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Lycée
Première

Actes du Menteur de Corneille

Acte I

Dorante, jeune homme fraîchement arrivé de Poitiers à Paris, se promène avec son valet Cliton dans les jardins des Tuileries.

Il souhaite séduire, s’émerveille des mœurs parisiennes et entend briller. Il rencontre deux jeunes femmes de la bonne société : Clarice et son amie Lucrèce.

Pour impressionner, il s’invente un passé militaire glorieux : il prétend avoir combattu en Allemagne, avoir été dans les batailles, etc.

Un quiproquo s’installe : en entendant les propos de Cliton, Dorante croit que la jeune femme qu’il convoite s’appelle « Lucrèce », alors qu’en réalité c’est Clarice. Cette confusion d’identités va structurer l’intrigue.

Cliton, témoin des mensonges de son maître, commence à s’inquiéter : il sait que Dorante invente beaucoup. (Résumé implicite)

→ Pose l’intrigue : mensonge, séduction, quiproquo.

Acte II

Le père de Dorante, Géronte, apprend que Clarice est une jeune femme digne et souhaite marier son fils à elle. Dorante l’ignore ou croit mal ce que cette union implique.

Clarice accepte en principe, mais souhaite connaître mieux son prétendant. Dorante, de son côté, est pris entre son désir, ses mensonges, et l’union imposée.

Dorante, pour se défendre ou retarder le mariage, annonce qu’il est déjà marié à Poitiers (ce qui est faux) afin de refuser ou échapper à l’engagement que lui propose son père.

Le quiproquo d’identité persiste : Dorante croit qu’il s’agit de Lucrèce, alors qu’il s’agit de Clarice. Ce malentendu rend les mensonges de Dorante encore plus risqués.

→ Le mensonge se complexifie : non seulement pour séduire, mais aussi pour se dérober au mariage.

Acte III

L’intrigue s’embrouille davantage. Les jeunes femmes (Clarice, Lucrèce) et leurs suivantes jouent de l’échange d’identité : Clarice se fait passer pour Lucrèce pour tester Dorante.

Dorante, toujours dans ses mensonges, se retrouve à répéter ses récits, à faire de nouveaux tours de passe‑passe. Les quiproquos se multiplient : l’amour, l’identité, les engagements deviennent flous.

Cliton s’agite : il voit les contradictions se multiplier et redoute que tout s’écroule.

→ Ici, l’action monte en intensité : le mensonge est devenu un labyrinthe.

Acte IV

Dorante, pris dans ses propres récits, raconte à Cliton qu’il a tué son ami Alcippe dans un duel – un mensonge énorme.

Mais voilà : Alcippe apparaît bien vivant, ce qui expose l’inconsistance des mensonges de Dorante. Cliton ironise : «Les gens que vous tuez se portent assez bien».

Pour se sauver, Dorante improvise encore : il prétend qu’Alcippe a été guéri par une poudre miraculeuse, etc. Il ment à son père encore : il affirme que sa «femme fictive» est enceinte.

Le père Géronte demande de faire venir la femme, etc. Les intrusions des parents, des rivaux, des amours font se serrer les mailles du filet.

→ Moment de crise : les mensonges débordent, le contrôle est perdu.

Acte V

Le dénouement. Les mensonges sont confrontés à la vérité : les identités sont révélées, les engagements dévoilés.

Dorante avoue à son père qu’il a menti, qu’il n’est pas marié à Poitiers, et qu’il aime vraiment Lucrèce (et non pas Clarice, comme il le croyait). Géronte, d’abord indigné, finit par accepter ce vœu.

Le quiproquo se résorbe : Clarice, Lucrèce, Dorante, Alcippe, tous trouvent leur place. La comédie s’achève sur une note légère mais réflexive : le mensonge amuse, mais montre ses limites.

→ Conclusion : la vérité triomphe, mais non sans que le mensonge ait joué son rôle comique et perturbateur.

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Première

Actes du Menteur de Corneille

Acte I

Dorante, jeune homme fraîchement arrivé de Poitiers à Paris, se promène avec son valet Cliton dans les jardins des Tuileries.

Il souhaite séduire, s’émerveille des mœurs parisiennes et entend briller. Il rencontre deux jeunes femmes de la bonne société : Clarice et son amie Lucrèce.

Pour impressionner, il s’invente un passé militaire glorieux : il prétend avoir combattu en Allemagne, avoir été dans les batailles, etc.

Un quiproquo s’installe : en entendant les propos de Cliton, Dorante croit que la jeune femme qu’il convoite s’appelle « Lucrèce », alors qu’en réalité c’est Clarice. Cette confusion d’identités va structurer l’intrigue.

Cliton, témoin des mensonges de son maître, commence à s’inquiéter : il sait que Dorante invente beaucoup. (Résumé implicite)

→ Pose l’intrigue : mensonge, séduction, quiproquo.

Acte II

Le père de Dorante, Géronte, apprend que Clarice est une jeune femme digne et souhaite marier son fils à elle. Dorante l’ignore ou croit mal ce que cette union implique.

Clarice accepte en principe, mais souhaite connaître mieux son prétendant. Dorante, de son côté, est pris entre son désir, ses mensonges, et l’union imposée.

Dorante, pour se défendre ou retarder le mariage, annonce qu’il est déjà marié à Poitiers (ce qui est faux) afin de refuser ou échapper à l’engagement que lui propose son père.

Le quiproquo d’identité persiste : Dorante croit qu’il s’agit de Lucrèce, alors qu’il s’agit de Clarice. Ce malentendu rend les mensonges de Dorante encore plus risqués.

→ Le mensonge se complexifie : non seulement pour séduire, mais aussi pour se dérober au mariage.

Acte III

L’intrigue s’embrouille davantage. Les jeunes femmes (Clarice, Lucrèce) et leurs suivantes jouent de l’échange d’identité : Clarice se fait passer pour Lucrèce pour tester Dorante.

Dorante, toujours dans ses mensonges, se retrouve à répéter ses récits, à faire de nouveaux tours de passe‑passe. Les quiproquos se multiplient : l’amour, l’identité, les engagements deviennent flous.

Cliton s’agite : il voit les contradictions se multiplier et redoute que tout s’écroule.

→ Ici, l’action monte en intensité : le mensonge est devenu un labyrinthe.

Acte IV

Dorante, pris dans ses propres récits, raconte à Cliton qu’il a tué son ami Alcippe dans un duel – un mensonge énorme.

Mais voilà : Alcippe apparaît bien vivant, ce qui expose l’inconsistance des mensonges de Dorante. Cliton ironise : «Les gens que vous tuez se portent assez bien».

Pour se sauver, Dorante improvise encore : il prétend qu’Alcippe a été guéri par une poudre miraculeuse, etc. Il ment à son père encore : il affirme que sa «femme fictive» est enceinte.

Le père Géronte demande de faire venir la femme, etc. Les intrusions des parents, des rivaux, des amours font se serrer les mailles du filet.

→ Moment de crise : les mensonges débordent, le contrôle est perdu.

Acte V

Le dénouement. Les mensonges sont confrontés à la vérité : les identités sont révélées, les engagements dévoilés.

Dorante avoue à son père qu’il a menti, qu’il n’est pas marié à Poitiers, et qu’il aime vraiment Lucrèce (et non pas Clarice, comme il le croyait). Géronte, d’abord indigné, finit par accepter ce vœu.

Le quiproquo se résorbe : Clarice, Lucrèce, Dorante, Alcippe, tous trouvent leur place. La comédie s’achève sur une note légère mais réflexive : le mensonge amuse, mais montre ses limites.

→ Conclusion : la vérité triomphe, mais non sans que le mensonge ait joué son rôle comique et perturbateur.

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