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CONTACT - P 11

📘 CONTACT-P 11 – Gestion de conflit

Ce chapitre vise à te rendre capable de maîtriser l’escalade de la violence lors d’un conflit. Le gendarme doit être conscient que son attitude peut aggraver ou apaiser une situation tendue. L’expérience aide à gérer les conflits, mais des techniques concrètes permettent de désamorcer les tensions.

Approche initiale :

Il faut approcher calmement, en restant visible, sans envahir la zone intime de l’individu. La première impression est cruciale. La gestion du conflit repose sur la capacité à décoder les émotions de l’autre à travers le verbal (mots, ton), le para-verbal (intonation, débit) et le non-verbal (gestes, posture, regard).

L’attaque identitaire :

L’individu défend son image sociale, surtout en public. Le gendarme, en tant que représentant de l’autorité, peut être perçu comme une menace à cette image. Il faut éviter les interpellations humiliantes devant les pairs.

Techniques de gestion :

– Utiliser le “je” plutôt que le “tu” ou le “vous” accusateur.

– Affirmer sans contredire : “Oui, j’ai bien entendu ce que vous dites.”

– Adopter une posture apaisante (technique du sphinx) : mains ouvertes, gestes lents, ton calme.

– Réinjecter l’identité (technique de la seringue) : appeler la personne par son prénom ou nom pour la ramener à la réalité.

– Dissocier émotion et comportement : reconnaître l’émotion mais refuser le comportement inadapté.

– Utiliser la méthode COCA : Demande, Contexte, Options, Confirmation, Action. Elle permet d’obtenir l’obtempération sans contrainte.

Gestion de groupe :

En situation de foule, les individus peuvent perdre leur rationalité. Le gendarme doit continuer à communiquer, distinguer les sous-groupes, garder son calme et éviter les provocations. Il doit intervenir avec discernement, informer les participants et garder le contrôle émotionnel.




CONTACT - P 11

📘 CONTACT-P 11 – Gestion de conflit

Ce chapitre vise à te rendre capable de maîtriser l’escalade de la violence lors d’un conflit. Le gendarme doit être conscient que son attitude peut aggraver ou apaiser une situation tendue. L’expérience aide à gérer les conflits, mais des techniques concrètes permettent de désamorcer les tensions.

Approche initiale :

Il faut approcher calmement, en restant visible, sans envahir la zone intime de l’individu. La première impression est cruciale. La gestion du conflit repose sur la capacité à décoder les émotions de l’autre à travers le verbal (mots, ton), le para-verbal (intonation, débit) et le non-verbal (gestes, posture, regard).

L’attaque identitaire :

L’individu défend son image sociale, surtout en public. Le gendarme, en tant que représentant de l’autorité, peut être perçu comme une menace à cette image. Il faut éviter les interpellations humiliantes devant les pairs.

Techniques de gestion :

– Utiliser le “je” plutôt que le “tu” ou le “vous” accusateur.

– Affirmer sans contredire : “Oui, j’ai bien entendu ce que vous dites.”

– Adopter une posture apaisante (technique du sphinx) : mains ouvertes, gestes lents, ton calme.

– Réinjecter l’identité (technique de la seringue) : appeler la personne par son prénom ou nom pour la ramener à la réalité.

– Dissocier émotion et comportement : reconnaître l’émotion mais refuser le comportement inadapté.

– Utiliser la méthode COCA : Demande, Contexte, Options, Confirmation, Action. Elle permet d’obtenir l’obtempération sans contrainte.

Gestion de groupe :

En situation de foule, les individus peuvent perdre leur rationalité. Le gendarme doit continuer à communiquer, distinguer les sous-groupes, garder son calme et éviter les provocations. Il doit intervenir avec discernement, informer les participants et garder le contrôle émotionnel.



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