, c'est l’anomalie des voies génitales féminines la plus fréquente.
Le col de l'utérus est issu de tubercule de Müller.
Les crêtes génitales :
Se forment à partir d’une prolifération cœlomique et du mésenchyme sous-jacent (blastème paramésonéphrotique). Elles sont donc d'origine mésoblastique
Se forment dans la région moyenne et interne du corps de Wolff.
Hébergent les cellules germinales primordiales encore appelées gonocytes primordiaux.
Les CPG sont d’origine épiblastique
Vont évoluer en s’organisant en cordons sexuels primaires.
Concernant le déterminisme génétique de la différenciation sexuelle :
En cas d’absence d’expression du gène SF1, les glandes surrénales ne se développent pas dans les deux sexes.
La surexpression du gène WNT4 conduit à une surrégulation du gène DAX1 ce qui conduirait à un phénotype féminin chez un individu de sexe XY
La translocation du gène SRY peut êtres a l’origine de la virilisation d’un fœtus (46 XX).
A propos du déterminisme génétique de la différenciation sexuelle :
La seule présence du gène SRY ne suffit pas a la différentiation masculine.
Les gènes SF1 et WT1 sont indispensable au développement de la gonade indifférencié.
Chez le fœtus male (XY), la mise en place du sexe phénotypique ce fait sous l’action d’hormone testiculaire
L’expression du gène SOX9 chez le fœtus du sexe féminin, diminue dans l’ébauche ovarienne.
Le gène DAX1 est localise sur le bras court du chromosome X
Concernant le déterminisme génétique de la différentiation sexuelle :
Le gène SRY (Sex-determining Region of the Y chromosome) oriente la gonade indifférenciée en testicule. En effet, il est le gène de déclenchement de la différenciation du testicule.
on ne connait pas les gènes de déclenchement de la différenciation sexuelle féminine.
les autosomes 9,11,17,19 participent à la différenciation sexuelle.
Une mutation du gène SRY entraine une réversion phénotypique. En effet, dans un caryotype 46, XY le syndrome de Swyer induit un hypogonadisme et un phénotype féminin.
Le gène RSPO1 (R-spondine 1) se trouve sur le chromosome 1 et interagit avec le gène WNT4 pour le développement de l’ovaire.
A propos du déterminisme génétique de la différenciation sexuelle :
La seule présence du gène SRY ne suffit pas à la différenciation masculine. En effet, il est le gène déclencheur de cette différenciation, mais l’action de beaucoup d’autres gènes demeure nécessaire
Une mutation inactivatrice du gène SRY entraine une réversion phénotypique. En effet, cela entraine un phénotype féminin chez un patient 46, XY, cela se nomme le syndrome de Swyer
il y a répression de SOX9 chez dans l’ovaire.
L’expression du gène SOX9 augmente chez le fœtus masculin dans les cellules de Sertoli au cours de la différenciation sexuelle.
Le gène RSPO1 (R-spondine) interagit avec le gène Wnt4 pour le développement de l’ovaire. En effet, ils agissent ensemble et sont tout les deux situés sur le chromosome 1.
A propos du déterminisme génétique de la différenciation sexuelle :
Le gène SF1 a un rôle important dans la différenciation du testicule mais aussi dans la morphogénèse rénale.
SOX9 fait partie des facteurs de transcription génique ayant un motif HMG, régulant les étapes de la différenciation sexuelle masculine.
La seule présence du gène SRY ne suffit pas à la différenciation sexuelle masculine. En effet, : il y a d’autres gènes situés notamment sur des autosomes qui agissent dans la différenciation sexuelle masculine.
La différenciation sexuelle féminine se met en place sous la dépendance de gènes mais le gène déclenchant la différenciation ovarienne reste inconnu.
Le gène DAX 1, situé sur le chromosome X, inhibe SF1
A propos du déterminisme de la différenciation sexuelle :
Chez le fœtus féminin, dans l’ovaire en formation, il existe une activation du gène Wnt-4. En effet, il y a activation de Wnt-4 (en absence de SRY) qui active Dax1 et donc inhibition de SF-1 et répression de SOX-9.
Les anomalies de gènes impliqués dans la différenciation de gonade peuvent être à l’origine d’hommes avec un caryotype 46, XX par translocation du gène SRY sur un chromosome X, ou de femmes avec un caryotype 46, XY par mutation inactivatrice de gène SRY.
Chez le fœtus féminin, dans l’ovaire en formation, il existe une répression du gène SOX-9, de plus SOX9 est le facteur de la différenciation en cellules de Leydig et de la stéroïdogénèse -> homme
Les travaux sur la castration gonadique de A.Jost ont démontré que le sexe phénotypique dépend essentiellement de facteurs hormonaux (cela est vrai uniquement pour le sexe PHENOTYPIQUE)
A propos du déterminisme génétique de la différentiation sexuelle masculine :
Malgré l’action prédominante du gène SRY, les anomalies de la différentiation sexuelle ont permis de montrer l’implication d’autres gènes localise sur le gonosome X et sur certains autosomes (les autosomes sont → 9,11,17,19)
Le gène SRY est directement responsable de l’établissement du sexe GONADIQUE (et pas phénotypique!!)
Le gène WT1 intervient en amont du gène SRY, c’est un régulateur de la transcription du gène SRY. Ce gène est situé sur le chromosome 11
Le gène SOX9 est fortement transcrit et initie l’expression du gène de l’AMH (hormone antimullerienne) dans les cellules de Sertoli, en interaction avec le gène SF1 entre autres. En effet, il initie ce phénomène par le biais de la stimulation de SF-1
Les gènes DAX1 et WNT4 ont une action inhibitrice sur la cascade des gènes de la différentiation masculine.
Concernant le déterminisme de la différentiation sexuelle :
le gène SRY est le déclencheur d’une cascade d’activation d’évènements de différentiation dans le sens masculin.
chez la femme on ne connaît pas de gène déclenchant à proprement dit la différentiation ovarienne.
Le gène SF1, codant pour une protéine appelée SF1 « Steroidogenic factor1 » s’exprime dans les cellules de Leydig pour induire la synthèse de testostérone.
Le gène de l’AMH, codant pour l’hormone anti-mullerienne, s’exprime dans les cellules de Sertoli.
Le gène, RSPO1, codant pour la protéine R-spondine1, participe a le différenciation sexuelle féminine.
A propos du déterminisme de la différentiation sexuelle :
un grand nombre de gènes impliqués dans la différenciation sont retrouvés au sein d’autosomes (ex : Le gène SF-1 sur le chromosome 9 ou le gène WT1 sur le chromosome 11)
Une mutation du gène SRY entraine une réversion phénotypique. En effet, une mutation du gène SRY peut conduire à un individu de caryotype 46,XY mais de phénotype féminin.
Le gène RSPO1 (R-spondine) se trouve sur le chromosome 1 et il interagit avec le gène WNT4 pour le développement de l’ovaire
Les gène RSPO1 et WNT4 vont stimule la transcription de gène cibles inconnu pour l’instant dans l’ovaire en cours de différenciation.
Des anomalies de la biosynthèse et/ou de l’action des androgènes entrainant un phénotype féminin chez un individu de sexe génétique 46, XY. en effet le sexe phénotypique dépend beaucoup des facteurs hormonaux.
Concernant le déterminisme de la différentiation sexuelle chez le garçon :
Un seul chromosome Y dans la formule chromosomique peut orienter l’ébauche gonadique dans le sens testiculaire.
avoir 2 Y ne perturbent en rien la différenciation testiculaire, la fertilité est normale et le phénotype est masculin.
Le gène SRY entraine la différentiation des cordons séminifères.
Le taux d’expression du gène SOX9 apparait tout aussi critique pour la différenciation sexuelle masculine que l’expression du gène SRY. En effet, SRY et Sox-9 sont tous les 2 des facteurs stimulants de la différenciation masculine. C’est bien le taux d’expression de SOX-9 qui oriente la différenciation dans le sens masculin (si expression forte) ou féminin (si peu exprimé).
Le gène SF1 doit aussi s’exprime pour activer la synthèse d’hormone antimüllérienne.