- Naissance en 1896, dans un petit village de Provence. Vie de village quasi autarcique (autosuffisance, replié sur eux-mêmes).
Pour lui la classe doit s'apparenter (prendre les codes ) aux métiers de l'artisanat.
- En 1912 il réussit le concours d’entrée à l’école normale d’instituteurs.
- Sa formation d’instituteur est interrompue par la première guerre mondiale. Il est mobilisé au front.
Mutilé de guerre à 70 % cela aura des répercussion sur son travail.
- L’éducation est alors perçu comme l’instrument d’une révolution sociale en opposition avec l’éducation traditionnelle qui perpétue le monde sans le changer.
Freinet s'engagement au parti communiste.
- Les alternatives pédagogiques l’attirent également puisqu’elles lui permettent de compenser ses difficultés à faire la classe, il l’empêche de faire la classe de manière traditionnelles.
Il y a une notion pratique vu son handicap et une notion politique de changer l’éducation traditionnelle.
D'autre méthode similaire voit le jour en Russie : mettre l'enfant en avant.
- Il va beaucoup voyager, faire des rencontres importante en Russie, où c ’est le berceau pédagogique de cette révolution éducative.
Pour mettre en pratique ses idées il va falloir faire des expériences dans sa classes.
- Les 1ère expériences : l’imprimerie à l’école, le journal scolaire, ouverture de l’école à la vie locale, à l’environnement.
Début de coordination d’un réseau de pédagogues et enseignants autour de ses idées et techniques.
Pour lui c’est fondamental, pour mettre en place cette révolution il ne faut pas être seuls.
- 1932-1933 l'affaire Saint- Paul de Vence.
Scandale car sa pédagogie révolutionnaire ne plait pas du tout au village conservateur. Il a été même menacé.
Freinet devait être muté mais il a refusé et a démissionné de l'éducation nationale publique.
Il ouvrit une école privée qui sera reconnu qu'en 1992.
- La seconde guerre mondiale met fin à cette dynamique.
Freinet est arrêté et internet pour ses idées en opposition au régime de Vichy.
Il consacre cette partie pour écrire la plupart de ces ouvrages.
- Fort développement de son réseau.
En 1947 : il créer l'ICEM (l'Institue Coopératif de l'Ecole Moderne Française).
Et en 1957 : il est à l'origine de la FIMEM(Fédération Internationale des Mouvement d' Ecole Moderne).
- 1950, rupture avec le parti communiste.
- 1966, il meurt.
Un refus de l’élitisme scolaire et culturel, il dénonce l’élite bourgeois de la ville du début du 20°.
La culture régionales est enlever de l’éducation et à la place on mets les “grandes œuvres”.
Freinet est contre.
Démocratisation de l’enseignement: parler à tous les élèves en valorisant les cultures populaire.
L’école ouverte sur la vie: des savoirs porteurs de sens, inscrits dans le milieu de vie des enfants
Les enfants construisent les connaissances par essais, analyses, hypothèses, vérification.
Pédagogie par « essais-erreurs ».
C’est en phase avec les écrits du développement de l’enfant des psychologues du début du XX°s.
Permettre à l’enfant de tester dans des milieu naturel, il apprend mieux et plus facilement en essayant par lui même.
Cette dynamique dite "naturelle" doit être favorisée par un aménagement du milieu classe par l’enseignant.
Pour Freinet l’enfant est doter directement de tous pour apprendre. Ce qu’il fait qu’il n’apprend pas c’est que l’enseignant n’est pas la pour transmettre qu’un savoir mais doit plutôt permettre à l’enfant d’apprendre tous seuls par tâtonnement.
L’éducation doit permettre à chacun d’exprimer librement ses idées, ses émotions, ses impressions, etc.
Il ne peut pas avoir bonne éducation sans liberté.
Point qui diffère Freinet des autres pédagogues.
Pour lui la notion de travail est important mais doit avoir un sens, c’est pas un travail “besogne”, le travail permet de s'émanciper.
Les enfants doivent travailler à l’école, ils sont mobilisés, ils produisent des choses.
Révolution copernicienne de la pédagogie au XX°s. Principe partagé par tous les pédagogues de l’éducation nouvelle.
L’école doit s’adapter à l’enfant et non l’inverse.
Il s’agit d’un dispositif central de la pédagogie Freinet. Il l’introduit en classe en 1924.
Elle permet de donner à l’écrit tout son sens.
De produire des textes (au sens matériel du terme), de les reproduire pour les diffuser, donc de communiquer.
Il revient au base pour communiquer, il faut écrire et pour communiquer il faut aussi lire.
Les enfants produisent des textes de leur choix selon leurs envies et surtout centres d’intérêts.
Ces textes sont discutés par le collectif classe et pourront faire l’objet d’une impression pour le journal scolaire, ce qui donne lieu à de la collaboration. Il faut que les écrits soient soignés, sans fautes comme un vrai journal.
C’est important pour la liberté des enfants et la liberté d’expressions (qui sont au niveau du contexte historique des éléments important).
Elle remplit une fonction essentielle de l'écrit, celle de communiquer avec autrui.
Permettre un retour de notre production et s'ouvrir aux autres.
Le groupement Freinet créer ses revues en 1932. Un comité d’enseignants et d’élèves avec l’aide d’une maison d’édition, passent commande auprès d’écoles sur un thème précis.
Les enfants produisent donc les textes avec l’aide de l’enseignant.
Fait lien avec l’école du peuple.
Aller à la rencontre l’environnement naturel, humain et culturel.
Faire du lien entre la classe et la vie quotidienne des enfants.
C'est important de ne pas juste faire une éduction scolaire.
Dispositif qui consiste à co-construire (enseignant et élève) l’organisation du travail, en général à l’échelle de la semaine, à partir des besoins identifiés ou des projets.
Cela donne une autonomie accompagnée avec une rigueur et du travail.
Il correspond donc à une forme de personnalisation des apprentissages vu que les enfants sont hétérogènes dans leurs niveau d’apprentissage, besoin spécifiques.
Il mets en place des éléments pour certaines compétences et mets en place des fichiers auto-correctif pour permettre aux élèves d’apprendre à leurs rythme et besoins (français, math).
Dans la pédagogie de Freinet, il est très important de travailler les point fondamentaux (lire, écrire et compter).
Il s'agit d'un moment dans la semaine qui sert à prendre des décisions, d'organisation et de régulation avec les élèves et l'enseignant.
Les élèves sont censées prendre des rôles déterminants dans l'organisation de ce dispositif, il faut que cela soit très concret, des éléments qui les touches.