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Analyse linéaire de la Note 48 des Caractères

Le défaut de Théognis

Dans cette note des Caractères, La Bruyère présente Théognis pour illustrer la vanité et l'hypocrisie. À travers ce portrait satirique, il critique la superficialité et les faux-semblants dans les relations sociales. Le texte décrit Théognis en public et ses comportements trompeurs avec les autres.

Mouvement 1 : La vanité de l'apparence extérieure (lignes 1-3)

Théognis incarne la vanité et la quête de l’apparence parfaite. 

  • "Théognis est recherché dans son ajustement, et il sort paré comme une femme" : Son obsession pour l’apparence est comparée à celle d’une femme, accentuant la puérilité de cette préoccupation à l’époque. 
  • "il n’est pas hors de sa maison, qu’il a déjà ajusté ses yeux et son visage" : Son souci du détail frôle le ridicule puisqu'il ajustant son visage dès qu’il sort, révélant une obsession pour son image publique.

Procédés littéraires :

  • Comparaison : "il sort paré comme une femme" Théognis est comparé à une femme pour souligner son souci excessif de son apparence.
  • Hyperbole : "il n'est pas hors de sa maison, qu'il a déjà ajusté ses yeux et son visage" Exagération de la rapidité et du soin avec lequel il ajuste son apparence.
Mouvement 2 : La mise en scène publique et l'hypocrisie (lignes 3-8)

Théognis cherche désespérément à plaire et à flatter.

  • "qu’il y paraisse tout concerté, que ceux qui passent le trouvent déjà gracieux et leur souriant, et que nul ne lui échappe" : Théognis veut apparaître toujours contrôlé et charmant, avec un sourire forcé. Il cherche à séduire tout le monde, montrant ainsi une fausse bienveillance.
  • "il se tourne à droit, où il y a un grand monde, et à gauche, où il n’y a personne" : Son comportement est automatique, même en l'absence de spectateurs.

Procédés littéraires :

  • Gradation : "qu'il y paraisse tout concerté, que ceux qui passent le trouvent déjà gracieux et leur souriant, et que nul ne lui échappe" L'intensité de l'attitude de Théognis est croissante, renforçant l'idée d'une manipulation préparée à l'avance.
  • Paradoxe : "à droite, où il y a un grand monde, et à gauche, où il n'y a personne" Opposition entre les deux côtés, où Théognis salue aussi bien la foule que le vide, illustrant l'absurdité de son comportement .
Mouvement 3 : L'hypocrisie dans les relations interpersonnelles (lignes 8-16)

Théognis utilise les autres pour soigner son image tout en feignant la bonté.

  • "Il embrasse un homme qu'il trouve sous sa main, il lui presse la tête contre sa poitrine" : Ce geste affectueux semble sincère, mais il ne connaît même pas la personne. Son affection est donc fausse et utilitaire.
  • "Il demande ensuite qui est celui qu'il a embrassé" : Ce décalage entre le geste et l’ignorance de l'identité souligne l'artifice de Théognis. Il agit sans véritable intention, juste pour maintenir une bonne image et cela renforce le caractère comique de la situation.
  • "Théognis l'écoute favorablement, il est ravi de lui être bon à quelque chose" : Il se présente comme un bienfaiteur, mais son plaisir à aider révèle son narcissisme. Il agit pour flatter son ego.

Procédés littéraires :

  • Hyperbole : "Il embrasse un homme qu'il trouve sous sa main" Exagération du geste affectueux, illustrant la superficialité de Théognis.
  • Antithèse : " Il embrasse un homme qu'il trouve sous sa main, il lui presse la tête contre sa poitrine ; il demande ensuite qui est celui qu'il a embrassé " Ici, l'absurdité de l'acte est soulignée. Le paradoxe repose sur l'opposition entre l'expression d'affection et le fait de ne même pas savoir qui est l'objet de cette affection.
  • Champ lexical de la flatterie : Des mots comme "caressé", "lui faire sa prière", "conjure", "favorablement" montrent comment Théognis enveloppe les autres dans une fausse amabilité pour servir ses intérêts.
  • Paradoxe : "Théognis l'écoute favorablement, il est ravi de lui être bon à quelque chose [...] il lui dit qu'il ne la fera point" Théognis feint l'enthousiasme et la bienveillance, pour finalement refuser l'aide demandée.
  • Paradoxe : "presque content d'être refusé" Ici cela montre que finalement, on se sent soulagé de ne pas avoir affaire plus longtemps avec un hypocrite.

Analyse linéaire de la Note 48 des Caractères

Le défaut de Théognis

Dans cette note des Caractères, La Bruyère présente Théognis pour illustrer la vanité et l'hypocrisie. À travers ce portrait satirique, il critique la superficialité et les faux-semblants dans les relations sociales. Le texte décrit Théognis en public et ses comportements trompeurs avec les autres.

Mouvement 1 : La vanité de l'apparence extérieure (lignes 1-3)

Théognis incarne la vanité et la quête de l’apparence parfaite. 

  • "Théognis est recherché dans son ajustement, et il sort paré comme une femme" : Son obsession pour l’apparence est comparée à celle d’une femme, accentuant la puérilité de cette préoccupation à l’époque. 
  • "il n’est pas hors de sa maison, qu’il a déjà ajusté ses yeux et son visage" : Son souci du détail frôle le ridicule puisqu'il ajustant son visage dès qu’il sort, révélant une obsession pour son image publique.

Procédés littéraires :

  • Comparaison : "il sort paré comme une femme" Théognis est comparé à une femme pour souligner son souci excessif de son apparence.
  • Hyperbole : "il n'est pas hors de sa maison, qu'il a déjà ajusté ses yeux et son visage" Exagération de la rapidité et du soin avec lequel il ajuste son apparence.
Mouvement 2 : La mise en scène publique et l'hypocrisie (lignes 3-8)

Théognis cherche désespérément à plaire et à flatter.

  • "qu’il y paraisse tout concerté, que ceux qui passent le trouvent déjà gracieux et leur souriant, et que nul ne lui échappe" : Théognis veut apparaître toujours contrôlé et charmant, avec un sourire forcé. Il cherche à séduire tout le monde, montrant ainsi une fausse bienveillance.
  • "il se tourne à droit, où il y a un grand monde, et à gauche, où il n’y a personne" : Son comportement est automatique, même en l'absence de spectateurs.

Procédés littéraires :

  • Gradation : "qu'il y paraisse tout concerté, que ceux qui passent le trouvent déjà gracieux et leur souriant, et que nul ne lui échappe" L'intensité de l'attitude de Théognis est croissante, renforçant l'idée d'une manipulation préparée à l'avance.
  • Paradoxe : "à droite, où il y a un grand monde, et à gauche, où il n'y a personne" Opposition entre les deux côtés, où Théognis salue aussi bien la foule que le vide, illustrant l'absurdité de son comportement .
Mouvement 3 : L'hypocrisie dans les relations interpersonnelles (lignes 8-16)

Théognis utilise les autres pour soigner son image tout en feignant la bonté.

  • "Il embrasse un homme qu'il trouve sous sa main, il lui presse la tête contre sa poitrine" : Ce geste affectueux semble sincère, mais il ne connaît même pas la personne. Son affection est donc fausse et utilitaire.
  • "Il demande ensuite qui est celui qu'il a embrassé" : Ce décalage entre le geste et l’ignorance de l'identité souligne l'artifice de Théognis. Il agit sans véritable intention, juste pour maintenir une bonne image et cela renforce le caractère comique de la situation.
  • "Théognis l'écoute favorablement, il est ravi de lui être bon à quelque chose" : Il se présente comme un bienfaiteur, mais son plaisir à aider révèle son narcissisme. Il agit pour flatter son ego.

Procédés littéraires :

  • Hyperbole : "Il embrasse un homme qu'il trouve sous sa main" Exagération du geste affectueux, illustrant la superficialité de Théognis.
  • Antithèse : " Il embrasse un homme qu'il trouve sous sa main, il lui presse la tête contre sa poitrine ; il demande ensuite qui est celui qu'il a embrassé " Ici, l'absurdité de l'acte est soulignée. Le paradoxe repose sur l'opposition entre l'expression d'affection et le fait de ne même pas savoir qui est l'objet de cette affection.
  • Champ lexical de la flatterie : Des mots comme "caressé", "lui faire sa prière", "conjure", "favorablement" montrent comment Théognis enveloppe les autres dans une fausse amabilité pour servir ses intérêts.
  • Paradoxe : "Théognis l'écoute favorablement, il est ravi de lui être bon à quelque chose [...] il lui dit qu'il ne la fera point" Théognis feint l'enthousiasme et la bienveillance, pour finalement refuser l'aide demandée.
  • Paradoxe : "presque content d'être refusé" Ici cela montre que finalement, on se sent soulagé de ne pas avoir affaire plus longtemps avec un hypocrite.
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